Tout le Bulletin PROF-EUROPE No 9, 2008 (Pages 1 à 116)

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• Ier Congrès des Professeurs de Français en Pologne, Pułtusk • XIIe Congrès de la FIPF, Québec • Francophonie • Projets • Expériences Bulletin de l’Association des Professeurs de Français en Pologne Biuletyn Stowarzyszenia Nauczycieli Języka Francuskiego w Polsce 2008 Numéro 9 ISSN 1507 - 7810

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Bulletin de l’Association des Professeurs de Français en PologneBiuletyn Stowarzyszenia Nauczycieli Języka Francuskiego w Polsce

2008 Numéro 9 ISSN 1507 - 7810

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Hania Zielińska, Présidente honoraire ; Ewa Kalinowska, Vice-présidente; Aleksandra Jaskólska, Trésorière; Ania Koenig-Wiśniewska, Secrétaire générale ; Małgosia Piotrowska-Skrzypek, Présidente ; Ula Paprocka-Piotrowska, Vice-présidente.

INFO DE LA DERNIÈRE MINUTE !!!Lors de l’Assemblée générale de PROF-EUROPE à Sulejówek,les 6 – 8 novembre 2008,le nouveau Bureau exécutif a été élu pour le mandat de 2008 – 2012

Bonne chance à PROF-EUROPE !!!Bonne continuation de toutes les entreprises

et manifestations en faveur du français et de la francophonie !!!

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Editorial (Słowo wstępne (fr.) _______________________________ 004

Quatre ans déjà / To już cztery lata (fr.) _______________________________ 004

Sprawozdanie z działalności PROF-EUROPE Stowarzyszenia Nauczycieli Języka Francuskiego Organizacji Pożytku Publicznego w roku 2007 (pl.) _______________ 004

Activités 2007/2008 (Działalność oddziałów regionalnych PROF-EUROPE (fr.) ____________ 044

Journées de la Francophonie 2008 (Dni Frankofonii 2008 (fr. / pl.) __________________________ 044Zielona Góra, Wodzisław Śląski, Pszczyna, Mysłowice, Tychy, Zamość, Jastrzębie Zdrój, Bydgoszcz

Ier Congrès national de PROF-EUROPE à Pułtusk(Ogólnopolski Kongres Nauczycieli Języka Francuskiego w Pułtusku (fr.) ____ 044

Label du Président actif(Label Aktywnego Prezesa (fr.) __________________________ 044

Prix du dynamisme associatif Desjardins pour PROF-EUROPE

(Nagroda Desjardins dla PROF-EUROPE (fr.) ___________________ 044

XIIe Congrès de la FIPF, Québec, juillet 2008(XII. Kongres FIPF, Québec, lipiec 2008 r. _____________________ 044

En direct des sections régionales (Z działalności oddziałów regionalnych (fr./ pl.)Lublin, Varsovie, Legnica, Bydgoszcz-Toruń, Pszczyna ______________ 044

Méthodologie du FLE - Réflexion (Metodyka języka francuskiego – Refleksje (fr.) L. Kozar, C. TournebiseActivités de traduction au service de la didactique du FLE ____________ 044 P. Borowczyk, Enseigner la traduction ______________________________ 044M. Kaczor, Les procédés linguistiques et esthétiques d’expression des émotions à l’exemple des phraséologismes français _____________ 044E. Kalinowska, La littérature dans l’enseignement / l’apprentissage des langues ________ 044

Expériences – Projets(Doświadczenia – Projekty (fr. / pl.) Poznań, Legnica, Jastrzębie Zdrój, Toruń, Bydgoszcz _______________ 044

Autres Associations(Inne Stowarzyszenia (fr.) J. Stormgaard (Danemark), Chanson francophone: échos et diversités _____ 044

Grandes personnalités de la francophonie(Wielkie postaci frankofonii (fr.) Aimé Césaire n’est plus ______________________________ 044

Coin littéraire(Kącik literacki (fr.) ________________________________ 044

SOMMAIRE

L’année 2008 était riche en événements et demandait des efforts continus dès le début jusqu’à la fin.

Les démarches entreprises depuis longtemps et continuées de manière conséquente ont abouti à la réalisation de plusieurs projets : co-organisation par PROF-EUROPE de l’Edition du Concours des Dix Mots de la francophonie, participation au Forum pour l’Emploi. Le projet Franclip – apprendre/enseigner le français avec des métho-des non-conventionnelles a été primé par la Fédération Internationale des Profes-

seurs de Français. Nous avons entrepris et réalisé un projet d’extrême importance : le Premier Congrès national

des Professeurs de Français qui s’est déroulé en avril de 2008 à Pułtusk. Ce premier rassemblement général des enseignants de français en Pologne a permis de mobiliser de nombreux collègues ; la réussite de cet événement semble prouver que nos efforts n’ont pas été vains.

La collaboration avec nos partenaires traditionnels – la FIPF, l’Ambassade de France en Pologne, la Délégation Wallonie-Bruxelles, l’Association d’Amitié France-Pologne ou encore le Centre de Formation Continue d’Enseignants (CODN) ont permis une bonne réalisation de maints projets de PROF-EUROPE ainsi que l’organisation de différentes manifestations en faveur de la francophonie.

Les activités des sections régionales en 2008, nombreuses, diversifiées et fructueuses, sont une preuve éclatante de la passion et de l’esprit de sacrifice avec lesquels notre Association continue à réaliser sa mission – promouvoir la langue française et la culture francophone en Pologne.

Le travail de tous les membres de notre Association et du Bureau national a été récom-pensé au niveau international : le Fonds Mondial pour l’Enseignement du Français (FMEF) a attribué son prix du dynamisme associatif à PROF-EUROPE ! La remise du Prix a eu lieu lors du XIIe Congrès mondial de la FIPF, à Québec, la manifestation d’envergure mondiale à laquelle une représentation polonaise a pu prendre part.

Espérons que tous ces événements heureux vont encourager les membres de PROF-EUROPE à poursuivre les actions avec l’énergie et l’esprit d’invention inépuisables.

Le comité de rédaction renouvelle sa demande habituelle : pour que notre bulletin soit utile, intéressant et serve tous ses lecteurs, faites nous parvenir vos textes et propositions de publication ! Nous remercions tous ceux qui contribuent à la rédaction des numéros successifs et demandons encore plus dans l’avenir !

La mise en page du présent numéro se fait avant l’Assemblée générale de PROF-EUROPE ; ainsi, les résultats des éléctions pour le mandat 2008 – 2012 ne sont-ils pas encore connus. In-dépendamment du personnel, l’objectif ne changera pas : oeuvrer en faveur du français.

Ewa KalinowskaRédacteur en chef

Vice-Présidente de PROF-EUROPE

EDITORIAL

PROF - EUROPE Association des Professeurs de Français en PologneStowarzyszenie Nauczycieli Języka Francuskiego w Polsce

ISSN 1507 – 7810

Rédactrice en chef: Ewa KalinowskaComité de rédaction : Małgorzata Piotrowska-Skrzypek,

Anna Koenig-WiśniewskaRédaction et correction – Comité de rédactionCouverture: Jakub Kalinowski, Ewa Kalinowska

Rédaction et services techniques: POLIGRAFIA Janusz Laszczkowski85-458 Bydgoszcz, ul.Wiejska 99 A, [email protected]

La rédaction décline toute responsabilité quant à la teneur des articles.Les textes ont été reproduits dans leur intégralité, les retouches concernant exclusivement le côté linguistique.

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Notre bilan sentimental- je me souviens que le début a été terrible : le jour de l’Assemblée Géné-

rale, il y a eu une tempête de neige et pour arriver à Varsovie, j’ai dû laisser la voiture et prendre le train… je suis venue avec cinq heures de retard…

- je me souviens de la photo de famille avec nos « bannières » Prof-Euro-pe pour toutes les sections régionales – question visibilité, ça a été réglée…

- je me souviens d’une des plus atroces angoisses : comment on fera venir à Pułtusk les 300 participants prévus ?…

- je me souviens de cette foule compacte dans l’amphi de la BUW, séduite par la formule magique Le français ? Why not ?

Urszula Paprocka

-Piotrowska

- je garde en mémoire nos premiers échanges concernant la « répartition des tâches » et mon choix de m’occuper du bulletin de Prof-Europe, je perdure dans la première décision, aux membres de l’Association et à nos partenaires d’apprécier si elle donne de bons résultats...

- je me rappelle l’émotion du premier numéro du bulletin imprimé ; de-puis, cela est devenu une addiction (ou presque...)

- je me rappelle la fatigue tout au long de 2006/07 et l’année suivante, jusqu’au congrès de Pułtusk, due aux milliers de plus petites ou plus grandes choses à faire et à régler ; une fois le congrès terminé, on ne se réjouissait même pas...

- je pense à tout ce que l’on pourrait faire mieux.... (si c’est possible, puisque l’on est parfaites )

Ewa Kalinowska

- je me souviens de mon état d’esprit du jour des élections : le courage, l’optimisme et la conviction qu’on pourra certainement contribuer au dé-veloppement de l’Association avec tout l’éventail de compétences que nous avions

- je me souviens de l’espérance de collaborer à distance malgré la distan-ce géographique qui nous séparait

- je me souviens des affaires qui n’arrêtaient pas de se multiplier, les délais à faire mourir, les tâches et les micro tâches à ne jamais finir !

- je me souviens de la joie après chaque projet retenu, Why not français ?, Franclip, Dix mots…

- je me souviens du travail nocturne chez nous, en ligne, chez les autres, ici et là, dans le train, dans l’avion, n’importe où dans le monde où je me trouvais à un moment donné…

- je me souviens de l’euphorie avant le Congrès de Pułtusk et le dur tra-vail de gestion

- je n’oublie pas la collaboration internationale réussie avec nos collègues belges, Giedo Custers et son fils Jeroen Custers (informaticien) et Piotr Nowi-

cki et Maciej Jankowski (Netreactive) pour la mise en ligne du site du congrès, projet soutenu par l’Ambassade de France en Pologne et bien engagé par Jean-François Maynier

- je repense avec frissons à la gestion des inscriptions électroniques de presque 500 personnes qui ont voulu participer au Congrès !

- je revois le nombre de logos conçus… de documents élaborés, de méls envoyés et reçus, je pense aux heures au téléphone ou aux entretiens, aux conseils, aux dilemmes, aux décisions, aux bilans, aux demandes, aux répon-ses, aux négociations…

- je garde en mémoire l’ambiance amicale et laborieuse pendant la for-mation pour les administrateurs nationaux du portail de CECO

- je ne peux pas oublier surtout les émotions vécues pendant le congrès de Vienne et pendant celui de Québec

- et surtout, je repars avec l’admiration pour mes inlassables collègues du Bureau Małgorzata, Renia, Ula, Ewa, et les collègues de toutes les sections régionales…

Anna Koenig-Wiśniewska

- je n’oublierai jamais le poster « Poznaj przyjaciół języka francuskie-go” les débats en ligne, les voyages chez Ania Flaga – notre graphiste, les courriels douloureux et finalement la 18ème version B, acceptée par tous

- je me souviens de longs voyages en voiture à Bydgoszcz, Sulejówek et Pułtusk et la fatigue immense, le plus souvent le soir. Et cet étonne-ment éternel : qu’est-ce qu’elle est grande, notre Pologne francophone !

- je me rappelle les négociations concernant la lettre à la Ministre de l’Education Nationale, à laquelle on n’a toujours pas de réponse...

- je pense souvent au Ier Forum Francophone de Pszczyna. On était 4 à vouloir changer le monde grâce et avec le projet des Classes franco-phones en Silésie. Edyta, Ela, Zbyszek et moi, nous étions dès le début

Renia Klimek-

Kowalska

soutenus par M. Daniel Menschaert, Mme Laurence Dyèvre et M. Patrick Renard. L’aventure continue, les résultats sont de plus en plus visibles...

- je pense avec tendresse à la coopération avec les profs de Gliwice et le directeur Krystian Szatka, pour organiser la Journée Européenne des Langues et le concours PEPITO (Polonais-Européen-Polyglotte) ;

- je sens encore le stress quand Chirine Anvar m’a demandé de téléphoner en Lituanie, Estonie et Lettonie chez les anglicistes et les ger-manistes pour le projet REAL et un bon résultat des 14 associations qui ont répondu à l’enquête ;

- je vais envoyer un grand bouquet de lavande à mes collègues du Bureau avec lequelles nous avons fait un grand travail par l’amour pour le français et pour la francophonie à la polonaise. Même si l’on se quitte, on ne se quittera probablement jamais !

Quatre ans déjà...

ODDZIAŁY REGIONALNE 2008

Białystok Prezes : Elzbieta Hanc

[email protected] w Białymstoku

Katedra Neofilologii ul. Liniarskiego 3 15-420 Białystok

tel. (085) 745 75 26 fax. (085) 745 75 16

Kraków Prezes: Małgorzata Pamuła

[email protected] Neofilologii

Akademia Pedagogiczna w Krakowie

ul. Podchorążych 2 30-084 Kraków tel. (012) 662 62 01

tel./fax (012) 662 61 99

Bydgoszcz i ToruńPrezes: Marta Samolej-Chmielewska

[email protected] ul. Dworcowa 80

85-010 Bydgoszcz fax: (052) 322 16 61 tel. (0) 601 67 95 72

Adres do korespondencji:Marta Samolej-Chmielewska ul. Lelewela 2”b”/10 87-100 Toruń

Lublin Prezes: Richard Sorbet [email protected]

KUL Jana Pawła II – IFRAl. Racławickie 14 20-950 Lublin

fax: (0/81) 445.43.55

Gdańsk Prezes: Grażyna Tarnawska

[email protected] VIII L.O. im. KEN

ul. Kartuska 128 80-136 Gdańsk tel. (058) 302 00 10

Poznań Prezes: Maria Szozda

[email protected], KJO

ul. Międzychodzka 5 60-371 Poznań tel. (061) 829 27 43 fax.(061) 829 27 59

tel./fax (061) 848 59 86

Gliwice Prezes: (wakat)

NKJO ul. Jana Śliwki 12 44-100 Gliwice tel/fax (032) 231 57 58

Warszawa Prezes: Anna Grzegorowska

[email protected]

Al. Niepodległości 22 02-653 Warszawa

Jastrzębie Zdrój Prezes: Ewa Figas [email protected]

NKJO ul. Opolska 3 44-335 Jastrzębie Zdrój tel/fax. (032) 473 26 14

Zamość Prezes: Bernarda Paszko [email protected]

lIII LO w Zamościuul. Kilińskiego 15 22-400 Zamość

tel. (084) 638 65 57

Koszalin Prezes: Katarzyna Sobańska

[email protected]ół Kolegiów Nauczycielskich

w Koszalinie 75-582 Koszalin ul. Leśna 1

tel. 094/343 01 93 fax 094/34 165 86

Zielona Góra Prezes: Elżbieta Jastrzębska

[email protected] Instytut Neofilologii

Uniwersytet Zielonogórski Al. Wojska Polskiego 71a 65-762 Zielona Góra

tel. (068) 328 31 61 lub 328 31 50

LegnicaPrezes: Lucyna Rybarczyk

[email protected] Pl. Zamkowy 1 59-220 Legnica

tel. (076) 86 248 64 fax. (076) 86 221 50

www.nkjo-legnica.oswiata.org.pl

PROF-EUROPE Stowarzyszenie Nauczycieli Języka Francuskiego w PolsceSiedziba : Al. Niepodległości 22, 02-653 Warszawa, Adres do korespondencji : ul. Dworcowa 80, 85-010 Bydgoszcz

ZARZĄD GŁÓWNY – kadencja 2008 - 2012: Prezes: Małgorzata Piotrowska-Skrzypek [email protected] honorowy: Janina Zielińska [email protected] Wiceprezes: Ewa Kalinowska [email protected]: Urszula Paprocka-Piotrowska [email protected], Sekretarz: Anna Koenig-Wiśniewska [email protected]: Aleksandra Jaskólska [email protected]

Adres internetowy: www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

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str. 8 2008 str. �2008

„28 luty

7h28 ... przypomnienie Reni o PRIX ogrody/Desjardins/8h58

...wysyłam pierwszego maila z prośbą o mobilizację do całego ZG9h05

... kolejny mail ode mnie z wyjaśnieniami o co chodzi, czyli czego od nas oczekują jako wypocin…kolejne godziny mijają na mojej samotnej (dziś) walce w odpowiada-niu na maile związane z ostatnim dniem zapisów na Kongres

16h00...dzwonię do Ewy i proszę, żeby ruszyła temat „ogrodów”, przerywam jej tym samym błogi „odpoczynek” na naszym standzie w BUW (gdzie reprezentuje PROF-EUROPE podczas Francuskich Dni Kariery)

2� luty

2h20... Ufff! Ewa wysyła pierwsze materiały ... i idzie spać... słusznie

15h39 wysyłam do Uli i Ewy alarmującego maila, że czas mija, a my nie mamy kompletu pism do „ogrodów”

16h00 ... molestuję/mobbinguję/dopinguję Ewę i chwilę później Ulę telefo-nami (obawiam się, że kiedyś nie odbierzecie jak się Wam wyświetlę, bo to zawsze lęk, że znowu coś...)

17h20... Ewa przysyła ważne „retombées” i dzwoni, żeby potwierdzić

20h00.... dzwoni Ula, że ma wenę i za chwilę dośle więcej „retombées”

21h00... Ula odczytuje mi przez telefon swoje owoce do ogrodu... Super!

20h00...22h00... przygotowuję całe dossier: drukuję to, co gotowe, odszukuję Why not..., Franclip... na życzenie Uli :) zdobywam śliczną szeroką kopertę i teczkę, w którą mam zamiar ułożyć całość, żeby ta całość „nie latała” w kopercie, stempluję, naklejam, wypełniam... dopisuję, produkuję.....

- « Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage... » avec une équi-pe formidable qui, malgré les obligations quotidiennes de ses membres, a su, avec acharnement et sympathie, gérer la vie associative : merci à mes collègues du Bureau actuel, merci aux collègues des Bureaux précédents et merci à tous nos collègues des sections régionales : )))

- merci à tous ceux qui nous ont aidés dans la préparation et laréalisation de nos projets nationaux et internationaux : Why notrançais ? - projet de promotion de la langue française enPologne (2005 – 2006). Sa variante : Francuski, why not ?s’est ancrée dans notre paysage pour toujours, espérons-le : )))Franclip : enseigner/apprendre le français avec des méthodes non-conventionnelles (2007 – 2008). Ensuite : 10 mots de la francophonie 2008 – innovation pédagogique, e-Twinning en français qui a débuté en 2008... - merci à la FIPF, à la DGLFLF, à TPPF, à Fundacja Rozwoju Systemu Edu-

kacji, à la CCIFP, à l’Université de Varsovie, à l’Université Catholique de Lublin, au CODN, à l’Alliance Française ... et bien d’autres partenaires avec qui nous collaborons au quotidien...,

- merci à tous ceux qui nous soutiennent moralement et financièrement, surtout à l’Ambassade de France en Pologne et à la Délégation Wallonie-Bruxelles ;

- merci à Agnieszka Andersohn, notre trésorière et à Anna Koenig-Wisniewska, notre secrétaire du Bureau, qui m’ont épaulée dans cette procédure difficile, longue et pénible – appelée « devenir une organisation d’utilité publique » et à nos membres qui, depuis 2006, n’oublient pas de se mobiliser et de mobiliser leurs familles et amis afin de nous verser 1% de leurs impôts ;

- merci à nos sections régionales pour la multitude et la diversité de ma-nifestations de promotion du français : j’ai étudié les grilles d’activités de nos sections parues dans nos bulletins depuis 2005 jusqu’à 2007 – nous sommes passés d’une grille de cinq pages A4 résumant ces activités à une grille de douze pages A4 de concours, festivals, projets, formations, séminaires ... il est donc clair que les enseignants de français prennent les choses en main et deviennent, quand il le faut, spécialistes de marketing, de promotion, de formation, d’animation...,

- et tous nos efforts communs aboutissent en beauté à une grande réc-ompense : le Prix international Desjardins (FMEF) du dynamisme associatif et de l’efficacité de l’activité éducative et professionnelle d’une association membre de la FIPF, pour l’aspect novateur des activités qu’elle a déjà orga-nisées et effectivement tenues et/ou pour l’impact et les effets produits chez les membres.

- MERCI : )))))))))))) (douze sourires pour nos douze sections les plus engagées)

En guise de conclusion : UN MÉL que j’ai envoyé à mes collègues du Bu-reau qui relate notre mobilisation dans la préparation du dossier à envoyer au plus tard le 29 février 2008 (le cachet de la poste faisant foi) au jury qui attribue le Prix FMEF et qui attendait ce dossier à ... Québec. Je me permets de citer ce mél car je trouve qu’il montre bien notre grande entente et notre compréhension au sein du Bureau, nos capacités de collaborer malgré la distance géographique et le savoir de « se compléter » dans la réalisation de nos activités au service de l’Association :

Małgorzata Piotrowska-

Skrzypek (GPS : )))

Małgorzata Piotrowska-

Skrzypek de Białe Błota,

à tout le Bureau de

PROF-EUROPE

Dokończenie na str. 9

22h00 - 23h40 praca wre, nie jem, nie piję, nie…: ))) [cenzura], a czas pędzi...

23h40 klikam do Québecu i do Was wszystko...ale czy doszło? martwię się, czy przeszło, bo kliknęłam też do Was i do siebie na inny adres i ...nie doszło... Może jednak przejdzie?

23h43 wskakuję do samochodu... zapominam tel. kom., kurtki, ale całe szczęście nie butów i jadę do Bydgoszczy

23h50 dojeżdżam pod Pocztę całodobową... a tam tyle aut, że nie ma gdzie zaparkować. Parkuję więc byle gdzie ... wpadam do budynku poczty, a tam.... 20 osób w kolejce!!! Ze zrozumieniem spoglądam na tych, którzy dzierżą listy, ale są i tacy, którzy kupują o północy bilety mie-sięczne ...

00H05 .... dopadam do okienka... i natychmiast proszę o pieczątkę z datą 29 lutego (le cachet de la poste faisant foi) Mam!!!....Zrobione! Udało się wygrać wyścig z czasem! Wysyłka listu poleconego, priorytetem do Québecu (całe dossier plus 2 biuletyny) kosztowała 82 zł... nie licząc kosztów naszego zaangażowania : )))

00h25 ... wracam do domu....próbuję ponownie mailować do Québecu i wciąż nie mam pewności, że przeszło…

1h15 ... kończę te bazgroły i idę na samotną, nocną kolację...

Bonne nuit i wielkie podziękowania za WIELKĄ MOBILIZACJĘ. Gosia (GPS)

Dokończenie ze str. 9

Małgorzata Piotrowska-

Skrzypek

Enseignants de français !Le Bulletin PROF-EUROPE est à vous !

• Il vous servira pour échanger vos opinions (critiques !)et vos expériences ainsi que pour discuterde l’enseignement/l’apprentissage du FLE.

• Il donnera des idées de la promotion du français.• Grâce à vos contributions, il pourra devenir une source

de distraction utile et d’idées pour votre travail quotidien.

ECRIVEZ – NOUS !!! L’intérêt de chaque numéro du Bulletin dépend de vous !

[email protected]

Quatre ans déjà...

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str. 10 2008 str. 112008

Sprawozdanie z działalności PROF-EUROPE Stowarzyszenia Nauczycieli Języka Francuskiego

Organizacji Pożytku Publicznego w roku 2007

1. DANE O ORGANIZACJI

POŻYTKU PUBLICZNEGO

Nazwa:PROF-EUROPE – Stowarzyszenie Nauczycieli Języka Francuskiego w Polsce

SiedzibaAl. Niepodległości 22, 02-653 Warszawa, tel. 022 553 33 33Adres do korespondencjiNauczycielskie Kolegium Języków Obcychul. Dworcowa 80, 85-010 Bydgoszcz fax: (52) 322 16 61 tel.: 0 515 288 458, 0 516 104 611 e-mail: [email protected] internetowa: www.profeurope.pl

Data wpisu w Krajowym Rejestrze Sądowym15.11.2004Numer KRS-u, statystyczny numer identyfikacyjny w systemie REGON, NIPNumer KRS: 0000221486 Regon: 011115111 NIP 525-16-42-158 Numer konta: BZ WBK S.A. I O/Bydgoszcz 21 1090 1072 0000 0001 0372 2521

Dane dotyczące członków zarządu stowarzyszeniaZarząd Główny:Prezes: Małgorzata Piotrowska-Skrzypek Wiceprezesi: Ewa Kalinowska i Renata Klimek-KowalskaSekretarz: Anna Koenig-WiśniewskaSkarbnik: Joanna Bukarowicz Członek: Urszula Paprocka-Piotrowska

STRUKTURA STOWARZYSZENIA W roku 2007 Stowarzyszenie liczyło około 450 zarejestrowanych członków działających w 13 oddzia-łach regionalnych powołanych odpowiednimi uchwałami i zarejestrowanych w Krajowym Rejestrze Sądowym (KRS). Oddziały regionalne: Warszawa, Bydgoszcz – Toruń, Jastrzębie Zdrój, Lublin, Zielona Góra, Poznań, Zamość, Koszalin, Białystok, Gliwice, Gdańsk, Kraków oraz Legnica, oddział, który został powołany w roku 2007.Stowarzyszenie należy do Międzynarodowej Federacji Nauczycieli Języka Francuskiego (FIPF), której siedziba mieści się w Sèvres, pod Paryżem (www.fipf.org).

1) Prowadzenie działalności informacyjnej i szkole-niowej wśród nauczycieli języka francuskiego,

2) propagowanie, udostępnianie i opracowywanie nowych metod nauczania języka francuskiego oraz wymiana doświadczeń w tym zakresie,

3) integracja środowiska nauczycieli języka fran-cuskiego, nauczycieli przedmiotów wykłada-nych po francusku i nauczycieli nauczania zin-tegrowanego i przedszkolnego, prowadzących zajęcia z języka francuskiego,

4) podejmowanie działań w zakresie nauki, eduka-cji, oświaty i wychowania,

5) podejmowanie działań na rzecz integracji eu-ropejskiej oraz kontaktów i współpracy między społeczeństwami,

6) promowanie nauczania języka francuskiego w Polsce na wszystkich szczeblach edukacyjnych,

7) wymiana doświadczeń, pomoc w rozwiązywa-niu problemów dydaktycznych, wzbogacanie i doskonalenie warsztatu pracy nauczycieli języ-ka francuskiego,

8) ułatwianie startu zawodowego młodym na-uczycielom języka francuskiego, absolwentom filologii romańskiej i absolwentom kierunków dających uprawnienia do nauczania języka francuskiego,

9) promowanie idei frankofonii w Polsce.

2. ZASADY, FORMY

I ZAKRES DZIAŁALNOŚCI

STATUTOWEJ

Stowarzyszenie realizuje swoje cele poprzez:1) Rozpowszechnianie materiałów naukowo-dydaktycznych,2) organizowanie szkoleń dla nauczycieli języka francuskiego, w tym organizowanie sympozjów i kon-

ferencji naukowych,3) tworzenie ośrodków dydaktycznych dla nauczycieli języka francuskiego oraz organizowanie współ-

pracy z innymi ośrodkami tego typu,4) prowadzenie działalności wydawniczej dla nauczycieli języka francuskiego,5) prowadzenie działalności szkoleniowej,6) organizowanie konkursów, festiwali oraz imprez związanych z językiem francuskim, a także z szerze-

niem kultury Francji i innych obszarów frankofońskich.

Sposoby realizacji celów

statutowych określone

w §6 i §7 statutu

a) działalność odpłatną pożytku publicznego w następującym zakresie:

- prace badawczo-rozwojowe w dziedzinie języ-koznawstwa i literaturoznawstwa (PKD 73.20.D)

- prace badawczo-rozwojowe w dziedzinie bibliotekarstwa i informacji naukowo-techniczne (PKD 73.20.E)

- prace badawczo-rozwojowe w dziedzinie kultu-roznawstwa i sztuk pięknych (PKD 73.20. G)

- prace badawczo-rozwojowe w dziedzinie psy-chologii, socjologii i pedagogiki (PKD 73.20.H)

- prace badawczo-rozwojowe w dziedzinie po-zostałych nauk humanistycznych i społecznych (PKD 73.20.I)

- działalność związana z tłumaczeniami i usługa-mi sekretarskimi (PKD 74.85.Z)

- działalność związana z organizacją targów i wystaw (PKD 74.87.A)

- nauka języków obcych (PKD 80.42.A)- działalność wydawnicza drukowania kalenda-

rzy, kart pocztowych i plakatów (PKD 22.15.Z)- prowadzenie działalności informacyjnej i szko-

leniowej wśród nauczycieli języka francuskie-go (PKD 91.33.Z)

- propagowanie, udostępnianie i opracowywa-nie nowych metod nauczania języka fran-cuskiego oraz wymiana doświadczeń w tym zakresie (PKD 91.33.Z)

- integracja środowiska nauczycieli języka fran-cuskiego, nauczycieli przedmiotów wykłada-nych po francusku i nauczycieli nauczania zin-tegrowanego i przedszkolnego, prowadzących zajęcia z języka francuskiego (PKD 91.33.Z)

- podejmowanie działań w zakresie nauki, edu-kacji, oświaty i wychowania (PKD 91.33.Z)

- podejmowanie działań na rzecz integracji eu-ropejskiej oraz kontaktów i współpracy między społeczeństwami (PKD 91.33.Z)

- promowanie nauczania języka francuskiego w Polsce na wszystkich szczeblach edukacyjnych (PKD 91.33.Z)

- wymiana doświadczeń, pomoc w rozwiązywa-niu problemów dydaktycznych, wzbogacanie i doskonalenie warsztatu pracy nauczycieli języka francuskiego (PKD 91.33.Z)

- ułatwianie startu zawodowego młodym na-uczycielom języka francuskiego, absolwentom filologii romańskiej i absolwentom kierunków

dających uprawnienia do nauczania języka francuskiego (PKD 91.33.Z)

- promowanie idei frankofonii w Polsce (PKD 91.33.Z)

- rozpowszechnianie materiałów naukowo-dy-daktycznych (PKD 91.33.Z)

- organizowanie szkoleń dla nauczycieli języka francuskiego, w tym organizowanie sympo-zjów i konferencji naukowych (PKD 91.33.Z)

- tworzenie ośrodków dydaktycznych dla na-uczycieli języka francuskiego oraz organizowa-nie współpracy z innymi ośrodkami tego typu (PKD 91.33.Z)

- prowadzenie działalności wydawniczej dla nauczycieli języka francuskiego (PKD 91.33.Z)

- prowadzenie działalności szkoleniowej (PKD 80.42.B)

- organizowanie konkursów, festiwali oraz imprez związanych z językiem francuskim, a także z szerzeniem kultury Francji i innych obszarów frankofońskich (PKD 91.33.Z)

b) działalność nieodpłatną pożytku publicznego w następującym zakresie:

- prace badawczo-rozwojowe w dziedzinie języ-koznawstwa i literaturoznawstwa PKD 73.20.D)

- prace badawczo-rozwojowe w dziedzinie bibliotekarstwa i informacji naukowo-tech-nicznej (PKD 73.20.E)

- prace badawczo-rozwojowe w dziedzinie kul-turoznawstwa i sztuk pięknych (PKD 73.20. G)

- prace badawczo-rozwojowe w dziedzinie psy-chologii, socjologii i pedagogiki (PKD 73.20.H)

- prace badawczo-rozwojowe w dziedzinie po-zostałych nauk humanistycznych i społecznych (PKD 73.20.I)

- działalność związana z tłumaczeniami i usługa-mi sekretarskimi (PKD 74.85.Z)

- działalność związana z organizacją targów i wystaw (PKD 74.87.A)

- nauka języków obcych (PKD 80.42.A)- działalność wydawnicza drukowania kalenda-

rzy, kart pocztowych i plakatów (PKD 22.15.Z)- prowadzenie działalności informacyjnej i szko-

leniowej wśród nauczycieli języka francuskie-go (PKD 91.33.Z)

- propagowanie, udostępnianie i opracowywa-nie nowych metod nauczania języka fran-

§ 7. Stowarzyszenie

prowadzi:

Dokończenie na str. 12

Sprawozdanie z działalności PROF-EUROPE

Page 8: Tout le Bulletin PROF-EUROPE No 9, 2008 (Pages 1 à 116)

str. 12 2008 str. 1�2008

cuskiego oraz wymiana doświadczeń w tym zakresie (PKD 91.33.Z)

- integracja środowiska nauczycieli języka francuskiego, nauczycieli przedmiotów wykła-danych po francusku i nauczycieli nauczania zintegrowanego i przedszkolnego, prowadzą-cych zajęcia z języka francuskiego (PKD 91.33.Z)

- podejmowanie działań w zakresie nauki, edu-kacji, oświaty i wychowania (PKD 91.33.Z)

- podejmowanie działań na rzecz integracji eu-ropejskiej oraz kontaktów i współpracy między społeczeństwami (PKD 91.33.Z)

- promowanie nauczania języka francuskiego w Polsce na wszystkich szczeblach edukacyjnych (PKD 91.33.Z)

- wymiana doświadczeń, pomoc w rozwiązywa-niu problemów dydaktycznych, wzbogacanie i doskonalenie warsztatu pracy nauczycieli języka francuskiego (PKD 91.33.Z)

- ułatwianie startu zawodowego młodym na-uczycielom języka francuskiego, absolwentom filologii romańskiej i absolwentom kierunków

dających uprawnienia do nauczania języka francuskiego (PKD 91.33.Z)

- promowanie idei frankofonii w Polsce (PKD 91.33.Z)

- rozpowszechnianie materiałów naukowo-dy-daktycznych (PKD 91.33.Z)

- organizowanie szkoleń dla nauczycieli języka francuskiego, w tym organizowanie sympo-zjów i konferencji naukowych (PKD 91.33.Z)

- tworzenie ośrodków dydaktycznych dla na-uczycieli języka francuskiego oraz organizowa-nie współpracy z innymi ośrodkami tego typu (PKD 91.33.Z)

- prowadzenie działalności wydawniczej dla nauczycieli języka francuskiego (PKD 91.33.Z)

- prowadzenie działalności szkoleniowej (PKD 80.42.B)

- organizowanie konkursów, festiwali oraz imprez związanych z językiem francuskim, a także z szerzeniem kultury Francji i innych obszarów frankofońskich (PKD 91.33.Z).

Większość oddziałów zorganizowała w ciągu całego roku spotkania, szkolenia, konferencje i konkursy. Szczególnie bogate w wydarzenia promujące język francuski i jego nauczanie były Światowe Dni Frankofonii obchodzone w marcu.

Dwanaście oddziałów regionalnych PROF-EUROPE: War-szawa, Bydgoszcz – Toruń, Jastrzębie Zdrój, Legnica, Lublin, Zielona Góra, Poznań, Zamość, Koszalin, Białystok, Gdańsk, Kraków zaplanowało na rok szkolny (akademicki) 2007/2008 organizację wielu imprez w kilkunastu miastach Polski.

W ciągu roku kalendarzowego 2007 poszczególne oddziały organi-zowały wiele imprez w kilkunastu miastach Polski:

• 27 konkursów dotyczących Francji, frankofonii i języka francuskiego (piosenka, poezja, komiks, ortografia...) ;

• 6 festiwali dla uczniów i studentów (w różnych kategoriach wiekowych i o różnym stopniu znajomości języka) : piosenka, teatr ;

• 33 szkolenia – spotkania, forum wymiany doświadczeń (metodyka nauczania, języka francuskiego, praca z różnymi podręcznikami, jak promować język francuski, etc.) ;

• 22 warsztaty dla uczących się i/lub nauczycieli;• 12 spotkań z wydawcami, autorami podręczników lub innych opraco-

wań metodycznych ;

• kilkanaście różnego rodzaju projektów : np. spotkania z przedstawi-cielami władz lokalnych, różne wydarzenia zw. z Dniami Frankofonii – spektakle, wystawy plakatów lub fotografii i inne, zawody sporto-we, programy radiowe);

• Nieokreślona liczba spotkań « zwykłych » - roboczych członków od-działów regionalnych poświęconych sprawom organizacyjnym, przy-gotowaniu wydarzeń « zewnętrznych », jak też spotkania o charakte-rze « rozrywkowym »

• całe Stowarzyszenie, reprezentowane przez Zarząd Główny, współorga-nizuje duże wydarzenie o zasięgu krajowym, konferencję interaktyw-ną dla nauczycieli i uczniów z całej Polski, „Francuski, why not?”

Formy realizacji celów statutowych w roku

2007

Informacje dotyczące

działalności oddziałów:

Szczegółowe zestawienie imprez organizowanych przez Oddziały terenowe znajduje się w dalszej części biuletynu.

W październiku 2006 roku PROF - EUROPE Stowarzyszenie Nauczycieli Języka Francuskiego w Pol-sce zostało zaproszone do projektu REAL, inicjatywy finansowanej przez Komisję Europejską. Projekt zakłada możliwość utworzenia sieci stowarzyszeń nauczycieli języków obcych Unii Europejskiej, krajów członkowskich i krajów Europejskiego Stowarzyszenia Wolnego Handlu (AELE- Association Européenne de Libre Echange). Sieć ta mogłaby ułatwić nauczycielom języków obcych, zrzeszonym w stowarzysze-niach, nawiązanie kontaktów i bliskiej współpracy ze stowarzyszeniami z różnych krajów europejskich.

Stowarzyszenia nauczycieli języków obcych różnią się zarówno pod względem struktury i zasię-gu. To co nas łączy, to chęć promocji nauki języków obcych i wspierania nauczycieli. Poprzez naszych członków, dzięki podejmowanym przez nas działaniom, mamy możliwość szybkiego i skutecznego na-wiązania kontaktów z nauczycielami w terenie. Mamy również rzeczywisty wpływ na jakość nauczania języków obcych w krajach członkowskich Unii Europejskiej. Jesteśmy przekonani, że objęta strukturą sieć stowarzyszeń nauczycieli języków obcych na poziomie europejskim miałaby również inne zalety. Pozwoliłaby między innymi na:

Udział w projekcie międzynarodowym

REAL(Réseau Européen

des Associations de Langues/ European network

of language teachers associations)

Dokończenie na str. 14

- zebranie informacji dotyczących różnych stowarzyszeń w Europie,- stworzenie możliwości ścisłej współpracy pomiędzy stowarzyszeniami,- informowanie nauczycieli o nauczaniu języków obcych w Europie,- podejmowanie wspólnych przedsięwzięć kształtujących politykę językową na poziomie

krajowym i europejskim,- promowanie wielojęzyczności i wspieranie różnorodności kulturowej,- dzielenie się przykładami dobrej praktyki i pomysłami w zakresie nauczania języków obcych.

Pierwszy etap projektu poświęcony był opracowaniu bazy danych. Po raz pierwszy w Europie prze-prowadzona została tak kompleksowa ankieta. Do września 2007 roku 138 stowarzyszeń z 27 krajów Eu-ropy odpowiedziało na naszą prośbę i wypełniło ankietę. Teoretycznie około 174 000 nauczycieli zostało poinformowanych o naszym projekcie.

- Ponad 70% respondentów to przedstawiciele szkolnictwa średniego i wyższego.- 68% to stowarzyszenia jednojęzyczne (najczęściej występujące języki to angielski, francuski, niemie-

cki i hiszpański), a 6% to stowarzyszenia wielojęzyczne (z takimi językami jak arabski, chiński lub ję-zyki Afryki.)

- Uczestnicy ankiety, to w 70% stowarzyszenia o zasięgu narodowym, 20 % regionalnym i 10 % ponad-narodowym. Większość z nich została założona w latach 80-tych. Najczęściej utrzymują się ze składek, zaś 10% stowarzyszeń korzysta z różnych subwencji.

- Przeciętna liczba członków każdego ze stowarzyszeń waha się od 90 do 500 nauczycieli.

Główne cele stowarzyszeń dotyczą:- wywierania wpływu na politykę językową- promocji języków i kultur- kształcenia / doskonalenia zawodowego

Prawie wszystkie Stowarzyszenia są bardzo pozytywnie nastawione do projektu REAL i chętne do współpracy. Chcą się dzielić się przykładami dobrej praktyki, wymieniać informacje, informować nauczy-cieli języków obcych o różnych przedsięwzięciach, wywierać wpływ na politykę europejską, promować wielojęzyczność, wspierać różnorodność kulturową.

Rezultatem naszego przedsięwzięcia jest raport wysłany do Komisji Europejskiej przedstawiający obecną sytuację stowarzyszeń.

Więcej informacji na temat projektu na stronie: www.ciep.fr/expert_langues/etrangeres/real.php

Udział w projekcie międzynarodowym

REAL

Europejska sieć stowarzyszeń nauczycieli języ-ków obcych.

Réseau européen des associations de profes-seurs de langues

Niemcy GMF - Modern Language Association (Konrad SCHRODER)

Hiszpania FAPFE - Fédération espagnole des associations de professeurs de français (Julian SERRANO)

Francja APLV - Association des professeurs de langues vivantes (Jean-Yves PETITGIRARD)

Wielka Brytania ALL - Association for Language Learning (Linda PARKER) Islandia STIL - Association of language teachers in Ice-

land (Sigurborg JONSDOTTIR)

Włochy LEND -Lingua e nuova didattica ( Silvia MINARDI)Polska PROF-EUROPE - Stowarzyszenie Nauczycieli Języka Francuskiego w Polsce (Renata KLIMEK- KOWALSKA)

Rumunia MATE- Moldavian Association of Teachers of English (Rodica VULCA-NESCU)Projekt ogólnopolski « FRANCLIP » Enseigner/ap-

prendre le français avec des méthodes non-conven-tionnelles (Nauczać i uczyć się języka francuskiego metodami niekonwencjonalnymi) realizowany w okresie wrzesień 2007 – kwiecień 2008)

Stowarzyszenie PROF -EUROPE rozpoczęło rea-lizację projektu pod nazwą „ « FRANCLIP », na który otrzymało wsparcie z Ministerstwa Spraw Zagranicz-nych Francji poprzez Dział Współpracy Kulturalnej Ambasady Francji i Międzynarodową Federację Na-uczycieli Języka Francuskiego (FIPF). Projekt ma for-mę konkursową i ma na celu stymulowanie kreatyw-ności nauczycieli języka francuskiego we wdrażaniu niekonwencjonalnych metod języka francuskiego. Nauczyciel, który zostanie laureatem konkursu otrzy-

Ekipa projektu

REAL 1

Dokończenie ze str. 11

Sprawozdanie z działalności PROF-EUROPE Sprawozdanie z działalności PROF-EUROPE

Page 9: Tout le Bulletin PROF-EUROPE No 9, 2008 (Pages 1 à 116)

str. 1� 2008 str. 1�2008

We współpracy z Zespołem Szkół Ekonomicz-no-Usługowych im. króla Stanisława Augusta Po-niatowskiego w Gliwicach - PROF –EUROPE – Sto-warzyszenie Nauczycieli Języka Francuskiego w Polsce zorganizowało - Obchody Europejskiego Dnia Języków, które miały miejsce 26 września 2007 r. w Gliwicach. Impreza została objęta ho-norowym patronatem Prezydenta Miasta Gliwice, pana Zygmunta Frankiewicza oraz Ministerstwa Edukacji Narodowej.

Cele projektu:

• organizacja imprezy poświęconej różnorodności językowej świata, • przeprowadzenie ogólnopolskiego konkursu na witrynę internetową

wspierającą nauczanie języków obcych Polak – Europejczyk – Poliglota – IT - Operujący „PEPITO”

• zintegrowanie środowiska nauczycieli języków obcych na Śląsku i stworzenie platformy wymiany doświadczeń,

• przeprowadzenie sondy ulicznej wśród mieszkańców śląskich miast nt. faktycznej znajomości języków obcych,

• realizacja projektu JAMBO, polegającego na przeprowadzeniu wywia-dów z obcokrajowcami mieszkającymi w Polsce,

• wspieranie nauczania wielu języków obcych w szkołach.

Projekt adresowany wstępnie do uczniów i nauczycieli szkół ponadgim-nazjalnych Śląska oraz przedstawicieli władz oświatowych naszego regionu, zyskał wsparcie partnerów zagranicznych, Ambasad i insty-tucji kulturalnych obecnych w Polsce. Oferta konkursowa skierowana została do uczniów szkół ponadgimnazjalnych całego kraju.

Ogólnopolskie obchody Europejskiego Dnia Języków miały:

• zmobilizować nauczycieli do wdrażania nowoczesnych metod naucza-nia języków obcych,

• umożliwić wymianę doświadczeń, • zachęcić Polaków do poznawania bogactwa kul-

turowego innych narodów europejskich,• poszerzyć ofertę edukacyjną dla uczniów,• wzbudzić zainteresowanie środowiska lokalnego różnorodnością języ-

kową Europy.

Organizacja I Ogólnopolskich obchodów Europejskiego Dnia Jezyków

Szkolenie administratorów strony internetowej

W dniach 28-30 października 2007 roku odby-ło się w Ośrodku Szkoleniowym CODN w Sulejów-ku szkolenie administratorów strony internetowej www.ceco-fipf.eu. Było to szkolenie o charakterze międzynarodowym, uczestniczyli w nim m.in. przedstawiciele stowarzyszeń nauczycieli języka francuskiego z Rosji, Białorusi, Chorwacji, Czech. Stowarzyszenie PROF-EUROPE zorganizowało je wspólnie z Ambasadą Francji w Polsce oraz Cen-tralnym Ośrodkiem Doskonalenia Nauczycieli w Warszawie. Z ramienia Stowarzyszenia w organi-zacji udział wzięły panie Małgorzata Piotrowska-Skrzypek oraz Janina Zielińska. W zakresie admini-strowania stroną szkoliła p. A. Koenig-Wiśniewska oraz firma Netreactive.

W ramach ujednolicenia systemów publikacji treści oraz usprawnienia szkoleń dla administra-torów strony stowarzyszenia przeniesiono stronę www.profeurope.pl do portalu www.ceco-fipf.eu/org/pologne .

Współpraca z innymi stowarzyszeniami

Zarząd Stowarzyszenia współpracuje z Towa-rzystwem Przyjaźni Polsko-Francuskiej w orga-nizowaniu przedsięwzięć na niwie języka oraz kultury francuskiej i frankofońskiej. Najbardziej spektakularnym efektem wspólnych działań było zorganizowanie 18 maja 2007 roku, w Warszawie, II Ogólnopolskiej Konferencji Interaktywnej pod hasłem „Francuski, why not?”. Warto podkreślić bardzo aktywny udział młodzieży szkolnej i stu-denckiej oraz nauczycieli języka francuskiego z całej Polski. Partnerami w tym wydarzeniu był również Uniwersytet Warszawski, Alliance França-ise, Francuska Izba Przemysłowo- Handlowa w Polsce oraz Wydawnictwo Szkolne PWN. Patronat

Współorganizacja projektu edukacyjno – kulturoznawczego

„Laboratorium – Belgia frankofońska”

w ramach obchodów Frankofonii 2007

Honorowy nad imprezą objął Jego Ekscelencja Ambasador Francji Pierre Ménat.

Tegoroczna edycja p.t. „Invitation au voyage – le nomadisme culturel” poświęcona była euro-pejskim wędrówkom kulturalnym. Ze względu na bardzo duże zainteresowanie sesja poranna odbyła się dwa razy, a przybyło na nią blisko 500 uczniów gimnazjów i liceów oraz studenci. Tak jak i w roku ubiegłym dzięki uprzejmości Pani Rektor Katarzyny Chałasińskiej- Macukow gościliśmy w budynku należącym do Uniwersytetu Warszaw-skiego – w BUW-ie przy ulicy Dobrej 56/66. Na-uczyciele języka francuskiego wzięli udział w sesji popołudniowej -”Forum wymiany doświadczeń”, która odbyła się w siedzibie Ambasady Francji przy ul. Pięknej 1 i zakończyła uroczystym koktaj-lem w rezydencji Ambasadora. PROF-EUROPE kontynuuje współpracę z Francu-ską Izbą Przemysłowo-Handlową w Polsce (CCIFP). Nasze Stowarzyszenie miało swoje stanowisko re-klamujące je podczas Forum Kariery pod tytułem „Bonjour Kariero” odbywającym się w dniach 16-17 marca 2007 r. w Bibliotece Uniwersyteckiej w Warszawie na ul. Dobrej 56/66. Szczegóły z tego wydarzenia znajdują się na stronie : http://www.ccifp.pl/index.php?mod=event&lang=pl&y-ear=2007&z=3&showevent=527

Stowarzyszenie było zawsze reprezentowane przez Zarząd Główny na regularnych zebraniach partnerów działających na rzecz rozwoju języka francuskiego w Polsce. W zebraniach tych, orga-nizowanych w Warszawie, brali udział m.in. przed-stawiciele Ambasady Francji, TPPF, CCIFP, CODN, Uniwersytetu Warszawskiego, Instytutu Francu-skiego, Alliance Française i wydawnictw. Celem zebrań jest wzajemne przekazywanie informacji na temat bieżących działań oraz organizowanie wspólnych akcji na rzecz promocji języka francu-skiego. Dokończenie na str.16

Dokończenie ze str. 13

Współpraca z Ambasadą Francji i państw frankofońskich

Stała współpraca rozwija się bardzo dobrze. O codzienne kontakty dbają szczególnie przedsta-wiciele Działu Współpracy Kulturalnej Ambasady Francji, zawsze obecni w ważnych przedsięwzię-ciach Stowarzyszenia. Stowarzyszenie otrzymuje także roczną subwencję z Ambasady Francji na realizację swych celów statutowych i wydawanie biuletynu.

Rok 2007 to rok owocny, jeśli chodzi o rozwi-nięcie współpracy z Ambasadą Belgii reprezento-waną przez Przedstawicielstwo Walonia-Bruksela, które chętnie uczestniczy w działaniach Stowa-rzyszenia zarówno ogólnopolskich, jak i regio-nalnych np. Forum Frankofońskie, organizowane na Śląsku przez oddział Jastrzębie Zdrój. PROF-EUROPE otrzymało także jednorazową dotację Przedstawicielstwa Walonia-Bruksela na wydanie biuletynu.

W październiku 2007 roku odbyło się w Amba-sadzie Francji doroczne spotkanie lektorów fran-cuskich uczących w różnych instytucjach w całej Polsce. Sprawozdanie z działalności Stowarzysze-nia, jego oddziałów regionalnych oraz promocję Kongresu nauczycieli języka francuskiego w Puł-tusku przedstawiła p. Małgorzata Piotrowska-Skrzypek, Prezes. W spotkaniu uczestniczyli także inni przedstawiciele PROF - EUROPE.Udział w szkoleniach i seminariach międzynarodowych

• Międzynarodowa Konferencja Nauczycieli Ję-zyka Francuskiego, czerwiec 2007, Sèvres, Francja: coroczna konferencja organizowana przez FIPF (Międzynarodową Federację Nauczycieli Języka Francuskiego). PROF - EUROPE był reprezento-

Współorganizacja projektu edukacyjno – kulturoznawczego

„Laboratorium – Belgia frankofońska”

w ramach obchodów Frankofonii 2007

wany przez: Urszulę Paprocką-Piotrowską, Renatę Klimek-Kowalską i Małgorzatę Piotrowską-Skrzy-pek.

• III Forum Młodzieży Świata, wrzesień 2007, Tuluza, Francja: udział w Forum to wynik współ-pracy bydgoskiego oddziału PROF.-EUROPE z francuskim Stowarzyszeniem Jeunes du Monde z Tuluzy i współpracy województwa kujawsko-po-morskiego z regionami Akwitanii i Midi- Pyrénées. W spotkaniu uczestniczyła młodzież, której towa-rzyszyła p. Agnieszka Nurczyńska

• Seminarium międzynarodowe na temat przygotowań i realizacji europejskiego projektu REAL, wrzesień 2007, Międzynarodowe Centrum Studiów Pedagogicznych (CIEP) w Sèvres (Fran-cja). Stowarzyszenie było reprezentowane przez p. Renatę Klimek-Kowalską, Wiceprezes.

• Seminarium SUF Stowarzyszenia Nauczycie-li Języka Francuskiego w Czechach, listopad 2007, Podebrady. Stowarzyszenie reprezentowała: Mał-gorzata Piotrowska-Skrzypek.

Udział w ww. konferencjach i seminariach służył nawiązywaniu kontaktów ze stowarzysze-niami nauczycielskimi, wymianie doświadczeń, osoby reprezentujące PROF-EUROPE wygłaszały referaty, przedstawiały wyniki projektów.

We wrześniu ukazał się 100 stronicowy, 8 numer biuletynu Stowarzyszenia zawierający wiadomości z działalności Sto-warzyszenia w roku 2006 i 2007, materiały promujące Kon-gres w Pułtusku, prezentację instytucji partnerskich PROF-EUROPE, doświadczenia dydaktyczne, ćwiczenia praktyczne, scenariusze lekcji, wielkie postaci frankofonii, kącik literacki i przydatne informacje. Prace redaktorskie i wydawnicze koor-dynowała przede wszystkim Wiceprezes Stowarzyszenia pani Ewa Kalinowska– redaktor naczelny Biuletynu oraz Małgorza-ta Piotrowska-Skrzypek i Anna Koenig-Wiśniewska.

Biuletyn PROF-EUROPE

(ISSN 1507-7810)

Sprawozdanie z działalności PROF-EUROPE Sprawozdanie z działalności PROF-EUROPE

Page 10: Tout le Bulletin PROF-EUROPE No 9, 2008 (Pages 1 à 116)

str. 1� 2008 str. 172008

Działania PROF-EUROPE w 2007 roku skupiły się wokół przygotowań do Kongresu w Pułtusku. Kongres zgromadzi przedstawicieli wszystkich szczebli nauczania języka francuskiego w Polsce oraz przedstawicieli instytucji rządowych i pozarządowych. Powołane zostały Komitety: Organizacyjny, Tema-tyczny, Naukowy oraz Sekretariat Kongresu. Wszyscy członkowie Zarządu Głównego Stowarzyszenia są również członkami Komitetu Organizacyjnego. Zgromadziliśmy wokół tego przedsięwzięcia większość partnerów frankofońskich obecnych na scenie polskiej: Ambasada Francji, Kanady, Szwajcarii, Przedstawicielstwo Walonii-Brukseli, Uniwersytet Warszawski, Katolicki Uniwersytet Lubelski, TPPF, Alliance Française, Wydawnictwa i księgarnie: Ha-chette, Nowela. Odbywały się regularne spotkania organizacyjne wszystkich partnerów w siedzibie TPPF w Warszawie, opracowane zostały znaki graficzne reklamujące Kongres, wydane zostały materiały promocyjne w wersji elektronicznej i papierowej.

Zrealizowano stronę internetową kongresu, z ramienia Stowarzyszenia projektem strony internetowej zarządzała A. Koenig-Wiśniewska, realizacja została zlecona firmie Net Reactive, z ramienia Ambasady, która sfinansowała w całości realizację strony pan Jean-Francois Maynier. Strona ma charakter dynamiczny i służy nie tylko do przekazania informacji, ale również do obsługi informacji związanych z Kongresem: www.kongres2008.profeurope.pl

Przygotowania do Międzynarodowego

Kongresu Nauczycieli Języka Francuskiego

w Pułtusku

FIPF (Międzynarodowa Federacja Nauczycieli Języka Francuskiego)CECO (Komisja Europy Centralnej i Wschodniej)Ambasada Francji w PolsceAmbasada Belgii w Polsce –Delegacja Walonii-BrukseliCODN (Centralny Ośrodek Doskonalenia Nauczycieli)Nauczycielskie Kolegia Języków ObcychWładze samorządowe lokalne i regionalne.Ośrodki KulturyWydawnictwa : CLE International, Hachette, DidierKsięgarnia „Nowela”Muzeum Miejskie w ŻorachBibliotekiLokalna prasa i radio

Stowarzyszenie współpracuje

regularnie z następującymi

instytucjami:

Stowarzyszenie osiągnęło przychody w kwocie 11�.�28,87 zł.O następującej strukturze

• składki członkowskie: 11.450,00 zł.• darowizny na cele statutowe: 1.500,00 zł.

• odpisy z tyt. 1% podatku: 4.541,28 zł.• dotacje i subwencje: 97.137,59 zł.

w tym

- Międzynarodowa Federacja Nauczycieli J.Fran. FIPF: 39.815,09 zł.- Ambasada Francji w Polsce: 44.897,50 zł. - Delegation Wallonie

Bruxelles W-wa: 6.100,00 zł.- Urząd Marszałkowski

Woj. Kujawsko-Pomorskiego : 6.325,00 zł.

3, INFORMACJA O PROWADZONEJ

DZIAŁALNOŚCI GOSPODARCZEJ

WEDŁUG WPISU DO REJESTRU

PRZEDSIĘBIORCÓW KRAJOWEGO

REJESTRU SĄDOWEGO

Uchwała nr 1 /2007 Zarządu Stowarzyszenia Nauczycieli Języka Francuskiego „PROF-EUROPE” w Warszawiez dnia 29 marca 2007

Zarząd Stowarzyszenia Nauczycieli Języka Francuskiego „PROF-EUROPE” w Warszawie w opar-ciu: o § 21 ust. 1 pkt e w związku z § � statutu Stowarzyszenia oraz nawiązując do protokołu z ze-brania założycielskiego z 2 grudnia 200�, przesłanego z Legnicy, powołuje nowy Oddział Stowa-rzyszenia z siedzibą w Legnicy (��-220) przy ulicy Plac Zamkowy 1. Pełna nazwa nowego oddziału to PROF-EUROPE STOWARZYSZENIE NAUCZYCIELI JĘZYKA FRANCUSKIEGO ODDZIAŁ W LEGNICY.

Stowarzyszenie nie prowadzi działalności gospodarczej

4. ODPISY UCHWAŁ ZARZĄDU STOWARZYSZENIA

5. INFORMACJA O WYSOKOŚCI UZYSKANYCH

PRZYCHODÓW, Z WYODRĘBNIENIEM ICH

ŹRÓDEŁ

Stowarzyszenie zapłaciło zaliczki na podatek dochodowy od osób fizycznych z tytułu wypłaconych umów zleceń i o dzieło z wysokości 734,00 zł. w związku ze złożoną deklaracją PIT-4R.

6. INFORMACJA O PONIESIONYCH

KOSZTACH

Dodatkowo przychody finansowe (odsetki) wyniosły: 8,62 zł.Kwota zwiększająca przychody z lat poprzednich to : 22.013,19 zł.

Łącznie koszty za 2007 rok wyniosły: 65.175,39 zł.a) na realizację celów statutowych: 47.426,84 zł.b) na administrację (czynsze, opłaty telefoniczne, pocztowe itp.): 17.748,55 zł. plus pozostałe koszty finansowe (różnice kursowe) 0,00 zł.c) działalność gospodarczą

Stowarzyszenie nie prowadzi działalności gospodarczej, nie występowały również odpłatne świadczenia w ramach celów statutowych.

7. DANE O: a) LICZBIE OSÓB ZATRUDNIONYCH W STOWARZYSZENIU Z PODZIAŁEM WEDŁUG ZAJMOWANYCH STA-NOWISK I Z WYODRĘBNIENIEM OSÓB ZATRUDNIONYCH WYŁĄCZNIE W DZIAŁALNOŚCI GOSPODARCZEJStowarzyszenie nie zatrudniało nikogo na umowę o pracę i nie wypłacało w związku z tym wynagrodzeń

b) wydatki na wynagrodzenia z umów zleceniaWydatki z tytułu umów zleceń i umów o dzieło wyniosły : 6.929,00 zł. brutto.

c) UDZIELONYCH PRZEZ FUNDACJE POŻYCZKACH PIENIĘŻNYCH, Z PODZIAŁEM WEDŁUG ICH WYSOKO-ŚCI, ZE WSKAZANIEM POŻYCZKOBIORCÓW I WARUNKÓW PRZYZNANIA POŻYCZEK ORAZ Z PODANIEM PODSTAWY STATUTOWEJ UDZIELANIA TAKICH POŻYCZEK:Stowarzyszenie nie udzieliło pożyczek.

d) KWOTY ULOKOWANE NA RACHUNKACH BANKOWYCH ZE WSKAZANIEM BANKU:Stan na 31.12.2007 w Banku Zachodnim WBK S.A. w Bydgoszczy : 80.115,45 zł.

e) WARTOŚCI NABYTYCH OBLIGACJI ORAZ WIELKOŚCI OBJĘTYCH UDZIAŁÓW LUB NABYTYCH AKCJI W SPÓŁKACH PRAWA HANDLOWEGO ZE WSKAZANIEM TYCH SPÓŁEK:Nie nabyto obligacji, nieruchomości ani pozostałych środków trwałych.

f ) WARTOŚCI AKTYWÓW I ZOBOWIĄZAŃ STOWARZYSZENIA UJĘTYCH WE WŁAŚCIWYCH SPRAWOZDA-NIACH FINANSOWYCH SPORZĄDZANYCH DLA CELÓW STATYSTYCZNYCHRazem aktywa Stowarzyszenia wyniosły: 80.245,45 zł., a zobowiązania 6.119,96 zł.

8. INFORMACJA O ROZLICZENIACH

STOWARZYSZENIA Z TYTUŁU

CIĄŻĄCYCH ZOBOWIĄZAŃ

PODATKOWYCH, A TAKŻE

INFORMACJA W SPRAWIE

SKŁADANYCH DEKLARACJI

PODATKOWYCH.

Sporządzono dn. 18 marca 2008Zarząd Główny PROF - EUROPE

Sprawozdanie z działalności PROF-EUROPE Sprawozdanie z działalności PROF-EUROPE

Page 11: Tout le Bulletin PROF-EUROPE No 9, 2008 (Pages 1 à 116)

str. 18 2008 str. 1�2008

ASSOCIATION DES PROFESSEURS DE FRANÇAIS EN POLOGNE PROF-EUROPE

Activités, rencontres et manifestations (2007-2008):

PROF-EUROPE, avec ses 1� sections régionales - Varsovie, Bydgoszcz – Toruń, Jastrzębie Zdrój, Legnica, Lublin, Zielona Góra, Poznań, Zamość, Koszalin, Białystok, Gliwice, Gdańsk, Cracovie, a organisé au cours de l’année scolaire /universitaire 2007/2008 plusieurs événements et manifestations dans plusieurs villes de Pologne :

• Premier Congrès national des enseigants de français

• 28 concours et festivals concernant la France, la francophonie et la langue française (théâtre, chanson, poésie, affiches, présentations multimédia, orthographe...) pour les apprenants (différents niveaux et publics) ;

• 25 formations et ateliers pour les enseignants et/ou les apprenants ;

• 5 séminaires et forums d’échange des expériences (méthodologie du FLE,

exploitation de différents supports, manuels utilisés, etc.) ;

• 6 manifestations culturelles (concert, exposition, différents spectacles artistiques) ;

• 6 rencontres avec les éditeurs / auteurs de méthodes FLE ;

• une vingtaine de différents projets : rencontres avec des représentants des autorités locales, événements divers liés à la célébration des Journées de la Francophonie – spectacles et expositions,

dictées, événements sportifs, programmes de radio, etc.;

• ainsi qu’un nombre indéterminé de rencontres de travail de membres de l’Association (discuter et fixer le programme, préparer différents événements) ou ludiques (projections de films, Noël, galette des Rois...)

• l’Association, représentée par le Bureau national, prend part à l’organisation de le conférence nationale interactive pour étudiants et élèves de toute la Pologne Francuski, why not ?

Date Lieu (ville, institu-ion)

Titre de la manifestation Coordonnées / contacts organisateurs

le 15 septembre 2007

LublinGimnazjum nr 9

Échanges de fiches « Activités ludiques » Réunion de la rentrée 2007-2008

Anna Białek-Marek [email protected] Justyna Pasternak [email protected] Richard Sorbet [email protected]

le 21 septembre 2007

VarsovieUKKNJF

Présentationdes nouveautés DIDIER Nicolas Rougier

le 5 octobre 2007

VarsovieUKKNJF

« Restez branchés ! » rencontre avec Patrice Roqueblave, rédacteur du Petit Journal (l’utilisation des articles en classe)

Patrice RoqueblaveAnna GrzegorowskaBarbara Kukuryka

le 19 octobre 2007

LublinGimnazjum nr 9

3ème Dictée IntercollègesAnna Białek-Marek [email protected] Justyna Pasternak [email protected] Rachel Bertout [email protected] Richard Sorbet [email protected]

le 19 octobre 2007

VarsovieUKKNJF

Méthode « Métro Saint - Michel » par Justyna Bacz-Kazior, CLE Interna-tional, suite : utilisation didactique d’articles du FDLM

Justyna Bacz-KaziorAnna Grzegorowska

le 20 octobre 2007

LublinLubelskie Samorządowe Centrum Doskonalenia Nauczycieliul. Dominikańska 5

Formation COFRAN Le portfolio européen des langues par Zofia Lis

Elżbieta Kurzępa [email protected] Richard Sorbet [email protected]

les 20-21 octobre 2007

RybnikAlliance Française

Formation : « Comment enseigner aux adolescents ? La motivation et les techniques de classe en cours de FLE » – Jacques Audebrand

Renata Klimek-Kowalska, [email protected] Elżbieta [email protected]

le 22 octobre 2007

KJO UAM PoznańSiège de la section régionale de Poznań

Projet : Porte ouverteà la langue françaisePrésentation du dépliant

[email protected]

le 27 octobre 2007

LublinGimnazjum nr 9Salle de gymnastique

Atelier théâtre (1) pour les professeurs de FLE

Rachel Bertout [email protected] Anna Białek-Marek [email protected]

un dimanche sur deux - du 4 novembre 2007 jusqu’à fin juin 2008

LublinRADIO LUBLIN13h07-14h00

« TAKA PIOSENKA – PIOSENKA FRANCUSKA »

Magda Fijał[email protected] Richard Sorbet [email protected]

chaque mercredi - du 7 novembre 2007 au 25 juin 2008

LublinRADIO LUBLIN19h07-19h12

« POLIGLOTA – JĘZYK FRANCUSKI »Pierre Sorbet [email protected] Richard Sorbet [email protected]łgorzata Ż[email protected]

le 13 novembre 2007

Zielona Góra,Philologie romanesiège de la section régionale de PROF-EUROPE

Réunion du bureau de l’Association avec l’équipe enseignante de la philologie romane - l’élaboration des projets communs

Présidente de la section Elżbieta Jastrzę[email protected]

le 14 novembre 2007 Varsovie

UKKNJF

« La Pologne vuepar les Français »rencontre avec Jean-Luc Testaud, chef de l’Agence France-Presse à Varsovie

Justyna Bacz-KaziorAnna Grzegorowska

Date Lieu (ville, institu-ion)

Titre de la manifestation Coordonnées / contacts organisateurs

Activités, rencontres et manifestations (2007-2008)

Dokończenie na str. 20

Page 12: Tout le Bulletin PROF-EUROPE No 9, 2008 (Pages 1 à 116)

str. 20 2008 str. 212008

le 14 novembre2007

Zielona Góra,Philologie romanesiège de la section régionale de PROF-EUROPE

Réunion avec les étudiants de la phi-lologie romane, membres du Cercle de Jeunes Romanistes – projet des manifestations communes pour la Francophonie 2008

Présidente de la section Elżbieta Jastrzę[email protected]

le 17 novembre 2007

ZamośćCollège de Formation des Maîtres

La formation MULTIMEDIACollège de Formation des Maîtres Sienkiewicza 5 22-400 ZamośćFax (084) 638 59 88

le 17 novembre2007

LublinGimnazjum nr 9Salle de gymnastique

Atelier théâtre (2)pour les professeurs de FLE

Rachel Bertout [email protected] Anna Białek-Marek [email protected]

le 20 novembre 2007

Jastrzębie ZdrójNKJO

Formation : « Multimédia dans la didactique du FLE » Rencontre avec le représentant de Hachette : de nouvelles publications de Hachette : « Mag’ », « Alter Ego »

Renata Klimek-KowalskaEwa Figas [email protected]

Barbara [email protected]

le 21 novembre 2007

Jastrzębie ZdrójNKJO

Ateliers de langues et de civilisation pour les lycées 1.« Organiser un voyage à l’étranger avec les pages web »2. « Régions de France – promenades alsaciennes 3. « La ratatouille »

Gabriela Stępień [email protected]

Renata Klimek-Kowalska [email protected] Jean-Pierre Darcel [email protected]

le 22 novembre 2007

LegnicaNKJO

Réunion de la section régionale de Legnica – projets pour 2007/2008

Lucyna [email protected]

les 23-24 novembre 2007

VarsovieUKKNJFZespół Szkół Hotelarsko-Ga-stronomicznych ul. Krasnołęcka 3

Week-end avec les régions de France et leurs spécialités gastronomiques :« Picardie » - Ph. Babled, « Bretagne » - D. Gérard,« Aquitaine » - A. Vincent.

Anna GrzegorowskaBarbara KukurykaDorota BabledPhilippe BabledMałgorzata VincentAymeric Vincent

le 28 novembre 2007 Jastrzębie Zdrój

NKJO

Réunion des membres de la section Projets pour 2007/2008.- page web de FIPF-CECO- Congrès à Pułtusk - Forum pour l’emploi 2008Rencontre avec le représentant de CLE Intern.

Renata Klimek-Kowalska, Ewa Figas, [email protected]

le 30 novembre 2007

Jastrzębie ZdrójNKJO

Ateliers de langues et de civilisation pour les lycées : 1. « La roue de la fortune »2. « Il était une fois … » 3. «Raconte-moi une histoire »

Gabriela Stępień [email protected] Barbara Klimek [email protected] Barbara KopertowskaElżbieta Tyburska

Date Lieu (ville, institu-ion)

Titre de la manifestation Coordonnées / contacts organisateurs

Dokończenie ze str. 19

Date Lieu (ville, institu-ion)

Titre de la manifestation Coordonnées / contacts organisateurs

Activités, rencontres et manifestations (2007-2008)

le 5 décembre 2007

Jastrzębie ZdrójNKJO

Ateliers de langues et de civilisation pour la �e classe du gimnazjum 1.Régions de France – promenades alsaciennes 2. La ratatouille 3. La roue de la fortune

Gabriela Stępień [email protected] Renata [email protected] Jean-Pierre Darcel [email protected] Barbara Klimek [email protected]

le 14 décembre 2007 Varsovie

UKKNJF

« Les chocs interculturels » rencontre avec les Français habitant en Pologne et les représentants de l’Ambassade de France, Soirée de Noël

Anna GrzegorowskaJean-Luc Testault

le 14 décembre 2007

Jastrzębie ZdrójNKJO

Ateliers de langues et de civilisation pour la 3e classe du gimnazjum 1. TV5 - Apprendre avec le site Internet 2.Il était une fois …3.Raconte-moi une histoire

Gabriela Stępień [email protected] Barbara KopertowskaElżbieta Tyburska

le 14 décembre 2007

PoznańMaison de la Bretagne

Atelier : Exploitation des BD en classe du FLESoirée de Noël et la dégustation du Beaujolais Nouveau

Jean-Marie [email protected] [email protected]

le 15 décembre2007

Zielona Góra,Philologie romanesiège de la section régionale de PROF-EUROPEUniversité de Zielona Góra , Al. Wojska Polskiego 71A65-762 Zielona Góra

ATELIER METHODOLOGIQUE- pour professeurs de français et enseignants universitaires francophones- Quelques réflexions traductologiques - Créativité lexicale dans le français d’aujourd’hui- Jeux de langue, jeux de société et FLE

Responsable : Elżbieta Jastrzę[email protected]

Intervenants : Paulina Borowczyk, Joanna Jaros, Céline Tournebise

le 18 décembre2008

Polkowice, Centre d’Animation Culturelle de Polkowice

Participation au concert „Sur le Pont d’Avignon”

Organisateur: PCA de PolkowiceConcepteur artistique et réalisateur: Ida Tamara Zagó[email protected] www.pca.pl

le 19 décembre 2007

Wodzisław Śląski Centre Culturel de Wodzisław, Gimnazjum Nr 2.

Soirée de Noël

Marzena Gawłowska [email protected] Jean-Pierre [email protected]

le 5 janvier 2008 ZamośćLycée d’Enseignement Général Nr III

Rencontre à l’occasion de la Fête des Rois - la galette

Prof-Europe Section de Zamość Kilińskiego 15, 22-400 Zamość (084) 638 20 58 [email protected]

le 11 janvier 2008

NKJO ul. Dworcowa 8085-010 Bydgoszcz

Formation des enseignants - le Programme LLP Comenius (par Mariola Frymus et Piotr Straszewski, éducateurs régionaux du Programme)

Marta Samolej-Chmielewska+48 601 67 95 72 [email protected]

Activités, rencontres et manifestations (2007-2008)

Dokończenie na str. 22

Page 13: Tout le Bulletin PROF-EUROPE No 9, 2008 (Pages 1 à 116)

str. 22 2008 str. 2�2008

Date Lieu (ville, institu-ion)

Titre de la manifestation Coordonnées / contacts organisateurs

Dokończenie na str. 24

le 11 janvier 2008

Legnica NKJO

Formation :« DVD comme outil en classe de FLE » par le représentant de Hachette- Réunion de la section régionale

Lucyna [email protected]

le 14 janvier 2008(remise des projets)

LublinGimnazjum No 9

Concours Multimédia sur les Régions françaises

Anna Białek-Marek [email protected] Justyna Pasternak [email protected]

février 2008 LegnicaNKJO

Le Concours régionalde la traduction littéraire(poésie et prose francophone) pour les collèges et lycées

[email protected]@op.pl

le 2 février 2008 LublinKUL

Présentation de CLE INTERNATIONAL par Justyna Bacz-Kazior

Urszula [email protected] [email protected] Magdalena Sowa [email protected]

le 7 février 2008LegnicaNKJO (salle du LO no 1 de Legnica)

Le IIe Festivalde la chanson étrangère „Złoty Jęzor”- « Langue d’Or »du NKJO de Legnica

nkjo_legnica@oswiata.org.plwww.nkjo-legnica.oswiata.org.plkarykowscy@poczta.onet.pl

le 9 février 2008LublinGimnazjum No 9

Échange de fiches pédagogiques Comment introduire un nouveau vocabulaire

Anna Białek-Marek [email protected] Justyna Pasternak [email protected]

le 15 février 2008

Gimnazjum nr 3 (Collège n° 3)ul. Żwirki i Wigury 4987-100 ToruńGimnazjum nr 46 (Collège n° 46)ul. Nowodworska 1385-120 Bydgoszcz

Epreuves éliminatoires régionales pour la 7ème édition du Concours Régional POLYGLOTTE pour les collégiens ( sous le patronat de PROF-EUROPE)

Małgorzata Bień[email protected] Nurczyńska+48 606 59 83 [email protected]

le 27 février 2008

NKJO ul. Dworcowa 8085-010 Bydgoszcz

Journée porte ouverte au NKJO de Bydgoszcz

Joanna Stań[email protected]

le 27 février 2008

Jastrzębie ZdrójNKJO

Réunion de la sectionRencontre avec le représentant de Didier : nouvelle méthode de français « Alors ? »; Des stratégies spécifiques pour l’acquisition des compétences - niveau A1

Ewa Figas [email protected]

février 2008KoszalinZespół Kolegiów Nauczy-cielskichul. Leśna 1

Atelier méthodologique de travail pour les enseignants

Section régionale de PROF-EUROPEKatarzyna Sobań[email protected]

Date Lieu (ville, institu-ion)

Titre de la manifestation Coordonnées / contacts organisateurs

Activités, rencontres et manifestations (2007-2008)Dokończenie ze str. 21

février 2008 KoszalinZespół Kolegiów Nauczycielskich

Concours de la poésieet de la prose francophones

PROF-EUROPE de [email protected]@wp.pl

février – mars 2008I Etape /éliminations/

Finale : le 3 avril 2008

Dans les établissements sco-laires intéressésZielona Góra,Philologie romanesiège de la section régionale de PROF-EUROPE

CONCOURS SUR LA CULTURE FRANÇAISE ET FRANCOPHONE/à l’intention des lycéensde la région /

Responsables:Andrzej [email protected] Witold Jacek Kę[email protected]

le 6 mars 2008ŻoryZespół Szkół nr 1 Francophonie culinaire Ewa Krówka [email protected]

le 7 mars 2008 LublinGimnazjum nr 9

2ème étape remise des prix du Concours Multimédia Présentation des Régions françaises

Anna Białek-Marek [email protected] Justyna Pasternak [email protected]

le 7 mars 2008 VarsovieUKKNJF

Enseignement précoce : un peu de théorie + présentation des expériences pratiques des professeurs enseignant aux enfants suivie d’une discussion

Anna Grzegorowska Monika Świerczewska-Bar Monika Harasimowska

le 8 mars 2008 ZamośćLycée d’Enseignement Général no III

Stage de la formation pour les enseignants. Compte rendu du stage à Sulejówek au sujet du CANADA.Préparation aux concours

Prof-Europe Section de Zamość Kilińskiego 15, 22-400 Zamość (084) 638 20 58 [email protected]

les 10-15 mars 2008

BiałystokIIIe Lycée d’Enseignement Général K.K.Baczyński

Concours déclamatoire FRANCOPHONIES POÉTIQUESpour collèges et lycées

[email protected] [email protected];[email protected]

les 10-21 mars 2008

GliwiceJastrzębie Zdrój Jaworzno – Pszczyna Ryb-nik – Mysłowice Radomsko – Tychy Wodzisław Śląski – Żory

VIe Festivalde la Francophonie –Les éléments francophones

Marzena Gawłowska [email protected] Jean-Pierre [email protected] Klimek-Kowalska [email protected]

le 11 mars 2008

MysłowiceGimnazjum nr 1Wielka Skotnica 84 a

Concours régional sur la civilisation française et les pays francophones Mirosława Bogacz [email protected]

le 13 mars 2008MysłowiceGimnazjum nr 1Wielka Skotnica 84 a

Concours régional de la langue française- niveau de base. Mirosława Bogacz [email protected]

Activités, rencontres et manifestations (2007-2008)

Page 14: Tout le Bulletin PROF-EUROPE No 9, 2008 (Pages 1 à 116)

str. 2� 2008 str. 2�2008

Date Lieu (ville, institu-ion)

Titre de la manifestation Coordonnées / contacts organisateurs

Dokończenie na str. 26

le 14 mars 2008Legnica NKJO

IIIe dictée du français dans la région du cuivre- écoles primaires, collèges,- lycéesRéunion de la section

Parrainage d’ honneur: Ambassade de France, Antenne de SCAC de Wrocł[email protected]@[email protected]

le 14 mars 2008 PoznańLycée n° 2

Festival régionalde la chanson francophone

Coordinateur :Zofia Lis <[email protected]>www.2lo.poznan.pl

du 17 au 22 mars 2008

LublinLycée No 1

3ème Concours Connaissance de la France

Beata Bochyńska [email protected] Deckert [email protected] Anna Białek-Marek [email protected]

le 17 mars 2008MysłowiceGimnazjum nr 1Wielka Skotnica 84a

« Fête de la Francophonie »

Mirosława Bogacz [email protected]

le 18 mars 2008 PoznańLycée n° XVI

3ème Concours régional : Connaissez-vous la France ?catégorie collèges

Małgorzata MatuszekMonika Dzida-Błażejczykwww.ids.poznan.pl/zso2

le 19 mars 2008ZamośćLycée d’Enseignement Général no III

JOURNEES DE LA FRANCOPHONIE IIIe Concours Champion de l’orthographe française-les écoles primaires, secondaires et supérieures

Prof-Europe Section de Zamość Kilińskiego 15, 22-400 Zamość (084) 638 20 58 [email protected]

le 19 mars 2008Wodzisław ŚląskiWodzisławskie Centrum Kultury,Gimnazjum nr 2

Présentation des résultats du concours des posters éducatifs des pays francophones :Les Polonais sur les chemins de la francophonie

Marzena Gawłowska [email protected]

le 21 mars 2008Gimnazjum nr 46 (Collège n° 46)ul. Nowodworska 1385-120 Bydgoszcz

Finale du 6ème Concours Régional en français pour les collégiens au sujet de l’Union Européenne Douze Petites Étoiles

Małgorzata Gill-Bakałarz+48 691 70 65 95 [email protected] Nurczyńska+48 606 59 83 81 [email protected]

le 22 mars 2008Jastrzębie ZdrójCentre Culturel (MOK), Kino Centrum

Nuit du cinéma francophone Ewa Figas [email protected]

le 26 mars 2008 TychyZespół Szkół nr 5

1.Concours de la chanson française (avec toponymes français )2. Concours sur les pays francophones (la France) 3. Concours plastique „France connue est pas connue...” 4. Concours - Fables de La Fontaine et Contes de Perrault

Róża Tomala [email protected] 2273733 – Zespół Szkół nr 5 (secrétariat)

Date Lieu (ville, institu-ion)

Titre de la manifestation Coordonnées / contacts organisateurs

Activités, rencontres et manifestations (2007-2008)Dokończenie ze str. 23

le 28 mars 2008 VarsovieUKKNJF

Enseignement aux adultes : aspects théoriques et pratiques - une discussion des professeurs tra-vaillant avec les adultes

Małgorzata ChojnackaBarbara Kukuryka Lidia Kowalska

le 29 mars 2008 ZamośćLycée d’Enseignement Général no III

JOURNEES DE LA FRANCOPHONIE IIIer Concours « Connaissons le CANADA par atelier tournant »-les écoles primaires-les écoles secondaires

Prof-Europe Section de Zamość Kilińskiego 15, 22-400 Zamość (084) 638 20 58 [email protected]

le 31 mars 2008PoznańLycée n° 2

1er Festival des films français de court métrage

Alina [email protected]

mars 2008 Jastrzębie ZdrójNKJO

Ateliers de langues et de civilisation 1. « Régions de France – promenades alsaciennes 2. « La ratatouille »3. « La roue de la fortune »

Gabriela Stępień [email protected] Renata [email protected] Jean-Pierre Darcel [email protected] Barbara Klimek [email protected]

mars2008

Zielona Góra,Philologie romanesiège de la section régionale de PROF-EUROPE

CONCOURS NATIONAL de la POESIE et de la PROSE FRANCOPHONESII e /co-organisation/

Zbigniew Bujkiewicz (TPP-F)Elżbieta Jastrzę[email protected] [email protected]

mars 2008Pszczyna I LO im. Bolesława Chrobrego

Journéede la Francophonie

Edyta Wojciech [email protected]

mars 2008KoszalinZespół Kolegiów Nauczycielskich

Journée de la Francophonie Section régionale de [email protected]

mars/avril 2008

Poznańécoles primaires etcollèges de Poznań et de Grande Pologne : Konin, Pi-ła, Września, Leszno, Kalisz

Réalisation du projet :Portes ouvertesà la langue française

Maria Szozda Małgorzata MatuszekUrszula KrakowiakAgnieszka Kwiatkowska

première semaine d’avril 2008

Zielona Góra,Philologie romanesiège de la section régionale Al. Wojska Polskiego 71 A65-762 Zielona GóraColl. Neophilologicum

Exposition des tableaux sur les thèmes francophones- par le Lycée de Beaux-Arts de Zielona Góra

Direction du Lycée de Beaux-Arts de Zielona Góra;Elżbieta Jastrzę[email protected]

février – mars 2008(Ie Etape)

Finale : 1e semaine d’avril2008

Dans les établissements sco-laires intéressésUniversité de Zielona Góra ,Al. Wojska Polskiego 6965-762 Zielona Góra

Festival de la Chanson Francophone en playback/ à l’intention des élèves des écoles primaires et des gimnazjums /

Andrzej [email protected]łgorzata [email protected] [email protected]

Activités, rencontres et manifestations (2007-2008)

Page 15: Tout le Bulletin PROF-EUROPE No 9, 2008 (Pages 1 à 116)

str. 2� 2008 str. 272008

Date Lieu (ville, institu-ion)

Titre de la manifestation Coordonnées / contacts organisateurs

le 03 avril 2008

Université de Zielona Góra Al. Wojska Polskiego 6965-762 Zielona Góra

SPECTACLEDES VARIÉTÉS FRANÇAISES(préparé par des enfants des écoles maternelles de Zielona Góra et des écoles primaires de la région)

Andrzej [email protected]

le 4 avril 2008 NKJO ul. Dworcowa 8085-010 Bydgoszcz

9ème Forum des enseignants de langues étrangères (7ème édition pour des enseignants de français) /Journée des Editeurs

Joanna Bukarowicz+48 660 48 50 [email protected]

le 4 avril 2008

Université de Zielona Góra Al. Wojska Polskiego 6965-762 Zielona Góra

Apprendre, communiquer, créerateliers de langue pour les écoliers et les lycéens de la région de Zielona Góra / préparés par les étudiants de la philologie romane/

Responsable: Elżbieta Jastrzę[email protected]

le 4 avril 2008

Université de Zielona Góra Al. Wojska Polskiego 6965-762 Zielona Góra

Après-midi de formation pour les professeursde français de la région- Modifications du panorama socio-politique français- Enseignement précoce- Atelier psychopédagogique

Responsable: Elżbieta Jastrzę[email protected]: W.J.Kędziora, M.Mazur, E.Jastrzębska

le 12 avril 2008NKJO ul. Dworcowa 8085-010 Bydgoszcz

5èmes Rencontres Théâtrales des étudiants des NKJO de toute la Pologne en langues: française, anglaise, allemande et espagnole

Joanna Stań[email protected]

le 19 avril 2008 PoznańLycée n° XVI

10ème concours régionalConnaissez-vous la France et la Bretagne ?

Małgorzata [email protected]/zso2

avril 2008

Gimnazjum nr 3 (Collège n°3)ul. Żwirki i Wigury 4987-100 Toruń

Finale de la 7ème éditiondu Concours Régional POLYGLOTTEpour les collégiens

Małgorzata Bień[email protected] Nurczyńska+48 606 59 83 81 [email protected]

avril -ou mai 2008

LublinUMCS

Présentation de nouveautés HACHETTE Maria Cichoń [email protected]

les 25 - 27 avril 2008

PułtuskDom Polonii

1er Congrès National des Professeursde français en Pologne

Małgorzata Piotrowska-SkrzypekPrésidente de [email protected]

le 7 mai 2008 Jastrzębie ZdrójNKJO

Rencontre avec le représentant de Hachette : «Activités ludiques autour des méthodes Hachette».

Barbara [email protected]

le 9 mai 2008NKJO ul. Dworcowa 8085-010 Bydgoszcz

La Journée des Langues Joanna Stań[email protected]

le 10 mai 2008LublinKUL

Présentation de DIDIER-HATIER par Krystyna Nita

Urszula [email protected] [email protected] Magdalena Sowa [email protected]

Date Lieu (ville, institu-ion)

Titre de la manifestation Coordonnées / contacts organisateurs

Activités, rencontres et manifestations (2007-2008)Dokończenie ze str. 25

mai 2008

PoznańObrzyckoCentre universitaire de conférences

Tournoi de la PETANQUE

Maria SzozdaMiroslawa [email protected]

mai 2008 KoszalinGimnzajum Nr 2

Tournoi de la pétanque

Gimnazjum Nr2 Koszalin

mai 2008KoszalinZespół Kolegiów Nauczycielskich

Concours de la Chanson francophone

Section régionale de [email protected]@wp.pl

mai – juin 2008

Zielona GóraTerrains de sport de l’Université de Zielona Góra et d’autres établissements scolaires

Le sport à la française/ compétitions sportives pour des écoles primaires et des gimnazjums de la région/

Małgorzata Mazur [email protected]żyna Dumań[email protected]éline Tournebise [email protected]

le 6 juin 2008 Pszczyna IIIe Forum Francophone Edyta Wojciech [email protected]

le 7 juin 2008Palais de la Jeunesseul. Jagiellońska 2785-097 Bydgoszcz

5ème Festival National de Théâtre AbrAcAdAbrA „Festival des premiers pas sur scène en français”®

Aleksandra Jaskólska +48 509 55 46 [email protected] [email protected]

le 7 juin 2008 VarsovieBiałołęka BOK Festival Théâtral « PROF-EUROPE » Anna Grzegoowska

Maria Kaznowska

juin 2008

Université de Zielona Góra Al. Wojska Polskiego 6965-762 Zielona Góra

Séminaire psychopédagogiquepour professeurs des langues étrangères et étudiants de l’université de Zielona Góra

Elżbieta Jastrzę[email protected]

Podziękowania i wyrazy wdzięczności dla wszystkich, którzy zechcieli wesprzeć działalność PROF-EUROPE na rzecz promocji języka francuskiego i kultury frankofońskiej wpłacając 1 % swojego podatku na konto naszego Stowarzyszenia.

Dzięki Wam będziemy mogli zrealizować więcej projektów, zorganizować więcej imprez.

Dziękujemy !!!

Activités, rencontres et manifestations (2007-2008)

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CULTURE // CULTURES // CRÉATION

L’édition 2008 des Journées de la Francophonie a eu une forte couleur africaine. La conférence de Stéphane Mamiah a permis de comprendre le statut du français en Afrique, et au Cameroun en particulier. Ensuite, Éric Elira nous a offert un voyage à travers le Burkina Faso pendant sa conférence bien riche en images et en anecdotes. Les climats de l’Afrique étaient envahissants dès l’entrée dans le bâtiment de l’Institut de la Néophilologie. L’endroit, où un café français a été mis en place par les étudiantes, était décoré dans le style de l’Afrique noire. D’ailleurs, c’était l’endroit le plus fréquenté du campus universitaire.

Journées de la Francophonie 2008

La Francophonie 2008 à Zielona GóraA) Compte rendu des événements

Comme chaque année, la philologie romane de l’Université

de Zielona Góra et l’Association des Professeurs de FrançaisPROF-

EUROPE organisent une grande fête de la langue française et de

la culture francophone. Cette année, toutes les manifestations

ont eu lieu entre le 1er et le 4 avril.

Le hall de l’Institut est devenu le lieu d’une ex-position photographique de l’École des Beaux-Arts de Zielona Góra, intitulée Portraits et une exposi-tion de l’atelier artistique de Świebodzin Wielka sztuka w małych oczach.

L’art n’était pas représenté uniquement par les arts plastiques. La troupe des étudiants de la philo-logie romane a préparé une adaptation des Lettres Persanes de Montesquieu. Le spectacle Deux Per-sans à Paris s’est avéré très réussi.

De plus, les étudiants avec leurs amis ont préparé une formidable soirée de la chanson française, accueillie par le club universitaire « Gęba ». Dans un autre lieu très populaire de rencontres « 4 Roses pour Lucienne », situé au centre de la ville, les étudiants ont organisé une soirée plurilingue de Karaoké.

Les élèves du lycée no 3 de Zielona Góra ont interprété les plus belles chansons françaises lors du spectacle « L’amour en chanson ». On a pu entendre 14 chansons d’amour, entre autres « Petite fleur » d’Henri Salvador, « Mon mec à moi » de Patricia Kaas, « Couleur café » de Gainsbourg, « Je ne veux pas travailler » de Pink Martini, « Belle », « L’été indien », « Paroles » ou « Viens jusqu’à moi » de Michał Kwiatkowski et Elodie chantées par Marta Walkowiak, Nicole Babiak, Kasia Beer, Agnieszka Linke, Ola Bielska, Karol Kapela, Wojtek Dobija, Bartek Sudorowski.

Les plus jeunes élèves des écoles maternelles ont présenté un vaste répertoire des poèmes

et des chansons dans le spectacle « A nous de jouer ! ». Tandis que les élèves des écoles prima-

ires et des collèges de la région ont donné un concert dynamique et branché sous forme de

mini-playback show.

Ci-contre deux photoss de ce spectacle.

ÉDUCATION // FORMATION

Journées de la Francophonie ont eu une dimension éducative ainsi que formative.

• Les élèves des lycées de Zielona Góra et de la région ont participé au Concours sur la France et les Français qui se com-posait de deux étapes. La première consistait à trouver des réponses au questionnaire de connaissances et les faire parve-nir aux organisateurs par le courrier eléctronique dans un délai imposé. Les lycéens se sont avérés très performants dans la recherche des informations. Quatre meilleures équipes se sont confrontées face à face au cours d’une grande finale organisée à l’Université.

• Les étudiants de la IIe année de la philologie romane ont réalisé un projet didactique d’une grande envergure en prépa-rant trois ateliers de langue à l’intention des élèves de tous les niveaux d’âge : des lycéens, des collégiens et de tous petits de la classe « 0 ». C’est pour la première fois que nous avons accu-eilli les plus jeunes « espoirs » en langue française qui étaient très motivés et fort créatifs en s’identifiant aux personnages des contes.

Ateliers proposés : Au pays de contes ; Au pays de chansons; Voyage, voyage.

• L’Association PROF-EUROPE a préparé également un après-midi de formation à l’intention des enseignants de français de la région qui comportait des formes différenciées de travail (deux conférences et deux ateliers pratiques) très appréciées par les participants.

Programme proposé :

La mort de la Culture francaise !?”– Marc Brudieux, Ambassade de France

Modifications du panorama socio-politique– Witold J. KędzioraEntraînement à la créativité pour la didactique du FLE- Elżbieta Jastrzębska

Enseignement précoce – repères pratiques – Małgorzata Mazur

par Elżbieta Jastrzębska et Andrzej Kaczmarek

Journées de la Francophonie 2008

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B) Regard passionné sur la Francophonie de Zielona GóraNous l’avons attendue avec impatience !

DES HEURES ET DES HEURES à tout préparer jusque dans les moindres détails. Le premier avril 2008, à 10 heures du matin, au bout de quelques mois DE TRAVAIL PASSIONNÉ, nous y sommes. Voici l’ouverture solennelle des Journées de la Francophonie 2008, célébrée par les autorités universitaires.Ce jour-là, le hall du Collegium Neofilologicum, sous un ciel de motifs africains, s’est transformé en musée éphémère en accueillant l’exposition photographique « Portraits » présentée par l’École des Beaux-Arts de Zielona Góra et l’accrochage de l’atelier de création artistique de Świebodzin « De grands petits Artistes ». ADMIRATION UNANIME.

Ces journées francophones sont traditionnelle-ment l’occasion de déguster les talents de chef pâtis-sier de nos étudiants et professeurs : gâteaux, tartes et crêpes. ET TOUT CELA AUTOUR D’UN CAFE BIEN TASSÉ ! Il y avait affluence au Café Français.

Puis, le professeur W. M Malinowski, directeur de la Philologie Romane, nous a invité à chanter dans sa conférence intitulée « Sur quelques chants historiqu-es et patriotiques de la France ». Notre invitée, Mme T. Levalois, directrice adjointe de l’IUFM de Caen nous a éclairés sur « La formation des enseignants en collège et lycée ».

L’après-midi, « Les Orientales », troupe théâtrale de notre Philologie Romane, a talentueusement ad-apté les « Lettres persanes » de Montesquieu. UNE VÉRITABLE PERFORMANCE D’ACTEURS !

Cette journée, pleine d’émotions, s’est terminée en chansons au club « � roses pour Lucienne ». En solo, duo ou à plusieurs, dans l’ordre ou en désordre, nous avons pu interpréter les plus grands tubes, avant tout francophones, mais aussi anglais, italiens et polonais. UN KARAOKÉ À GRAND SUCCÈS !

Le deuxième jour, nos invités africains M. Stépha-ne Mamiah et M. Eric Alira nous ont familiarisés avec leurs pays d’origine, respectivement le Cameroun et le Burkina Faso.A suivi un concours sur la France où plusieurs élèves ont tenté leur chance.

Le soir , au club « Gęba », les étudiants et les pro-fesseurs de notre faculté ainsi que leurs amis, ont présenté un petit spectacle de chanson française. Il semble que la SALLE FÛT SOUS LE CHARME.

Le jeudi s’est avéré particulièrement important et studieux pour les étudiants de 2ème année pro-posant aux élèves de notre région divers ateliers de langue.

A midi, GRANDES ÉMOTIONS. Joies et chagrins d’amour. Les charismatiques lycéens du Lycée no � sont venus interpréter leur « Amour en chansons », spectacle de chanson française qui s’est tenu dans le hall de notre établissement.

L’après-midi, les amateurs du septième art fran-cophone se sont réunis au cinéma « Newa » pour vi-sionner « Le prix du pardon », comédie dramatique sénégalaise de Mansour Sora Wade.

En soirée, tout le monde est allé danser sur les rythmes des plus grands tubes français et francopho-nes au club « Straszny Dwór ». LES PLUS ENTHOUSIA-STES Y SONT RESTÉS JUSQU’AU PETIT MATIN !

Le lendemain, nos plus petits ambassadeurs de la langue française à savoir les écoliers de notre région, nous ont présenté de petits poèmes, comptines, chan-sons et saynètes. UN MOMENT PHARE, INOUBLIABLE ET VÉRITABLEMENT APPRECIÉ DEPUIS DES ANNÉES ! Nous tenons à féliciter et remercier de tout cœur les animateurs et enseignants pour leur patience et leur engagement auprès de nos petits bouts de choux. LA RELÈVE FRANCOPHONE SEMBLE ASSURÉE. Le même jour, le « Mini play-back show francophone » a révélé parmi les écoles primaires et les collèges, de nouve-aux talents et probablement de futurs artistes.

Le vendredi � avril, jour de clôture des Journées de la Francophonie, l’association Prof-Europe s’est réunie pour passer l’après-midi en partageant avec passion ses expériences, remarques pédagogiques et didactiques.

Le soir de ce même jour, les étudiants de la Phi-lologie Romane, toute l’équipe enseignante et les membres de l’association Prof-Europe se projetaient déjà dans l’organisation des journées francophones 200�, ENCORE PLUS INSTRUCTIVES ET SAISISSANTES ! À L’ANNÉE PROCHAINE !

par Joanna Jaros

Cette rencontre avait pour but de populariser la culture et la civilisation des pays francophones, avec la Belgique francophone au premier plan. Pour les enseignants, c’était une occasion de se retrouver, d’augmenter la motivation de leurs élèves à apprendre le français, d’éveiller leur curiosité et leur intérêt pour la culture étrangère et enfin de leur permettre un contact direct avec les représenatants de la culture francophone participant à la fête.

Cette année, nous avons choisi la Belgique comme thème principal. Certes, nous n’avons pas oublié l’Alsace qui est une région très agréable et dont nos élèves sont tellement passionnés. Grâce à cette région, ils partagent le plaisir et même l’amour pour la langue française qui leur apporte des avantages.

Pendant toute la semaine francophone, les élèves ont vu la présentation multimédia présentant la Belgique sous ses aspects culturels. Nous leur avons rappelé aussi les informations

sur l’Alsace. La nuit francophone, le 18 mars, les élèves de notre Gimnazjum de classes DELF ont participé au concours sur la connaissance de la Belgique. Les concours sont déjà devenus la tradition de notre école. Pendant le concert au Centre Culturel, les invités ont remis des prix aux gagnants :

Ie place Damian Jędryka, IIème classeIIe place Dominika Sosna, Ière classeIIIe place Martyna Wróblewska, IIIème classe

Pendant la journée de clôture, le 19 mars, nous avons organisé des ateliers francophones pour permettre aux élèves d’apprendre en s’amusant dans une ambiance agréable. Ont participé à ces ateliers nos élèves et aussi les collégiens d’Ustroń, Świnna, Jastrzębie Zdrój et Wodzisław qui est notre école partenaire de la Voïvodie de Sainte-Croix. Dans l’atelier de céramique, les élèves ont trouvé le plaisir de fabriquer des objets en terre

Francophonie à Wodzisław Śląski au Gimnazjum no 2 du Pays de Wodzisław

C’est déjà pour la huitième fois que

la Journée de la Francophonie a été

fêtée au Gimnazjum n02 de Wodzisław

Śląski. Comme chaque année, c’est

un grand événement régional et une fête

heureuse, même exceptionnelle, pour tous les professeurs

et les élèves. Les préparatifs ont

demandé leur bonne coopération ainsi que

leur engagement.

Notre école en couleurs

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Journées de la Francophonie 2008

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cuite. Dans la salle de cinéma à l’école, les participants ont régardé des films français. Pendant l’atelier de danse, les jeunes danseurs de notre école, sous l’oeil attentif du professeur de danse, Madame Katarzyna Miler-Błatoń, ont appris à leurs collègues de nouveaux pas sur scène. Ils ont présenté leur danse en costumes alsaciens fait grâce à la coopération avec notre école parte-naire de Geispolsheim. Par contre, dans l’atelier de langue, nous nous sommes amusées en jouant avec des mots.

Le point principal de la Journée a eu lieu au centre ville où nous avons essayé de battre le record de Pologne. Ce sont environ 12 mille oiseaux en papier, des oiseaux de paix et d’amitié qui ont été faits par nos élèves et aussi par nos éc-oles partenaires de Belgique, Slovaquie, République tchèque, Turquie, France et Finlande. Le record a été confirmé par les responsables du Bureau des records en Pologne.

Le 19 mars, au Centre Culturel de Wo-dzisław, a eu lieu le concert final. Pour cette occasion la salle a été richement décorée par toutes les couleurs de la Francophonie. Parmi les invités se tro-uvaient les représentants des autorités locales, des invités honoraires de la fête, des directeurs, des parents, des élèves et des journalistes. Plusieurs prix ont été distribués lors de la cérémonie. Voilà le résultat du premier concours

Tableau éducatif présentant le pays francophone »:Ie prix à l’école d’Ustroń - l’affiche sur le MadagascarIIe prix à l’école de Świnna - l’affiche sur le Burkina FasoIIIe prix à l’école de Świnna - l’affiche sur le Togo

Deux affiches qui ont aussi obtenu des prix: le Gimnazjum n02 de Wodzi-sław Śląski (l’affiche sur la Belgique) et l’école partenaire de Wodzisław (l’affiche sur le Madagascar)

Notre école a organisé ainsi le conco-urs des arts plastiques « France connue et inconnue », adressé aux élèves de notre ville. Voilà les champions:Pour la catégorie I-III classe de l’école primaire: SP 8 et SP17Pour la catégorie IV-VI classe de l’école primaire: SP 8Pour la catégorie des Collèges de notre ville: Gimnazjum 02 de Wodzisław Śląski

On ne peut pas oublier deux rencontres encouragées et soutenues par la Délégation Wallonie-Bruxelles qui nous a permis d’acccueillir au mieux nos invités.

Félicette Chazerand, chorégraphe, a été invitée à mener un atelier sur la choréographie pendant une semaine avec des étudiants de notre école. Elle leur a appris la danse dans ses fonde-ments : dans l’espace et le temps avec présence de chaque interprète dans son déplacement et son mouvement.

Karin Clercq, une jeune Belge, accom-pagnée de fidèles guitaristes, bassiste et d’autres musiciens de son groupe, nous a présenté de douces chansons pop et rock. Elle a une voix d’ange ! Son chant est émotif, sensuel et plein de poésie.

Toutes les manifestations ont pu être réalisées grâce à l’aide de sponsors. Grand merci à Monsieur Daniel Mens-chaert de la Délégation des Gouver-nements de la Communauté française de Belgique et de la Région wallonne pour son inérêt et aussi son soutien. Nous sommes reconnaissants au Conseil Général du Bas-Rhin, partenaire français de la Voïvodie de Silésie ainsi qu’à l’Association Prof-Europe. Merci à Madame Laurence Dyèvre, représentant

l’Ambassade de France en Pologne, pour son appui. Il faut souligner un grand engagement de la directrice du Gimnazjum n02 de Wodzisław Śląski, Madame Gabriela Niemiec et de tous les professeurs. C’est grâce à leur participa-tion active, à nos partenaires motivés et à la coopération avec le Collège de Formation des Professeurs de Langues Étrangères de Jastrzębie Zdrój que ce projet a pu réussir.

Vu le succès de cette fête, nous espé-rons avoir le plaisir de nous rencontrer de nouveau l’année prochaine. Nous attendons avec impatience une procha-ine rencontre avec la langue francaise et la civilisation francophone. Nous vous invitons donc à la Francophonie 2009.

Marzena Gawłowska enseignante au Gimnazjum no 2

à Wodzisław Śląski

Ateliers de céramique

Danse de nos jeunes sous l’oeil de Felicette Chazerand

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Francophonie à Wodzisław Śląski

Cette année, la journée de la francophonie qui unit 200 millions de locuteurs recensés dans le monde entier, a également uni les francophones et les francophiles de Pszczyna parce que le Gimnazjum nº 1 et le Lycée de l’Enseignement Général de Bolesław Chrobry à Pszczyna ont organisé la 2e Journée de la Francophonie dans le Poviat.

Parmi les invités il y a eu Monsieur Daniel Menschaert, le Délegué de la Communauté fraçaise de Belgique et de la Région wallonne en Pologne, Madame Renata Klimek-Kowalska, la coordinatrice du projet COFRAN en Silésie, vice-présidente de l’Association Prof-Europe en Polog-ne, Monsieur Krystian Szostak, le maire de Pszczy-na, Monsieur Zygmunt Jeleń, le staroste du Poviat Pszczyna et les directeurs des écoles du poviat. Mais les plus importants ont été tous les élèves des “Classes Francophones” qui sont de plus en plus nombreux.

Avant de se rencontrer on a organisé les conco-urs d’arts. Les élèves ont préparé les cartes posta-les de Belgique, les publicités du chocolat belge et les projets du vêtement pour Manneken-Pis. Il y a eu beaucoup de beaux posters très intéressants, alors la salle de gymnastique dans le Gimnazjum nº 1 à Pszczyna a été très bien décorée.

Au début de la grande fête, qui a eu lieu le 28 mars 2008, les élèves du gimnazjum et du lycée ont montré leurs meilleurs présentations multi-média sur “La Belgique francophone”.

Ensuite, ils ont participé au concours : “Les Pays Francophones”, préparé par tous les professeurs des “Classes Francophones”. Pour gagner il a fallu connaître la cuisine, la géographie, les coutumes, les personnages célèbres et les monuments de certains pays. Tout le monde s’est bien amusé, même si les questions semblaient parfois trop difficiles.

Le plus populaire a été le concours du meil-leur déguisement des personnages des bandes dessinées belges. Après avoir vu quinze Schtro-umpfettes le jury a eu des vertiges, mais les fem-mes ont préféré Lucky Luck.

A la fin, tous les invités ont regardé le spectacle “Les Petits Chaperons Rouges”. C’était une histoi-re du Loup polonais qui a suivi le Petit Chaperon Rouge jusqu’à Bruxelles. En Belgique il a rencontré beaucoup de Petits Chaperons Rouges de Suisse, de France et de Belgique. Puisque il ne connaissait pas le français, il n’a pu manger aucun Petit Cha-peron Rouge. Le moral de ce conte a été la conclu-sion de toute la 2e Journée de la Francophonie : “Il faut apprendre le français!”

Maria KoczyPubliczne Gimnazjum nr 1

Pszczyna

LA JOURNÉE DE LA FRANCOPHONIE À PSZCZYNA

Les invités

Remise des prix : Maria Koczy, professeur du Gimnazjum n° 1, Teresa Gandyk-Bigos, la directrice de l’école, Krystian Szostak, le maire de Pszczy-na et Daniel Menschaert, le Délegué de la Communauté fraçaise de Belgique et de la Région wallonne en Pologne

Les Schtroumpfettes pendant le concours

Journées de la Francophonie 2008

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Le 11 mars a été organisé le Concours régional sur la civilisation de la France et des Pays Francophones. Le concours éta-it adressé aux élèves des gimnazjums de notre région. Les gagnants du concours : Ier prix - Patrycja Busse (Gimnazjum no 3), IIe prix : Błażej Jędrzejczak (Gimnazjum no 1), IIIe prix Sylwia Masternak(Gimnazjum no 1). Distinctions à : Katarzyna Wiśniow-ska (Gimnazjum no 3), Ewelina Drzyzga et Karolina Hankus (Gimnazjum no 1).

Le 13 mars a eu lieu le Concours régio-nal de la langue française pour les débu-tants dans l’apprentissage du français. Les gagnants du concours : Ier prix - Julia Będ-kowska (Gimnazjum no 1), IIe prix - Mag-dalena Gorczowska (Zespół Szkół Sporto-wych), IIIe prix : Monika Piędel (Gimnazjum no 7, Sosnowiec). Distinctions à : Natalia Ślosorz (Gimnazjum no 3), Anna Klimala et

Magdalena Kuśnierz (Gimnazjum Publicz-ne, Kryry).

Le 14 mars, a eu lieu le final du Conco-urs régional « Le collégien traduit. » Les gagnants du concours : Ier prix - Paweł Hornik (Gimnazjum nr 3), IIe prix : Marta Golec (Gimnazjum no 7, Sosnowiec), IIIe prix Patrycja Busse (Gimnazjum no 3). Distinctions à: Ewelina Drzyzga (Gimna-zjum no 1), Monika Piędel (Gimnazjum no 7, Sosnowiec) et Pamela Kuboń (Gimna-zjum no 2).

Tous les participants de concours et leurs enseignats ont reçu des diplômes et des cadeaux.

Le 20 mars a été le dernier point de nos célébrations – « Fête de la Francophonie » pour les élèves de l’école primaire no 9 de Mysłowice, organisé par les élèves de

Fête de la Francophonie au Gimnazjum no 1 à Mysłowice

Cette année la célébration de la Journée Internationale

de la Francophonie a commencé dans notre école

par l’excursion à Paris. Dès 3 à 9 mars, le groupe de 42 élèves de notre école a eu

l’occasion de visiter Paris et ses monuments, de faire une promenade en bateau sur la Seine et de s’amuser au Parc

Eurodisneyland.

la classe francophone de notre gimnazjum. C’était une bonne occasion de promouvoir le savoir sur la France et la Francophonie.

Les élèves ont présenté les chansons francophones, ont eu l’occasion de prendre part au quiz sur la Fran-cophonie, de s’amuser ensemble, de jouer et de danser au rythme de «Cancan » et de la musique marocaine.

Toutes les manifestations ont pu être réalisées grâce à l’aide de sponsors : Association des Professeurs de Français PROF-EUROPE et les maisons d’édition : Didier, LektorKlett, Hachette, Wydawnictwa Szkolne PWN.

Mirosława Bogacz,

Journées de la Francophonie 2008

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• V. Regionalny konkurs piosenki francuskiej (szkoły podsta-wowe, gimnazja, szkoły ponadgimnazjalne) – piosenki z nazwami francuskich miast, regionów i innych nazw geograficznych

• V. Regionalny konkurs wiedzy o krajach frankofońskich (Francja) – (gimnazja, szkoły ponadgimnazjalne)

• Regionalny konkurs plastyczny „Francja znana i mniej znana” (wszystkie typy szkół, domy kultury)

• Konkurs czytelniczy „Czy znasz utwory Charlesa Perrault? (szkoły podstawowe w Tychach)

• Przegląd piosenki francuskiej dla dzieci (przedszkola)• Koncert galowy „Chantez, enfants du monde” (impreza

kulturalno – edukacyjno – charytatywna)– zbiórka funduszy dla dzieci z Afryki.

Ponadto uczniowie naszej szkoły przygotowali potrawy i desery francu-skie na konkurs „Stoły frankofońskie”. Największym powodzeniem wśród gości koncertu galowego cieszyły się trufle przygotowane przez klasę IM. Konkurs wygrała jednak klasa IIC.

Ogółem w konkursach wzięło udział około 280 osób, uczniów szkół z Tychów, Gliwic, Bytomia, Czer-wionki, Chorzowa, Katowic, Gilowic, Bierunia, Mysłowic oraz ponad 50 przedszkolaków z 5 przedszkoli nie-publicznych w Tychach.

Już po raz drugi kon-kurs „Chanson na sukces” w grupie wiekowej „szkoły ponadpodstawowe” wygrała Karolina Micor, obecnie uczennica Liceum Ogólnokształcą-cego w Gilowicach. Natomiast w grupie młodszej pierwszą nagro-dę wyśpiewał Konrad Wróblewski ze Szkoły Podstawowej nr 18 w Tychach.

W konkursie plastycznym najwięcej nagród zdobyli uczniowie Szkoły Podstawowej nr 3 w Bieruniu. W swojej grupie wiekowej w kategorii „obraz” zajęli oni 3 pierwsze miejsca oraz wyróżnienie.

FRANKOFONIA 2008 w TYCHACHW tym roku w

ramach obchodów Międzynarodowego Dnia

Frankofnii w dniach od 26 marca do 2 kwietnia w naszej

szkole zorganizowaliśmy:

Największa liczba uczestników zgłosiła się na konkurs wiedzy o krajach frankofońskich. Po raz drugi triumfowała w nim uczennica z Zespołu Szkół w Czerwionce-Leszczynach.

Charles Perrault i jego bajki od tego roku będą z pewnością bliższe tyskim dzieciom. Konkurs czytelniczy cieszył się bowiem dużym powodzeniem. Uczestnicy byli świetnie przygotowani.

Podczas koncertu galowego wystąpiły zespoły taneczne z Zespołu Szkół nr 1 w Tychach, laureaci konkursu piosenki oraz grupa teatralna z Zespołu Szkół nr 5 w Tychach. Jednak największą sympatię zjednały sobie przedszkolaki spon-tanicznym wykonaniem piosenek w języku francuskim, którym towarzyszyły pomysłowe inscenizacje i układy cho-reograficzne.

Patronat nad obchodami objęło Stowarzyszenie Nauczycieli Języka Francuskiego PROF-EUROPE oraz Institut Français w Krakowie.

Nasi sponsorzy

PROF-EUROPE oddział terenowy w Jastrzębiu-ZdrojuInstitut Français w Krakowie,Ambasada Republiki Francuskiej w PolsceAGAT-PLUSMaison de Saint-Étienne w KatowicachMiejskie Centrum Kultury w Tychach

Współorganizatorzy

Miejskie Centrum Kultury w TychachMiejska Biblioteka Publiczna w Tychach

Róża TomalaBeata Piwowarczyk

Au mois de mars la Section Régionale de Zamość a organisé pour la troisième fois Les Journées de la Francophonie à Zamość. Le 19 mars 2008 a eu lieu le concours Champion de l’Orthographe Française, destiné aux élèves des collèges, des lycées ainsi qu’aux étudiants des écoles supérieures.

Les gagnants parmi les collégiens:

Ier prix, Julia Paszko – Gimnazjum no 2, ZamośćIIe prix, Anita Chmielewska – Gimnazjum no 3, ZamośćIIIe prix, Katarzyna Szymczyk – Gimnazjum no 2, Zamość

Les lycéens: Ier prix, Aleksandra Kozyra – III LO ZamośćIIe prix, Magdalena Zwolan – III LO ZamośćIIIe prix, Diana Wilczek – II LO Zamość

Les étudiants: Ier prix, Marta Kicińska – Państwowa Wyższa Szkoła Zawodowa, ZamośćIIe prix, Sylwia Grzegorczyk - Państwowa Wyższa Szkoła Zawodowa, ZamośćIIIe prix, Magdalena Tokarczyk - Państwowa Wyższa Szkoła Zawodowa, Za-

mość

Les concepteurs de différentes dictées et des tests d’orthographe : Agnieszka Guzowska, Katarzyna Gajewska-Pleskaczyńska, Katarzyna Wyszyńska-Gwozda.

Le 20 mars 2008 était entièrement destiné au Canada. Pour les élèves de tou-tes les écoles la Section Régionale a organisé le concours Connaissons le Canada par atelier tournant. Des équipes de deux personnes sont venues au Lycée no III à Zamość. En travaillant par deux et en se déplaçant d’une station didactique à une autre ils ont:

- écrit une carte postale du Québec- déchiffré les paroles d’une chanson québecoise - écrit une dictée en boîte-magique - complété la carte géographique du Québec - reconnu le français du Québec- identifié les grands québecois - nommé les fêtes au Canadaet finalement présenté le Canada sous forme d’une affiche.

Les concepteurs de différentes stations didactiques sont: Katarzyna Gajew-ska-Pleskaczyńska, Katarzyna Wyzszyńska-Gwozda, Anna Filipowska, Bernarda Paszko.

Les collégiens gagnants:Ier prix, Katarzyna Bojar, Julia Paszko – Gimnazjum no 2, ZamośćIIe prix, Aleksandra Czapla, Dorota Kowalska – Publiczne Gimnazjum, KomarówIIIe prix, Joanna Lewkowicz, Aleksandra Trześniowksa – Gimnazjum no 5, Za-mość

Les lycéens gagnants:Ier prix, Agata Byra, Magdalena Zwolan – III LO ZamośćIIe prix, Aleksandra Godzisz, Joanna Wróblewska – III LO ZamośćIIIe prix, Kataryzna Czubala, Bartłomiej Kuśmierczuk – III LO Zamość

En 2009 le IVe Concours portera sur un autre pays francophone - la Suisse.

E. Kurzępa

Les Journées de la Francophonie à ZamośćJournées de la Francophonie 2008 Journées de la Francophonie 2008

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JASTRZĘBIE ZDRÓJJournée des Portes ouvertes au Collège des Maîtres de Langues Vivantes

Chaque année nous propo-sons à nos invités les ateliers interactifs francophones, cette année organisés au-tours de 3 sujets différents. Cette édition des ateliers a donné la possibilité de faire connaissance avec L’Alsace et la Belgique et de découvrir la beauté des paysages, les curiosités culturelles et la vie quoti-dienne des habitants. La présentation multimédiale, élaborée par les étu-diantes du Collège ainsi que les activi-tés créatives ont suscité un vif intérêt auprès des jeunes spectateurs. L’atelier a été préparé et animé par les étudian-tes de la II-ème années sous la tutelle de l’enseignante de la civilisation, Mme Renia Klimek-Kowalska. Le deuxième atelier intitulé « La roue de la fortune » a proposé de jouer ensemble avec la langue française dans une ambiance bien amicale pourtant sous le sig-ne de la compétivité. Et voilà, il s’est averé que le français ce n’est pas tel-lement difficile que ça. Les groupes participant au jeu, soutenus et enco-uragés par les animatrices, se sont bien débrouillés avec les activités et ils ont exprimé l ‘envie de se rencon-trer de nouveau l’année prochaine. L’atelier exécuté par les étudiantes

Au mois de mars, dans le cadre des Journées de la Francophonie, le Collège de Formation des Maîtres en Langues Vivantes de Jastrzębie Zdrój a organisé la journée Portes ouvertes pour tous les enthousiastes de la culture francophone et de la langue française de la région. La diversité des propositions et la variété des activités a attiré au total 100 personnes.

sous un oeil attentif de Mme Basia Klimek, responsable des pratiques pédagogiques au Collège. Pour les pas-sionnés des nouvelles technologies (TIC) les étudiantes ont préparé l’atelier informatique et un voyage virtuel à la découverte de Paris et de ses merveilles. Guidés par les animatrices et travaillant en groupes les élèves ont cher-ché les informations nécessaires pour organiser un séjour dans la capitale de la France. L’atelier mis en oeuvre par les étudiantes de la III-ème année sous la tutelle de Mme Gabriela Stępień, enseignante de la méthodologie.

Félicitations sincères aux élèves participant aux ateliers et et un grand merci à leurs professeurs. La prochaine ren-contre, comme toujours, au mois de mars de 2009 !

Gabriela Stępień

15 marca 2008 odbyły się w Zespole Szkół Ogólnokształcących nr 2 im. Mikołaja Kopernika w Bydgoszczy „Drzwi Otwarte”.

Ważnym elementem prezentacji szkoły było przedstawienie osiągnięć i promocja sekcji dwujęzycznej, w której wiodącym językiem jest francuski. Jest to jak dotąd jedyna taka sekcja w regionie, najbliższe znajdują się w Gdyni i w Poznaniu. W bydgoskim „Koperniku” działa ona od roku szkolnego 2006/2007. Uczniowie tych klas z entuzjazmem angażują się w działania bydgosko–toruń-skiego oddziału Stowarzyszenia PROF-EUROPE, a nawet są inicjatorami niektó-rych z nich. Przygotowując „Drzwi Otwarte” również nie zawiedli.

Tego dnia wszyscy odwiedzający stanowiska sekcji dwujęzycznej mogli:-spróbować specjałów kuchni francuskiej-obejrzeć rezultaty projektów przygotowanych przez uczniów -wziąć udział w lekcji pokazowej przygotowanej przez p. Marjorie Nadal-wziąć udział w konkursie wiedzy o Francji-zatańczyć w rytm regionalnych tańców francuskich-zaśpiewać największe przeboje wraz z uczniami tej sekcji.

Aleksandra JaskólskaPROF-EUROPE Bydgoszcz-Toruń,

ZSO nr 2 w Bydgoszczy

Jak co roku Zespół Szkół Ogólnokształcących nr 2 intensywnie ob-chodzi Światowe Dni Frankofonii. W roku 2008 świętowaliśmy przez cały tydzień! Każdy dzień poświęcony został innemu z krajów fran-kofońskich. I tak można było dowiedzieć się ciekawostek, posmako-wać potraw, posłuchać muzyki i wziąć udział w konkursie wiedzy o Kanadzie, Czarnej Afryce i krajach Maghrebu. Klasy uczące się języka francuskiego, a w szczególności sekcja dwujęzyczna francuska, wy-kazały się szczególną pomysłowością w przygotowaniu atrakcji. Były między innym pokazy tańców oraz nauka gry na bębnach.

Zwieńczeniem tygodniowych obchodów był piątkowy konkurs wiedzy o Unii Europejskiej w języku francuskim dla gimnazjalistów Douze Petites Etoiles, na który zjechali uczniowie z gimnazjów z Bydgoszczy i regionu. Natomiast wie-czorem w auli ZSO nr 2 zerowa klasa dwujęzyczna zorganizowała wieczór fran-kofoński, na który zaproszono rodziców, nauczycieli, uczniów, gości z Ambasady Francuskiej, Nauczycielskiego Kolegium Języków Obcych w Bydgoszczy oraz Alliance Française w Bydgoszczy. Uczniowie samodzielnie przygotowali bufet francuski, w tle można było posłuchać muzyki francuskiej. Dla chętnych odbyła się lekcja języka francuskiego, a zwieńczeniem wieczoru był występ muzyczny grupy z Senegalu.

Bawiono się, tańczono i śpiewano do wieczora, a piękne wspomnienia i radość ze spotkania w tak francuskiej atmosferze zapoczątkowały tradycję orga-nizowania co roku takich spotkań. Tak więc, à bientôt !

Małgorzata Gill – BakalarzPROF-EUROPE Bydgoszcz-Toruń,

ZSO nr 2 w Bydgoszczy

OBCHODY DNI FRANKOFONII W ZESPOLE SZKÓŁ OGÓLNOKSZTAŁCĄCYCH NR 2 W BYDGOSZCZY 10 – 14 MARCA 2008

DRZWI OTWARTE W ZSO NR 2 W BYDGOSZCZY 15 marca 2008

Journées de la Francophonie 2008 Journées de la Francophonie 2008

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ler Congrès national de PROF-EUROPE à Pułtusk

Heureux qui enseigne

le français ... L’Association des Professeurs de Français en Pologne PROF-EUROPE a organisé le Premier Congrès national des Professeurs de Français qui s’est tenu les 25-27 avril 2008 à Pułtusk, près de Varsovie.

Sa thématique s’organisait autour de l’Enseignement et apprentissage du français au coeur de la francophonie. Les axes proposés des débats, tables rondes et ateliers ont pris en compte les courants actuels dans la didactique et la méthodologie du FLE, les aspects interculturels de l’enseignement de lan-gue et les innovations pédagogiques.

En effet, le but majeur de cette gran-de manifestation en faveur de la fran-cophonie était de promouvoir la lan-gue française, d’améliorer sa position

dans différents domaines de la réalité polonaise et de fédérer de manière plus efficace les enseignants de français qui travaillent dans les établissements édu-catifs de tous les niveaux.

Ce qui mérite d’être mis en relief, c’est la collaboration étroite de plusie-urs organismes en vue d’une plus gran-de cohésion des actions et du résultat le plus fructueux possible de ce rassem-blement francophone - l’Ambassade de France en Pologne, la Délégation de Wallonie-Bruxelles, l’Association de l’Amitié France-Pologne, les Alliances françaises de Pologne, le Centre de Formation continue des Enseignants, l’Université de Varsovie et l’Université catholique de Lublin.

Site du Congrès : www.kongres2008.profeurope.plSite de l’Association : www.ceco-fipf.eu/pologne

Comités du CongrèsI. Comité d’Honneur :

- Janina Zielińska, FIPF-CECO & ZG, PROF-EUROPE, UW Varsovie - M. Edward Sobczak- secrétaire général TPPF- Dario Pagel, FIPF & Université Paris III- Jean-Pierre Cuq, FIPF & Univeristé de Nice

II. Comité Scientifique :- Prof. dr hab. Marcela Świątkowska, UJ, Kraków- Prof. dr hab. Weronika Wilczyńska, UAM, Poznań- Prof. dr hab. Mieczysław Gajos, UŁ, Łódź- Prof. dr hab. Teresa Muryn, AP, Kraków- Dr hab. Halina Widła, UŚ, Sosnowiec- Prof. dr hab. Remigiusz Forycki, UW, Varsovie

III. Comité Thématique :- Prof. dr hab. Jolanta Zając, UW, Varsovie- Prof. dr hab. Katarzyna Karpińska-Szaj, UAM, Poznań- Dr Urszula Paprocka-Piotrowska, PROF-EUROPE & IFR KUL- Dr Małgorzata Pamuła, AP, Kraków- Dr Anita Pytlarz, AP, Kraków

Communiqué de presse

Le Premier Congrès des Professeurs de Français en Pologne

était placé sous le Haut Patronage du Ministre de l’Education Nationale

et sous le Patronage de l’Année européenne du dialogue interculturel

1. L’interculturalité dans la perspective francophone

• L’enseignant/l’apprenant face aux défis interculturels• Les supports traditionnels et numériques au service de l’interculturel• La formation des enseignants à l’interculturel• La perspective interculturelle dans les recherches linguistiques et traductologiques• L’altérité dans la littérature

2. Promotion de la langue française et de la francophonie en Pologne : projets de classe, projets d’établissement, animations, activités extrascolaires

• Stratégies et politiques de promotion du français• Promouvoir la diversité francophone• Manifestations de promotion de la langue française• Projets éducatifs et échanges scolaires

�. Enseignement/apprentissage du français sur objectifs spécifiques• L’enseignement du français à visée professionnelle• Le français, un atout dans le monde de l’emploi• (Méthodes et techniques) de l’enseignement du français sur objectifs spécifiques• La démarche interculturelle dans l’enseignement du français sur objectifs spécifiques• Les certifications en français de spécialité

�. Enseignement bilingue

• Enseignement / apprentissage en français des disciplines non-linguistiques• Avantages et pièges de l’enseignement bilingue• L’alternance codique – pour quoi faire ?• Quelle formation pour un professeur en classe bilingue?• La langue maternelle (le polonais langue maternelle) en classe de DNL

5. Enseignement précoce

• Méthodes d’enseignement/apprentissage pour les jeunes apprenants : repères théoriques, pratiques de classe, manuels et outils didactiques d’accompagnement

• Ouverture aux langues et cultures. Le CECR et le Portfolio Européen des Langues dans l’enseignement précoce• Objectifs et finalités de l’enseignement précoce des langues• Place de la littérature enfantine et de jeunesse en classe de langue • Formation des enseignants à l’enseignement précoce des langues

�. Technologies de l’Information et de la Communication pour l’enseignement des langues

• Les usages des TICE (nouveaux outils, nouvelles méthodes, nouveaux besoins)• Les évolutions des compétences de l’enseignant• Les nouvelles modalités d’apprentissage• Les projets e-twining

7. Innovation pédagogique et méthodes/techniques non conventionnelles en classe de FLE

• La place des innovations dans le système éducatif : peut-on les proposer dans des classes régulières ? (les métho-des non conventionnelles face à la réalité scolaire).

• Peut-on innover en matière d’évaluation ?• L’innovation dans le développement des compétences langagières : la première fois que... (j’ai utilisé, j’ai propo-

sé, j’ai fait…)• Projets innovants (p. ex. Franclip)• L’enseignement du FLE face aux difficultés d’apprentissage

ler Congrès national de PROF-EUROPE à Pułtusk

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ler Congrès national de PROF-EUROPE à PułtuskDokończenie ze str. 39

1

1. Cérémonie d’ouverture :

Ambassadeur de France, M. François

Barry Delongchamps

2

2. Conférence inaugurale par

Mme Weronika Wilczyńska,

Université de Poznań, et M. Jean-Pierre Cuq,

Université de Nice, animée par Patrick Renard et Urszula

Paprocka-Piotrowska

3. Salle lors de la cérémonie d’ouverture

7. Pause « thématique

ler Congrès national de PROF-EUROPE à Pułtusk

6. Salon d’exposants : Echos de Pologne,

V. Little �

4. Stand de PROF-EUROPE,

Alicja Wojciechowska

8. Château de Pułtusk

85. Salon d’exposants : Nowela, M. Kaczmarek

et A. Mały

7

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ler Congrès national de PROF-EUROPE à Pułtusk

C’est l’histoire de Pierre SORBET, fan à 100% d’Henriette WALTER, au point qu’il achète tous les livres d’Henriette WALTER à chaque fois qu’il va en France.Et puis c’est l’histoire de Richard SORBET, papa de Pierre ci-dessus, Président de PROF-EUROPE à Lublin, qui participe au 1er Congrès National de PROF-EUROPE en 2008. Et que lit le papa au programme du Congrès ? Henriette WALTER va y participer. Alors, c’est décidé, le papa, c’est-à-dire moi, emmène avec lui, euh ... avec moi, les livres de Pierre pour les faire dédicacer... Et ce qui fut fait avec grand plaisir, beaucoup de sourires et d’anecdotes à propos de la langue française, bien sûr ... Pour preuve les photos ci-jointes...

par Richard SORBET

Mme Walter : la soirée était fraîche...

HENRIETTE WALTER

Madame Henriette Walter, lors de sa conférence

Mme Walter dédicace ses livres

Mme Walter, avec Ela Kurzępa (Zamość) et Richard Sorbet (Lublin)

ler Congrès national de PROF-EUROPE à Pułtusk

Ballade des congressistes

Paroles : Lucyna Rybarczyk

et Danuta Sut-Karykowska, Prof-Europe/Legnica

Musique de la chanson de Gérard Lenorman

Congressistes de toute la Pologne,Venus pour célébrer le français,Legnica vous chante cette ballade,La ballade des gens heureux. /bisChantez avec nous la balladeLa ballade des gens heureux./bis

T’étais élève, un ado sauvage,Tu fréquentais un bon lycée,Et là, t’as rencontré un/e prof, Passionné/e par le français. /bisChantez avec nous la ballade La ballade des gens heureux./bis

Adieu les maths, géo et chimie,La médecine, droit, philosophie,Tu deviens adepte d’une culture,Qui s’appelle la francophonie. /bisChantez avec nous la ballade

Chansons, poèmes, expositions,Voyages, échanges, invitations,Tu ne veux plus être comptable,Tu rêves d’autres occupations./bis Chantez avec nous la balladeLa ballade des gens heureux./ bis

On ne se plaint pas de routine,De cours, de tests et formations,On est tous profs de français, etCela veut dire de vocation./ bisChantez avec nous la balladeLa ballade des gens heureux./ bis

Chantons ensemble cette ballade, La vie est moins belle, que cette chanson./ bis

La ballade des gens heureux./ bis

Le hasard fait bien les choses !D’abord, arrivant en retard à la première réunion, je cherche une chaise libre et je demande en polonais si la place est

libre, la personne me répond qu’elle ne parle pas polonais.... surprenant d’autant que j’ai en face de moi la grande affiche du „1er Congrès des profs de français en Pologne”!! Par hasard, je me trouvais à côté de la seule prof tchèque du Congrès!! Par hasard, on se retrouvera dans le même appartement !

Ensuite, par hasard, au petit déjeuner, lors d’une discussion à propos de l’interdiction de fumer en France je rencontre une super fumeuse! malgré la fumée, le courant est tout de suite passé! Elle parle tellement bien le français que lorsqu’elle m’a dit son prénom, j’ai découvert qu’elle était polonaise! Le courant passe toujours par internet :)

Par hasard, un Français qui avait un super plan du château m’a aidé à trouver mon chemin.... et quelques heures plus tard, je le retrouvais pour plus d’une heure de véritable Bonheur sur les langues régionales.

Enfin, sur la route du retour, le hasard fera que, sur le parking, à côté de notre car s’arrêtera le car de Katowice et donc je reverrai quelques instants cette Franco-polonaise à qui il a été difficile de dire au revoir le matin...

Le hasard me fera discuter encore avec deux très sympathiques profs de Wrocław, pleines d’humour, l’une d’elles n’a pas du tout choisi d’apprendre le français... et cela aurait été une grande perte !

Pour conclure, merci pour toutes ces rencontres aux organisateurs du Congrès même si - par hasard sûrement - j’habitais dans les oubliettes, loin du château, „na Kresach” disaient certaines !

Et félicitations à tous pour l’excellent niveau de français entendu pendant tout le Congrès.... je rentre d’un séjour dans l’Hexagone et je dirai simplement : Pauvre France...ça ne s’arrange pas ! Je vais peut-être me mettre au Ch’timi.... :)

Annick Borski Section de Legnica

IMPRESSIONS SUR LE CONGRÈS DE PUŁTUSKPar les participants de Zielona Góra : Liliana Kozar, Andrzej Kaczmarek, Elżbieta JastrzębskaRegard absolument émerveillé

Au sujet du 1er Congrès des Professeurs de Français à Pułtusk, on peut formuler plusieurs propos, mais à aucun moment, on ne peut énoncer des critiques. C’était une grande fête de francophonie, un événement solennel sans précédent, une rencontre inoubliable des enseignants de français travaillant dans différents établissements scolaires et académiques, polonais et étrangers ; et tout, dans une atmosphère d’ouverture et d’exposition au français. Les organisateurs ont fait preuve de leurs compétence et performance les plus hautes. Tout, absolument tout, était archi-professionnel : à partir des paramètres logistiques et techniques, par la confection des interve-nants, jusqu’aux activités de détente en dehors du colloque. Parachevé dans tous les moindres détails, le congrès était réussi, utile, mémorable et, j’en suis certaine, a servi la cause de la langue française.

A la fin, il ne reste qu’acclamer : plus d’initiatives comme celle-là. Félicitations !

Regard méthodique

• Organisation à grande échelle• Encadrement scrupuleux :

nombre important de comités et d’équipes d’organisation

• Nombre important de sponsors et de partenaires

• Endroit pittoresque, un lieu de charme, une ambiance particulière

•Possibilité de contact avec de nombreuses maisons d’édition

• Haut niveau scientifique• Richesse des thématiques – un

grand problème de choix des présentations

• Thèmes souvent liés à l’innovation, la nouveauté, l’actualité

•Fonction intégrative et motiva-tionnelle de l’Événement.

Regard dialogique : RENCONTRES

- Dis, tu me reconnais?- Très bien, on se connaît...- Depuis très, très longtemps.- Ça fait déjà vingt ans.

***- Tant de stages...- Tant d’images...- Tant de projets...- Tant d’attachés...- Tant d’élèves...- Tant de rêves...- Tant de bons amis...- Toute la vie...Toute la vie...

***

- Qu’est-ce qu’il y a derrière ce mur?- Tu ne sais pas ? de l’amour.- Combien de combats?- Combien de débats?- Combien de stations?- Combien de réunions?- Combien d’ateliers?- Des milliers et milliers

*** - Qu’est-ce que vous avez?- Je ne sais pas.- Pourquoi vous pleurez?- Comme toi.

***- Comme le temps passe vite. - Alors, au revoir.- A bientôt, peut-être.- Etre ou ne pas être?

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Vie de l’Association

Label de Président actif 2008Label Aktywnego Prezesa 2008C’est en 2008 que le Bureau exécutif de PROF-EUROPE a proposé pour la première fois un LABEL de Président actif afin de récompenser le travail des présidents de sec-tions régionales de PROF-EUROPE les plus actives. Le prix a été attribué à sept présidents choisis parmi les treize sections régionales :Mme Marta Samolej-Chmielewska, Présidente de la section de Bydgoszcz-ToruńMme Ewa Figas, Présidente de la section de Jastrzębie-ZdrójM. Richard Sorbet, Président de la section de Lublin

Mme Maria Szozda, Présidente de la section de PoznańMme Anna Grzegorowska, Présidente de la section de VarsovieMme Elżbieta Kurzępa, Présidente de la section de ZamośćMme Elżbieta Jastrzębska, Présidente de la section de Zielona-Góra

L’idée du prix est née suite à la réception du prix FMEF du dynamisme associatif par l’Association à l’occasion du XIIème Congrès mondial de la FIPF qui a eu lieu en juillet 2008 à Québec. Une partie du montant de ce prix a permis de récompenser le travail des présidents de sections régionales de PROF-EUROPE par la création du Label du Président actif.

Bureau de PROF-EUROPE

lors de le remise du prix à Québec,

avec M. Benoît Cazabon du FMEF et Mme Louise

Savoie de la FIPF

Madame Piotrowska-Skrzypek,

Au terme du concours du Fonds mondial de l’enseignement du français, nous sommes heureux de vous informer que

le Prix Desjardins du dynamisme associatif 2006-2007 est attribué à l’Association des professeurs

de français en Pologne.

Je crois comprendre que vous serez en congrès du 25 au 27 avril à Pułtusk, le premier de votre organisme. Quelle

réjouissante tâche pour nous de partager cette bonne nouvelle juste avant votre rassemblement dans sept jours. Votre

association fait preuve d’un véritable dynamisme tant dans l’animation auprès de ses membres, que dans leur formation

et pour les multiples représentations que vous menez pour eux auprès des instances politiques et pédagogiques.

Les diverses attestations versées à votre dossier montrent clairement, tout comme votre site internet d’ailleurs, la qua-

lité des activités, rencontres et manifestations réalisées. Vous avez acquis une visibilité certaine et les effets se retrouvent

dans le recrutement et la participation aux activités. Vous avez fait preuve d’innovation et vous êtes un acteur reconnu

pour la promotion de la langue française. Vos liens avec la francophonie en sont la force la plus sûre et les retombées dans

la qualité des activités pédagogiques de vos membres ne se comptent plus. Concours, jeux, affiches, participation à la

Semaine de la Francophonie, tout converge vers une formation continue de vos enseignants, une participation active de

vos élèves et une présence vivante du français en Pologne. Vous vous faites un défenseur de la diversité culturelle et vous

rejoignez ainsi le thème du 12e congrès de la FIPF à Québec: Faire vivre les identités francophones.

Au nom des membres du Conseil d’administration du FMEF-Section Québec-Canada et en mon nom personnel, je tiens

à vous féliciter ainsi que les principaux artisans de votre association.

Recevez, Madame Piotrowska-Skrzypek, mes salutations les plus cordiales.

Benoît Cazabon, Président

Section Québec-Canada du FMEF

c.c Émile Bessette, Raymond Perreault, Louise Savoie, Georges Maeder

Fonds mondial pour l’enseignement du français

Section Québec-Canada

Gatineau, le 17 avril 2008

Madame Malgorzata Piotrowska-Skrzypek

présidente PROF-EUROPE

Association des professeurs de français en Pologne NKJO

ul. Dworcowa 80

85-010 Bydgoszcz

Vie de l’Association

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Enjeux sociopolitiques• Comment une société peut-elle assurer le respect des langues et des cultures dans le contexte de la mondialisation ? • Quels aménagements linguistiques sont possibles pour valoriser l’identité culturelle ? • La prise en compte et la valorisation de la pluralité des normes du français : qui les définit et qui les prescrit ? • Que doit être la Francophonie aujourd’hui ? Comment l’affirmer sur le plan sociopolitique ? • Quels moyens devons-nous déployer pour faire reconnaître les identités francophones parmi les langues du monde ? • Dans les approches systémiques d’enseignement et les politiques éducatives, quelle est la place réservée à l’enseignement du français ? • Quels sont les avantages et les inconvénients de vivre et de circuler dans des sociétés bilingues et plurilingues ? • Comment faciliter la mobilité des apprenants ?

Enjeux culturels et littéraires• Comment passer d’une compétence langagière à une compétence langagière interculturelle dans un contexte de mondialisation ? • L’apport des littératures migrantes à l’apprentissage des littératures nationales. • Choisir d’écrire en français : un enjeu de taille ? • Comment valoriser la nouvelle littérature contemporaine dans la classe de français ? • Traduire en français, un défi culturel. • Variété des médias et des supports pour entrer dans la culture.• Quelle place accorder à la culture et à la littérature dans la classe de français ? •Les rapports entre la littérature et la langue et leur interdépendance.

Enjeux pédagogiques et didactiques• Les avenues diversifiées de la formation initiale et continue des enseignants. • Quels sont les effets des dénominations français langue maternelle (FLM), français langue seconde (FLS) et français langue étrangère

(FLE) sur les approches, les méthodologies, l’évaluation, la formation et la certification ? • Le développement des programmes d’études et des cursus universitaires et scolaires. • L’enseignement du français et l’enseignement en français : une intégration à réaliser ? • L’évaluation des apprentissages et de la formation initiale et continue des enseignants dans ses dimensions linguistiques, culturelles et

interculturelles.

Enjeux technologiques• En formation initiale ou continue, est-ce que l’apprentissage de l’utilisation des technologies de la communication modifiera l’identité

du professeur de langue et du locuteur-scripteur ? • Quel est le rapport entre l’impact économique des technologies et l’enseignement des langues ? • Dans le contexte où les contacts interlinguistiques, interculturels et intergénérationnels sont limités, comment favoriser les échanges

virtuels entre les locuteurs ? • Peut-on enseigner la langue en ligne ? Peut-on mettre la littérature en ligne ? S’agit-il de savoir, de connaissance ou d’information ? • Quel est l’impact de la technologie sur l’enseignement correctif, l’individualisation des enseignements et des apprentissages, et

l’alphabétisation ? • Est-ce que la technologie modifie les rapports entre l’oral et l’écrit ?

XIIe Congrès mondial de la FIPF - Québec

XIIe Congrès mondial de la Fédération internationaledes Professeurs de Français. Québec, juillet 2008

Faire vivre les identités

francophones

La construction de l’identité culturelle prend ses racines dans l’environnement géographique, historique, social, politique, scolaire et re-ligieux et connaît des variations importantes selon que la personne vit dans une culture homogène ou multiethnique, en milieu linguistique majoritaire ou minoritaire.

Dans cette construction identitaire, les enseignants de français comme langue première, seconde ou étrangère jouent un rôle de premier plan, notamment parce qu’ils sont des acteurs privilégiés de la mise en œuvre réelle, sur les cinq continents, de la diversité des langues et des cultures. C’est pourquoi la Fédération internationale des professeurs de français entend bien être, à la place qui est la sienne, une force de proposition pour une autre mondialisation, marquée par l’avancement du pluralisme linguistique et culturel.

Il était donc naturel, dans le contexte du siècle qui s’ouvre, que le Congrès mondial FIPF - Québec 2008 questionne la problématique sui-vante : est-il possible de faire vivre et rayonner toutes les identités francophones à travers le monde ? La mondialisation peut-elle contribuer à l’émergence d’une concertation large et consensuelle qui favorise et promeuve le dialogue entre les langues et les cultures ?

Le congrès vous propose aussi de réfléchir à tout ce qu’implique l’énoncé suivant : Faire vivre les identités francophones. Nous vous invitons à vous joindre à nous pour en discuter, en débattre et faire le point sur les principaux enjeux de la thématique : quelles en sont les principales résonances sociopolitiques, interculturelles, technologiques et didactiques ? Quels en sont les impacts sur l’enseignement et l’apprentissage du français comme facteur identitaire, culturel et interculturel ? Penser en français, vivre en français, participer et faire rayonner la culture d’expression française, sont-ils des énoncés qui revêtent les mêmes significations partout autour du monde ? Tels sont les champs de réflexion et d’intervention autour desquels nous souhaitons solliciter votre contribution et nous enrichir de vos expériences et de vos recherches.

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XIIe Congrès mondial de la FIPF - Québec XIIe Congrès mondial de la FIPF - Québec

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XIIe Congrès mondial de la FIPF - Québec XIIe Congrès mondial de la FIPF - Québec

I. Małgorzata Piotrowska-Skrzypek

Agir en français – implications pratiques du concept des compétences clés en classe de FLE

Nous tenons à présenter dans notre exposé quelques résultats de nos expériences et de nos recher-ches effectuées dans plusieurs collèges d’enseignement secondaire en Pologne qui montrent quelques possibilités d’amener les apprenants à construire leurs compétences clés et enrichir ainsi leur faculté d’agir en FLE. D’abord, nous essaierons de présenter et d’expliquer comment identifier les compétences clés fondamentales aux collégiens, comment choisir celles à développer en priorité et quels sont les moyens de les renforcer. Ensuite, parmi plusieurs propositions qui favorisent l’acquisition de ces compé-tences, nous en esquissons deux dont l’efficacité a été évaluée dans nos recherches, à savoir : le Portfolio européen des langues (PEL) et les itinéraires de découverte (IDD).

II. Renata Klimek-KowalskaProjet : classes francophones en Silésie en Pologne

Les professeurs de français de Silésie en Pologne animent une série de projets interdisciplinaires au-tour de la didactique des cultures francophones. Le projet le plus efficace intitulé Classes francophones en Silésie unit plus de 50 écoles et centres culturels. Récompensé par le Label Européen 2007, pour les initiatives innovantes en matière d’enseignement des langues, il a pour objectif d’introduire le français renforcé dans les établissements et de créer une plateforme d’échange au niveau régional parmi les professeurs. Nous sommes persuadés que les projets régionaux soutenus par le mouvement associatif (Association des Professeurs de Français en Pologne PROF-EUROPE), donnent de la visibilité à nos efforts et éveillent la curiosité envers la langue française et la francophonie.

III. Ewa KalinowskaBulletins et revues d’associations au service de la cause du français (session d’affiches)

Les associations membres de la FIPF publient souvent leurs revues ou bulletins. Il serait utile de créer des réseaux facilitant des échanges d’expériences et une discussion sur le rôle possible de telles publi-cations. Les axes de discussion :

1. Rôles possibles d’une revue – promotion, information, aide professionnelle2. Contenus – domaines à privilégier, langue des matériaux publiés 3. Difficultés – financement, problèmes techniques et humains Proposition : créer sur le site de la FIPF un forum pour les rédacteurs en chef, les comités de rédaction

des revues des associations nationales

IV. Urszula Paprocka-PiotrowskaStéréotypes, je vous hais ? Sur la mobilisation positive du stéréotype en classe de langue

L’objectif de l’atelier est de démystifier le stéréotype et de montrer que, normalement considéré com-me obstacle dans la découverte réelle de l’autre, il peut servir de pont entre les langues et les cultures. Le seul élément connu de la culture de l’autre, le stéréotype s’avère un diagnostique important des repré-sentations (sur l’autre, sa langue et sa culture) qu’ont les apprenants à un stade donné de l’acquisition d’une LE. Il s’agit ainsi d’expérimenter avec un groupe d’enseignants, venus des horizons différents, trois activités destinées à une classe du FLE : tests d’association des mots, procédés de réactivation dans la publicité moderne et rédaction d’un texte d’instruction ludique. Leurs résultats seront mis en commun et discutés dans la partie finale de l’atelier.

V. Jolanta ZającFrancophilie – maladie affectivement transmissible

En apprenant une langue, on apprend la culture de ceux qui la parlent. C’est un truisme que de le dire aujourd’hui et pourtant toutes les conséquences didactiques viennent de là. En apprenant le

XIIe Congrès mondial de la FIPFInterventions

de l’équipe polonaise

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XIIe Congrès mondial de la FIPF - Québec

et peut-être même en l’étudiant à l’université, quelle est la (les) culture(s) à apprivoiser ? Le premier con-stat – les langues n’ont pas d’exclusivité culturelle, elles voyagent. Comment accéder à leurs multiples destinations? Par le biais d’une enquête menée auprès de nos étudiants, l’évolution de leur « compéten-ce francophone » par le biais des rencontres multiples avec la francophonie offertes par notre cursus d’études sera suivie. Leurs regards se transformeront-ils d’un regard neutre et distant en celui plus cha-leureux, mais aussi plus conscient et, pourquoi pas, plus critique ?

VI. Marek ZającL’enseignement du français et l’enseignement en français : une intégration à réaliser ? Intégration langue / discipline en section bilingue francophone. Modèle polonais. (session d’affiches)

Ce type d’enseignement est pratiqué en Pologne sous forme de l’enseignement bilingue : modèle tar-dif (classe « 0 » + lycée) et moyen (collège + lycée). Il se présente comme une alternative à l’enseignement traditionnel des langues. Les liens entre discipline non linguistique (DNL) et langue permettent des ex-ploitations méthodologiques.L’enseignant, en classe bilingue, traite les sujets propres à sa DNL, et en même temps n’hésite pas à reformuler, à corriger, à traduire/faire traduire en L1, et en conséquence, à lever l’opacité discursive. L’enseignant travaille souvent à l’interface entre langue et DNL. Ce type de co-urs est une réalisation d’un processus profitable pour l’acquisition autant linguistique que disciplinaire. Autrement dit, ce processus permet intégration langue/discipline.

VII. Maciej SmukQuelques réflexions sur l’enseignement du français médical auprès du public adulte : de la spécificité textuelle à l’étude lexicographique (session d’affiches)

L’intervention portera sur l’enseignement du français médical auprès des adultes, spécialistes de la médecine. Quelques démarches « métalinguistiques » visant à sensibiliser à la spécificité du français médical ainsi que celles qui mettent en valeur la vivacité et le dynamisme de la langue française médi-cale contemporaine seront prises en compte. Premièrement, il s’agit d’attirer l’attention aux aspects qui distinguent la langue française médicale, d’une part, de la langue dite générale, et d’autre part, d’autres langues de spécialité (particularités textuelles, lexicales, graphiques, etc.). Deuxièmement, l’objectif est de présenter le français médical d’aujourd’hui, en mettant en relief les procédés morphologiques, le re-cours aux néologismes de sens, la formation des mots et termes composés, etc. Cette étape est d’autant plus importante que c’est alors que les apprenants ont la meilleure occasion de découvrir la richesse, le caractère extrêmement dynamique du français de la médecine. Enfin, on présentera aussi le fruit du projet effectué par les apprenants dans le cadre du cursus de FLE : une analyse multidimensionnelle du vocabulaire médical contenu dans un dictionnaire général.

Interventions de l’équipe

polonaise

Dokończenie ze str. 51

Bureau exécutif de la FIPF

pour le mandat 2008 -2012

Président :

Jean-Pierre CUQ

Vice-Présidents :

Pei-Wha CHI LEERaymond GEVAERT

Voici les résultats des élections qui se sont tenues lors de l’assemblée générale de la FIPF, le 25 juillet 2008, à Québec :

Au mois de juillet – du 21 au 25 – s’est déroulé à Québec (province du Québec, Canada) le XIIe Congrès de la Fédédartion Internationale des Professeurs de Français. Quelque 1500 congressistes représentaient plus de 150 associations nationales d’une centaine de pays. Le mot d’ordre du Congrès était Faire vivre les identités francophones. .

La Pologne a pu être représentée par une équipe de neuf personnes:- Janina Zielińska, présidente honoraire de PROF-EUROPE, vice-présidente de la FIPF, présidente de la

Commission de l’Europe Centrale et Orientale de la FIPF ;- Małgorzata Piotrowska-Skrzypek, Présidente de PROF-EUROPE ; - Ewa Kalinowska, Vice-Présidente ;- Renata Klimek – Kowalska, Vice-Présidente ;- Anna Koenig-Wiśniewska, secrétaire générale ;- Urszula Paprocka-Piotrowska, membre du Bureau exécutif ;- Jolanta Zając, professeur de l’Université de Varsovie, membre de PROF-EUROPE ;- Marek Zając, Centre de Formation continue des Enseignants, membre de PROF-EUROPE- Maciej Smuk, doctorant à l’Université de Varsovie, membre de PROF-EUROPE.

Tous les membres du groupe polonais avaient leurs responsabilités: - présenter leurs interventions – conférences, ateliers ou sessions d’affiches ;- organiser le stand de la CECO et y assurer des permanences (avec les représentants d’autres pays – membres de notre Commission ); - dans toute situation et à chaque pas, nouer (ou re-nouer) des liens avec autres associations, donner

une bonne image de notre Association et de la CECO.

Les cinq journées du Congrès étaient extrêmement chargées. Les séances plénières (lors des journées d’ouverture et de clôture), les tables rondes, les conférences, les ateliers ... Une quinzaine de communica-tions commençaient en même temps ! Un vrai embarras de richesse ... Le salon des exposants était ou-vert avec les stands de tous les éditeurs connus, ceux de plusieurs organisations et institutions québéco-ises. De nombreux concours, quiz et tombolas donnaient la possibilité de gagner des prix (plus ou moins importants, plus ou moins amusants...). Des activités culturelles variées, comme les visites touristiques étaient également proposées aux congressistes.

Le dernier jour était aussi celui des élections pour le nouveau bureau exécutif de la Fédération : les électeurs de toutes les associations réunies ont élu pour le mandat 2008 – 2012 Jean-Pierre Cuq (France) à la présidenece ainsi que Pei-Wha Chi Lee (Taïwan) et Raymond Gevaert (Belgique) à la vice-présidence. La veille ont également eu lieu les élections au sein des commissions de la FIPF. Doina Spita, de Rouma-nie, sera présidente de la CECO, pendant que Małgorzata Piotrowska-Skrzypek et Gueorgui Jetchev (Bul-garie) assureront la vice-présidence.

Différents volets de la francophonie se sont fait remarquer lors du Congrès. SEM Abdou Diouf, Secré-taire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie, a pronocé un discours lors de la céré-monie d’ouverture. Plusieurs personnalités et membres des autorités françaises, canadiennes, québéco-ises représentaient le côté officiel et institutionnel du monde francophone.

Les enseignants venus de tous les continents se croisaient dans le Centre des Congrès de Québec ainsi que dans la ville : quelles émotion et merveille de retrouver ses amis rencontrés auparavant lors d’un autre congrès, colloque ou stage – en France ou ailleurs ! Voir, autour de la même table, des amis français, belges, russes, espagnols, vénézueliens, américains... en connaître d’autres, venant de tous les coins du monde – Bénin, Cameroun, Brésil ou Québec était carrément extraordinaire ! Sans sous-esti-mer l’importance des événements thématiques du Congrès, il semble que l’aspect humain et amical, la possibilité de lier des contacs et de s’enrichir mutuellement soient les plus importants lors de telles occasions.

Tout porte à croire que l’avenir de la Fédération, de ses Commissions et des Associations membres s’annonce de manière passionnante et fructueuse. Il faut y travailler dès aujourd’hui, ensemble !

Le XIIIe Congrès, celui de 2012, se tiendra à Durban, en Afrique du Sud...

Ewa Kalinowska

XIIe Congrès mondial de la FIPF - Québec

XIIe Congrès mondial de la FIPF à QuébecRapport informel

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XIIe Congrès mondial de la FIPF - Québec XIIe Congrès mondial de la FIPF - Québec

1.Bureau de PROF-EUROPE,

cérémonie d’ouverture

1

2. Stand de la CECO – journée

de Pologne

2

3. Hall du Centre des

Congrès, bureau au travail

4. Château Frontenac,

l’emblème de la ville

de Québec

5. Place d’Armes, statue de Samuel

de Champlain, fondateur de Québec

6.Remparts de Québec:

porte Saint-Jean

7. Vieux Québec : rue Couillard

8. Rue Saint-Louis

78

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str. �8 2008 str. ��2008

12. Histoire à chaque pas

XIIe Congrès mondial de la FIPF - Québec

9. Des noms savoureux...

10. Des noms encore plus savoureux...

10

11. Histoire vivante

11 12

Sections régionales PROF-EUROPE

Trouvez ci-dessous la présentation des activités de la section PROF-EUROPE de Lublin au cours de l’année scolaire et universitaire 2007-2008 ainsi que les liens pour connaitre de manière détaillée chacun des événements (descriptions, listes des participants et des lauréats, photos). Les compte-rendus des manifestations les plus importantes :

- 3ème Dictée Intercollèges de Lublin du 19-10-2007 : http://www.ceco-fipf.eu/article.php3?id_article=684&id_rubrique=90

- Échange de fiches pédagogiques consacrées au « Vocabulaire » du 09-02-2008.http://www.ceco-fipf.eu/article.php3?id_article=868&id_rubrique=89

1. Anna Białek-Marek : « Les vacances », « Boire et manger » et « Utilisation des TICE dans un cours ».2. Piotr Pryl : « Lexique informatique ».3. Agnieszka Drzewiecka : « Les loisirs – les films ».4. Richard Sorbet : « L’athlétisme ».5. Lidia Sarat : « Les quadrilatères » et « Le théorème de Thalès ».

- 2ème Concours Multimédia de Lublin « Une région de France » du 7-3-2008. http://www.ceco-fipf.eu/article.php3?id_article=913&id_rubrique=90

- 1er Festival Régional de Théâtre Lycéen Francophone de Lublin du 14-03-2008 ; thème : « Les fables de La Fontaine ».

http://www.ceco-fipf.eu/article.php3?id_article=918&id_rubrique=90

- 3ème Concours Régional « Connaissance de la France » de Lublin du 17-03-2008. http://www.ceco-fipf.eu/article.php3?id_article=914&id_rubrique=90

- 3ème Festival Régional Intserscolaire de Chansons Françaises de Lublin du 7-04-2008. http://www.ceco-fipf.eu/article.php3?id_article=934&id_rubrique=90

- Échange de fiches pédagogiques consacrées à « La grammaire et l’interculturel » du 17-5-2008. http://www.ceco-fipf.eu/article.php3?id_article=989&id_rubrique=89

1. Lidia Sarat : « Résoudre une équation du 1er degré ».2. Richard Sorbet : « La petite souris ».3. Marlena Deckert : « Une passerelle imaginaire entre la Pologne et l’Afrique »4. Justyna Pasternak : « Les extraterrestres existent-ils ? » et « Le bonheur de la vie de famille ».5. Rachel Bertout : « À vos souhaits ; le subjonctif présent » en utilisant la chanson « J’t’emmène au vent » de Louise Attaque.6. Dorota Dąbrowska : « Les articles partitifs ».7. Anna Białek-Marek : « Le discours indirect » (2e et 3e classe de gimnazjum) et « Les adjectifs possessifs » (1e classe de gimnazjum).

Richard SORBETPrésident PROF-EUROPE Lublin

[email protected]

PROF-EUROPE de Lublin

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str. �0 2008 str. �12008

1 lutego 2008 roku o godzinie 17.00 w XL LO z Oddziałami Dwuję-zycznymi im. Stefana Żeromskiego odbył się wieczorek poetycko-muzycz-ny poświęcony piosenkom Edith Piaf. W wieczorku wzięli udział uczniowie klas Ib, Id, Ie oraz If, a także nauczycielka języka francuskiego, p. Jadwiga Otulak. Reżyserią zajęła się pisząca te słowa Marta Magdalena Jackowska (dla której było to nie lada wyzwanie: nie dość, że pierwszy rok pracy w nowej szkole, to jeszcze debiut w roli reżysera), wielce wspomagana przez p. Joannę Geiger (za co reżyser-autorka jest niewymownie wdzięczna), a nad całością czuwały pp. Dorota Borkowska (nauczycielka języka wło-skiego oraz szkolna reżyserka wszelkich występów artystycznych) i Anna Szczepańska-Filipp (Dyrektor XL LO).

Na potrzeby wieczorku, hol przy salach nr 16 – 19 został specjalnie udekorowany tak, by przywodzić na myśl paryską kafejkę: z bufetu przy-niesiono okrągłe stoliki, które nakryto białymi obrusami, i posypano płat-kami róż. Na każdym stoliku znalazły się zapalone świeczki oraz wazony z

ciemnoczerwonymi różami. Dookoła stolików ustawiono stylowe krzesła przyniesione z pokoju nauczycielskiego (to prawda, mamy bardzo ładne krzesła w pokoju nauczycielskim). Korytarz od wejścia do szkoły aż do holu, gdzie odbywał się wieczorek, wraz z prowadzącymi tam schodami, zostały wysypane płatkami róż, by gościom łatwo było trafić. Na ścianach zawieszono plakaty i zdjęcia przedstawiające Paryż oraz flagę Francji. Pro-wadzące na pierwsze piętro schody – pełniące rolę wyjścia zza kulis na scenę – również zostały udekorowane: na każdym stopniu stała zapalona świeczka .

Gdy już wszyscy goście się zebrali, z płyty puszczono pierwszą zwrotkę i refren piosenki L’Accordéoniste, a po tym wstępie wszystkich zebranych powitała Barbara Zawilińska. Najpierw wystąpił chór dziewcząt klasy Ie, z piosenką Padam, padam, podczas której pięknego walca zatańczyli Ju-styna Grabowska oraz Paweł Kropiewnicki. Następnie Magdalena Kukuła wyrecytowała wiersz C’est merveilleux (tak naprawdę jest to, oczywiście, piosenka Edith Piaf, ale Magdalena wolała wyrecytować ten tekst, za pod-kład posłużyła jedna z melodii Yanna Tiersena z filmu Le fabuleux destin d’Amélie Poulain) po czym Agnieszka Marczak wspaniale, wręcz brawu-rowo zaśpiewała Non, je ne regrette rien. Później Edith Piaf z płyty zaśpie-wała pierwszą zwrotkę i refren piosenki La vie en rose, po czym Klaudia Bankiewicz wyrecytowała całą tę piosenkę jako wiersz. Następnie Joanna

Koziróg i Magdalena Kukuła brawurowo zaśpiewały piosenkę Milord, a Justyna Janczyszyn wzruszająco wyrecytowała wiersz Tu me manques*, również do melodii Yanna Tiersena z filmu Le fabuleux destin d’Amélie Poulain). Jako ostatnia wystąpiła p. Jadwiga Otulak, której towarzyszył chór dziewcząt klasy Ie, pięknie zaśpiewała Sous le ciel de Paris, a Justyna Grabowska i Paweł Kropiewnicki ponownie wspaniale zatańczyli walca. Na koniec Barbara Zawilińska podziękowała widzom za uwagę, a ci nagrodzili artystów gromkimi brawami. Po aplauzie na scenę wyszły pani Dyrektor Anna Szczepańska-Filipp i pani Wizytator Kuratorium Oświaty Barbara Tomkiewicz i wręczyły kwiaty wszystkim artystom oraz reżyserkom całego przedsięwzięcia.

Ostatnim punktem programu był skromny fran-cuski poczęstunek: bagietki z serami pleśniowymi i soki owocowe.

*A tu przedstawiam łaskawym oczom Czytelniczek i Czytelników, wiersz napisany (w większości, z wyjątkiem fragmentu piosenki Isabel-le Charles’a Aznavoura, kursywą) na potrzeby spektaklu przez reżyser, zmuszoną (sic!) przez czuwającą nad wszystkim p. Dorotę Borkowską.

Tu me manques...Mon chéri,Tu me manquesTu le sais bien,Que tu me manques tellement... Mes journées loin de toiRessemblent à des annéesEt donnent à mon amourUn goût de fin du mondeElles troublent mon corpsAutant que ma pensée...La lumière de ton sourire,La douceur de tes paroles, Le toucher de tes mains,La caresse de tes lèvres sur ma nuque,Je ne peux que me les rappeler...Et, je n’en peux plus,Je veux te voir, te parlerTe toucher, t’embrasser...

Et Paris, si beau pour nous deux,Si aimable, si ouvert, si souriant, avantM’est devenu, maintenantinhospitalier, froid, un peu... ténébreux...

Sans toi même Paris n’est pas Paris !

Marta Magdalena Jackowska

WIECZOREK POETYCKO-MUZYCZNY POŚWIĘCONY PIOSENKOM EDITH PIAF

XL. LO Z ODDZIAŁAMI DWUJĘZYCZNYMI

IM. S. ŻEROMSKIEGO

Varsovie_ soirée Piaf

Le 7 juin 2008 à Białołęcki Ośrodek Kultury, pour la troisième fois déjà, nous avons eu le plaisir d’inaugurer le Festival Théâtral PROF-EUROPE. Dans le programme : une troupe de l’école primaire (« Soleil »), 7 troupes de collégiens (Gimnazjum Charles de Gaulle, 2 troupes, gimnazjum Sempołowska -3 troupes et Gimnazjum Konstancji Markiewicz – 1 groupe) et 2 troupes de lycéens , tous les deux du lycée Sempołowska.

Le jury pour la partie « gimnazjum » se composait de 6 personnes : Anna Grzegorowska – Présidente, Paul Romanovitch – Attaché pour le français auprès de l’Ambassade de France, Justyna Bacz-Kazior et Lidia

Kowalska du bureau PROF-EUROPE de Varsovie ainsi que deux jeunes membres : Zuzanna Grzegorowska, lycéenne fran-cophone et Łukasz Kornacki, étudiant du Collège universitaire de Formation des Pro-fesseurs de Français. Il a décidé d’attribuer les prix suivants:

Ier prix dans la catégorie „gimnazjum” : pour le spectacle „Rose et Jeannot”, préparé par les élèves de Mme Ewa Ziemińska du

gimnazjum K.Markiewicz IIe prix dans la catégorie „gimnazjum” : pour le spectacle „Ali Baba et

les 40 voleurs”, préparé par les élèves de Mme Małgorzata Popko (ZS nr 53 im.S.Sempołowska)

IIIe prix dans la catégorie „gimnazjum” : pour le spectacle ”L’ombre capricieuse”, préparé par les élèves de Mme Agnieszka Kwoczak du gim-nazjum Charles de Gaulle et pour le spectacle „ L’annonce”, préparé par les élèves de M. Paweł Dudzik et Mme Ewa Piłka

Prix spécial pour le spectacle „Chamailleries des saisons”, préparé par les élèves de Mme Ewa Tulej de l’école primaire non publique « Nasza Szkoła »

Jerzy Machowski, lauréat

du Festiwal en 2008 avec

Anna Grzegorowska

FESTIVAL THÉÂTRAL PROF-EUROPE 2008Varsovie_

festival

Dans la catégorie des prix individuels pour les meilleurs acteurs, le jury a décidé de récompenser :

Agata Kujda, pour le rôle de la femme de ménage dans le spectacle „L’ombre capricieuse”

Aleksander Nobis, pour le rôle d’Ali Baba dans le spectacle „Ali Baba et les 40 voleurs”

Filip Dąbrowski, pour le rôle de Jeannot dans le spectacle „Rose et Jeannot”

Kaja Molińska pour le rôle du Printemps dans le spectacle „Chamail-leries des saisons”

Pour la partie « lycée » le jury se composait de : Paul Romanovitch, Anna Grzegorowska, Dorota Biele, Directrice de l’Ecole Voilà, Justyna Bacz-Kazior et Lidia Kowalska. Il a décerné les prix suivants :

Ier prix: pour le spectacle „Antigone” de Jean Anouilh IIe prix: „Les voix dans le noir” Les deux préparé par les élèves du Lycée Sempołowska( ZS nr 35). Dans la catégorie des prix individuels pour les meilleurs acteurs, le

jury a décidé de récompenser :Justyna Brzozowska pour le rôle d’Ismène (ZS nr 35 im.Stefanii Sem-

połowskiej, Anna Bakiel).Le public ainsi que le jury ont en général été très satisfaits du niveau

des spectacles très soigneusement préparés qui surprenaient souvent par leur professionnalisme.Cependant, il faudrait, dans le futur, mettre l’accent sur la préparation des élèves aux spectacles, sur la bonne diction et une prononciation correcte, ce qui faciliterait énormément la récéption des spectacles.

Parmi les enseignants qui ont participé déjà pour la troisième fois au festival théâtral, il faut absolument remarquer l’engagement de Mme Anna Bakiel du gimnazjum et du lycée Sempołowska dont les élèves reço-ivent chaque année le premier ou le deuxième prix pour leur spectacle.

Nous espérons continuer la tradition des festivals théâtraux l’année prochaine dans le Centre culturel B.O.K., dont le directeur, M. Tomasz Służewski est un grand enthousiaste de notre initiative. Nous remer-cions également le maire de Białołęka, M. Jacek Kaznowski, qui a offert les premiers prix à nos équipes : les lecteurs DVD ainsi que Mme Alicja Małecka-Mierzwa, directrice du Gimnazjum Charles de Gaulle pour avoir mis à notre disposition le bâtiment de l’école. Nous adressons nos grands remerciements à tous les éditeurs : CLE International, Hachette, Nowela, WSZPWN, Didier et Maison de France qui ont sponsorisé les prix individu-els et à l’Ambassade de France et surtout M. Paul Romanovitch et Mme Anna Leszczyńska, qui ont préparé les prix pour les professeurs.

Le Festival Théatral PROF-EUROPE s’est inscrit dans le calendrier des activités de la Section de Varsovie en tant qu’une manifestation non seulement motivant à l’apprentissage du français et intégrant le mi-lieu d’élèves et professeurs francophones, mais également comme un évènement culturel de qualité. Nous envisageons de continuer cette in-itiative et lui donner encore plus d’ampleur l’année prochaine - le Festival est prévu pour le 30 mai 2009.

Membres du jury (de gauche à droite):

Zuzanna Grzegorowska, Paul Romanovitch,

Anna Grzegorowska, Lidia Kowalska,

Justyna Bacz-Kazior, Łukasz Kornacki

Sections régionales PROF-EUROPE Sections régionales PROF-EUROPE

Anna Grzegorowska

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7 lutego 2008 roku, w Auli I. LO w Legnicy, odbyła się druga edycja Festiwalu Piosenki Obcojęzycznej, organizowanego przez NKJO w Legnicy, pod honorowym patronatem Prezydenta Miasta Legnicy, Pana Tadeusza Krzakowskiego.

Dwudziestu pięciu młodych wykonawców z Legnicy i z wielu miejscowości re-gionu prezentowało swoje talenty wokalne i językowe na bardzo wysokim pozio-mie. Czternaście osób wykonało utwory w języku francuskim, zaś jedenaście wy-brało piosenki w języku angielskim. Profesjonalne Jury, złożone z ze specjalistów w dziedzinie śpiewu, aktorstwa i języków obcych, pod przewodnictwem Dyrektora I. LO w Legnicy, Pani Haliny Tamioły, przyznało trzy nagrody główne i pięć wyróż-nień.

Złoty Jęzor 2008 zdobyła Paula ŚLEDZIKOWSKA za przepiękną interpreta-cję piosenki Edith Piaf „Sous le ciel de Paris”, Srebrny - Andżelika ADAMSKA za

brawurowe wykonanie „Je t’aime” Lary Fabian, a Brązowy - Krzysztof KOLADA w nastrojowej balladzie „Wonderful”. Wyróżnienia – nagrody książkowe – otrzymali: Grzegorz Adamski, Anna Grygiel, Igor Herbut i Damian Gela (duet), Katarzyna Ig-naczak oraz Urszula Szocik. Nagrodę Dyrektora NKJO w Legnicy otrzymał Krzysztof KOLADA, natomiast Jury studenckie przyznało swoją główną nagrodę Paulinie LENDZIE. Szkoła Języków Obcych „Empik” w Legnicy ufundowała półroczny kurs dowolnego języka, którym uhonorowała Krzysztofa KOLADĘ.

Realizacja tego ambitnego przedsięwzięcia byłaby niemożliwa bez wsparcia wielu Sponsorów i Przyjaciół NKJO w Legnicy. I tak, Prezydent Miasta Legnicy

ufundował cenne nagrody rzeczowe dla zwycięzców, Senator Lech Idczak - statuetki Złotego, Srebrnego i Brązowego Jęzora, a Hotel Qubus - bon na wykwintną kolację dla dwóch osób. Partnerem Festiwalu było również

Stowarzyszenie Nauczycieli Języka Francuskiego w Polsce PROF-EUROPE, które ufundowało nagrody książkowe dla laureatów Festiwalu. W imieniu

organizatorów i uczestników Festiwalu, składamy serdeczne podziękowania wszystkim Sponsorom i Sympatykom NKJO w Legnicy za wsparcie naszych

wysiłków na rzecz propagowania języków obcych i wspierania utalento-wanej muzycznie młodzieży.

D. Sut-Karykowska, NKJO w Legnicy

II. Festiwal Piosenki Obcojęzycznej „Złoty Jęzor”

Nauczycielskie Kolegium Języków Obcych w Legnicy

Quand ?le 4 avril 2008

Où ?Alliance Française de Bydgoszcz

Par qui ? Section de français du NKJO de Bydgoszcz PROF-EUROPE Section Régionale de Bydgoszcz et ToruńAlliance Française de Bydgoszcz

Pour qui ?Enseignants de français langue étrangère de la région Coujavie-Poméranie

Qui et quoi ?Forum :

• Mme Małgorzata Panasewicz, La réali-sation d’un projet avec la méthode « Déjà- vu »

• Mlle Marjorie Nadal, Mise en place d’une section bilingue au lycée

• M. Mirosław Marchlewski, Possibilités de travail avec un tableau interactif

Conférence :• M. Pascal Schaller, Attaché de coopé-

ration pour le français de l’Ambassade de France en Pologne (antenne de To-ruń) Le plurilinguisme comme moteur de la francophonie

Quizz pour les participants :• Mme Wiesława Burlińska, Section de

français du NKJO de Bydgoszcz

Rédigé par Marta Samolej-Chmielewska,

PROF-EUROPE Section Régionale de Bydgoszcz et Toruń

Mme Małgorzata Panasewicz

lors d’une interview pour la radio PiK

7ème Forum Régional d’Echanges Didactiques

M. Mirosław Marchlewski « Possibilités

Mme Wiesława Burlińska

et M. Pascal Schaller lors de la distribution

des cadeaux pour les intervenants

Sections régionales PROF-EUROPE Sections régionales PROF-EUROPE

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Placée sous le haut patronnage du Maréchal de la Voïvodie de Silésie, du Recteur de L’Éducation en Silésie, du Recteur de l’Université de Silésie et du Président de l’Association de l’Amitié Franco-Polonaise, la troisième édition du Forum Fran-cophone a réuni les représentants de nombreux pouvoirs locaux, les directeurs des établissements scolaires de la région et les professeurs de français. Les personnalités officielles venues des Ambassa-des de pays francophones avec Monsieur Daniel Menschaert de la Délegation des Gouvernements de la Communauté française de Belgique et de la Région wallonne, Madame Laurence Dyèvre de l’Ambassade de France ont honoré le Forum de leur présence. Se sont aussi déplacés les lecteurs de la langue française en Silésie : Jean-Pierre Dar-cel, représentant l’Ambassade de France, et Ju-lien Vangrevelinghe, envoyé par le Commissariat général aux Relations Internationales de la Com-munauté française de Belgique

Comme les années précédentes, les parti-

cipants du Forum se sont réunis dans la Salle d’honneur, décorée de fleurs aux couleurs de la Francophonie. La date de cet événement n’a pas été choisie sans raison. C’est dans cette salle qu’ils ont entendu parler du projet « Classes francopho-nes en Silésie », lancé en 2005, durant le Ier Forum par son auteure Renata Klimek-Kowalska, coordi-natrice COFRAN en Silésie, vice-présidente de de l’Association des Professeurs de Français en Polog-ne et la co-auteure, Elżbieta Paniczek, directrice de l’Alliance Française de Rybnik. Leur projet a eu pour objectif d’augmenter le nombre de jeunes Polonais parlant français. Trois ans plus tard, tout le monde a eu l’occasion de connaître les résultats de leur initative novatrice au niveau mondial. Grâ-ce au projet, une cinquantaine de professeurs de

français a réussi à convaincre les autorités locales d’introduire un programme de français renforcé (minimum 4 heures par semaine) dans leurs étab-lissements scolaires. Par conséquent, 1000 élèves apprennent le français élargi en Silésie. En même temps, les professeurs ont suivi des formations et des stages animés par des formateurs de qualité, pour améliorer leurs compétences métodologi-ques et pour pouvoir appliquer de nouvelles ten-dances de l’enseignement des langues étrangères dans leur travail. Grâce à la coopération avec les partenaires francophones, les écoles reçoivent une aide méthodologique (manuels, journaux, outils pédagogiques, stages pédagogiques, visite d’artistes francophones), mais aussi la présence des lecteurs de français qui travaillent pour les 50 établissements du projet. Ils sont ambassadeurs du multilinguisme dans le milieu silésien. Pendant le Forum, les professeurs réalisant le projet dans leurs écoles ont reçu des certificats qui confirment leur statut de participants du projet (le certificat at-tribué par la commission de sélection francopho-ne qui témoigne de l’efficacité de l’enseignement de la langue française).

Le rapport concernant le projet « Classes fran-cophones en Silésie » a parfaitement illustré les propos de Paweł Poszytek de la Fondation du Dé-veloppement du Système Educatif , directeur du programme « Education et formation tout au long de la vie » qui a présenté la politique linguistique de l’Union européenne. Les participants du Forum ont ensuite eu l’occasion de participer aux diffé-rents ateliers thématiques : interculturel et fran-cophonie, projets européens, nouvelles technolo-gies et pédagogies, débouchés pour les étudiants francophones. Chacun avait la possibilité de choi-sir les sujets les plus intéressants. Ces ateliers ont

été animés par des représentants des institutions co-organisateurs ou partenaires du Forum : Centre National Europass, Fondation du Développement du Système Éducatif, TV5Monde, CLE Internatio-nal, Chambre de Commerce et d’Industrie França-ise en Pologne, Hachette Livre Polska, Agence CampusFrance.

Le Forum a été préparé avec l’aide des repré-sentants des Librairies et des Maisons d’édition telles que Nowela, Hachette, Wydawnictwa Szkol-ne PWN, Didier, Lektorklett, Edukator et la Maison d’édition CLE International, partenaire officiel du IIIe Forum. Les publications Les Echos de Pologne et « Bayard Presse » étaient également présentes. Des expositions et des stands permettaient aux professeurs de suivre les nouveautés éducatives accessibles sur le marché polonais.

Grâce à l’engagement remarquable de Monsie-ur Daniel Menschaert de la Délégation des Gou-vernements de la Communauté française de Bel-gique et de la Région wallonne dans l’organisation du Forum, la clôture a eu lieu à l’intérieur du Musée du Château de Pszczyna où les participants ont assisté à un concert exceptionnel de musique classique, joué par les musiciens de la Communau-té Française de Belgique - Ronald Van Spaendonck (clarinette) et Johan Schmidt (piano).

Pendant le Forum, des distinctions importantes ont été accordées par le Roi Albert II de Belgique. Monsieur Zbigniew Noskowski, ancien directeur du lycée, a reçu la décoration de Chevalier de l’Ordre de Léopold II et Madame Edyta Wojciech, coordinatrice de toutes les éditions du Forum, cel-le des Palmes d’Or de l’Ordre de la Couronne. C’est aussi au cours de la partie officielle du Forum que Monsieur Daniel Menschaert et Monsieur Patrick Renard, délégué général des Alliances Françaises et attaché de coopération éducative de l’Ambassade de France, ont reçu les distinctions silésiennes élevées pour leur engagement particulier dans le projet « Classes francophones en Silésie » et dans l’organisation du Forum Francophone.

En tant que coordinatrice du III Forum Fran-cophone à Pszczyna je tiens à remercier tous ceux qui ont apporté leur aide et leur soutien, en parti-culier les autorités locales de Starostwo Powiatowe et de la Ville de Pszczyna avec le Maire, Monsieur Krystian Szostak, toujours à nos côtés.

Il me semble indispensable de saluer la remar-quable implication de TV5Monde dans notre pro-jet. Par l’intermédiaire de Madame Anna Czołnow-ska nous avons reçu un appui matériel concret et précieux pour notre action. Notons la réalisation des dépliants du Forum, une pléthore de matériel didactique pour tous les participants entre autres.

Je voudrais adresser des remerciements spéc-iaux à Madame Renata Klimek-Kowalska qui, par son indéfectible dévouement, nous a apporté un soutien considérable. C’est elle qui se bat sans relâche pour la diversité des langues et des cul-tures.

Je tiens également à exprimer ma vive recon-naissance à toutes mes collègues professeurs de français et à Madame la Directrice Renata Dyrda qui perpétue les efforts engagés par son prédéc-esseur.

L’idée du Forum c’est le désir de faire comprendre que l’éducation est à la base de tout et que la francophonie est un lien précieux entre la Pologne et tous les pays francophones. Nous voudrions préparer efficacement nos élèves à faire leurs études à l’étranger, à participer aux projets internationaux et à pouvoir se retrouver sur le marché du travail européen. Nous invitons à la coopération tous ceux à qui ces idées sont chères.

Edyta Wojciechcoordinatrice du IIIe Forum Francophone

Le IIIe Forum Francophone en Silésie, à Pszczyna « Les polyglottes n’ont pas d’âge »

« Les polyglottes n’ont pas d’âge »

C’est par cette belle journée de printemps, le vendredi 6 juin 2008 que le Lycée d’Enseignement Général de Bolesław Chrobry à Pszczyna a ouvert de nouveau ses portes aux participants de la troisième édition du Forum Francophone, cette fois intitulé « Les polyglottes n’ont pas d’âge ». Cette initiative, réalisée avec le soutien de l’Association des Professeurs de Français en Pologne, de l’Alliance Française, de TV5, de CLE International, de la Délégation des Gouvernements de la Communauté française de Belgique et de la Région wallonne, de l’Ambassade de France, de l’Institut Français et de nombreux autres partenaires, est devenue un moment important de l’année où se rencontrent tous ceux pour qui la promotion de la langue française et de la culture francophone est à la fois précieuse et significative. Cet événement a pris une ampleur non négligeable depuis sa jeune création et a déjà reçu le prestigieux « European Language Label 2007 », une marque de reconnaissance officielle pour les initiatives novatrices de l’enseignement des langues.

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Page 35: Tout le Bulletin PROF-EUROPE No 9, 2008 (Pages 1 à 116)

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LE 6 JUIN 2008LYCÉE D’ENSEIGNEMENT GÉNÉRAL DE BOLESLAW CHROBRYÀ PSZCZYNA

Projekt nagrodzony certyfikatemEuropean Language Label 2007

dla nowatorskich inicjatyww nauczaniu języków obcych

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Page 36: Tout le Bulletin PROF-EUROPE No 9, 2008 (Pages 1 à 116)

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Chrobry to jedna z najstarszych szkół średnich w Polsce. Założona została w 1742 roku i była wówczas ewangelickim gimnazjum. W roku 1872 przekształcona została w sześcioklasowe gimnazjum państwowe. Rok 1881 oznacza dla gimnazjum przeprowadzkę do nowego budynku, który jest obecnie siedzibą liceum. Dnia 28 XI 1925r. nadano szkole imię pierwszego króla Polski – Bolesława Chrobrego. Uczyli się tutaj przedstawiciele tak znakomitych rodów arystokratycznych jak: Czetwertyńskich, Radziwiłłów, Sapiehów, Zamoyskich, Potockich, Lubomirskich czy Dzieduszyckich.Od 1966 roku szkoła nosi nazwę Liceum Ogólnokształcącego im. Bolesława Chrobrego. www.chrobry-pszczyna.pl

PSZCZYNA. PERŁA GÓRNEGO ŚLĄSKA

Nasze niezwykłe miasto od lat przyciąga turystów, urzekając ich swoją malowniczą sce-nerią, niepowtarzalną atmosferą i bogatą historią, sięgającą początków Polski Piastów. Naj-większe znaczenie na mapie atrakcji turystycznych ma Muzeum Zamkowe, będące dawnym zamkiem książęcym, zaliczane do najwspanialszych zespołów parkowo-pałacowych w kraju. Ważnym elementem miasta jest Zabytkowy Park Pszczyński o powierzchni 156 ha. Na tere-nie Parku Zamkowego znajdują się zabytkowe obiekty małej architektury (dwór Ludwikówka, pawilon herbaciany na wyspie, brama chińska, piwnica lodowa, kapliczki i mosty łukowe). W Parku Dworcowym można zwiedzić skansen – Zagroda Wsi Pszczyńskiej, zaś dużą część Dzi-kiej Promenady zajmuje starannie utrzymane pole golfowe. Na początku czerwca br. tuż obok otwarta została Pokazowa Zagroda Żubrów - z pomostów widokowych obserwować można zachowania i zwyczaje króla puszczy. W bezpośrednim sąsiedztwie Muzeum Zamkowego oraz parku znajduje się zabytkowa starówka, której układ urbanistyczny przetrwał od średniowie-cza – od rynku otoczonego kamieniczkami, ratuszem oraz kościołami odchodzą wąskie, peł-ne uroku uliczki, w tym główny deptak Pszczyny – ulica Piastowska, u wylotu której znajduje się Muzeum Prasy Śląskiej. Pszczyński rynek tętni życiem przez cały rok – latem można tu wypić dobrą kawę, zimą zrobić zakupy na Jarmarku Świątecz-nym lub pojeździć na łyżwach na sztucznym lodowisku, które czynne jest do połowy marca. Pszczyna to miasto niezwykłe i wyjątkowe. Ukochane przez swoich mieszkańców, podziwiane przez turystów. Kto choć raz odwiedzi Pszczynę, z pewnością zechce tutaj powrócić. www.pszczyna.pl

Projekt „Klasy frankofońskie na Śląsku” ma na celu zwiększenie liczby Polaków znających język francuski. Uczestnicy projektu świadomi są, iż w dzisiejszych czasach znajomość języka angielskiego nie wystarcza, a każdy kolejny, dobrze opanowany język obcy ułatwia swobodne poruszanie się po świecie będąc jednocześnie niezbędnym kluczem umożliwiającym komu-nikację międzyludzką i poznanie innych kultur. Zależy nam, by języki romańskie były również obecne w ofercie edukacyjnej polskiej szkoły.

Poprzez realizację projektu stwarzamy uczniom możliwość skutecznego i atrakcyjnego uczenia się języka francuskiego oraz aktywnego udziału w programach europejskich. Promo-wanie Polski w wielojęzycznej Europie wymaga od nas zaangażowania, kompetencji i współ-pracy. Uzyskaliśmy wsparcie regionalnych władz oświatowych oraz instytucji zagranicznych działających w Polsce i za granicą. Nasz projekt to nowoczesne metody uczenia się i nauczania języka francuskiego, stosowanie Europejskiego Porfolio Językowego i Europassu, korzystanie z nowoczesnych technologii, a także możliwość zdobywania certyfikatów międzynarodo-wych, przydatnych na europejskim, konkurencyjnym rynku pracy. Kreatywne przedsięwzięcia uczniów i nauczycieli – mediatorów międzykulturowych - pozwalają zaspokoić intelektualne wyzwania jakie niesie XXI wiek i nadać uczeniu się języków obcych głęboki sens. Twórczo roz-wijamy się, działając! Frankofonia – międzynarodowy ruch zakładający wielopłaszczyznową współpracę różnych krajów w dziedzinie kultury, ekonomii i edukacji, oparty na posługiwaniu się językiem francuskim jako narzędziem komunikacji. Znajomość języka francuskiego pozwala milionom mieszkańców 5 kontynentów porozumiewać się, poznawać i współpracować. Od roku 1997 i Szczytu w Hanoi Polska jest krajem – obserwa-

torem Międzynarodowej Organizacji Frankofonii. Należy do niej już 68 krajów i rządów z całego świata. Pogłębiając edukacyjną współpracę z krajami frankofońskimi, pragniemy włączyć głos Polski w rozwój dialogu w naszej wielojęzycznej Europie i wielokulturowym świecie. „Chrobry” est l’une des écoles les plus anciennes en Pologne. Fondée en 1742, elle était à cette époque-là un gimnazjum évengélique. En 1872, elle a été transformée en gimnazjum de six classes, c’est à dire un établissement public. En 1881 elle a déménagé dans un nouveau batîment qui est ac-tuellement le siège du lycée. Le 28 novembre 1925, l’école a reçu le nom du premier roi de Polo-gne - Bolesław Chrobry. Les familles les plus aristocratiques l’ont fréquentée : les Czetwertyński, les Radziwiłł, les Sapieha, les Zamoyski, les Potocki, les Lubomirski, les Dzieduszycki. Depuis 1966, l’école porte le nom du Lycée Général de Boleslaw Chrobry. www.chrobry-pszczyna.pl

PSZCZYNA- LA PERLE DE LA HAUTE SILÉSIE

Depuis des années, notre ville insolite attire des touristes grâce à son cadre magnifique, son ambiance particulière et sa riche histoire qui remonte au debut de l’histoire de Pologne, c’est à dire depuis la dynastie des Piast. C’est le Musée du Château qui a la plus grande importance sur la carte des attractions touristiques. L’ancien château des princes et son parc sont aujourd’hui considérés comme l’ensemble le plus remarquable de tout le pays. Il vaut vraiment la peine de visiter aussi le Parc de Pszczyna qui occupe la superficie de 156 ha et où l’on trouve des mo-numents (le palais Ludwikówka, le pavillon du thé sur l’île, la porte chinoise, la cave de glace, les chapelles, les ponts en arc). Dans le Parc de la Gare nous pouvons voir le musée en plein air, « La closerie de la campagne de Pszczyna ». Par ailleurs, une grande partie de la Promenade Sauvage est occupée par un terrain de golf très bien entretenu. Depuis le début du mois de juin, tout le monde peut visiter un enclos de bisons dans le parc de Pszczyna pour pouvoir observer le comportement et les habitudes du roi de la grande forêt. A côté du château et du parc nous trouvons la vieille ville qui a gardé sa disposition initiale datant du Moyen Âge. La Place est entourée d’ immeubles anciens, de la mairie et d’églises. De petites rues étroites, pleines de charme, avec la rue piétonne Piastowka, au bout de laquelle se trouve le Musée de la Presse Silésienne, attirent de nombreux touristes. En été, ils peuvent prendre un café ; en hiver, faire des achats pendant le Marché de Noël ou s’amuser grâce à la patinoire artificielle qui est installée sur la Place jusqu’à mi-mars. Pszczyna est une ville exceptionnelle et extraordinaire, aimée par seshabitants, admirée par les touristes. Celui qui l’a visitée une fois, y reviendra sûrement un jour. www.pszczyna.pl

Le Projet des „Classes francophones en Silésie” a pour objectif d’augmenter le nombre de jeunes Polonais connaissant le français. Les participants du projet sont convaincus qu’aujour-

d’hui la connaissance de la seule langue anglaise ne suffit pas, que chaque langue maîtri-sée permet d’aller partout dans le monde et constitue la clef indispensable

à une communication internationale et à la connaissance des autres cultures. Il nous importe donc que les langues romanes soient égalementprésentes dans l’offre éducative des écoles polonaises.

Grâce à ce projet, les élèves auront la possibilité d’apprendre la langue française de manière efficace et attractive ainsi que de participer activement

aux différents programmes européens. La promotion de la Pologne dans une Europe multilin-gueexige de nous engagement, compétence et coopération. Nous avons obtenu le soutien des autorités éducatives régionales ainsi que des institutions étrangères agissant en Pologne ou en dehors de ses frontières. Notre projet met en oeuvre des méthodes modernes d’apprentissage et d’enseignement du français, s’appuie sur le Portfolio Européen des Langues et l’Europass, utilise les techniques les plus récentes et propose l’obtention de certificats internationaux utiles sur le très concurrentiel marché européen du travail. Les projets créatifs des élèves et des enseignants - médiateurs interculturels – permettent de satisfaire les défis intellectuels du XXI° siècle et de donner à l’apprentissage des langues étrangères un sens plus profond. Le développement par l’action créative ! La Francophonie, mouvement international qui consiste en une coopération à des niveaux multiples des différents pays dans les domaines culturel, économique et éducatif, s’appuie sur l’utilisation de la langue française comme instrument de communication. La con-naissance de la langue française permet à des millions d’habitants sur les 5 continents de se comprendre, de se connaître et de coopérer. Depuis le Sommet de Hanoï en 1997, la Pologne est un pays obse- rvateur de l’Organisation Internationale de la Francophonie. 68 pays et gouverne- ments du monde entier en font déjà partie. En approfondissant la

collaboration éducative avec les pays francophones, nous souha-itons faire entendre la voix de la Pologne dans le développement

du dialogue au sein de notre Europe multilingue et de notre monde pluriculturel.

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7 czerwca 2008 roku w Pałacu Młodzieży w Bydgoszczy odbył się już po raz piąty Ogólnopolski Festiwal Małych Form Teatralnych AbrAcAdAbrA – Pierwsze kroki na scenie w języku francuskim. Odbył się on przy współpracy niżej wymienionych instytucji:

• Bydgosko – Toruńskiego Oddziału Stowarzyszenia PROF-EUROPE • Pałacu Młodzieży w Bydgoszczy• Nauczycielskiego Kolegium Języków Obcych w Bydgoszczy• Alliance Française w Bydgoszczy• Zespołu Szkół Ogólnokształcących nr 2 w Bydgoszczy

W tegorocznej edycji Fe-stiwalu artyści, ponad 100 dzieci ze szkół podstawo-wych i gimnazjów, przybyli do nas z Bydgoszczy, Ino-wrocławia i Białych Błot.

Główną nagrodą była

nasza festiwalowa statuet-ka „Franek”, nieco odmie-niona w stosunku do po-

przednich lat. Tegoroczne statuetki zostały wyrzeźbione w drewnie przez pana Wiesława Szlachciaka, artystę – rzeźbiarza z Jarocina, przez co nabrały bardziej przyjaznego dzieciom wyrazu.

Rolę konferansjera i animatorki publiczności pełniła pani Aleksandra Jaskólska, nauczyciel języka francuskiego w Zespole Szkół Ogólnokształcących nr 2 w Bydgoszczy. Quizy, zagadki i piosenki w trakcie przerw pomiędzy występami małych artystów umilały czas oczekiwania na kolejne prezentacje grup.

Nagrody przyznawało jury w składzie, w pierwszej części festiwalu: Przewodnicząca – Jadwiga Kacz-

marczyk (NKJO w Bydgoszczy), Sébastien Tholonias (PROF-EUROPE Oddział Bydgoszcz -Toruń), Pascal Schaller (SCAC Toruń). W drugiej części: Przewodnicząca – Jadwiga Kaczmarczyk (NKJO w Bydgoszczy), Małgorzata Hack (Dyrektor Alliance Française w Bydgoszczy), Pascal Schaller (SCAC Toruń).

Każdy uczestnik Festiwalu otrzymał nagrody: domino do nauki języka francuskiego i pamiątkową bransoletkę. Dodatkowo każdy zespół teatralny otrzymał plakaty edukacyjne i książki w języku francu-skim.

Wszyscy nauczyciele, którzy przygotowali swoich uczniów do festiwalu otrzymali od organizatorów okolicznościowe upominki: książki lub gry edukacyjne ufundowane przez naszych sponsorów: Księgar-nię Językową POWER z Bydgoszczy, Księgarnię internetową E-BOOKS z Torunia. Nie zawiodły nas rów-nież wydawnictwa językowe takie jak: PWN, Hachette, Bayard Presse i CLE International.

W organizację Festiwalu zaangażowały się pani Marta Samolej – Chmielewska, prezes bydgosko – to-ruńskiego oddziału PROF-EUROPE i pani Luiza Kubowicz – Dorosz, kierownik Działu Animacji Kulturalnej z Pałacu Młodzieży w Bydgoszczy, dzięki której bydgoskie święto dziecięcego teatru mogło odbyć się w Sali Widowiskowej ze wspaniałą oprawą muzyczną i świetlną.

Dzielnie pomagali nam również uczniowie francuskiej klasy dwujęzycznej z Zespołu Szkół Ogólno-kształcących nr 2 w Bydgoszczy wraz z wychowawczynią panią Agnieszką Gorzycką.

Wszyscy z niecierpliwością czekamy na przyszłoroczne występy młodych artystów. Do zobaczenia za rok !

© Aleksandra Jaskólska, Marta Samolej - Chmielewska

V Ogólnopolski Festiwal Małych Form TeatralnychAbrAcAdAbrA

– Pierwsze kroki na scenie

w języku francuskimBydgoszcz 2008

Afin de valoriser la capacité du

français à exprimer les enjeux et les

préoccupations d'avenir de nos

contemporains, dix mots seront mis

à l'honneur en mars 2009. À chacun

de montrer à l'occasion de la

Semaine de la langue française, que

notre langue est riche d'innovation,

de poésie, d'inventivité pour dire

aujourd'hui et penser demain.

Du 16 au 23 mars 2009

« Des mots pour dire demain »

AilleursCapteur

Clair de TerreClic Compatible

DésirerGénome

PérenneTransformer

Vision

Délégation générale à la langue françaiseet aux langues de France

01 40 15 36 68 / [email protected]

[email protected]

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Méthodologie du FLE

Céline TOURNEBISELiliana KOZARUniversité de Zielona Góra

Cependant, tout enseignant affirmera que ses apprenants recourent systématiquement à la langue maternelle. Pourquoi ? Parce que l’apprentissage d’une langue étrangère passe to-ujours par l’écran de la langue source et s’installe dans la sphère des réflexes que l’on pourrait qualifier de « mentaux », mais au-ssi parce que les apprenants ont largement besoin d’un appui, d’une confirmation du savoir qu’ils ont acquis, ce que la langue maternelle assume pleinement. Donc, on s’aperçoit qu’écarter la traduction de la classe relève de l’utopie, tout simplement parce qu’il est utopique de bannir la langue maternelle de la tête des élèves.

Ainsi, l’étude du rôle et de l’apport de la traduction dans l’enseignement / l’apprentissage des langues est devenue, ces dernières années, l’une des préoccupations majeures des spé-cialistes de ce domaine. Les nouvelles approches didactiques réhabilitent le recours à la langue maternelle et démontrent que l’utilisation de la traduction dans l’enseignement des langues ne contredit pas les principes de communication. Bien au contrai-re, elles prouvent qu’elle est l’une des composantes de la com-pétence de communication et, à plus forte raison, qu’elle aide les apprenants, par une simple étude comparative, à saisir les différences lexicales, grammaticales et stylistiques fonctionnant entre les deux langues mises en confrontation.

L’objectif du présent article sera donc de prouver, par que-lques activités très simples, que les exercices de traduction (à condition qu’ils soient intégrés dans un ensemble pédagogique cohérent) peuvent représenter un outil didactique puissant et se présenter sous différentes formes. Ainsi, la traduction peut être considérée comme une activité à part entière s’inspirant large-ment d’une traduction de type professionnel (ce que nous allons démontrer tout d’abord grâce à quelques exercices) ou comme une technique accessoire, ponctuelle, apparaissant ici ou là de manière non systématique pendant le cours et aidant à la réa-lisation d’objectifs spécifiques. De cette façon, elle peut faciliter la compréhension d’un document, devenir un outil de contrôle des connaissances linguistiques ou servir à l’apprentissage de structures lexicales ou grammaticales contraignantes (ce que nous signalerons dans une seconde étape).

1. Question d’équivalence 1. 1. Equivalence / correspondance

Très souvent, quand on parle de la traduction en contexte scolaire, on pense instantanément au transcodage, c’est-à-dire à un transfert mot à mot. Il reste évident que, jusqu’à un certain point, chaque apprenant s’exprimant en langue cible a le réfle-xe de transcodage. Il essaie de transférer le plus fidèlement po-ssible les connaissances qu’il a de sa langue maternelle dans la langue cible en ignorant les divergences fonctionnelles existant entre ces deux langues. L’analyse comparative par traduction permettra alors de mettre à jour les traits communs et les traits distinctifs de chacune, tout en permettant de découvrir progres-sivement l’organisation des unités syntaxiques et lexicales dans le discours.

Exercice 1 :L’exercice proposé amènera l’étudiant à prendre conscience

du fait que le transcodage est souvent inapproprié; de plus, il le familiarisera avec deux notions fondamentales pour toute tra-duction : équivalence et correspondance .

Consigne : Comparer le texte original et sa traduction. Relever et corri-

ger les fautes dans le texte traduit :

Activités de traduction au service de la didactique du FLELa traduction en tant qu’activité et technique d’apprentissage a été, pendant de nombreuses années et avec différentes tendances didactiques, désapprouvée, voire exclue du processus éducatif parce qu’elle recourait à la langue maternelle, ce qui correspondait fortement aux méthodes traditionnelles tombées en désuétude et surtout parce qu’elle empêchait l’immersion en langue d’arrivée.

1 Sont équivalents les discours ou les textes lorsqu’ils présentent un sens identique en L1 et L2, quelles que soient les divergences de structures grammaticales ou de choix lexical adoptés (l’unité de référence sera une phrase, un contexte ou un segment logique).

2 La correspondance est la relation relativement libre et arbitraire qui s’établit entre les mots dépourvus de contexte dans les différentes langues (c’est, par exemple, le choix que nous devons opérer parmi les propositions fournies par les dictionnaires bilingues

Au lieu des mots

SANS AVERTISSEMENT

Quelques victimes mortelles, quelques dizaines blessées, des embouteillages kilométriques, nombreuses collisions routières, les toits des maisons arrachés.

L’hiver a attaqué avec fureur – au cours de quelques hora-ires, les rues se sont devenues glissantes comme un verre. Le vent soufflant avec une vitesse de 100 km/h a cassé les arbres et il a empêché le mouvement dans les rues. Quelques milles de personnes dans plusieurs voïvodies étaient sans électrici-té. A Radom. Pendant la tempête de neige, la fillette de 12 ans a perdu sa route à la maison et elle errait dans une forêt pendant toute la nuit. A Rybnik, un homme de 50 ans a gelé. Dans les parties hautes de Karkonosze, il y a déjà demi-mètre de neige et c’est seulement le début.

Correction possible :

SANS COMMENTAIRES

Quelques morts, plus d’une dizaine de blessés, des em-bouteillages longs de plusieurs kilomètres, de nombreuses collisions dans les rues, les toits des maisons arrachés. L’hiver est apparu par surprise : en quelques heures, les routes sont devenues aussi glissantes que de la glace. Le vent, soufflant à une vitesse de 100km/h, a cassé les arbres et a considérab-lement perturbé la circulation dans les rues. Dans plusieurs régions, quelques milliers de personnes sont restées sans électricité. A Radomskie, pendant la tempête de neige, une fillette de 12 ans a perdu son chemin et a erré toute la nuit dans le bois. A Rybnik, un quinquagénaire est mort de froid. Dans les hauteurs Karkonosze, il y a déjà 1,50m de neige … et ce n’est que le début !

Méthodologie du FLE

Remarque : En ce qui concerne les notions d’équivalence et de correspondance, on ne peut nier l’existence d’un phénomène très dangereux pour toute traduction, résultant généralement d’un simple transcodage des mots, à savoir les faux amis . Ainsi, par exemple, les mots polonais ci-dessous ne pourront jamais fonctionner comme équivalents des mots français ci-contre :

• rekreacja (loisirs) — récréation (pause entre les cours)• reżyser (metteur en scène) — régisseur (un gérant)• soda (soude) — soda (boisson)•staż (ancienneté) — stage (s. professionnel)• termin (délai) — terme (fin, notion)• tort (gâteau à la crème) — tort (faute, erreur)• ankieta (formulaire, questionnaire) — enquête (investigation)

3 En ce qui concerne la notion de faux-amis, il n’en existe pas de définition unanime. Il s’agit en effet des paires de mots d’étymologie ou de forme semblable (homonymes ou homographes) mais de sens partiellement ou totalement différent.

Zamiast słów

BEZ OSTRZEŻENIA

Kilka ofiar śmiertelnych, kilkanaście osób rannych, kilometrowe korki, liczne kolizje dro-gowe, pozrywane dachy domów.

Zima zaatakowała z furią – w ciągu paru godzin ulice zrobiły się śliskie jak szkło. Wiatr wiejący z prędkością 100km/h, łamał drzewa, znacznie utrudniał poruszanie się ulicami. Kil-kanaście tysięcy osób w kilku województwach znalazło się bez prądu. W Radomskiem 12-lat-ka w śnieżycy zgubiła drogę do domu i całą noc błąkała się po lesie. W Rybniku zamarzł 50-letni mężczyzna. W górnych partiach Karkono-szy jest już półtora metra śniegu,... a to dopiero początek?!

Newsweek, listopad 2004

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Méthodologie du FLE Méthodologie du FLE

1.2. Degrés d’équivalence :

En traduction, on distingue généralement trois degrés d’équivalence :- l’équivalence totale : lorsque deux unités lexicales dans les deux langues ont la même structure sémantique, - l’équivalence partielle : lorsqu’il n’y a pas de concordance parfaite entre les deux unités mises en confrontation. Par exemple, un

terme peut être sémantiquement plus ou moins vaste, - l’équivalence zéro : lorsque l’équivalent n’existe pas. Cette simple relation de l’existence ou de l’absence d’une similarité sémantique sera facilement saisissable pour les apprenants à

l’instar de la traduction des expressions ou des locutions codifiées par l’usage (par exemple les proverbes ou expressions imagées)

Exercice 2:Consigne:

Rechercher les équivalents polonais des proverbes ci-dessous (et déterminer le degré d’équivalence):

1. A bon chat bon rat : se dit quand celui qui attaque trouve un antagoniste capable de lui résister. 2. A cœur vaillant rien d’impossible : avec du courage, on vient à bout de tout. 3. A méchant ouvrier, point de bon outil : le mauvais ouvrier fait toujours du mauvais travail, et met ses maladresses sur le compte de ses outils. 4. A vieille mule, frein doré : on pare une vieille bête pour la mieux vendre ; se dit aussi de vieilles femmes qui abusent des artifices de la toilette. 5. Autres temps, autres mœurs : les mœurs changent d’une époque à l’autre. 6. Aux grands maux les grands remèdes : il faut prendre des décisions énergiques contre les maux graves et dangereux. 7. Bien mal acquis ne profite jamais : on ne peut jouir en paix du bien obtenu par des voies illégitimes. 8. Ce que femme veut Dieu le veut : les femmes en viennent toujours à leurs fins. 9. C’est en forgeant qu’on devient forgeron : à force de s’exercer à une chose, on y devient habile.10. C’est le ton qui fait la chanson : c’est la manière dont on dit les choses qui marque l’intention véritable.11. Chacun pour soi et Dieu pour tous : laissons à Dieu le soin de s’occuper des autres.12. Charité bien ordonnée commence par soi-même : avant de songer aux autres, il faut songer à soi.13. Cœur qui soupire n’a pas ce qu’il désire : les soupirs que l’on pousse prouvent qu’on n’est pas satisfait14. Comme on connaît les saints on les honore : on traite chacun selon son caractère.15. Comparaison n’est pas raison : une comparaison ne prouve rien.16. Deux avis valent mieux qu’un : on fait bien, avant d’agir, de consulter plusieurs personnes.17. Entre l’arbre et l’écorce il ne faut pas mettre le doigt : il ne faut point intervenir dans une dispute entre proches.18. Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée : il faut prendre un parti dans un sens ou dans un autre.19. Il n’est pire eau que l’eau qui dort : ce sont souvent des personnes d’apparence inoffensive dont il faut le plus se méfier.20. Il vaut mieux tenir que courir : la possession vaut mieux que l’espérance.21. La caque sent toujours le hareng : on se ressent toujours de son origine, de son passé.22. Quand le vin est tiré, il faut le boire : l’affaire étant engagée, il faut en accepter les suites, même fâcheuses.23. L’eau va à la rivière : l’argent va aux riches.24. Les bons comptes font les bons amis : pour rester amis, il faut s’acquitter exactement de ce que l’on se doit l’un à l’autre.25.Les conseilleurs ne sont pas les payeurs : défions-nous parfois des conseilleurs ; ni leur personne ni leur bourse ne courent

le risque qu’ils conseil lent.26. Les grands diseurs ne sont pas les grands faiseurs : ceux qui se vantent le plus ou promettent le plus sont ordinairement ceux qui font le moins.27. Les loups ne se mangent pas entre eux : les méchants ne cherchent pas à se nuire.28. L’habit ne fait pas le moine : ce n’est pas sur l’extérieur qu’il faut juger les gens.29. N’éveillez pas le chat qui dort : il ne faut pas réveiller une fâcheuse affaire, une menace assoupie.30. Qui dort dîne : le sommeil tient lieu de dîner.31. Qui va à la chasse perd sa place : qui quitte sa place doit s’attendre à la trouver occupée à son retour.32. Rira bien qui rira le dernier : qui se moque d’autrui risque d’être raillé à son tour si les circonstances changent.33. Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait : les jeunes manquent d’expérience, les vieillards de force.34. Un clou chasse l’autre : se dit en parlant de personnes ou de choses qui succèdent à d’autres et les font oublier.35. Une hirondelle ne fait pas le printemps : on ne peut rien conclure d’un seul cas, d’un seul fait.

1.�. Equivalence contextuelleDu point de vue traductologique, les mots dépourvus de contexte n’ont pas de signification. C’est le contexte dans lequel ils

apparaissent qui leur donne une valeur sémantique précise. Ainsi, l’activité suivante fera réfléchir les apprenants sur les sens d’un mot en fonction de son entourage linguistique

Exercice 3:Consigne: Préciser le sens contextuel du mot « bien » :

Traduire bien

1 Ça me rappelle une histoire, quand je vivais au Bengale… - Ah non, assez ! cria Mme Li, elle l’a entenduedix fois ! – Elle l’a entendu dix fois, elle l’entendra bien une onzième !

2 Bona était bien renseignée, comme d’habitude.3 C’est moi qui étais obligé de faire régner l’ordre, et ça me plaisait bien parce que ça me faisait supérieur. 4 Ca commence bien, pensa-t-elle.5 D’ailleurs si le service avait été bien fait, on serait venu immédiatement.6 Docteur, je vous prie de bien examiner cet enfant.7 Ecoute-moi bien !8 Elle choisissait bien ses amants et laissait rarement passer un homme célèbre.9 Et même, pour bien marquer la distance entre moi et elle …

10 Il a déjà bien bu !11 Il avait bien besoin de cette nouvelle histoire !12 Il y avait trois femmes … Je les aurais bien mises toutes ensemble dans mon lit, rien que de voir ces filles.13 J’ai pensé que c’était Marie. C’était bien elle.14 J’allais souvent les voir à côté, rue Bisson, et j’étais toujours bien reçu.15 Je mangerais bien un peu de marmelade et de jambon.16 Je me peignais bien, je me mettais du parfum de Mme Rosa derrières les oreilles …17 Je ne sais pas si je me fais bien comprendre, mais …18 Je ne sais pas si je vais savoir, dottore. J’écris bien mais pas vite.19 Je t’aime bien Agathe, lui dit-il. Mais je ne peux pas te comprendre.20 Je voyais bien qu’elle ne respirait plus mais ça m’étais égal, je l’aimais même sans respirer.21 Mais oui, je sais ! et c’est bien cela qui est abominable.22 N’avez-vous jamais fait grâce à personne? Cherchez bien.23 Non justement. Il aurait bien voulu savoir si tout ça, c’était vrai, ce qu’elle venait de lui raconter.24 Nous avons bien faim !25 Oui, c’était bien elle, mais transformée.26 Quel âge as-tu, mon petit ? Tu es bien le petit Mohammed, n’est-ce pas ?27 Tout ça, c’était des blagues. J’avais bien été dix ans en Europe, mais ce que j’avais appris, je ne le devais qu’à moi-même.28 Tu partiras bien cinq minutes, j’ai besoin de lui parler.29 Tu sais bien que je t’aime, dit-elle avec sécheresse.30 Vous avez donc bien lu depuis trois ans !31 Vous boirez bien quelque chose ?32 Vous entrerez bien cinq minutes ?33 Vous êtes bien Mme Smith ? dit-il.

2. La traduction en tant que technique ponctuelleIl reste difficile d’estimer l’apport de la traduction en tant que technique d’apprentissage lorsque son apparition pendant le

cours reste ponctuelle, occasionnelle ou parfois spontanée. Son rôle, en revanche, est bien déterminé : elle servira à la réalisation de différents objectifs. Ainsi, elle peut aider à la compréhension d’un document écrit ou oral; elle peut devenir un outil de contrôle des connaissances linguistiques des apprenants sous forme de multiples exercices; elle peut servir à l’apprentissage de structures lexicales ou grammaticales contraignantes ce que nous allons illustrer ci-dessous ; enfin, elle peut être considérée comme un simple « gain de temps ».

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Méthodologie du FLE Méthodologie du FLE

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Exercice 4:Consigne : Déduire le sens des prépositions soulignées :

après / d’après1. Quelques années après la mort de Napoléon, on organisa une cérémonie gran-

diose pour le transfert de ses cendres aux Invalides.2. D’après certains historiens à l’imagination fertile, Napoléon serait mort empo-

isonné.

à l’arrière de / derrière1. On avait installé les enfants à l’arrière de la voiture.2. Chaque fois que ses maîtres partaient, le chien courrait derrière la voiture.

par-dessus / au-dessus de1. Guidé par sa cavalière, le cheval sauta par-dessus la haie.2. On a accroché le Picasso au-dessus du Matisse.

hors de / hormis1. Fou de terreur, il se précipita hors de la maison en flammes.2. J’admets tout, hormis la mesquinerie.

à défaut de / faute de1. Faute de vocabulaire, il ne peut s’exprimer correctement.2. A défaut de compétences réelles, il a du savoir-faire.

en raison de / à raison de1. La conférence a été annulée en raison d’une grève de l’E.D.F.2. A raison de 3% d’augmentation par an, le loyer de son appartement dépassera

rapidement ses moyens.

au-dessous de / sous1. La mer Morte se trouve à 300 mètres au-dessous du niveau de la mer.2. Ils s’abritèrent sous le porche pendant l’averse.

avant / devant1. Fatiguée, étourdie par la chaleur, elle sortit avant la fin de la cérémonie.2. Ils passaient leurs soirées devant le poste de télévision, comme hypnotisés par

les images.

dès / depuis1. Dès son réveil, on le voyait s’installer à sa table et s’absorber dans son travail.2. Depuis le départ de son dernier enfant, cette femme se sent désorientée et

désœuvrée.

à l’encontre de / à la rencontre de1. Cette décision allait à l’encontre de mes convictions.2. Elle est sortie en toute hâte pour aller à la rencontre de son ami.

à la faveur de / en faveur de1. A la faveur du désordre qui régnait dans la salle, le voleur a pu subtiliser plu-

sieurs portefeuilles.2. Une majorité des députés se sont prononcés en faveur des réformes proposées

par le ministre.

entre / parmi1. Entre les deux candidats, on a choisi non pas le plus expérimenté, mais le plus

jeune.2. Elle a entrevu, parmi la foule qui se pressait sur le trottoir, plusieurs visages

connus.

à part / de la part de1. A part un petit groupe de fidèles, plus personne ne rend visite à cet homme

d’Etat à la retraite.2. La comédienne a reçu une somptueuse gerbe de roses de la part d’un admira-

teur inconnu.

à travers / en travers de1. Elle guettait les allées et venues de ses voisins à travers les rideaux.2. La circulation a été déviée: un arbre s’est abattu en travers de la chaussée.

envers / vers1. Le tribunal s’est montré clément envers le jeune délinquant.2. L’adolescent, en retard, se hâtait vers le lieu du rendez-vous.

Prépositions qui posent problème:

�. Comment diversifier l’activité de traduction

Les activités de traduction prolongées peuvent paraître monotones, voire rébarbatives. Leur diversification sera un défi adressé à tout enseignant voulant les mettre au profit de ses apprenants. Voici quelques suggestions :

a) varier la méthode :- retrouver la traduction d’un texte : faire correspondre un texte à sa traduction,- ponctuer un texte : proposer un texte sans ponctuation et sa traduction ponctuée,

- reconstituer un texte : remettre en ordre un texte segmenté en paragraphes ou en lignes à l’aide de la traduction,- traduction contrainte – traduire en employant tel ou tel élément lexical ou grammatical .

b) varier la modalité : - traduire à l’oral ou à l’écrit, - traduire collectivement, en équipes ou seul, - traduire un morceau d’un ensemble par équipes,- travailler le thème et la version .

c) graduer la difficulté :- varier la difficulté des textes et leur thématique (parier sur le ludisme, sur l’actuel), à l’exemple de l’exercice proposé ci-dessous

Exercice 5: Consigne: Traduire les textes (en respectant le contenu et le style)Remarque:

Diviser la classe en groupes de trois ou quatre étudiants, proposer un texte en argot pour chaque groupe. Après un court moment, distribuer les même textes rédigés cette fois-ci en français standard.

a) - Ce keum et sa meuf ne peuvent pas blairer les keufs. Un jour, ils se sont fait pécho à propos d’une histoire de skeuds chouravés. Ils se sont pris une prune : ils ont du raquer un max’. Ces flanbys ne savent toujours pas qui les a caftés aux condés. C’est zarbe, non ? Au fait, tu peux me prêter des billes ?

b) – Mes viocs ne veulent plus que j’aille dans des teufs parce que je me suis fait téj’ du lycée pour trois jours. Je me suis fait carotter en train de grailler un cheese en cours ! C’est n’importe nawaque. Le bad trip… J’avais envie de leur dire « peace man, votre règlement c’est de la daube. Je sais que vous pouvez pas me saquer, mais, au moins, ne me chouraver pas mon coca.”

c) – Ouèche ouèche ! Il est où Thomas, il glande ?- C’est vraiment un loser Thomas. Il a pris deux mois de zonzon pour avoir maravé son voisin qui voulait pas

baisser le son. Quelle situation pérave ! Dommage, j’aurai plus personne à chambrer …

4. Ce type d’exercice ne semble utile que si les structures grammaticales et lexicales en jeu diffèrent dans les deux langues (ils peuvent donc favoriser la prise de conscience de la spécificité ou stimuler la réflexion métalinguistique de l’apprenant.)

5. Il s’agit d’une production en L2; exercice a priori beaucoup plus difficile.6. Traduction vers L1

Transposition des textes en français standard :

a) - Cet homme et cette femme ne supportent pas la police. Un jour, ils se sont fait attraper à propos d’une histoire de disques volés. Ils ont eu une amende. Ils ont dû payer très cher. Ces idiots ne savent toujours pas qui les a dénoncés à la police. C’est bizarre/étrange, non ? Au fait, peux-tu me prêter de l’argent ? »

b) « - Mes parents ne veulent plus que j’aille faire la fête chez toi parce que je me suis fait renvoyer du lycée pour trois jours. Je me suis fait attraper en train de manger un fromage en cours ! C’est n’importe quoi... quelle mauvaise aventure/ quelle sale histoire... J’avais envie de leur dire : « calmez-vous messieurs-dames, votre règlement est mauvais. Je sais que vous ne m’aimez pas, mais au moins, ne me volez pas mon Coca-cola ! »

c) « - Bien, bien ! Où est Thomas, il ne fait rien ?- Thomas est vraiment un perdant. Il a fait deux mois de prison pour avoir frappé son voisin qui ne voulait pas baisser le son de sa musique. Quelle mauvaise situation/ situation pourrie ! Dommage, je n’aurai plus personne

dont je pourrai me moquer. »

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Méthodologie du FLE Méthodologie du FLE

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La traduction en classe de langue est une pratique didacti-que revendiquée et attestée par de nombreux spécialistes. Cer-tes, cette activité ne doit pas se limiter à une simple opération de transfert linguistique, ni à l’enseignement du lexique ou de la grammaire comme c’était le cas des méthodes traditionnelles. Elle doit être considérée comme un acte dynamisant l’acquisition d’une langue et cela à travers des techniques et supports favori-sant la saisie du fonctionnement de la langue cible au sens large du terme.

Enfin, nous avons vu dans cet article qu’il est possible de dé-mystifier les exercices de traduction et de prouver que ceux-ci peuvent faire partie des dispositifs didactiques aptes à rentabili-ser l’enseignement / l’apprentissage des langues.

BIBLIOGRAPHIE:

1.Delmas, C. (1995). La traduction, un « exercice?». [in :] Les langues modernes : La traduction comme exercice, LXXXIXe année, N°1, pp.53-63.2.Dyrberg, G. & T. Tournay. (1990), Définition des équivalents de traduction de termes économiques et juridiques sur la base des textes parallèles. [ in :] Cahiers de lexicologie, vol. LVI, 1-2, str. 261-274.3. Lederer, M. (1994). La traduction aujourd’hui. Le modèle interprétatif, Paris.4. Pisarska, A. et T. Tomaszkiewicz., (1996). Współczesne tendencje przekładoznawcze, Poznań.5. Skibińska, E. (2001). Inaczej mówiąc... Tłumaczenie z francuskiego na polski. Wrocław.6.Tomaszkiewicz, T. (2006). Odpowiednie dać rzeczy słowo ... czyli jak tłumaczyć z francuskiego na nasze i odwrotnie. Poznań.7.Ucherek, E. (1993). Polsko-francuski słownik przyimków. Warszawa.

En tant qu’enseignante de traduction, je me suis souvent demandé comment commencer un cours de traduction qui s’adresse à des étudiants de la 3ème ou de la 4ème année de Philologie Romane. Comment leur expliquer les notions de base en se servant d’exemples adéquats ? Comment montrer les différences entre une équivalence et une correspondance, ou encore faire la distinction entre sig-nification, signification actualisée et sens ? Et enfin, comment les sensibiliser au fait que le processus de la traduction ne s’effectue pas entre des langues et des mots pris hors contexte, mais toujours entre des textes ? L’expérience montre que très souvent, les étudiants ont tendance à traduire les phrases ou les expressions mot-à-mot, à calquer les niveaux lexical ou syntaxique sans se rendre compte qu’« une traduction qui rend fidèlement chaque mot restituera rarement le sens de l’original » et qu’« il ne s’agit certes pas d’effectuer une copie de l’original, car dans ce cas aucune traduction ne serait possible » (Hur-tado-Albir, 1990 : 21-22).

Pour répondre aux besoins de mes étudiants, faire face à cette littéralité de traduction et finalement, pour leur expliquer le problème de la recherche d’équivalences en traduction, je commence le premier cours par un exercice proposé initialement par Jean Delisle dans « L’analyse du discours comme métho-de de traduction » (1980 : 131-140) que j’ai adapté à nos propres conditions de traduction, telles que les langues utilisées (le français et le polonais) et le choix du texte.

Je reporte ci-dessous un cas vécu, concernant un article de presse. J’ai d’abord demandé aux étudiants (ayant un très bon niveau de français) de trouver les correspon-

dants en polonais de mots ou de fragments de phrases donnés tout en leur signalant qu’une expression ou un mot peuvent posséder plusieurs correspondants dans la langue d’arrivée. Voici les résultats ob-tenus :

a) comparaîtra – stanie przed sądem ; stawi się przed sądem;b) La Haye – Haga ;c) à partir du 12 février – począwszy od 12 lutego ; od 12 lutego ;d) au cours d’un seul et même procès – w trakcie jednego i tego samego procesu ;e) il est poursuivi pour – jest ścigany za... ; jest oskarżony o... ;f ) en – w ; o tym ; do ;g) de 1992 à 1995 – od 1992 do 1995 ;h) des dizaines de survivants – dziesiątki ocalałych ; wielu ocalałych ;i) ils sont appelés – są nazywani ; są wzywani ; j) témoigner – zeznawać ; okazywać ; świadczyć o czymś ;

On voit bien que l’absence de contexte fait qu’à un seul mot en français, on peut attribuer plusieurs correspondants en polonais. Hors contexte, les mots demeurent ambigus et peuvent posséder plusieurs significations potentielles.

Ensuite, j’ai distribué aux étudiants le texte entier contenant les mots et les extraits de phrases qu’ils venaient de traduire. Je leur ai alors demandé de le traduire en imaginant que la traduction s’adresse à un lecteur polonais d’un journal publié dans sa langue natale. Voici le texte original et l’une de ses tra-ductions possibles en polonais :

L’ex-dictateur serbe comparaîtra devant le Tribunal pénal international de la Haye (Pays-Bas) à partir du 12 février. Placé en détention depuis six mois, Slobodan Milosevic, qui sera jugé au cours d’un seul et même procès, est poursuivi pour crimes contre l’humanité en Croatie en 1991 et au Kosovo en 1999 ainsi que pour génocide et crimes contre l’humanité en Bosnie de 1992 à 1995. Des dizaines de survivants sont appelés à témoigner lors du procès qui devrait durer plusieurs mois.

Source: Les Clés de l’actualité, janvier 2002.

Paulina BorowczykPhilologie Romane à l’Université de Poznań / Université de Zielona Góra

Enseigner la traduction - Initiation à un cours de traduction

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Méthodologie du FLE Méthodologie du FLE

12 lutego rozpocznie się proces byłego dyktatora serbskiego, który stanie przed Międzynarodowym Trybu-nałem w Hadze (Holandia). Przebywający od sześciu miesięcy w areszcie Slobodan Milosevic będzie sądzony w ramach jednego procesu zarówno za zbrodnie przeciwko ludzkości popełnione w Chorwacji w 1991 roku i w Kosowie w 1999 roku, jak również o ludobójstwo i zbrodnie przeciwko ludzkości w Bośni w latach 1992-1995. Dziesiątki ocalałych powołano na świadków w procesie, który potrwa zapewne kilka miesięcy.

Il est très intéressant de comparer les équivalents hors contexte (première recherche) d’avec les équi-valents contextuels (traduction du texte intégral) et de réfléchir ensemble avec les étudiants sur les qu-estions suivantes : d’où résultent les différences dans la traduction entre certains mots ou expressions mis hors contexte et ceux qui apparaissent dans un texte concret ? Pourquoi en traduisant le texte avez-vous choisi l’une des solutions proposées auparavant ou bien en avez-vous trouvé une autre ? Voici la comparaison entre les résultats issus de la recherche des équivalents au niveau des langues et ceux correspondant au texte en question :

Enseigner la traduction

- Initiation à un cours de

traduction

1. On tient à remarquer qu’il n’existe pas une seule bonne traduction et qu’un texte peut être traduit différemment selon la personne.

Equivalents hors contexte Equivalents contextuels

• comparaîtra – stanie przed sądem ; stawi się przed sądem;

• La Haye – Haga ;

• à partir du 12 février – począwszy od 12 lutego ; od 12 lutego ;

• au cours d’un seul et même procès – w trakcie jednego i tego samego pro-cesu ;

• il est poursuivi pour – jest ścigany za... ; jest oskarżony o... ;

• en – w ; o tym ; do ;• de 1992 à 1995 – od 1992 do 1995 ;• des dizaines de survivants – dziesiątki ocalałych; wielu ocalałych;

• ils sont appelés – są nazywani ; są wzywani ;

• témoigner – zeznawać ; okazywać ; świadczyć o czymś ;

• stanie przed Międzynarodowym Trybunałem w Hadze;

• Haga;

• 12 lutego rozpocznie się

• w ramach jednego procesu;

• będzie sądzony w ramach...;

• w;• w latach 1992-1995;

• dziesiątki ocalałych;• Dziesiątki ocalałych powołano;

• Dziesiątki ocalałych powołano na świadków w procesie;

On observe que les différences sont éviden-tes quant au choix lexical, au changement des structures, à l’ordre des éléments, etc. Pendant la première étape de l’exercice, il était impo-ssible de savoir de quels survivants il était que-stion (s’agissait-il de personnes ayant échappé à la mort lors d’un accident routier ou bien d’une guerre ?). Ou encore, quelle signification attribuer au verbe témoigner, pour lequel on pourra facile-ment trouver dans un dictionnaire les différentes significations suivantes : témoigner contre qqn (zeznawać przeciwko komuś), témoigner de la sympathie (okazywać sympatię), témoigner de (świadczyć o czymś, dowodzić czegoś). Quelle forme prend l’élément grammatical en ? Est-ce une préposition marquant le temps, l’espace, la forme ou bien s’agit-il d’un complément de nom ? L’usage d’un mot dans un contexte précis peut en effet modifier sa signification. Nous devons enseigner aux étudiants que « la comparaison des langues met immédiatement en évidence les différentes significations qu’un mot possède, car dans une autre langue, il est très probable qu’on emploiera un mot différent pour l’une ou l’autre de ces signification. (...) Hors du contexte, chaque mot renvoie à un concept ou à une liste de concepts ; c’est sa signification ou ses signifi-cations potentielles. Les mots ont hors contexte un caractère ouvert. Dans un texte ou un discours, une signification s’actualise et est interprétée par l’individu pour construire du sens. Le sens ne peut apparaître que dans les réalisations discursives de la langue à partir de l’actualisation de significa-tions. » (Hurtado-Albir, 1990 : 74).

Enseigner la traduction

- Initiation à un cours de

traduction

Bibliographie :

• Delisle, J. (1980), L’analyse du discours comme méthode de traduction, Ottawa : Editions de l’Université d’Ottawa.• Delisle, J., Lee-Jahnke, H., Cormier, M. C. (red.) (2004), Terminologia tłumaczenia, przekład i adaptacja T. Tomaszkiewicz,

Poznań : Wydawnictwo Naukowe UAM.• Hurtado-Albir, A. (1990), La notion de fidélité en traduction, Paris : Didier Erudition.• Skibińska, E. (2001), Inaczej mówiąc..., Wrocław : Dolnośląskie Wydawnictwo Edukacyjne.• Tomaszkiewicz, T. (red.) (2006), Odpowiednie dać rzeczy słowo... czyli jak tłumaczyć z francuskiego na nasze i odwrotnie, Poznań:

Wydawnictwo Naukowe UAM.

Pour conclure, on gardera en mémoire que l’équivalence est différente selon qu’elle se trouve au niveau des langues ou des textes. Pendant la première étape de l’exercice, on avait affaire à une traduction littérale, linguistique, portant unique-ment sur le niveau de la dénotation. Par contre, la traduction équivalente, c’est-à-dire celle qui permet de choisir les solutions adéquates au con-texte, avait lieu au niveau des textes et du sens. C’est le contexte qui a déterminé le choix des équivalents dans la langue polonaise de manière à produire un texte pleinement compréhensible pour le récepteur d’arrivée.

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Méthodologie du FLE Méthodologie du FLE

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Monika KaczorZielona Góra

LES PROCÉDÉS LINGUISTIQUES ET ESTHÉTIQUES D’EXPRESSION DES ÉMOTIONS A PARTIR D’EXEMPLES DE PHRASÉOLOGISMES FRANÇAIS

Le présent article est un essai d’analyse linguistique et esthétique des phraséologismes (1) servant à exprimer des émotions. Certains phraséologismes fixes se caractérisent par leurs composants qui con-notent ouvertement d’une qualité d’émotion. L’appréciation linguistique et esthétique comprend ces expressions phraséologiques dont la forme se distingue par une grande expressivité et une force du mot, et une suggestivité des émotions transmises par leur émetteur.

Une émotion, c’est « une commotion, une excitation, une agitation, une réaction affective, un senti-ment intense provoqué par la colère, la peur, la honte, la joie, le regret » (2).

L’usage émotionnel, esthéthique ou non esthétique, d’un phraséologisme apparaît quand «dans sa structure de signification, excepté des composants sémantiques (intellectuels), réside un composant pragmatique d’appréciation d’un signifié nommé par un mot ». (3)

La connotation sémantique des mots entrant dans les phraséologismes permet d’associer le contenu d’un mot, sa couleur, aux éléments d’une réalité extralinguistique, ainsi que l’interprétation de l’attitude des sentiments de celui qui les exprime. Stanisław Grabias trouve que « les causes des émotions résident dans les traits des signifiés qui sont socialement approuvés ou non (...), moralement ils sont neutres, mais dès qu’ils sont attribués aux signifiés précis, ils donnent l’impression de s’écarter de la norme » (4).

On peut diviser les discriminations linguistiques et esthétiques suivant une périphrase où se révèle l’attitude de son émetteur : je pense à quelqu’un / à quelque chose de bon – je pense à quelqu’un / à quelque chose de mauvais. La lecture de la relation émotionnelle est faite de valeurs positives ou néga-tives des composants d’un phraséologisme donné qui désignent l’état des sentiments de leur émetteur. Les phraséologismes présentent une valeur émotionnelle d’un fait et d’un comportement ainsi qu’ils révèlent l’appréciation du vécu émotionnel du locuteur. La mise d’une expression dans une couche lexi-cale et stylistique bien définie comprend un jugement de valeur du locuteur par rapport à un fragment d’une réalité extralinguistique.

Le portrait convenable de nos émotions à l’aide d’une locution figée, indique une adresse de commu-nication du locuteur, alors ce qu’il convient ou bien ne convient pas de dire.

Il est connu que « la fonction de politesse (...) est ramenée à fixer une relation dite courtoise entre les partenaires d’une communication » (5). La politesse de langue n’entraîne pas d’émotions non souhaitab-les puisqu’elle « forme les principes de communication qui correspondent non seulement aux critères de correction mais aussi à ceux d’efficacité où, aussi bien l’émetteur que le récepteur d’un texte, utilisent les moyens linguistiques d’une manière consciente et critique » (6). S. Gabis trouve que pour attein-dre son but et exprimer ses pensées en se servant d’une langue, il faut avoir une adresse linguistique pragmatique qui consiste en une « compétence de la transmission linguistique de ses émotions et une compétence linguistique à exprimer ses envies »(7). Une introduction convenable des phraséologismes reçus en totalité d’un énoncé permet d’obtenir un énoncé bien choisi c’est-à-dire bien comprendre les intentions émotionnelles de l’émetteur. Selon Jadwiga Puzynina, « pour parvenir au sens intentionnel, le récepteur doit connaître également un code pragmatique compris comme procédés généraux de métaphore, d’ironie, d’hyperbole, d’allusion, constructions abrégées, moyens d’usage des connotations de mots, d’obtention des excédents d’expression par violation des convenances, bref tous ces procédés dont l’émetteur se sert et qui doivent être découverts par le récepteur, cherchant une compréhension non contradictoire et la plus probable du texte émis dans la situation en question » (8).

Sont distinguées les structures sémantiques linguistiques et esthétiques décrivant les émotions dans les expressions figées prenant en considération :

LES PROCÉDÉS

LINGUISTIQUES ET

ESTHÉTIQUES D’EXPRESSION DES

ÉMOTIONS A PARTIR

D’EXEMPLES DE

PHRASÉOLOGISMES FRANÇAIS

- les propriétés des sentiments exprimés survenus à la suite des sensations émotionnelles et le contenu de la connaissance intellectuelle d’une réalité (9);

- la violence, la vivacité et l’intensité des émotions et les ressources de langue utilisées ;- les formes stylistique et aphoristique qui reflètent l’état de l’intensité de sentiments et permettent

d’exprimer une concision d’émotions;- l’aspect de sensibilité et le degré de politesse stylistique et d’hygiène linguistique (10).

Les composants des phraséologismes exprimant des sentiments se caractérisent par des connota-tions fortes, émotionnelles et axiologiques. On y voit une mise en relief violente et claire, parfois sym-bolique des impressions et des jugements relatifs aux pensées à l’humeur et aux états psychiques de l’émetteur. En prenant en considération les connotations émotionnelles et axiologiques de certains phraséologismes on peut en faire la distinction suivante:

I. Les vulgarismes dénuant les mots de subtilité, de délicatesse, se distinguent par une goujaterie et le manque de décence de langue, par exemple :

• CAUSE À MON CUL, MA TÊTE EST MALADE - gadaj do mojej d...y! (sif-p)• FAIS PAS CHIER ! - nie truj! nie pieprz! (sif-p)• FERME TON CLAPET ! – zamknij swoją jadaczkę! (sif-p)• MON CUL ! (pop. i wulg.) (11) - gówno! (sif-p)• RAS-LE-BOL – mam tego potąd! już mi się chce rzygać! (sif-p).

II. Les expressionnismes se caractérisent par une grande force d’expression, ils sont suggestifs et présentent une image d’émotions comme la principale force motrice de l’activité et du comportement de l’émetteur d’un énoncé, par exemple :

• C’EST À SE TAPER LE DERRIÈRE PAR TERRE (pop.) – można zdechnąć ze śmiechu (sif-p)• C’EST DU MILLE-FEUILLE (pop.) - tylko splunąć! (sif-p)• HAUT LE PIED ! – wynoś się! (sif-p)• MON SANG N’A FAIT QU’UN TOUR – krew we mnie zawrzała (sif-p)• SACRÉ NOM D’UN CHIEN ! - niech to krew zaleje (sif-p) • VA TE FAIRE CUIRE UN OEUF ! – zmywaj się! spływaj! (sif-p).

III. Les exclamations donnent à un énoncé de la vivacité, de la spontanéité. Elles expriment une violence fougueuse d’émotions, par exemple :

• AU QUART DE POIL ! (pop.) - fajno! byczo! (sif-p)• C’EST DÉGAGÉ (fam.)(12) - to fajne, fantastyczne! (sif-p)• C’EST DU NOUGAT (pop.) - to jest łatwe, przyjemne! (sif-p)• C’EST LE PIED ! (fam.) - fajno! (sif-p)• ÇA DÉCOIFFE ! (fam.) - to niesamowite! (sif-p)• CELA VOUS PLAÎT À DIRE - wolne żarty! (sif-p)• CINQ SUR CINQ (fam.) - doskonale, świetnie! (sif-p)• DE L’OR (fam.) - wspaniały, doskonały! (sif-p)• DES NÈFLES ! (fam.) - nie ma mowy; guzik! (sif-p)• FICHE-MOI LA PAIX (fam.) - daj mi święty spokój, odwal się! (sif-p)• IL Y A DE L’ABUS (fam.) - to lekka przesada! (sif-p)• TU N’Y PENSES PAS ! - mowy nie ma! (sif-p)• TU VEUX MA PHOTO ? (pop.) – co się tak na mnie gapisz? (sif-p)• VA TE COUCHER ! (pop.) – wynoś się stąd (do czorta) (sif-p)• VA TE FAIRE VOIR (fam.) - wypchaj się (sif-p)

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Méthodologie du FLE Méthodologie du FLE

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LES PROCÉDÉS

LINGUISTIQUES ET

ESTHÉTIQUES D’EXPRESSION DES

ÉMOTIONS A PARTIR

D’EXEMPLES DE

PHRASÉOLOGISMES FRANÇAIS

• QUE LA TERRE M’ENGLOUTISSE, SI...- niech mnie ziemia pochłonie, jeżeli...( ip-f )• QUE LE DIABLE L’EMPORTE ! - niech to diabli porwą! ( ip-f )• DIEU T’EN GARDE ! - niech cię Bóg broni! ( ip-f ).

IV. Les euphémismes sont des expressions qui donnent un caractère modéré aux mots, atténuent la crudité d’une expression et remplacent certaines indécences, par exemple :

• C’EST BYZANCE ! (fam.) - to sama rozkosz! same przyjemności! (sif-p)• GARE À TES ABATTIS (pop.) - policz sobie kości (sif-p)• NE PAS VALOIR TRIPETTE - być pod zdechłym azorkiem / nie wartym funta kłaków• UNE HISTOIRE DE BAYADÈRE - awantura arabska (p-fsf )• FLANQUER UNE AVOINE - zadać komuś bobu (p-fsf )• JETER DES PIERRES DANS LE JARDIN – robić komuś złośliwości zza płotu (p-fsf )• ÊTRE (SE SENTIR) PIQUÉ AU VIF – być (czuć się) dotkniętym do żywego (ip-f )• ÊTRE DE TOUT COEUR AVEC QQN – być z kimś sercem (ip-f )• ÊTRE AU SEPTIÈME CIEL - być w siódmym niebie (ip-f )• DEVENIR MUET D’ADMIRATION - oniemieć z zachwytu (ip-f )• MONTRER (SORTIR) SES GRIFFES - pokazywać pazury (ip-f )• METTRE QQN AU PILORI - postawić kogoś pod pręgierzem (ip-f )• AVALER LA PILULE - przełknąć gorzką pigułkę (ip-f )• VIVRE SUR LES NERFS – żyć w nerwach/ w stresie

V. Les allusions suggèrent et renouent avec les associations qui montrent une ressemblance à ce qui évoque des émotions et dont on ne veut pas parler en direct, par exemple :

• PRIX DE DIANE (pop.) - prawdziwa piękność (sif-p).

VI. Les comparaisons se caractérisent par une distance par rapport à l’intention du message ; elles mettent en relief la qualité d’émotions en indiquant les ressemblances à un autre élément d’une réalité extralinguistique, par exemple :

• CON COMME UN BALAI – głupi jak but, dureń (sif-p)• EN ÊTRE COMME DEUX RONDS DE FLAN – zdębieć, zbaranieć (sif-p)• ÊTRE CHIEN - być złym jak pies (sif-p)• JALOUSE COMME UNE TIGRESSE – wściekle zazdrosna (sif-p)• JOLI COMME UN COEUR - ładny jak obrazek, malowanie (sif-p)• MYOPE COMME UNE TAUPE (fam.) – ślepy jak kura (sif-p)• S’ENTENDRE À QQCH COMME À RAMER DES CHOUX – znać się jak kura na pieprzu (sif-p)• ÊTRE LAID COMME LES SEPT PÉCHÉS CAPITAUX - być brzydkim jak siedem grzechów głównych (p-fsf )• GONFLER LE JABOT - napuszyć się jak indyk (p-fsf )• COMME DESCENDU DE LA CROIX – jak z krzyża zdjęty (p-fsf )• ÊTRE (SE TROUVER) ENTRE LE MARTEAU ET L’ENCLUME - być między młotem a kowadłem (ip-f )• ÊTRE (RESTER) DE PIERRE - być z kamienia (ip-f )• SE SENTIR (ÊTRE) COMME UN POISSON DANS L’EAU - czuć się jak ryba w wodzie (ip-f )• COMME UNE ÂME EN PEINE – jak pokutująca dusza (ip-f )• COMME FOUDROYÉ – jak rażony piorunem (ip-f )• UNE MALICE DE SINGE - małpia złośliwość (ip-f )• GAI COMME UN PINSON - wesoły jak szczygiełek (ip-f ).

LES PROCÉDÉS

LINGUISTIQUES ET

ESTHÉTIQUES D’EXPRESSION DES

ÉMOTIONS A PARTIR

D’EXEMPLES DE

PHRASÉOLOGISMES FRANÇAIS

VII. L’ironie renvoie aux éléments du monde réel qui évoquent des émotions avec une raillerie cachée, une moquerie, une malice. C’est une façon de badiner avec le récepteur, par exemple ;

• ET PATATI ET PATATA - i ta, ta, ta, i to i owo, i gadu, gadu, i baju, i baju (sif-p)• PARLONS-EN ! (fam. et iron.)(13) - szkoda mówić!( sif-p).

VIII. Les métaphores permettent une véracité et une façon non conventionnelle d’exprimer ses émotions. La métaphorisation des sentiments constitue un certain genre de l’art de parler qui peut surprendre le récepteur par la liberté de présenter ses sentiments, provoquer à saisir les motifs des émotions cachées, inexprimées directement etc.

• ÇA TOMBE COMME À GRAVELOTTE – coś spada (nieszczęścia, nieprzyjemności) ze wszystkich stron (sif-p)

• FAIRE (DONNER) UN COUP DE JARNAC À QQN – zadać komuś podstępny, zdradziecki cios (sif-p)• LA GUERRE DES NERFS – wojna nerwów (ip-f ).

IX. Les maximes sont un procédé bien particulier qui donne la possibilité d’exprimer ses émotions permettant d’augmenter et de condenser une présentation impressionnante de sentiments, par exemple :

• ON NE TIRE PAS (JAMAIS) SUR L’AMBULANCE – nie strzela się do karetki pogotowia; oszczędzamy tych, którzy są w wielkim zagrożeniu, nieszczęściu (sif-p).

X. Les dictons illustrent d’une façon cachée l’image d’impressions, tout en indiquant une certaine distance ironique, par exemple :

• C’EST CHOU VERT ET VERT CHOU – nie kijem go to pałką (sif-p)• HABILLEZ UN BÂTON, IL AURA L’AIR D’UN BARON – kołek ubrać, to ładniejszy! (sif-p)• QUI VEUT NOYER SON CHIEN L’ACCUSE DE LA RAGE – kto chce psa uderzyć, ten i kij znajdzie (sif-p)• RELAX ! MAX ! (fam.) – spoko człowieku! (sif-p)• TRAITER QQN DE TURC À MORE – traktować kogoś po tatarsku (sif-p)• CHACUN SAIT LE MIEUX OÙ SON SOULIER LE BLESSE - każdy wie, gdzie go trzewik ciśnie (spwsj)• PLUS ON REMUE LA MERDE... – nie ruszaj gówna, bo śmierdzi (p-fsf )• QUELLE PLAIE ! – krzyż pański (p-fsf ).

XI. Les affectonymes (1�) ont des caractéristiques émotionnelles positives. Ils sont l’expression d’une familiarité proche, d’une connaissance et ils indiquent les relations amicales, intimes, par exemple :

• BOUT DE CHOU (fam.) – malutki, kruszynka, smyk (sif-p)• MA CHOUETTE (mon chou) (fam.) – moja droga, moja maleńka (sif-p).

Il n’est pas facile de décrire les émotions propres pour une autre communauté linguistique. Anna Wierzbicka trouve que « les émotions et la culture sont mutuellement liées. Pour étudier le rôle des émo-tions dans les modèles culturels et l’importance d’une culture en formation et une conceptualisation des émotions nous devrons faire attention à la langue sous tous ses aspects – lexical, grammatical et pragmatique » (15).

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Méthodologie du FLE Méthodologie du FLE

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Une analyse linguistique et esthétique des phraséologismes comprenant une image des émotions permet de formuler les conclusions suivantes :

1. Dans les phraséologismes il y a une possibilité d’expression profonde. Ils permettent d’exprimer l’état d’émotions de façon raffinée, intensive, spontanée, subtile et efficace.

2. L’expressionnisme et la liberté d’expression de ses sentiments rencontrés dans les phraséologismes et le recours à la qualité de la réalité ressentie peut être l’expression d’une poétique quelconque ou d’une esthétique du mot. Il y en a qui surprennent par leur brutalité, leur vulgarité et le manque de soins stylistiques.

3. C’est le degré d’affectation des phraséologismes relevant les émotions qui peut constituer leur valeur linguistique et esthétique.

4. Les phraséologismes qui agissent fortement sur les émotions, s’il s’agit des sentiments, sont positifs ou négatifs par rapport à leur importance globale. Ils diffèrent par une évaluation linguistique, une mise en image des sentiments, un degré d’intensité des associations et une valorisation adéquate des émotions.

5. L’esthétique linguistique des phraséologismes résulte de l’évaluation sémantique de leurs compo-sants. Ce sont les expressions et les locutions qui forment une axiologie. Une axiologie valorisant ou dépréciant les émotions est construite par des expressions et des locutions rudes, grossières, moque-uses, triviales, vigoureuses, brillantes, à but métaphorique, introduisant la plasticité d’un contexte verbal, ayant les traits de la langue poétique. L’intensité émotionnelle entre le sens propre et celui qui résulte de l’usage de tropes stylistiques est porteur esthétique d’un message. Elle augmente ou affaiblit la façon de présenter ses émotions.

6. L’usage des expressions fixes comme substitut des émotions renseigne sur la culture langagière de l’émetteur d’un énoncé émotionnel, sa compétence linguistique et pragmatique.

7. Le degré d’émotions manifesté par les expressions phraséologiques influence le côté esthétique de tout l’énoncé qui concerne un fragment défini de l’énoncé.

1. Le matériel en question est d’origine suivante: Ch. F. Dauloudet, M. Zając, Szkolny leksykon idiomów francuskich, Varsovie 1995 (Szlif ); B. Kochan, L. Zaręba, Idiomy polsko-francuskie, Varsovie 2004 (Ip-f ); D. i A. Świerczewscy, Słownik przysłów w siedmiu językach, Varsovie 1995 (Spwsj); L.Zaręba, Polsko-francuski słownik frazeologiczny, Varsovie 1995 (P-fsf ); celui-ci, Słownik idiomatyczny fran-cusko-polski, Kraków 2000 (Sif-p).

2. Słownik języka polskiego, t. 1, red. W. Doroszewski, Varsovie 1960, t. 1, p. 724. 3. S. Grabias, O ekspresywności języka, Lublin 1981, pp. 79-80. 4. Ibidem. 5. M. Marcjanik, W kręgu grzeczności, Kielce 2001, p. 80. 6. M. Bugajski, Pół wieku kultury języka w Polsce 1945-1995, Varsovie 1999, p. 77. 7. S. Grabias, Język w zachowaniach społecznych, Lublin 1994, p. 279. 8. J. Puzynina, Literatura a problem rozumienia tekstu, „Poradnik Językowy” 1984, z. 7, p. 412. 9. Por. H. Buczyńska-Garewicz, Uczucia i rozum w sferze wartości, Varsovie 2003, pp. 118-161.10. Z. Klemensiewicz donne le principe d’une hygiène linguistique: „...épargne ton prochain, en miti-

geant la forme de tes énoncés même alors où tu es en droit, quand tu es obligé de lui transmettre un contenu pénible pour lui. (...) Si on ne touche pas quelqu’un par un mot gentil et bienveillant, il est certain qu’on ne le gagnera pas par des mots grossiers et hostiles. La grossièreté de langue comme toute autre grossièreté n’est pas un remède socialement efficace. On déconseille alors une indolence de langue et une faiblesse d’expression. La vie offre sans doute une occasion à la colère, l’agression et à la défense qui doivent trouver leur propre expression, une information convenable. Pourtant, ni les invectives, les injures, les grivoiseries ne sont des mots convenables ni et les cris une intonation convenable. (« Higiena językowego obcowania », Język Polski 1965, cahier 1, p. 3).

11. Explication de l’abréviation : pop. – langue familière; wulg. – vulgarisme12. Explication de l’abréviation : fam. – langue familière 13. Explication de l’abréviation : ironique – avec ironie14. J. Perlin, M. Milewska, Afektonimy w polskim, francuskim, hiszpańskim i niderlandzkim. Analiza mor-

fologiczna i semantyczna, (w:) « Uczucia w języku i tekście », Język a kultura 2000, t. 14, pp. 165-173.

15. A. Wierzbicka , Język-umysł-kultura, Varsovie 1999, p. 189.

LES PROCÉDÉS

LINGUISTIQUES ET ESTHÉTIQUES

D’EXPRESSION DES ÉMOTIONS

A PARTIR D’EXEMPLES

DE PHRASÉOLOGISMES FRANÇAIS

Ewa KalinowskaUniversité de Varsovie

LA LITTÉRATURE DANS L’ENSEIGNEMENT / L’APPRENTISSAGE DES LANGUES

Le rôle prépondérant dans la formation des habitudes et des goûts littéraires appartient majoritairement à la famille et à l’école. Il est juste toutefois de souligner une telle formation n’est pas simple. Elle se situe toujours sur un double axe : à partir de « donner un exemple personnel, fournir de bonnes lectures, proposer leur approche intéressante » et, si la réussite est au rendez-vous, les jeunes (élèves, étudiants) vont « suivre cet exemple » ; jusqu’à une situation contraire – en dépit de toute la bonne volonté et des efforts de la famille et de bonnes méthodologies mises en place par les enseignants, les apprenants vont « s’opposer à l’exemple », passeront outre et choisiront d’autres activités.

La littérature et l’éducation

Il importe de mettre en relief les traits indéniables de la littérature en langue maternelle qui en font une composante importante de l’éducation. La littérature est un élément du patrimoine artistique (na-tional, mondial) au même titre que les arts plastiques (peinture, graphique, sculpture) ou la musique. Elle est profondément enracinée dans la culture et l’art du pays, de la région, de l’époque ; ses formes et ses thèmes sont liés aux conditions du temps de la création ainsi qu’à la tradition. Même indépendamment de l’intention consciente de l’auteur, l’oeuvre littéraire transmet la vision du monde, réflète les modes de penser, les intérêts et les besoins de son temps. Elle est représentative et constitutive des identités individuelles et collectives.

Il est toutefois indispensable de veiller à ce que la littérature, un des composantes du patrimoine, ne devienne un monument intouchable qu’il faut admirer et vénérer. Tout au contraire, elle est un phénomène vivant, évoluant au quotidien et elle entre en relation avec d’autres aspects de la culture, de l’éducation et de la formation des jeunes.

Par l’intermédiare de toutes ces caractéristiques, la connaissance et l’étude de la littérature permet d’acquérir des compétences culturelles (et interculturelles), analytiques (déchiffrer, déceler les sens et significations), linguistiques (enrichir le vocabulaire, s’exprimer, expliquer, argumenter) et psychologiqu-es (construire son système de valeurs, le défendre ou modifier).

Enfin, bien qu’il ait fallu mettre cette caractéristique plus en valeur, la littérature s’exprime toujours en une langue – simple, complexe ou avec d’autres caractéristiques – et dans un style. De cette manière, lire des textes littéraires et étudier la littérature en général équivaut à connaître et interroger les représen-tations du monde et les attitudes humaines ainsi qu’à prendre connaissance des usages de la langue et de ses moyens. Les deux connaissances s’enchaînent de manière stricte et indissoluble, puisque la langue est porteuse de littérature, comme la littérature est véhiculée par la langue.

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Il est nécessaire de souligner que tous les arguments cités relèvent des sciences de l’éducation, ils sont compréhensibles pour les enseignants et peuvent convaincre ceux qui n’assignaient pas, jusqu’à un certain moment, une place importante à la littérature dans la pratique scolaire. Mais ces mêmes ar-guments ne le sont pas forcément pour les élèves ; ainsi, est-il indispensable de mettre en oeuvre des propositions, activités et exercices qui inciteront les jeunes à prendre goût à la lecture et leur permet-tront de devenir des lecteurs actifs. Il est par ailleurs intéressant de constater que c’est justement le lecteur qui se trouve au centre de l’intérêt des chercheurs, contrairement aux époques plus éloignées, centrées sur l’auteur et les conditions de la création (par exemple, au XIXe siècle – les travaux de Sain-te-Beuve, ou bien au tournant du XIXe et du XXe siècles, ceux de Gustave Lanson) et sur le texte, perçu comme un ensemble autonome (différentes approches au XXe, surtout le structuralisme).

Selon les principes de la pédagogie moderne (ainsi qu’en accord avec le bon sens) l’éducation des jeunes générations devrait consister non seulement à leur transmettre des connaissances « tech-niques » et à inculquer les valeurs du moment. Il s’agit avant tout d’indiquer des voies, d’inciter à l’autonomie et à l’indépendance d’esprit. Il y va de doter les jeunes apprenants d’outils géneraux de compréhension et d’interprétation : objectiver ce qui est lu, confronter avec les acquis précédents, explorer les implicites ; bref, former à s’approprier des habiletés cognitives. La sensibilisation à la mul-tiplicité de méthodes possibles est tout aussi utile, pour l’enseignant et pour les élèves. Enseigner la lecture littéraire présente le plus haut intérêt. Ce type de lecture exige un effort, la concentration et la prise de distance, des habitudes et mécanismes qui seront applicables à d’autres types de textes, non nécessairement artistiques. Si les textes littéraires étudiés en classe sont stimulants par leur comple-xité (proposer de tels textes est une preuve d’estimation des capacités des élèves, il s’agit de « déjouer le piège de la transparence et de l’évidence » ) et la démarche intelligente de l’enseignant médiateur, les élèves acquérront à la fois des connaissances et ressentiront des émotions accompagnant le con-tact avec la littérature. Pour que cette médiation enseignante soit la plus efficace possible, il sera utile de prendre en compte les principes de la psychologie cognitive. Celle-ci permettra de mettre l’accent sur la motivation et fera évoluer les pratiques de classe existantes.

Il importe ainsi d’unir de manière féconde les connaissances (savoirs factuels) sans oublier l’appa-reil d’analyse et de critique – afin que les jeunes les étudient sciemment (pour se les approprier, ou les rejeter), et disposent des savoir-faire qui leur serviront à partager les expériences, à percevoir et s’approprier l’importance de l’histoire et de la tradition. Si les jeunes arrivent à acquérir une attitude critique, connaître l’histoire et la tradition n’aboutira nullement à la sacralisation de ces savoirs ; tout au contraire, le processus mènera à rendre évidente l’évolution des savoirs humains et éveiller le re-spect pour le travail et les efforts de tous les prédécesseurs. « Qu’il s’agisse de la lecture des classiques ou celle des contemporains, toutes deux proposent des savoirs et donnent accès à cette mémoire

culturelle dont sont faits les textes » . En sa qualité de témoignage historique et artistique unique, la littérature mérite pleinement d’avoir sa place d’hon-neur dans l’éducation.

Il est nécessaire de se rendre compte des enjeux de l’entreprise que consti-tue l’insertion durable de la littérature dans l’éducation. Une telle manière de procéder est un investissement à long terme et ses conséquences bénéfiques ne seront pas sensibles d’un jour à l’autre. Vouloir insister sur les résultats et l’utilité immédiats, ce serait vicier tout le processus. Ceci ne veut naturelle-ment pas dire qu’il n’y ait aucune utilité pratique se manifestant au cours de la réalisation du programme littéraire-éducatif.

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Méthodologie du FLE Méthodologie du FLE

Dokończenie na str. 861 A. Rouxel, Enseigner la lecture littéraire..., p.20.2 ibidem, pp.17/18.

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1 A. Rouxel, Enseigner la lecture littéraire..., p.20.2 ibidem, pp.17/18.3 Cours de belles-lettres de l’abbé Batteux (1747) et Lycée ou Cours de littérature ancienne et moderne de La Harpe (1799).

La littérature et l’éducation sont des disciplines par excellence humaines (par analogie aux sciences humaines, ce qui laisserait à supposer qu’il en existe d’autres qui sont « inhumaines ») et « inexactes » (en opposition aux sciences exactes). Il n’est donc guère possible d’imposer des opinions inébranlables, moins encore des certitudes – formelles, thématiques, esthétiques ou éthiques. La littérature incite à réfléchir sans porter des jugements expéditifs, à explorer les représentations du monde, à multiplier des points de vue, à s’interroger constamment sur soi-même et sur les autres. Tous ces atouts et bénéfices ne sont pas toujours perceptibles ou convaincants pour les jeunes ; aussi faut-il parfois commencer par des bases – prendre l’habitude de lecture et exercer la compréhension écrite. L’enjeu le plus difficile reste de convaincre les esprits exactes, prosaïques et quelque peu caustiques qui ont certainement l’impression (voire la certitude) que la littérature n’est que floue, vague et fantaisiste ; il faut leur faire voir qu’une telle connaissance est également valable et peut servir de manière très concrète à des moments différents de la vie humaine.

Toutes ces remarques concernent tout aussi bien la littérature de la langue maternelle que celle de la langue étrangère ; le lien entre l’attitude envers les deux littératures n’est pas univoque, mais il est indu-bitable. D’un côté, les habitudes enracinées de lecture en langue maternelle influencent les apprenants, et leur motivation de lire des oeuvres littéraires en langue étrangère en devient plus forte. De l’autre, il n’est pas à exclure que le goût de lecture, inexistant en langue maternelle faute de réflexes acquis en famille et à l’âge précoce, puisse être inculqué par un bon enseignant de langue et être re-transmis vers la langue maternelle.

Manières et méthodes d’aborder la littérature en classeSi les principes théoriques de notre temps – les XXe et XXIe siècles – prônent l’admission définitive et

durable de la littérature dans l’éducation, il n’en était pas toujours ainsi, le système éducatif français n’a admis que très tardivement la lecture et l’étude des textes littéraires nationaux dans les programmes. Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, l’enseignement littéraire se faisait uniquement en latin, les textes étudiés étaient des oeuvres religieuses ou celles des auteurs antiques, choisies en fonction de leur « corrélation » avec le christianisme. Les premiers manuels recommendant l’insertion des oeuvres de langue française dans l’éducation datent de la moitié et de la fin du Siècle des Lumières . L’admission systématique et dé-finitive, sous forme de la lecture des oeuvres choisies et de l’explication de textes, n’a eu lieu que sous la Troisième République, à la suite des réformes de Jules Ferry en 1880. Le but majeur d’une telle démarche était une formation morale et civique.

La pratique scolaire actuelle est très complexe : les buts de l’étude de la littérature ont changé, com-me a changé le monde actuel, centré sur l’audiovisuel. Elle s’avère souvent problématique et passe par des étapes très difficiles. Les enseignants ne se sentent pas toujours préparés à l’exploitation didactique peu conventionnelle de la littérature, se tiennent aux exercices imposés officiellement et s’arrêtent le plus fréquemment à l’approche « sacro-sainte » des oeuvres de la littérature nationale en se limitant aux ouvrages imposés par les programmes officiels. Le « crime » pédagogique souvent commis est celui de parler directement des valeurs et traits caractéristiques du texte littéraire, ceux-ci étant déjà indiqués sans donner aux élèves la possibilités de découverte autonome. Pour le constater, il suffit de lire la plu-part des consignes injonctives et directes accompagnant les textes littéraires dans des manuels scolaires : « Montrez en quoi cet extrait peut faire penser à un conte », « Justifiez, en vous appuyant sur le texte, le rapprochement entre X et Y ». La langue utilisée dans les manuels pêche par son caractère artificiel et exagérement technique ; il y est question de « séquences, progressions, libellés », les élèves doivent « prendre connaissance, décortiquer, agencer, hiérarchiser, problématiser, ancrer leurs opinions dans le te-xte ». De telles formulations ne font que décourager ; par surcroît, elles laissent croire qu’il n’existe qu’une seule signification du texte étudié et tout ce que les élèves/étudiants peuvent faire est de la retrouver. Les jeunes ne peuvent que se révolter (ne serait-ce qu’intérieurement) et vouloir oublier tout ce qu’ils auraient été censés mémoriser de cette manière. Il serait donc nécessaire de mettre en pratique une formation plurielle des enseignants, préparés à transmettre à leurs élèves aussi bien les connaissances que le « virus » de lecture. Les enseignants devraient être conscients qu’il n’y a pas, dans le domaine de la didactique littéraire, de parcours modèle et suffisamment flexibles pour adapter leurs cours selon le public et ses besoins particuliers.

Il serait souhaitable que l’approche intelligente permette de transmettre en classe l’essentiel d’informations concernant l’histoire littéraire, les personnalités et oeuvres les plus marquantes ainsi qu’elle donne lieu à la formation d’une attitude bienveillante et critique des jeunes lecteurs. Il est

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d’importance de proposer des méthodes d’aborder la littérature qui inciteraient aux lectures per-sonnelles en dehors d’ouvrages inscrits au programme, qui, en même temps, proposeraient l’approche intelligente de ces derniers. La situation est urgente : dans le monde contemporain, dominé par l’image, les gens, surtout jeunes, lisent de moins en moins. Certains ne lisent pas du tout, se limitant, dans le me-illeur des cas, aux résumés ou bien aux adaptations cinématographiques. Les jeunes ont besoin d’être rassurés et encouragés à poursuivre des démarches personnelles et individuelles, de ne pas craindre la littérature . Cette entreprise, longue et difficile, est pourtant possible dès le plus jeune âge et dès le pre-mier niveau de l’éducation : il est parfaitement imaginable de faire lire les élèves de l’école primaire et, sinon lire, au moins éveiller l’intérêt pour le monde de la littérature dès la maternelle.

Pour que cela devienne possible, il est nécessaire de désacraliser la littérature: de faire l’aimer sans la vénérer inconditionnellement, de l’apprécier sans « s’agenouiller » de manière irréfléchie devant tout texte littéraire appartenant à la « grande littérature ». Certes, il est important d’indiquer nécessairement la place de la création littéraire en tant qu’une des parties constitutives fondamentales du patrimoine et son rôle de témoignage culturel. Mais ce qui compte au même degré, c’est de mettre fortement en relief le rôle qu’elle peut avoir dans la vie quotidienne – pour rompre avec l’idée de la littérature-monument et, la psychologie aidant, mettre en lumière son rôle pratique. La littérature peut servir de moyen de communication ; elle constitue souvent un sujet de conversations – que les goûts littéraires des inter-locuteurs soient pareils ou opposés. La littérature satisfait le réel besoin d’apprendre ; elle est capable de contribuer à l’épanouissement et devenir « une culture littéraire vivante, personnelle, non pas simple avoir mais constitutive de l’être » .

Pertinence didactique des textes littérairesIl est vrai que la littérature ne saurait être réduite à ses composantes linguistiques, elle est bien plus

qu’une simple somme de signes de langue. Son essence esthétique, sans laquelle il n’y aurait pas de distinction entre les textes fonctionnels et littéraires, est indispensable et constitutive. Néanmoins, la littérature est en même temps une émanation de la langue et de la culture au sein desquelles elle naît et encore, il s’agit d’une émanation exceptionnelle, riche du point de vue du lexique, du style et des thèmes.

L’exploitation des textes littéraires satisfait toutes les exigences que formule la didactique des langu-es étrangères – elle offre des supports riches et représentatifs pour la langue-cible et la culture véhiculée ; pour cette raison la littérature semble prédestinée à occuper une place durable en classe du FLE. Les textes littéraires peuvent se prêter à la réalisation de plusieurs objectifs, leur pertinence didactique ne saurait être sous-estimée.

Il sera utile de rappeler les traits inhérents – constructifs, sémantiques et formels – qui distinguent les oeuvres littéraires parmi les autres types de textes, en en faisant un matériel hautement fructueux pour l’enseignement de langues. Plusieurs de ces caractéristiques reprennent les aspects évoqués aupara-vant, lors de la présentation du rôle et de la place de la littérature au sein de la culture maternelle.• Les textes littéraires contiennent un matériel authentique – linguistique et culturel ; ils représentent des

exemples d’emploi de la langue et, par là-même, de la construction d’un monde fictionnel. Ils fournis-sent aussi maintes informations civilisationnelles spécifiques et importantes.

• Ils réflètent une réalité subjective, perçue du point de vue individuel, ce qui est important pour le nombre et la variété des expressions. Pour les époques reculées, c’est la seule possibilité de connaître les modes de penser, de sentir de nos prédécesseurs.

• Les textes littéraires en langue étrangère donnent des possibilités inépuisables pour faire des compa-raisons enrichissantes avec la littérature natale.

• Ils présentent le lexique dans un contexte large et une diversité de situations ce qui permet aux appre-nants de se familiariser avec la langue étrangère de différents registres. A un niveau plus avancé il sera possible de chercher et soumettre aux élèves / étudiants des textes présentant non seulement une va-riété de registres et de tons, mais également des régionalismes : cette possibilité est particulièrement prometteuse pour le français, vu la richesse linguistique régionale de la France et la présence de la langue sur tous les continents.

• Les textes littéraires contiennent une variété des motifs, des problèmes et des histoires qui peuvent être analysés, intérpretés et appréciés (soit dépréciés). De nombreux personnages apparaissant dans des œuvres littéraires sont décrits, caractérisés et jugés. Cela permet de d’élaborer des portraits des

5. Le manque d’assurance face au texte littéraire (le plus souvent – poétique) et la peur de ne pas comprendre le « vrai sens » sont les sentiments évoqués par les élèves eux-mêmes quand ils parlent de leur attitude envers les cours de littérature.

6. V. Houdart, « Promenade à travers l’histoire d’un concept », Cahiers pédagogiques 313, avril 1993, p.20.M.-C. Albert, M. Souchon, Les textes littéraires en classe..., op.cit., p. 82

personnages, de prononcer leur critique, le jugement de leur comportement ou bien formuler des comparaisons. Cette diversité des aspects et des thématiques abordées présente le plus souvent un caractère « ouvert » ce qui exige de l’apprenant de prendre une attitude vis-à-vis d’un problème don-né ainsi que de construire des énoncés en langue étrangère. Ce phénomène permet d’exercer et de perfectionner la compétence communicative puisque la lecture d’un texte littéraire suscite souvent des émotions, ce qui influence le besoin de partager ses opinions, points de vue et impressions avec d’autres. Les élèves développent la motivation à travailler en groupes, en tandems et sont encouragés à prendre part à la communication.

• Les textes littéraires se caractérisent par leur capacité de contribuer au développement et perfec-tionnement de toutes les quatre compétences linguistiques : la compréhension orale et écrite, l’expression orale et écrite. « Dans les activités de classe, l’attention sera focalisée sur les opérations langagières de construction du monde du texte. C’est de cette façon que l’apprenant développera des compétences en compréhension et en production de textes en langue étrangère » .

• Les textes servent de base pour développer les compétences réceptives. Cela revient à affirmer qu’ils permettent surtout l’exercice de la compréhension écrite et, bien souvent, de la compréhension orale. Il n’est pas obligatoire (ni même nécessaire) d’expliquer à fond et immédiatement le lexique, il suffit de formuler des hypothèses sémantiques. L’explication d’un vocabulaire nouveau et de nouvelles structures peut perturber la perception d’une œuvre littéraire en tant qu’une unité linguistique et lo-gique. Elle peut s’effectuer à une étape ultérieure de l’étude de l’oeuvre, au moment où sera travaillée la compréhension détaillée.

• Les textes constituent une impulsion pour construire des énoncés. Ils vont servir alors au dévelop-pement de compétences productives : le parler (expression orale) et l’écriture (expression écrite). Le texte littéraire est discuté, interprété et analysé en ce qui concerne le contenu ainsi que la langue. Les élèves apprennent à réfléchir et à formuler leurs réflexions en langue étrangère. Ils sont motivés à exprimer leurs opinions, les justifier et défendre ainsi qu’à ne pas craindre de confronter quelques interprétations du même texte. La pluralité interprétative n’aboutit nullement au laxisme puisqu’elle déclenche l’inventivité des apprenants et mobilise toutes leurs compétences : ils sont obligés de con-struire leurs hypothèses en les formulant de manière claire.

L’exploitation de la littérature dans la didactique des langues étrangères devrait prendre en con-sidération tous ces aspects. Il est néanmoins nécessaire de mettre en garde contre des extrêmes po-ssibles : d’un côté, se pose le danger lié à la concentration pragmatique excessive sur les éléments linguistiques (grammaticaux, lexicaux, etc.) du texte littéraire au détriment des valeurs artistiques et culturelles ; de l’autre, l’approche esthétique, tournée vers la beauté de l’oeuvre, est perçue avant tout comme un moyen de briser la monotonie du cours de langue, centrée habituellement sur le manuel. Les deux sont à éviter, il serait raisonnable de chercher une troisième voie qui pourrait joindre les po-ints positifs des deux approches. Les activités en classe se focaliseraient sur les contenus linguistiques ainsi que sur l’indication de certains phénomènes artistiques et historiques. L’essentiel serait de sensi-biliser les élèves à la possibilité et l’utilité de formuler des opinions personnelles à propos de la littéra-ture : le caractère personnel et individuel de celles-ci, tout maladroite que puisse être leur expression, est d’une importance capitale. L’exploitation didactique de la littérature devient de cette manière un élément d’une stratégie éducative complexe qui se pose comme objectif l’autonomisation de l’apprenant, son épanouissement intellectuel et psychologique.

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Méthodologie du FLE Expériences / Projets

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Bibliographie sélective :

1. « Les textes et leurs lectures », Etudes de Linguistique Appliquée 119, 20002. « Littérature et enseignement. La perspective du lecteur », numéro spécial du Français dans le Monde, février-mars 19883. Albert M.-C., Souchon M., Les textes littéraires en classe de langue, Paris, Hachette, 20004. Cicurel F., Lectures interactives en langues étrangère, Paris, Hachette FLE 1990, coll. Autoformation, p.1285. Janus-Sitarz A. (red.), Przygotowanie ucznia do odbioru różnych tektów kultury, Kraków, Universitas, 20046. Kozłowski A., Literatura piękna w nauczaniu języków obcych, Warszawa, WSiP, 19917. Rouxel A., Enseigner la lecture littéraire, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 1996, coll. Didact Français

Un aspect supplémentaire devrait encore être mis en pratique pour que le texte littéraire en lan-gue étrangère soit compris et, dans une perspective plus éloignée, approprié. La réalité socio-culturelle présentée dans l’oeuvre lue et analysée devrait être au moins partiellement connue aux apprenants. Si cette condition n’est pas satisfaite, ne serait-ce qu’au degré minimal, il peut s’avérer que les apprenants ne sont pas capables d’entrevoir toutes les connotations esthétiques et culturelles de l’oeuvre artistique. C’est un élément extralinguistique tout aussi important dans le processus de la perception. Les textes lit-téraires constituent une aide pour franchir des barrières culturelles ainsi qu’ils nous aident à nous déba-rasser de nos préjugés concernant d’autres nations. Grâce aux textes littéraires, les apprenants peuvent mieux connaître la culture, la vie sociale, les modes de vie, l’histoire, la géographie et les coutumes du pays de la langue-cible.

Cependant l’idée d’exploiter systématiquement la littérature dans le cadre de l’enseignement / ap-prentissage des langues étrangères n’est pas acceptée à l’unanimité. Elle rencontre même des adver-saires. Selon eux, les élèves ne sont pas intéressés par la littérature qui les ennuie ; les textes paraissent trop abstraits et la problématique soit archaïque, soit à l’opposé des intérêts quotidiens. Du point de vue linguistique les textes littéraires semblent trop difficiles, par conséquent les élèves ne les comprennent guère et ne sont pas non plus inclins à travailler plus pour venir à bout de ces difficultés. En plus, selon ces détracteurs, la littérature ne faciliterait pas la communication en classe – les apprenants ne seraient pas capables, pour des raisons psychologiques (blocage) et linguistiques (manque de compétences) de prendre la parole pour se prononcer sur la littérature, et ne donnerait pas la possibilité d’introduire des exercices lexicaux ou gramaticaux de manière efficace. Le problème majeur, évoqué d’ailleurs le plus souvent en premier lieu, est celui du manque du temps : les programmes scolaires ne permettent pas aux enseignants de lire et d’étudier la littérature en langue étrangère pendant le nombre limité de leçons hebdomadaires. L’habitude de travailler uniquement avec une méthode FLE – un manuel de langue, accompagné d’un cahier d’exercices, d’un guide pédagogique et des corrigés, facilite la réalisation des leçons et n’incite pas les enseignants à consacrer un effort un temps supplémentaires – nécessaires à l’élaboration des activités et exercices.

Il n’est pas question de rejeter en bloc et « sans autre forme de procès » tous ces arguments, néan-moins constituent-ils une raison suffisante pour renoncer à l’exploitation des textes littéraires originaux du processus de l’enseignement des langues ? Toutes les caractéristiques de la littérature qui ont été présentées et approfondies font pencher la balance du côté des partisans de l’emploi de la littérature en tant que matériel didactique dans l’enseignement des langues étrangères. Cet emploi ne se réalise pas toujours sans quelques problèmes ; néanmoins l’effort et le temps consacrés à la recherche et la sélec-tion des textes ou d’autres supports littéraires ainsi qu’à l’élaboration des activités donnent des résultats positifs, tellement positifs qu’aucun effort ne saurait être considéré comme perdu ou excessif.

Portes ouvertes pour la langue française dans les écoles de la Grande Pologne

Voilà la devise du projet promotionnel intitulé Why not Français ? Les Portes ouvertes à la langue français, réalisé à Poznań et dans les villes et villages de notre région.

Les enseignants /militants, membres de la sec-tion régionale PROF-EUROPE de Poznań ont com-mencé leur grande bataille pour défendre encore plus la langue française dans la région de Grande Pologne. La décision pour faire plus a été prise après un long débat pendant la réunion en déc-embre 2007 et le projet promotionnel a pris enfin une forme réelle. Au mois de janvier nous avons reçu la réponse positive de la part de l’Association PROF-EUROPE en Pologne que nous allons obtenir une subvention pour le réaliser. Nous avons déc-idé que notre action promotionnelle sera adressée tout d’abord, aux parents des enfants des collèges et des écoles primaires et aussi aux directeurs de ces établissements scolaires. Nous savons tous

très bien que ce sont les parents qui décident du choix de la langue de leurs enfants et souvent les directeurs des écoles ne répondent qu’à leurs de-mandes. Il a fallu donc convaincre les directeurs pour qu’ils nous permettent d’entrer dans leurs éc-oles à la période la plus favorable pour la promo-tion, la période des Portes Ouvertes au printemps, en mars et en avril . Pour que notre action ait le caractère plus officiel, la présidente de Section régionale de Poznań Madame Maria Szozda avait une rencontre avec Kurator Oświaty et elle l’a con-vaincu d’écrire une lettre ouverte adressée à tous les directeurs des écoles primaires et des collèges. Et voilà le contenu de celle-ci :

Poznań, 29 lutego 2008r.

WSNP – 4281/5/2008

Stowarzyszenie Nauczycieli Języka Francuskiego PROF-EUROPE Oddział Poznański zwrócił się z uprzejmą prośbą o wsparcie promocji projektu: Why not français? dla języka francuskiego w szkołach podstawowych i gimnazjalnych województwa wielkopolskiego.

W związku z powyższym Kuratorium Oświaty w Poznaniu zachęca uczniów, rodziców i dyrektorów szkół zainteresowanych nauką i nauczaniem języka francuskiego oraz poznawaniem kultury Francji i kultury krajów frankofońskich do zapoznawania się z materiałami promocyjnymi w języku polskim.

Państwa Dyrektorów i Nauczycieli szkół prosimy o kontakt pod adresem: [email protected] w celu ustalenia daty i formy prezentacji projektu. Ponadto informujemy, że istnieje możliwość prezentacji ww. projektu przez studentów Uniwersytetu im. A. Mickiewicza, Kolegium Języków Obcych w

Poznaniu lub nauczycieli romanistów, np. w czasie tzw. Dni Otwartych w szkołach lub przesłania materiałów promocyjnych na adres szkoły.

Dziękuję za okazaną życzliwość.

Wielkopolski Kurator Oświaty/-/ Elżbieta Leszczyńska

Szanowni PaństwoDyrektorzy i Nauczycieleszkół i placówek oświatowychwojewództwa wielkopolskiego

LA LITTÉRATURE DANS ’

L’ ENSEIGNEMENT / L’APPRENTISSAGE

DES LANGUES

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- la Direction de deux collèges était obligée d’ouvrir une classe de français à la demande des parents au lieu des classes d’allemand

- les enseignants du français de certains collèges dans la région signalent que cette année les classes de français sont plus nombreuses que d’habitude.

On peut donc parler d’un petit succès et espérer que cette année aussi, car nous allons continuer notre projet, les portes d’autres écoles s’ouvrent aussi à la langue et à la culture françaises dans notre région .

Portes ouvertes pour la langue

française dans les écoles

de la Grande Pologne

Comme vous le voyez, les écoles intéressées devaient s’adresser à la présidente de section PROF-EU-ROPE pour recevoir le matériel promotionnel : les dépliants en couleur et le CDRom avec la présentation en PowerPoint .

Après avoir reçu plusieurs courriels, plus de trois cents dépliants et 50 CDRom ont été envoyés à l’adresse des écoles dans les différents villes et villages de notre région, par exemple à Piła, Września, Leszno, Konin, Pobiedziska, Luboń, Kalisz, Gniezno....Dans certaines écoles posnaniennes le matériel promotionnel a été présenté par les étudiants du Collège Universitaire de Formation des Professeurs de Langues étrangères de Poznań qui, dans le cadre de leurs stages pédagogiques, faisaient les présenta-tions et distribuaient les dépliants . Quels sont les résultats de cette action ?

Il ne faut pas attendre le miracle, on se disait en le préparant, mais on ne peut pas non plus rester indifférent si le français commence à disparaître des programmes de nos écoles. Il faut montrer, en or-ganisant plusieurs manifestations et actions, que la politique linguistique dans notre pays ne se tourne pas vers une bonne direction, surtout si on promeut partout les idées du plurilinguisme en Europe. Les résultats de notre projet ne sont pas si spectaculaires, mais quand même :- deux écoles primaires privées d’anglais à Poznań ont proposé 4 groupes de français pour les

enfants des classes 0, 1ère, 2ème et 3ème comme discipline facultative cette année. Après deux mois de travail les enfants sont tellement enthousiastes envers le français que la Directri-ce a décidé d’introduire la langue française, à partir de l’année prochaine, dans le programme des matières obligatoires. Les enfants découvrent le français avec l’enseignante, l’ancienne étudiante du KJO de Poznań qui a été formée pour enseigner aux enfants pendant les cours de la didactique, elle a aussi participé au stage de l’enseignement précoce à Sulejówek

Portes ouvertes pour la langue

française dans les écoles

de la Grande Pologne

Dans cet article, je voudrais aussi remer-cier deux personnes de la section de Po-znań qui ont consacré beaucoup de temps pour préparer notre projet et elles m’ont beaucoup aidé à arri-ver jusqu’au bout du projet ; je remercie donc Madame Mał-gorzata Pietrzak, en-seignante du français et directrice de l’école primaire à Bieganowo et Madame Agnieszka Kwiatkowska, enseig-nante du français du lycée à Kleczewo dans la région de Konin.

Aux armes les mi-litants de la langue

française, nous avons du courage pour nous battre et nous avons surtout une grande passion et les passions sont les seuls orateurs qui persuadent toujours !

Maria SzozdaPrésidente de la section de Poznań

Expériences / Projets Expériences / Projets

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Zajęcia z wykładowcą NKJO w Legnicy

Regularnie dwa razy w miesiącu, uczniowie EUROKLASY goszczą na zajęciach dodat-kowych p. Krzysztofa Jelenia, wykładowcę Nauczycielskiego Kolegium Języków Obcych w Legnicy.

Zgłębiają tajniki języka francuskiego za pomocą aktywnych metod, form i technik nauczania. Zajęcia mają na celu : • rozwijanie sprawności językowych w bezpośrednim kontakcie ze specjalistą danej dziedzi-ny, • poznawanie żywego języka i pokonywanie barier w mówieniu poprzez wyćwiczenie bezpo-średniej komunikacji, • nabywanie biegłości językowej, • podnoszenie motywacji uczniów do nauki oraz utwierdzenie ich

w przekonaniu, że są w stanie porozumieć się w języku obcym.

Wizyta FrancuzówW dniu 23 lutego 2007 r. gościliśmy w naszej szkole profesorów oraz studentów IUFM z Melun we

Francji, którzy przyjechali na wymianę do NKJO w Legnicy. W spotkaniu uczestniczyła p. Lucyna Rybar-czyk – kierownik sekcji języka francuskiego NKJO, dyrektor gimnazjum – p. Lucyna Józefów oraz wicedy-rektor, koordynator programu EUROKLASY – p. Marek Kazimierowicz.

Wszyscy, którzy odwiedzili naszą szkołę, mieli przyjemność obserwować lekcję języka francuskiego „Les chanteurs et les chanteuses francophones” przygotowaną przez p. Ewę Zarzycką. W trakcie zajęć zaprezentowane zostały różne metody i formy pracy z uczniami EUROKLASY. Na zajęciach zaobserwo-wać można było przyjemną atmosferę nauki połączoną z grami, zabawami oraz śpiewem. Przyszłych nauczycieli z Francji urzekła bogato wyposażona sala językowa oraz forma prowadzonych zajęć oparta na wykorzystaniu pomocy multimedialnych.

Ponadto uczennica EUROKLASY, Paulina Viennet, laureatka wojewódzkiego konkursu języka francu-skiego dla gimnazjalistów, przekazała w języku francuskim informacje dotyczące klasy. Na zakończenie studenci otrzymali drobne upominki w postaci znaczków EUROKLASY, kalendarzy, smyczy i książek o Lubinie. Goście dokonali wpisu do klasowej kroniki.

Wizyta zakończyła się wspólnym obiadem. Przy kawie i ciastkach wymieniano spostrzeżenia po ob-serwowanej lekcji, dyskutowano o szkolnictwie polskim, stosunkach polsko-francuskich i Polsce.

Po wizycie w naszej szkole, studenci Uniwersyteckiego Instytutu Kształcenia Nauczycieli z Melun za-mieścili na stronie internetowej informacje dotyczące EUROKLASY i obserwowanych zajęć j. francuskie-go.

http://ecolesenpologne.blogspot.com/2007/02/gimnazjum.htmlhttp://ecolesenpologne.blogspot.com/2007/02/cours-de-franais.html

Konkursy i zajęcia językowe w NKJO w Legnicy16 marca 2007 r. uczniowie EUROKLASY uczestniczyli w obchodach „Dni frankofońskich” w NKJO w Leg-nicy, organizowanych przy współpracy z oddziałem regionalnym Stowarzyszenia Nauczycieli Języka

Francuskiego PROF-EUROPE w Legnicy. Wzięli udział w konkursach języka francuskiego: „Dictée de la Langue Française de la Région du Cuivre”, „Concours de la Traduction de la Poésie et de la Prose Francophone” oraz „10 mots pour fêter la langue”. Uczeń Łukasz Świątek zdobył III. miejsce w konkursie dyktanda w kategorii szkół podstawowych oraz gimnazjów. Uroczyste wręczenie nagrody przez pp. Bożenę Kulczycką i Lucynę Rybarczyk miało miejsce 16 kwietnia 2007 r. w ramach „Dni Otwartych”. W tym dniu uczniowie EUROKLASY uczestniczyli w zajęciach językowych pt. „L’emploi du temps de la Su-per-Mamie”, przeprowadzonych przez słuchaczy legnickiego kolegium. Działalność EUROKLASY w znacznym stopniu przyczyniła się do rozwoju i popularyzacji języ-ka francuskiego w środowisku lokalnym. Więcej informacji na temat realizacji programu EU

ROKLASY znajduje się na stroniehttp://www.gm5.republika.pl/euroklasa.html

opracowała: mgr Ewa Zarzyckaopiekun EUROKLASY,

nauczycielka j. francuskiego Gimnazjum nr � w Lubinie

EUROKLASAWspółczesna szkoła, aby mogła skutecznie i efektywnie konkurować na rynku

edukacyjnym z innymi placówkami, musi wyróżniać się w sposób szczególny pro-ponowaną ofertą edukacyjną. Gimnazjum Nr 5 w Lubinie przygotowało dla uczniów szkół podstawowych specjalną ofertę w zakresie nauczania języków obcych, opartą na autorskim programie nauczania pn. „EUROKLASA”. Projekt, którego pomysłodaw-cą i koordynatorem jest p. Marek Kazimierowicz – wicedyrektor gimnazjum, zawiera nowatorskie rozwiązania programowe, metodyczne i organizacyjne, dostosowane do zmian wynikających z przynależności Polski do Unii Europejskiej oraz potrzeb wynika-jących z planów edukacyjnych uczniów.

W roku szkolnym 2006/2007, po raz pierwszy, rekrutacją do EUROKLASY objęci zo-stali uczniowie z powiatu lubińskiego, którzy przejawiali szczególne zainteresowania nauką języków obcych. Opiekę wychowawczą nad uczniami sprawuje romanistka p. Ewa Zarzycka.

Na uroczystym otwarciu EUROKLASY swoją obecnością zaszczyciły nas p. Bożena Kulczycka – dyrektor NKJO w Legnicy oraz p. Lucyna Rybarczyk – kierownik sekcji j. francuskiego.

Młodzież uczęszczająca do EUROKLASY ma możliwość nauki dwóch języków ob-

cych, każdy w wymiarze czterech godzin tygodniowo.

Zajęcia zorganizowane są w dwóch grupach językowych:• grupa angielsko-francuska (kontynuacja angielskiego, nowy język – francuski), • grupa niemiecko-angielska (kontynuacja niemieckiego, nowy język – angielski).

Nowatorskimi rozwiązaniami, wspomagającymi rozwój sprawności języko-

wych są:• zajęcia z native speakerem, • zajęcia z lektorami wyższych uczelni, • zajęcia organizowane w Nauczycielskim Kolegium Języków Obcych w Legnicy

przez studentów, • koła językowe, • zajęcia w ramach „Centrum Pracy Własnej Ucznia”, • warsztaty z zakresu komunikacji prowadzone przez psychologa szkolnego, • współpraca ze szkołami gimnazjalnymi i ponadgimnazjalnymi, • wymiana międzymiastowa i międzynarodowa ze szkołami partnerskimi.

Zajęcia prowadzone w EUROKLASIE odbywają się w nowoczesnej pracowni języ-kowej, która wyposażona jest w najnowszy sprzęt audio-video, sprzęt do projekcji multimedialnych, kserokopiarkę, podręczną biblioteczkę językową, zawierającą książ-ki i zeszyty ćwiczeń opracowane wg Europejskiego Systemu Opisu Kształcenia Języ-kowego – inne niż podręczniki szkolne, programy multimedialne, filmy DVD, kasety audio-video, literaturę przedmiotu, czasopisma metodyczne, leksykony, przewodniki, słowniki tematyczne, repetytoria.

Warsztaty językowe

Corocznie uczniowie EUROKLASY uczestniczą w wyjazdowych warsztatach języko-wych prowadzonych przez nauczyciela języka francuskiego.

W październiku 2006 r. warsztaty pt. „La page Web de mon collège” odbyły się w Myśliborzu, miasteczku położonym na terenie Parku Krajobrazowego Chełmy. Prze-bieg zajęć relacjonuje jeden z uczestników:

„Na warsztatach robiliśmy projekt strony internetowej naszej szkoły i EUROKLASY w języku francuskim. Podzieleni byliśmy na kilka grup, które miały do

wykonania wylosowane zadnie. Zespoły naklejały zdjęcia i zapisywały różne informa-cje na kolorowych kartach, które po powrocie do szkoły ozdobiły naszą pracownię ję-zykową. Na warsztatach mogliśmy pochwalić się również swoim talentem wokalnym, śpiewając „Les Champs-Elysées”. Trzeba przyznać, że świetnie nam to wychodziło.”

EUROKLASA

Expériences / ProjetsExpériences / Projets

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Description du projetLe Projet des „Classes francophones en Silésie” a pour objectif d’augmenter le nombre de jeunes Polonais parlant français. Aujourd’hui la conna-

issance de la seule langue anglaise ne suffit pas, la connaissance de la langue française constitue la clef indispensable à une communication internationale et à la connaissance des autres cultures. Seulement 2% des Polonais parlent français et environ 4% l’apprennent. Dans les établissements qui n’avaient pas dans leur offre de cours de français, nous avons pu les introduire et dans les établissements qui n’assuraient qu’une heure par semaine, nous sommes passés à 4 heures ce qui donnera de meilleurs résultats d’apprentissage. Ce grand mouvement de promotion et d’introduction du français au niveau régional est possible grâce au soutien financier des municipalités et directeurs de certains établissements ainsi que de partenaires du projet : de l’Ambassade de France (formations avec le CIEP, lecteur, abonnements, stages pour les professeurs) et de la Délégation Wallonie-Bruxelles (lecteur, formations, matériel pédagogique, stages en Belgique).

Résultats - projet en chiffres : L’évaluation du pilotage a eu lieu le 6 juin 2008 durant le IIIe Forum Francophone à Pszczyna59 enseignants de français (24 enseignants de collèges, 34 de lycées) 1 NKJO, 45 enseignants ont des certificats avec un statut de participant au projet et 14 sont observateurs)29 villes et communes, 41 écoles en Silésie et 1 à Radomsko et 1 Centre Culturel716 élèves dans les collèges et 1085 élèves dans les lycées. Au total 1801 élèves. Statut de participant du projet – enseignant ayant un certificat attribué par la commission de sélection francophone qui témoigne de l’efficacité de l’enseignement de la langue française.Statut d’observateur – enseignant n’ayant pas les 4 heures du français par semaine garanties, mais désireux de participer aux formations et réalisant les priorités établies lors des rencontres.

Grâce au projet les élèves :• acquièrent la possibilité de passer le bac renforcé de français et les certifications DELF, en suivant un programme de français renforcé (gymnasium - minimum 3+1 heures, lycée - minimum 4 heures par semaine) avec un souci de suivi à ces deux niveaux,

• bénéficient des visites des lecteurs francophones qui assurent un contact avec la langue « vivante », participent aux concours en français, sur la France et les pays francophones,

• peuvent poursuivre des études dans des pays francophones dans le cadre des programmes européens et deviennent plus compétitifs et performants sur le marché du travail.

Les enseignants participant au projet sont formés dans le cadre de la formation continue pour devenir des multiplicateurs de nouvelles tendances dans l’enseignement des langues étrangères, susceptibles ensuite d’animer les formations dans leur ville ou région afin de déclancher un processus de formation continue de qualité. Il s’agit aussi de les impliquer dans les projets internationaux ayant pour but de valoriser les profes-sionnels en langues en visant les compétences et la qualité de l’enseignement, la création de réseaux et le renfocement de notre impact au niveau régional et national. Thèmes abordés durant les formations :

• comment utiliser le CECR, les nouvelles technologies (Internet et TBI) en renforçant l’autonomie de l’élève et en introduisant des méthodes actives de travail ainsi que e-learning.

• comment préparer les élèves aux certificats DELF utiles sur le marché européen du travail, • comment introduire le français sur objectifs spécifiques et développer les classes francophones dans les écoles professionnelles (français du touris-me, de l’hôtellerie et de la restauration).

SUIVI – projets pour 2008-20111. Assurer les formations sur l’évaluation, le DELF et l’interculturel et le FOS.2. Coordonner l’organisation du Festival de la Francophonie en mars 2009 et des journées françaises (soutien aux concours, etc). Organisation du IVe

Forum Francophone à Pszczyna. 3. Créer une page web et de matériaux de promotion de la langue française.4. Impliquer les professeurs dans les programmes européens (Comenius, eTwinning etc)5. Introduire le français dans les écoles maternelles et primaires.

CONTACT - Renata Klimek-Kowalska

- vice-présidente de PROF-EUROPE Association des professeurs de français en Pologne,

coordonnatrice COFRAN en Silésie, Courriel : [email protected], tel. +48 607 344 334

Klasy frankofońskie na Śląsku / Classes francophones en Silésie

Projet d’introduction et de coordination de l’enseignement

du français élargi en Silésie

I. OGÓLNOPOLSKIE OBCHODY EUROPEJSKIEGO DNIA JĘZYKÓW realizowane pod patronatem: Ministerstwa Edukacji NarodowejPrezydenta Miasta Gliwice Pana Zygmunta Frankiewicza we współpracy z Departamentem Współpracy Międzynarodowej MEN

Powitanie gości przez organizatorów: Renatę Klimek – Kowalską i Krystiana Szatkę

Nauczyciele i młodzież Zespołu Szkół Ekonomiczno-Usługowych im. króla Stanisława Augusta Ponia-towskiego w Gliwicach we współpracy z PROF –EUROPE Stowarzyszeniem Nauczycieli Języka Francu-skiego w Polsce stali się organizatorami

I Ogólnopolskich Obchodów Europejskiego Dnia Języków, które odbyły się 26 września 2007 r. w Gliwicach, w murach szkoły. Cele projektu były następujące: organizacja imprezy poświęconej różnorod-ności językowej świata, przeprowadzenie ogólnopolskiego konkursu na witrynę internetową wspierają-cą nauczanie języków obcych Polak – Europejczyk – Poliglota – IT - Operujący „PEPITO”, zintegrowanie środowiska nauczycieli języków obcych na Śląsku i stworzenie platformy wymiany doświadczeń, prze-prowadzenie sondy ulicznej wśród mieszkańców śląskich miast na temat faktycznej znajomości języków obcych, realizacja projektu JAMBO, polegającego na przeprowadzeniu wywiadów z obcokrajowcami mieszkającymi w Polsce i wspieranie nauczania wielu języków obcych w szkołach.

Ogólnopolskie obchody Europejskiego Dnia Języków miały zmobilizować nauczycieli do wdrażania nowoczesnych metod nauczania języków, umożliwić wymianę doświadczeń, zachęcić Polaków do po-znawania bogactwa kulturowego innych narodów europejskich, poszerzyć ofertę edukacyjną dla ucz-niów, wzbudzić zainteresowanie środowiska lokalnego różnorodnością językową Europy. Dlatego pro-gram obchodów był bardzo bogaty, objął szereg wykładów, konkursów, spotkań z ciekawymi ludźmi i koncertów.

Expériences / Projets Expériences / Projets

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I. OGÓLNOPOLSKIE OBCHODY

EUROPEJSKIEGO DNIA JĘZYKÓW

Występ afrykańskiego zespołu Motema Afryka

Oprawa graficzna, wystrój auli, scenografia i układ taneczny zespołu „Pepito” były dziełem nauczycielki ZSE-U pani Julity Machowskiej. Konferansjerkę poprowadzili: polonistka pani Ewa Rutkowska i nauczyciel informatyki pan Mirosław Kopeć.

I Ogólnopolskie Obchody Europejskiego Dnia Języków okazały się przedsięwzięciem trafnym i bardzo udanym.

Krystian Szatka, dyrektor Zespołu Szkół Ekonomiczno-Usługowych

im. Króla Stanisława Augusta Poniatowskiego w GliwicachRenata Klimek-Kowalska, wiceprezes Stowarzyszenia PROF-EUROPE w Polsce

Nauczyciele i młodzież Zespołu Szkół Ekonomiczno-Usługowych im. króla Stanisława Augusta Ponia-towskiego w Gliwicach we współpracy z PROF –EUROPE Stowarzyszeniem Nauczycieli Języka Francu-skiego w Polsce stali się organizatorami

I Ogólnopolskich Obchodów Europejskiego Dnia Języków, które odbyły się 26 września 2007 r. w Gliwicach, w murach szkoły. Cele projektu były następujące: organizacja imprezy poświęconej różnorod-ności językowej świata, przeprowadzenie ogólnopolskiego konkursu na witrynę internetową wspierają-cą nauczanie języków obcych Polak – Europejczyk – Poliglota – IT - Operujący „PEPITO”, zintegrowanie środowiska nauczycieli języków obcych na Śląsku i stworzenie platformy wymiany doświadczeń, prze-prowadzenie sondy ulicznej wśród mieszkańców śląskich miast na temat faktycznej znajomości języków obcych, realizacja projektu JAMBO, polegającego na przeprowadzeniu wywiadów z obcokrajowcami mieszkającymi w Polsce i wspieranie nauczania wielu języków obcych w szkołach.

Ogólnopolskie obchody Europejskiego Dnia Języków miały zmobilizować nauczycieli do wdrażania nowoczesnych metod nauczania języków, umożliwić wymianę doświadczeń, zachęcić Polaków do po-znawania bogactwa kulturowego innych narodów europejskich, poszerzyć ofertę edukacyjną dla ucz-niów, wzbudzić zainteresowanie środowiska lokalnego różnorodnością językową Europy. Dlatego pro-gram obchodów był bardzo bogaty, objął szereg wykładów, konkursów, spotkań z ciekawymi ludźmi i koncertów.

Zaszczycili nas znamienici goście: przedstawiciel MEN, pan Krzysztof Hejno; posłanka, p. Krystyna Szumilas z Sejmowej Komisji Edukacji; przedstawiciel Ambasady Francji w Polsce, Patrick Renard; Krysty-na Urbańska z Polskiego Komitetu ds. UNESCO; Anna Kozdój z Przedstawicielstwa Komisji Europejskiej; prezydent Gliwic, Zygmunt Frankiewicz; Gracjana Więckowska z Fundacji Rozwoju Edukacji oraz pra-cownicy naukowi UAM w Poznaniu, dr Tomasz Wicherkiewicz i UJ w Krakowie, profesor Elżbieta Górska, przedstawiciele Uniwersytetu Śląskiego, prof. Halina Widła i prof. Jolanta Tambor, reprezentanci Kurato-rium Oświaty w Katowicach z Kuratorem Marianem Drosiem na czele.

Z ramienia MEN-u inauguracji uroczystości dokonał Krzysztof Hejno. Podkreślił strategiczną rolę edu-kacji językowej w działaniach edukacji narodowej oraz docenił współpracę i widoczne zaangażowanie ZSE-U i Stowarzyszenia Nauczycieli Języka Francuskiego w Polsce PROF-EUROPE w tej dziedzinie. Fran-cuski attaché podzielił się ze zgromadzonymi swoim marzeniem, aby każdy Europejczyk znał trzy języki obce, po jednym z grupy: anglosaskiej, germańskiej i słowiańskiej. Zwrócił się z prośbą do przedsta-wiciela MEN-u, aby w swojej polityce edukacji językowej dzieci i młodzieży uwzględniło naukę dwóch języków obcych od najmłodszych lat.

Doktor Tomasz Wicherkiewicz, pracownik naukowy Instytutu Orientalistycznego Uniwersytetu im. Adama Mickiewicza w Poznaniu, opowiedział o Najmniejszych językach Polski, Europy i świata. Profe-sor Uniwersytetu Śląskiego, Jolanta Tambor, przedstawiła Ciekawostki o języku polskim. Uświadomiła nam, że język polski jest etnolektem małym, podobnie jak języki czeski czy grecki i na liście języków używanych znajduje się na przełomie drugiej i trzeciej dziesiątki. Do krainy języka arabskiego zaprosiła zebranych profesor Instytutu Filologii Orientalnej Uniwersytetu Jagiellońskiego, Elżbieta Górska. Obaliła krążące o nim mity i zapoznała z jego realiami. Pani Krystyna Urbańska z polskiego Komitetu ds. UNESCO przedstawiła słuchaczom ideę szkół stowarzyszonych. Poinformowała nas również, że w 2000r. UNESCO ogłosiło 21 luty Dniem Języka Ojczystego. Nauczyciel języka angielskiego, Omer Sanny z Beninu w Afry-ce, w ramach projektu „Jumbo”, pokazał film z nagranymi wywiadami przeprowadzonymi z obcokrajow-cami mieszkającymi w Polsce. Film był zapisem opinii Afrykańczyków i Azjatów o Polsce i Polakach.

Bezpośrednio przed ogłoszeniem wyników konkursu „PEPITO” wystąpiła pani Anna Kozdój, specjali-sta ds. wielojęzyczności w Komisji Europejskiej w Polsce.

W ramach konkursu „PEPITO – Polak – Europejczyk – Poliglota” uczniowie szkół ponadgimnazjalnych z całego kraju rywalizowali w opracowaniu strony internetowej wspomagającej naukę języków obcych. Z dwudziestu ośmiu prac, które wpłynęły na konkurs, jury nagrodziło cztery. Trzecie miejsce, ex-aequo, zdobyli uczniowie I. Liceum Ogólnokształcącego w Raciborzu i Społecznego Liceum Ogólnokształcące-go w Żarach. Raciborzanie: Natalia Lechowicz i Dawid Pikuła pod opieką p. Leszka Radaja przygotowali stronę do nauki języka rosyjskiego - Zrozum Boryska. Zaś Piotr Wasilewski i Piotr Zema opracowali stro-nę pomagającą uczyć się języka francuskiego. Drugie miejsce przypadło w udziale uczniom Zespołu Szkół Nr 6 im. króla Jana III Sobieskiego w Jastrzębiu Zdroju – Piotrowi Purcie i Michałowi Kurkowi. Pod opieką nauczycieli, Honoraty Stelmaszczyk – Stawowej i Marcina Mazura, przygotowali stronę poświę-coną nauce języka angielskiego. Pierwsze miejsce zajął zespół złożony z uczniów szkół: Liceum Ogólno-kształcącego im. Janka Bytnara w Kolbuszowej i Liceum Ogólnokształcącego im. Leopolda Lisa-Kuli w Rzeszowie. Wojciech Frycz i Artur Skowroński, podopieczni pana Mariusza Wójcika, są autorami strony wspomagającej naukę języka angielskiego. Fundatorami nagród byli: Ministerstwo Edukacji Narodowej, Fundacja Rozwoju Systemu Edukacji i Urząd Miejski w Gliwicach. Ostatnią atrakcją EDJ był występ afry-kańskiego zespołu Motema Afryka, co znaczy „serce Afryki”.

I. OGÓLNOPOLSKIE OBCHODY

EUROPEJSKIEGO DNIA JĘZYKÓW

Expériences / Projets Expériences / Projets

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Le 7 novembre 2007, les élèves de ZS n°8 à Toruń ont participé à la Fête du 140e anniversaire de Marie Curie-Skłodowska, le patron de leur école. L’idée principale de la cérémonie était d’engager tous les professeurs et tous les élèves à préparer différents concours (littéraires, chimiques, physiques, artistiques etc.) concernant la vie de Marie Curie-Skłodowska. Parmi d’autres activités prévues pour cette occasion il y avait des rencontres avec des scientifiques, des cours et des expositions sur Marie Curie-Skłodowska.

L’un des points de la Fête, c’était le concours réalisé par Mme Katarzyna Major, enseignante de français. Le concours in-titulé La vie de Marie Curie-Skłodowska avait la forme du test avec quelques réponses à choix (le test ci-joint). Le test était adressé aux collégiens des classes francophones qui sont venus très nombreux au concours. Finalement nous avons vérifié 102 tests parmi lesquels nous avons choisi les meilleurs.Voici la liste des gagnants:

• Le prix principal pour Karolina Kurtyka de la classe 2e D• La deuxième place ex aequo pour: Justyna Czerw de la 2e D et Martyna Hoffman de la 3e C• La troisième place ex aequo pour: Hania Basa de la 3e C, Ania Podlasińska de la 2e D et Michał Tomaszewski de la 1ère C.Pendant la grande finale de ce concours, tous les participants ont reçu de petits cadeaux et des diplômes. Les meilleurs

d’entre eux ont également obtenu des dictionnaires de Larousse, des livres de différents auteurs français, des diplômes et des objets d’écoliers. Il faut souligner que tous ces prix ont été fondés par l’Association PROF-EUROPE que nous remercions cordia-lement! Le test de français sur Marie Curie-Skłodowska a permis à plusieurs apprenants d’enrichir leurs savoirs linguistiques et culturels, ce qui était le but principal de l’enseignante.

Rédigé par Katarzyna MajorToruń, le 1� décembre 2007

Le 140e anniversaire

de Marie Curie-

Skłodowska à Toruń

Choisis la bonne réponse / wybierz poprawną odpowiedź:1. Marie Skłodowska est

a) deuxième fille b) unique fille c) cinquième fille de sa famille

2. Marie a obtenu le diplôme de a) chimie b) physique c) mathématiques

3. Marie a étudié a) à la Sorbonne b) à Oxford c) à Cambridge

4. Marie est née en a) 1877 b) 1887 c) 1867 5. Pierre Curie a travaillé sur a) l’ électromagnétisme b) les cristaux c) la radiophysique

6. Le père de Marie est a) professeur de mathématiques b) professeur de chimie c) prof esseur de biologie

7. La mort accidentelle de Pierre Curie a eu lieu en a) 1906 b) 1907 c) 1908

8. Pierre et Marie obtiennent le prix Nobel en a) 1904 b) 1905 c) 19039. Les filles de Pierre et Marie s’appellent: a) Monique et Eve b) Catherine et Eve c) Irène et Eve

10. Marie Curie-Skłodowska donne du deuxième gramme de radium à a) Cracovie b) Varsovie c) Paris

11. Pierre et Marie se marient en 1891 à a) Lyon b) Sceaux c) Grenoble

12. Marie et Pierre anonncent la découverte de a) césium et radium b) indium et polonium c) radium et polonium

13. Pierre Curie travaille comme a) chimiste b) docteur c) physicien

14. Marie va aux Etats-Unis pour la première fois en a) 1924 b) 1921 c) 1931

15. L’institut Curie fondé par Marie se trouve à a) Varsovie b) Paris c) Lyon

16. En 1906 Marie Curie remplace son mari au poste de professeur de à la Sorbonne

a) chimie b) physique c) mathématiques17. Marie Curie-Skłodowska est morte en

a) 1935 b) 1934 c) 1933

18. Les cendres de Pierre et Marie se trouvent a) au Père-Lachaise b) au Panthéon c) à Powązki

La vie de Marie Curie-Sklodowska

Legendarna św. Katarzyna, patronka panien była szczególnie czczona w średniowieczu i po dzień dzi-siejszy odbywają się jej tradycyjne obchody we Francji. Dawniej niezamężne kobiety szły procesją do kościoła koronować świętą. Obecnie ten zwyczaj przybiera inną formę, polegającą na wykonaniu nakryć głowy tzn. cza-pek czy kapeluszy o przeróżnych formach ozdobionych piórami, owocami, wstążkami, koronkami itp. Do kape-luszy dopinane są długie szpile : jedna, dwie lub trzy.

Z okazji święta „Catherinette” w Zespole Szkół Ogól-nokształcących nr 2 w Bydgoszczy zorganizowano kon-kurs na najoryginalniejsze nakrycie głowy oraz konkurs piosenki francuskiej. Prace i utwory oceniane zostały przez trzyosobowe jury w składzie : p. Marjorie Nadal, p. Caroline Boudier , p. Sébastien Tholonias.

Aleksandra JaskólskaPROF-EUROPE Bydgoszcz-Toruń,

ZSO nr 2 w Bydgoszczy

Katarzynki 2007Expériences / Projets Expériences / Projets

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Jørgen StormgaardAssociation des Professeurs de FrançaisDanemark

La chanson francophone couvre un domaine vaste et comprend un nombre illimité d’interprètes, de com-positeurs, de paroliers et de musiciens. Le monde où règne la francophonie étant composé de multiples pays et de cultures fort disparates, la chanson francophone fait, bien sûr, preuve d’une diversité étonnante; or, dans cette diversité, il y a également des échos car les chanteurs s’inspirent entre eux, ils se posent des questions les uns aux autres et ils se répondent aussi. Aucun artiste, aucun être humain n’évolue dans le vide, il fait foncièrement partie de son époque et des idées qui sont à l’ordre du jour, parfois en se révoltant contre celles-ci. Aussi les chanteurs incarnent-ils également, à beaucoup de niveaux, le monde actuel.

D’emblée, nous tenons à signaler que cet article n’est aucunement représentatif de la chanson francopho-ne car nous n’avons ni consulté des statistiques ni essayé de faire une recherche exhaustive sur la totalité des pays qui constituent le monde francophone, c’est-à-dire les pays en dehors de la France où le français est lan-gue nationale ou largement parlée. Par contre, nous visons à décrire une poignée de voix qui, grâce au frança-is, participent à l’évolution de la francophonie. Comme nous allons le voir, dans certains cas, les chanteurs en question font intrinsèquement partie de la culture de leur pays, dans d’autres, il est moins évident de cerner leurs caractéristiques nationales. Nous avons, bien sûr, choisi de privilégier des chanteurs dont les chansons véhiculent des paroles d’une certaine qualité.

Pourquoi s’intéresser à la chanson populaire qui, dans une émission de télévision, fut appelée ”un art mi-neur” ? Parce que, culturellement, elle constitue un phénomème on ne peut plus important. Comme l’a remar-qué la chanteuse Barbara : ”La chanson est dans le quotidien de chacun; c’est sa fonction, sa force. Sociale, satirique, révolutionnaire, anarchiste, gaie, nostalgique … Elle ramène chacun de nous à son histoire.” À la fois, la chanson reflète notre vécu et défie notre vision du monde: aussi constitue-t-elle une référence, une source d’inspiration qui, souvent, est le moteur de nouvelles idées et d’un esprit de contestation fort utile.

1. Par le chanteur/parolier/compositeur Serge Gainsbourg (1928-1991).2.(1930-1997). Elle était également parolière et compositrice.3. Barbara, Il était un piano noir … Mémoires interrompus (1998), France Loisirs, 1999, p. 60.4.Né en 1949, il s’est fait connaître du grand public à partir de son roman 372 le matin (1985).

Le cosmopolitisme Stephan Eicher naît en Suisse le 17 août 1960. D’origine tzigane, ce chanteur se trouve à la charnière

de plusieurs langues et cultures: il chante tantôt en français tantôt en allemand tantôt en anglais - et même parfois en bernois (un dialecte). Son pays a d’ailleurs quatre langues nationales: l’allemand, le français, l’italien et le roumanche et quand on naît dans un tel environnement, il est difficile de ne pas devenir multiculturel.

À l’âge de onze ans, Stephan Eicher entre dans un pensionnat privé très stricte où il est entouré de gens venant de nombreux pays, ce qui le pousse à l’épanouissement personnel et à une vision de cos-mopolite. Devenu musicien, il fait ses débuts à l’âge de dix-sept ans en s’adonnant à une musique du genre techno punk. Avec le groupe Grauzone, il fait un premier 45T, qui remporte un grand succès. Il sort son premier album solo en 1983, inspiré par la musique électronique des années 80. En 1986, c’est la sortie de l’album I Tell This Night, où le chanteur se sert toujours largement d’ordinateurs.

Mais à partir de son album suivant, Silence, sorti en 1987, Stephan Eicher adopte un style beaucoup plus intimiste: il fait appel à de vrais musiciens et les paroles prennent une place bien plus importante et commencent à dégager une certaine poésie, par exemple dans la chanson ”Silence”: ”Il y a des moments/où c’est mieux/de ne pas toucher/de ne pas toucher/le silence.”

Ayant une voix un peu faible, voire parfois fluette, Stephan Eicher est pourtant un chanteur qui sait mettre son empreinte sur ses chansons. Sur l’album My Place de 1989, il collabore avec le romancier français Philippe Djian , qui écrira les paroles d’une grande partie de ses chansons. Cette collaboration dure jusqu’à aujourd’hui.

Devenu extrêmement populaire en France où l’on aime bien son lyrisme et son style acoustique dont font désormais partie les cordes, Stephan Eicher connaît un succès inouï avec l’album Engelberg de 1991. Composé de chansons en anglais et en bernois, l’album comporte également trois titres en français dont les paroles sont signées Philippe Djian. Auteur original, Djian permet à Eicher d’exprimer pleinement sa sensibilité un peu mélancolique. Voici quelques paroles de la chanson ”Pas d’ami (comme toi)”, qui parle d’une amitié où l’attirance physique commence à semer un trouble de plus en plus grand:

La chanson francophone: échos et diversités

Quand tu traverses la pièceEn silenceQue tu passes devant moiJe regarde tes jambesLa lumièreTombant sur tes cheveux

Quand tu t’approches de moiTon parfumMe fait baisser les yeuxEt si tu touches mes mainsJe m’arrangePour ne pas y penser

Cette année-là, le plus grand succès de Stephan Eicher est sans doute la chanson ”Déjeuner en paix”, également signée Djian, qui raconte les matinées d’un homme dont la compagne commence à râler dès qu’elle ouvre les yeux et qui voudrait avant tout pouvoir prendre son petit déjeuner tranquillement avant de faire face aux drames du monde. La troisième chanson en français s’appelle ”Tu ne me dois rien” et parle d’un homme qui se rend compte qu’il n’a pas le droit de culpabiliser l’autre: ”Mais tu ne me dois rien/J’ai eu un mal de chien/À me faire à cette idée/À l’accepter enfin.” L’univers des deux artistes est donc, à la fois, porté sur l’introspection et la volonté de tenir compte du monde extérieur.

Le prochain album Carcassone (1993) poursuit la voie entamée par Engelberg. Djian a écrit les paroles de sept des douze chansons, Stephan Eicher se sert toujours de cordes et, cette fois, il a même fait appel à des instruments médiévaux. Au niveau des paroles, le chanteur a pris assez de maturité pour relater la complexité de la vie et la difficulté de voir clair dans la grande confusion des signes qui s’offrent à nous. Dans la chanson ”Manteau de gloire”, ce sentiment s’exprime ainsi:

Ce que main donne, l’autre reprendCe que l’on tient fichera le campNoir dit un homme l’autre dit blancIl faut parfois tuer le temps

Qu’est-ce que l’on chercheQu’est-ce qu’on apprend?Où sont les perchesQue l’on nous tend?

Le cosmopolitisme d’Eicher s’est encore élargi quand il a commencé à collaborer avec le chanteur sénégalais Ismaël Lô en 1996. Ensuite, il a fait trois autres CD dont Taxi Europa, sorti en 2003. De nouveau, la musique est assez rock et cette fois, il collabore avec de nombreux artistes, notamment la chanteuse belge Maurane. Son dernier album, Eldorado, date de 2007.

Issu d’un pays avec plusieurs langues officielles et où, contrairement à la Belgique, les peuples ont su vivre paisiblement côte à côte, Stephan Eicher est tout à fait à l’image de la culture disparate de son pays.

La chanson francophone:

échos et diversités

Trois chanteurs et autant de diversité

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En décidant d’intégrer Khaled à cette poignée de chanteurs francophones, nous avouons que cette classification est à prendre avec un grain de sel. Car, s’il est extrêmement populaire en Hexa-gone, les chansons françaises de Khaled peuvent se compter sur les doigts d’une main. Pourtant, de par son histoire, la France a des liens intimes - et parfois fort douleureux - avec l’Algérie et nous avons donc estimé que Khaled mérite une place parmi ces chanteurs.

Khaled Hadj Brahim voit le jour à Oran le 29 février 1960. Petit, il est déjà sensible à la musique et vers l’âge de huit ans, il sait qu’il veut être chanteur. Étant donné l’attitude stricte de son père, Khaled doit faire l’école buissonnière afin de poursuivre sa passion. Si bien qu’à l’âge de quatorze ans, il est renvoyé de l’école. Déjà, à cette époque, il se produit dans des cabarets avec le groupe Cinq Étoiles.

En 1974, il enregistre une première chanson et le public voit tout de suite en lui un grand chanteur. Mais comme il n’est pas payé pour cet enregistrement, il gagne sa vie grâce à des métiers divers tels garçon de café, cordonnier, etc.

Vers la fin des années 70, le raï devient un phénomène de musique urbaine et le jeune Khaled l’embrasse sans hésiter. Genre musical très populaire, le raï est à cheval sur des sonorités qui pourraient sembler contradictoires: imprégné d’une forte ambiance de nostalgie, il dégage aussi une jouissance vi-goureuse et une recherche passionnée de la liberté. À dix-sept ans, plusieurs enregistrements en poche, Khaled est déjà une star dans son pays natal; mais les paroles de ses chansons sont à l’opposé de la mo-rale de cette Algérie contrôlée par l’armée d’un côté et par l’orthodoxie religieuse de l’autre. Menacé des intégristes qui n’apprécient pas du tout sa musique, sa situation en Algérie devient précaire. L’Occident constitue pour Khaled l’incarnation de la liberté et il en rêve déjà depuis longtemps lorsqu’en 1986, il arrive en France. Tout de suite, il passe à une prise de position forte par rapport à l’intolérance de son pays et il décide de s’installer dans la capitale française. C’est l’époque où le FIS gagne les élections en Algérie, ce qui mène à une situation catastrophique quand, excédée par le succès des intégristes, l’armée prend le pouvoir en écartant ceux-ci. Bientôt, l’Algérie passe à l’état de guerre civile et Khaled n’a plus la possibilité d’y retourner.

En 1992, Khaled, son nouvel album, devient un grand succès mondial. C’est l’épanouissement de ce chanteur qui, avec passion, chante la colère, la nostalgie de son pays, l’amour, la boisson. Un des titres est en français: ”Ne m’en voulez pas” décrit un dragueur désabusé qui n’arrête pas de courir les filles et les rues, un personnage qui semble ressembler beaucoup au chanteur. L’année suivante, il sort l’album N’ssi N’ssi, qui constitue aussi la musique du nouveau film de Bertrand Blier. Les chansons du disque sont toutes en arabe - ou, plutôt, la version algérienne de l’arabe classique. En 1994, Khaled est récompensé par le cinéma en remportant le César de la meilleure musique de film. L’année suivante, il reçoit, aux Victoires de la Musique, le prix de meilleur interprète francophone de l’année, prix qu’il dédie à ”tous les jeunes qui font de la culture et de la musique en Algérie” .

Son pays d’origine n’étant jamais loin de son esprit, Khaled ne cesse de chanter la culture arabe sous toutes les formes. Grâce à lui, le public occidental a pu accéder un peu mieux à cet univers qui peut sem-bler impénétrable pour beaucoup d’entre nous. Ce qu’a accompli dans le monde de la littérature Tahar Ben Jelloun , Khaled y arrive dans la musique: faire le pont entre deux mondes fort différents auxquels manque, cruellement parfois, le dialogue.

En 1996, l’album Sahra sort et une des chansons, Aïcha, qui devient tout de suite un tube, permet à Khaled de se faire connaître dans davantage de pays. Même au Danemark où le groupe Outlandish en a fait une version en anglais. Cette chanson est d’ailleurs très intéressante car, bien que les paroles soient écrites par Jean-Jacques Goldman, elle s’inscrit foncièrement dans l’imaginaire arabo-musulmane. Une voix masculine chante les louanges de la belle Aïcha qu’il compare à la reine de Saba et sur laquelle il ne désire rien mieux que verser quantité de bijoux. Or, avertie, car elle connaît bien les hommes et leurs bel-les paroles qui, le plus souvent, ne veulent rien dire, la jeune femme se refuse à lui. Elle sait que son but est de la séduire afin de pouvoir la laisser tomber et, éventuellement, se vanter de sa conquête. Elle n’a pas envie d’être mise sur un piédestal avec tout ce que cela implique d’adoration irréelle. Aussi répond-t-elle en contestant sa vision de la femme au jeune dragueur déguisé en soupirant:

… garde tes trésorsMoi je vaux mieux que tout çaDes barreaux sont des barreaux même en orJe veux les mêmes droits que toiDu respect pour chaque jourMoi je ne veux que l’amour

Bien que certaines Occidentales aient pu être sensibles à la belle poésie de la chanson, les Maghrébi-nes, elles, ont tout de suite compris la position délicate de la jeune ’reine de Saba.’ L’adulation excessive exprimée par le jeune homme n’est qu’éphémère et celle qui, hier encore, était considérée comme une déesse est aujourd’hui vue comme une putain.

En 1997, Khaled devient acteur de cinéma en interprétant un rôle dans 100% Arabica du réalisateur Zemmouri. L’année suivante, il se produit sur scène avec deux autres chanteurs d’origine algérienne: Taha et Faudel. Ensemble, ils interprètent, entre autres, la célèbre ”Comme d’habitude”, dont ils font une version digne de celle de Frank Sinatra .

Il lui arrive deux choses importantes au cours de 1999: la situation dans son pays d’origine s’étant considérablement détendue, il peut regagner sa terre natale où, à part les retrouvailles avec sa famille et ses amis, il doit régler un problème avec la justice. La même année sort son album Kenza qui comprend, notamment, la chanson ”La Nuit”, et de nouveau il s’agit d’un titre signé Goldman. Les paroles décrivent un homme en proie à des forces contradictoires qui font de lui un être partagé et peu serein:

C’est la nuit qui m’éloigne de toiC’est la nuit bien plus forte que moiC’est la nuit qui m’entraîne et me noieLa nuit c’est l’autre face de moi

En fait, cette chanson est une apologie à l’épouse qui attend à la maison le mari volage. Dans sa vie personnelle, Khaled a plus d’une fois eu des problèmes avec les femmes. Il a été en procès pour “aban-don de famille” et la vie avec son épouse marocaine, avec qui il a trois enfants, ne semble guère être des plus harmonieuses.

Cet album comprend également un duo avec la chanteuse israélienne Noa avec qui il reprend une chanson qui pousse à la réconciliation et prône la paix: ”Imagine” de John Lennon, interprétée dans trois langues: anglais, arabe, hébreu.

En septembre 2001, il prépare une tournée aux États-Unis mais dû aux événements du 11 septembre, il est obligé de l’annuler. Par contre, en février 2002, il se produit dans plusieurs villes américaines. Le 11 mai, il chante de nouveau avec Noa à Rome lors d’une soirée en faveur de la paix au Proche-Orient. Sans doute ne soupçonnait-il pas que ces retrouvailles puissent avoir de fortes répercussions. Car quand, une semaine plus tard, pour la première fois depuis de nombreuses années, il se produit à Oran, sa ville na-tale, tout se passe dans la joie et le concert est un grand succès. Par contre, lorsque, quelques semaines plus tard, il entame une tournée dans le monde arabe, notamment en Jordanie et au Liban, ses concerts sont vivement critiqués à cause de sa participation à la soirée à Rome où, comme nous l’avons déjà signalé, il avait interprété une chanson avec une chanteuse israélienne. Pas facile à intimider, Khaled n’a pas peur de prendre position face à l’intégrisme et dans des contextes où il sait que l’unanimité n’est pas possible.

Khaled est longtemps resté le roi du raï bien qu’au cours des années, il ait su faire preuve d’un éclectis-me intéressant. Il a, notamment, réussi à intégrer à la musique raï la musique populaire, la salsa, la musi-que électronique et la musique RAP. Ainsi son oeuvre est-elle une belle preuve que la rencontre entre les différentes cultures peut bien avoir lieu. Pourtant, ce qui semble être sa déroute a commencé: ”Le raï n’est plus le courant musical porteur qu’il était. Khaled dont la voix semble avec le temps moins ample et forte” tente pourtant de poursuivre son chemin de chanteur. En 2004, il sort un album intitulé Ya-Rayi qui est ”plutôt rétro” et où Khaled chante comme un crooner. Toutes les paroles étant en arabe, le disque semble représenter une certaine fermeture par rapport au monde occidental. En plus, sa collaboration avec Jean-

Le roï du raï

5. La menace était bien réelle car en 1994, Cheb Hasni, également chanteur de raï, fut assassiné par les islamistes. 6. Un, deux, trois, soleil (1993). 7. www.rfimusique.com/sitefr/biographie. 8. Écrivain marocain, né en 1944 et, entre autres, auteur de L’Enfant de sable (1985), L’Homme rompu (1994), La Nuit de l’erreur (1997) et Amours sorcières

(2003). 9. En anglais, la chanson s’intitule ”My Way”.10. Selon certaines sources, Khaled ”serait le père biologique d’un jeune garçon né en juin 95 et qu’il n’a jamais reconnu” (www.rfimusique.com/sitefr/bio-

graphie). 11. www.rfimusique.com/sitefr/biographie.12. Ibid.

Le roi du raï

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Autres Associations Autres Associations

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Jacques Goldman a été mise entre paranthèses et son projet de faire un duo avec Sting n’a jamais abouti. Après la gloire qu’a connu Khaled à la fin des années 90, son statut de chanteur à résonnance globale semble vraiment affaibli. En 2006, il fit deux chansons pour le film Indigènes.

À présent, la question reste de savoir si Khaled s’avérera capable de rebondir en exerçant son métier de chanteur d’une manière qui soit à la mesure de son talent ou s’il est arrivé à une stagnation sans issue. Peut-être se pose-t-il également la question s’il pourra à la fois mener à bien sa carrière en Orient en chantant en arabe et en Occident en enregistrant des disques en français et, éventuellement, en anglais. Etant à cheval sur deux cultures et plusieurs courants musicaux, il éprouve sans doute un certain vertige mais le dernier chapitre de cette histoire n’a pas encore été écrit: Khaled a sans doute la capacité de nous étonner encore.

Le 26 juin 1972, très loin de la France, au Québec, naît un petit garçon qui sera nommé Pierre Garand. Petit, il se fait appeler Garou. Dès le début, la musique fait partie de sa vie: enfant précoce, il a sa première guitare avant d’avoir cinq ans, âge à laquelle il sait déjà jouer du piano. Par la suite, il découvre également l’orgue.

Adolescent, il fréquente un collège où la discipline constitue un pilier inébranlable mais vers l’âge de quatorze ans, il commence à se rebeller et finit par être renvoyé de l’école. Sans entraves, il cherche son épanouissement en optant pour une autre voie, celle de devenir guitariste dans le groupe Windows & Doors. Il se découvre aussi un talent de chanteur et se met à interpréter les chansons des Beatles. À l’époque, sa voix claire et belle ressemble plutôt à celle de Paul McCartney.

À l’âge de vingt ans, il s’engage dans l’armée canadienne en tant que trompettiste. Après, pendant des années, il fait toutes sortes de travaux, dont celui de déménageur, question de pouvoir subvenir à ses besoins. Un soir, à l’improviste, quelqu’un l’invite à interpréter une chanson dans un bar et, ébloui par la force de cette voix à présent éraillée et tout à fait particulière, le patron embauche le jeune homme sur-le-champs. Devenu très populaire, il forme le groupe The Untouchables.

En 1997, suite à une rencontre accidentelle avec le grand parolier Luc Plamondon , le destin de Garou prend un tournant inattendu. Avec Richard Cocciante, Plamondon cherche des interprètes pour leur spectacle Notre-Dame de Paris et, doté d’un oeil perspicace, Plamondon propose à Garou le rôle de Quasimodo, le bossu de l’oeuvre hugolienne. Cette comédie musicale connaît un succès énorme partout dans le monde et grâce à des chansons comme “Belle” et “Dieu que le monde est injuste”, le public déc-ouvre le grand talent de chanteur de Garou.

En 2000, Garou enregistre son premier album solo. Ayant fait appel à des auteurs-compositeurs qui sentent bien la personnalité du jeune homme, il réussit à faire un CD à sa mesure. Sa grande voix intense interprète des paroles qui lui ressemblent. Dans ”Gitan”, il est question de son côté rebelle:

GitanJe rêvais enfantDe vivre libre comme un gitan

Je voyais des plagesDe sable noirOù couraient des chevaux sauvages

Et je dessinais dans mes cahiersLes sentiers secretsDes montagnes d’Espagne

Si l’on croit que Garou entend s’endormir sur ses lauriers, c’est mal connaître la personnalité du jeune Québécois qui semble toujours prêt à embrasser de nouvelles aventures et dont le caractère se révèle peut-être mieux dans la chanson ”Sous le vent”, qu’il interprète en duo avec Céline Dion:

Et si tu crois que j’ai eu peurC’est fauxJe donne des vacances à mon coeurUn peu de reposEt si tu crois que j’ai eu tortAttendsRespire un peu le souffle d’orQui me pousse en avant

Consacré en France où, en mars 2002, Garou reçoit, aux Victoires de la Musique, le prix de la chanson originale de l’année, le succès est également au rendez-vous dans le monde anglophone grâce à son interprétation du rôle de Quasimodo dans la version anglaise de Notre-Dame de Paris.

En 2003, Garou relève un nouveau défi: celui d’un troisième album intitulé Reviens. Les paroles sont cette fois signées par des artistes célèbres tels que Gérald De Palmas, Didier Barbelivien, Luc Plamondon et Jean-Jacques Goldman. Comme ceux-ci connaissent bien le jeune chanteur, le CD reflète bien la per-sonalité de Garou qui est, à la fois, sensible, rebelle, aventurier et un être poussé à l’introspection. Une des chansons, “Si on dormait”, écrite par G. De Palmas, fait directement écho à l’un des succès les plus retentissants de Stephan Eicher, “Déjeuner en paix”, où il est question du ras le bol que ressent souvent l’homme moderne par rapport aux problèmes du monde qui semblent le solliciter à tout moment:

J’abandonne sur une chaiseLe journal du matinLes nouvelles sont mauvaisesD’où qu’elles viennent(…)Cette foisJe ne lui annoncerai pasLa dernière hécatombeJe garderai pour moiCe que m’inspire le mondeElle m’a dit qu’elle voulaitSi je le permettaisDéjeuner en paix

Écrites par Philippe Djian, ces paroles parlent d’une personne qui se sent brusquée par les événe-ments souvent tragiques qui ne cessent de survenir partout dans le monde, et toutes ces catastrophes semblent influer sur l’harmonie de son couple. Chez Garou, le thème est présenté plus ou moins de la même manière:

J’ouvre un oeil sur notre mondePyromanes et poseurs de bombesSur l’écran plat de ma téléJe vois des gens mourir en vrai(...)Allongée à mes côtésTu t’éveilles sans te presserEt si on dormait, si on dormaitSi on dormait, encore un peu

Les deux chansons se recoupent donc parfaitement et le fait que deux chanteurs venant de conti-nents fort éloignés l’un de l’autre parlent du même conflit, du même débordement mental montre à quel point ceci constitue une préoccupation pour l’homme au vingt-et-unième siècle. Car idéalistes, nous acceptons mal nos limites. Libres, nous avons appris que nous pouvons tout faire pourvue que nous ayons le courage d’oeuvrer assidûment pour que les choses s’améliorent. En principe, ceci est vrai; mais, en réalité, nos énergies sont épuisables et souvent, nous avons du mal à proposer une solution car les conflits du monde sont, dans bien des cas, caractérisés par leur grande complexité.

Mais si la chanson de Stephan Eicher fait simplement le constat que le monde va mal, s’il essaie avant tout de fuir ces problèmes qui ne cessent de le tourmenter, Garou va plus loin dans ”Et si on dormait”:

Crois-tu qu’un jour nos enfantsRentreront aussi dans le rangOu seront-ils plus forts que nousAuront-ils la force de changer tout

Comme Eicher, Garou fait preuve de défaitisme mais en même temps, il suggère que bien qu’il soit rentré ’dans le rang’ des gens qui ne protestent pas et qui laissent faire, ses enfants à lui, ceux de la nou-velle génération, ne l’entendront peut-être pas de cette oreille. Il est possible que l’esprit de combat n’ait fait que sauter une génération afin de se matérialiser chez nos enfants. Vue ainsi, la chanson comporte un certain optimisme.

Le bossu d’outre-mer

Le roï du raï

Le bossu d’outre-mer

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Autres Associations Grandes personnalités de la francophononie

Aimé Césaire n’est plusLe bossu d’outre-mer

13. Né au Québec en 1942, il a, notamment, écrit les paroles des comédies musicales Starmania (1978), La Légende de Jimmy (1990), Sand et les romantiqu-es (1991) et Notre-Dame de Paris (1997) ainsi que celles de nombreuses chansons interprétées par Céline Dion, Patricia Kaas, Liane Foly, Johnny Hallyday, Julien Clerc, Catherine Lara et Garou.

14. L’album Seul … avec vous, enregistré en public, était sorti en 2001.15. Propos tenus dans l’émission TV5 Monde L’Invité le 2 septembre 2006

Pourtant, toutes les chansons de l’album n’ont pas la même étoffe. Jean-Jacques Goldman est l’auteur de ”Les filles”, chanson constituée par tous les clichés possibles sur le genre féminin:

Les filles ont des sacs à mainLes filles marchent les bras croisésElles traînent dans les salles de bainsElles aiment les fleurs, les bébés

On se demande ce que le parolier veut dire avec ces propos qui ne tiennent aucunement compte de la variété et de la complexité des femmes, des êtres humains. Quand arrive le refrain, on pense qu’il y a peut-être une certaine ironie là-dedans: ”Faut pas généraliser/Y’a sûrement plein d’exceptions/Les étudier, les cerner/C’est mon credo, ma mission.” Nous sommes loin de l’univers du groupe français In-dochine dont la chanson ”Le troisième sexe” obtint un grand succès dans les années 80: ”Et on se prend la main/Une fille au masculin/Un garçon au féminin”. Il n’est pas clair pourquoi Jean-Jacques Goldman a décidé de cimenter l’image stéréotypée de la femme, et il est également étonnant que Garou ait choisi d’intégrer cette chanson dans son réportoire. Le soi-disant hommage aux filles se termine ainsi:

Elles nous font pousser le coeurLes filles rendent les hommes meilleursEt plus elles font d’ la politiquePlus not’ monde est pacifique

Certains compliments sont faciles et gratuits: Si cette chanson a plu aux midinettes, en mettant toutes les femmes dans le même bateau, elle fait quand même preuve d’une certaine mysogénie à l’envers.

Depuis Reviens, Garou a poursuivi son chemin et il travaille toujours avec autant d’acharnement. En 2006, sort l’album le plus récent du chanteur, qui est simplement intitulé Garou. Il est de nouveau qu-estion d’une collaboration importante avec Luc Plamondon et, dernièrement, le chanteur a parlé de l’extraordinaire complicité qui lie les deux hommes: ”Luc me connaît comme s’il m’avait tricoté” . Un des thèmes les plus frappants de ces nouvelles chansons est l’injustice que Garou n’arrête pas de dénoncer. Son côté rebelle est intacte et il s’intéresse toujours autant au monde qui l’entoure. Il a d’ailleurs participé au concert eco-responsable ’Montréal sur Terre’ en juillet 2007.

En même temps, certaines des chansons de ce dernier album semblent graviter autour d’une décep-tion amoureuse tout en dégageant une certaine force teintée de maturité. Bien que le jeune chanteur soit marqué par les expériences souvent douloureuses qu’il a traversées, il reste résolument optimiste comme dans la chanson ”Je suis debout”:

Je suis deboutMalgré toi, malgré toutJe suis deboutJe suis là jusqu’au boutJ’ai gardé mes blessuresElles me rassurentJ’ai saigné mais je visEt je suis debout

Par son ouverture envers le monde anglophone (peut-être dû à la proximité du Québec avec les États-Unis), Garou se distingue de la chanson française: parfois, il chante en anglais et dans certaines chansons, il fait référence à Hemingway et à Joe Cocker. Tout compte fait, la perspective, les regards multiples de ses chansons reflètent parfaitement son caractère de doux sauvage.

Le Québec est situé à des miliers de kilomètres de la Suisse: pourtant, au niveau des thèmes de leurs chansons, Garou se rapproche énormément de Stephan Eicher. Le plus souvent, ils parlent de l’amour, du couple, de leur quête d’identité, de l’état du monde actuel. Khaled, par contre, qui vient d’un pays beaucoup plus proche de celui d’Eicher, se situe culturellement dans un univers complètement différent. Les paroles de ses chansons évoquent un monde qui est fortement décalé par rapport à la civilisation occidentale. Mais le fait que la carrière de Khaled évolue à la fois dans les pays orientaux et dans le monde occidental est porteur d’espoir: le dialogue a pu être établi, un début de compréhension est en train de naître et, à un moment donné, à force de creuser, sortira l’universel, ce qui est commun à tous les hommes. Les cadres, les circonstances, les coutumes varient beaucoup entre les peuples mais la quête d’identité et le besoin de faire face à l’autre restent les mêmes.

ORAISON POUR AIMÉ CÉSAIRELe plus grand des silences s’est ouvert parmi nous.Aimé Césaire nous a quittés.

Césaire.Aimé.Toi dont le prénom fut comme une prophétie et le miroir d’une existence.Toi qui fus la matière de tout ce qu’il faudrait de matière pour réussir la plus admirable simplicité. Toi qui

fus la substance même de l’attention la plus généreuse aux autres, du don de soi, du don d’une vie entière, pour refuser (sans concession et sans rien perdre de la plus haute noblesse) tous les attentats et tous les crimes contre l’humain.

...tu as éveillé les consciences, tu as tracé les routes, ouvert des chemins et des voies pour une nouvelle conception de la liberté et du progrès. Tu nous as donné la force de regarder demain.

...la flamme de ton combat était nourrie au feu de la poésie. Car la fougue de ton engagement était ali-mentée par la seule passion des plus démunis et des plus offensés. Car le monde que tu tenais dans le creux de ta main, main ouverte et main verte, s’ouvrait en toi, par les ravines, les falaises, les manguiers, les mangroves, les quartiers, et toutes les cases de notre pays.

Césaire, aimé, je te vois maintenant dans le palais de tes propres mots. Dans les paysages somptueux de ton verbe. Tu as rejoins ces fastes et ces éclats qui firent ta poésie. Tu as rejoins pleinement cette solitude sans partage mais tellement solidaire, et tellement attentive, et si féconde, auprès de la beauté.

Tu es de toutes les ferveurs pour l’humanisation de l’homme. Tu es de toutes les poésies.Et, en cette triste époque où des peuples entiers, affamés par le libéralisme, sont acculés aux émeutes dé-

sespérées pour obtenir du riz, du mil, du soja ou du blé, où l’Afrique et tous les nègres du monde souffrent et gémissent encore, nous avons plus que jamais besoin de toi, plus que jamais besoin de ce que la Négritude comporte d’indépassable et même d’indispensable.

Le monde a plus que jamais besoin de toi, et plus que jamais ton verbe et ta pensée seront nos armes miraculeuses !

Merci, Aimé CÉSAIRE.

Serge Letchimy le 1� avril 2008

Aimé Césaire s’est éteint à Fort-de-France le 17 avril 2008 à 94 ans. Le chantre de la négritude, un des plus grands poètes

du XXe siècle, un homme d’action, « le Nègre fondamental s’en est allé... » Des funérailles nationales ont été organisées

en Martinique le 20 avril 2008. La Martinique et tous les Damnés de la terre lui rendaient hommage...

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Coin littéraire Coin littéraire

Félix Fénéon, par F. Vallotton

Critique et homme de lettres français. Né à Turin le 29 juin 1861. Décédé à Châtenay-Malabry le 29 fév-rier 1944. Connu pour ses qualités de critique d’art, Fénéon était un dénicheur de talents - il fait connaître Arthur Rimbaud et ses Illuminations (1886) alors qu’il est rédacteur pour la revue La Vogue. Rédacteur de la Revue Blanche, il publie Verlaine et Mallarmé. Esthète, il est défenseur de l’impressionnisme, du néo-impressionnisme et il fait la promotion de jeunes artistes tels que Seurat ou Pissarro. Ses opinions politiques – anarchistes - sont aussi célèbres.

Partisan de l’anarchisme, il fonde La Revue Indépendante (1884) et collabore aux revues L’En-Dehors, La Renaissance et la Revue Anarchiste. Ses convictions lui vaudront quelques problèmes, pex. il est ac-cusé lors du Procès de Trente, avant d’être finalement acquitté. Si son activité de critique d’art reste la plus connue, Fénéon est en même temps considéré comme l’un des pères du texte bref.

Un prix, suite à un legs de l’auteur à la Sorbonne, porte aujourd’hui son nom et récompense des au-teurs jugés prometteurs.

(Ewa Kalinowska)

Félix Fénéon

Elle tomba. Il plongea. Disparus.

Une machine à battre happa Mme Peccavi. On démonta celle-là pour dégager celle-ci. Morte.

Un flacon flottait. Mauritz, de Sèvres, se pencha pour le prendre et tomba dans la Seine. Il est mainte-nant à la morgue.

Derrière un cercueil, Mangin, de Verdun, cheminait. Il n’atteignit pas, ce jour-là, le cimetière. La mort le surprit en route.

Mme Olympe Fraisse conte que, dans le bois de Bordezac (Gard), un faune fit subir de merveilleux outrages à ses 66 ans.

Le feu, 126, boulevard Voltaire. Un caporal fut blessé. Deux lieutenants reçurent sur la tête, l’un une poutre, l’autre un pompier.

Se pendant à la portière, un voyageur un peu lourd fit basculer son fiacre, à Ménilmontant, et se fra-cassa la tête.

Le feu a pris, hier soir, dans un tramway Bastille-Montparnasse qui, vite, dégorgea son monde et que les pompiers inondèrent.

Tombant de l’échafaudage en même temps que le maçon Dury, de Marseille, une pierre lui broya le crâne.

Ile de la Grande-Jatte, une discussion des ouvriers Werck et Pigot a fini par trois balles que tira celui-ci et que reçut celui-là.

M. Jules Kerzerho présidait une société de gymnastique, et pourtant il s’est fait écraser en sautant dans un tramway, à Rueil.

Il n’y a même plus de Dieu pour les ivrognes : Kersilie, de Saint-Germain, qui avait pris la fenêtre pour la porte, est mort.

L’ex-maire de Cherbourg, Gosse, était en proie à un barbier, quand il cria et mourut, sans que le rasoir y fût pour rien.

Des buveurs, à Houilles, se passaient de mains en mains un pistolet cru vide. Lagrange pressa la déten-te. Il ne se releva pas.

Fragments d’une rubrique dans Le Matin , mai – novembre 1906in : Dezutter O. et Hulhoven T., La Nouvelle. Anthologie,

Didier-Hatier 1991, coll. Séquences, pp. 21-22et sur le site http://fayardandco.free.fr/feneon/feneon.htm

Félix FÉNÉONNouvelles en trois lignes

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NOS AMIS WALLONS sont avec nousProfitant des fêtes de fin d’année, la Délégation « Wallonie-Bruxelles » à Varsovie a demandé à M. Axel LOUVRIER, lecteur itinérant en Silésie de nous écrire quelques mots sur le réseau des classes francophones. Saisissant cette occasion, le Délégué Zénon KOWAL et son équipe souhaitent un joyeux Noël et une excellente année nouvelle à tous les professeurs du réseau, à tous nos lecteurs et à tous les affiliés de PROF EUROPE …. sans oublier la toujours très dynamique équipe de direction. Meilleurs Vœux !

Le présent numéro a été édité avec le soutien de la Délégation des Gouvernements de la Communauté française de Belgique et de la Région wallonne à Varsovie

www.wbri.be

est en plein cœur du « projet des classes

francophones » que j’exerce aujourd’hui ma

fonction. La Silésie étant la région de Pologne où

les choses bougent le plus au niveau du français, pas

étonnant que ce soit ici que soit né cet ambitieux

plan de relance de notre belle langue. Plus de 50

écoles se sont inscrites par le biais de leurs enseignants

de français. Le projet leur propose, entre autres, de

suivre régulièrement des formations liées au français

mais également de bénéficier de la présence d’un enseignant

natif et ce, à leur demande. C’est ce rôle que je remplis et c’est

également pour cette raison que l’on qualifie ce poste de lecteur

itinérant. Je suis basé à Pszczyna où

j’enseigne au lycée Chrobrego et au Gymnasium 1 ainsi que dans deux

autres localités du Powiat. Il fallait bien que le poste ait une base fixe

quelque part et ce sont les autorités du Powiat et de la ville de Pszczyna qui

se sont montrées les plus enthousiaste dans la région à l’arrivée d’un lecteur

belge dans la région. Ainsi, outre les 15 heures de cours que je dispense ici

réparties entre 4 écoles, je sillonne au moins deux fois par semaine les routes

silésiennes à la rencontre des élèves des gymnasiums ou lycées où le français est

enseigné. Je suis toujours impressionné par l’accueil extraordinaire que

mes collègues et leurs élèves me réservent et c’est à chaque fois une nouvelle aventure fabuleuse que

de fouler le sol d’une nouvelle classe. Décidément, quel beau métier que celui d’enseignant du français !

Axel LOUVRIER,

lecteur de la Communauté française de Belgique en Silésie

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Francuski@@@ i kontaktujesz!

Plan de relance pour le français (2009)Projet n° 1: Leçon de promotion

du français dans 1000 écoles primaires

Projet n° 2: Campagne de communication grand public

Projet n° 3 : Semaine de promotion du français

Projet n° 4: Réunions régionales avec les directeurs des collèges et les autorités éducatives municipales et régionales

Projet n° 5: Formation des enseignants aux méthodes modernes d’enseignement du français au primaire et au collège

Pourquoi apprendre le français ?

1. Apprendre le français c’est investir dans son avenir2. Apprendre le français c’est pouvoir intégrer les grandes écoles supérieures et les universités francophones de renommée internationale3. Apprendre le français c’est voyager en France et dans les pays francophones et accéder à la culture francophone4. Apprendre le français c’est parler la langue de l’Europe et des relations internationales5. Apprendre le français c’est rester connecté avec le monde

Le pack pédagogique

Le français c’est branché !

EST (Mazovie, Lublin, Podlachie)M. Paul ROMANOVITCHTél. 022 529 30 [email protected]

CENTRE (Łódź, Sainte Croix)M. Marc BOUDINTél. 088 817 25 [email protected]

NORD-OUEST (Grande Pologne, Cujavie-Poméranie, Warmie-Mazurie, Poméranie Occidentale, Poméranie)M. Pascal SCHALLERTél. 056 651 01 [email protected]

SUD-OUEST (Lubusz, Basse-Silésie, Opole)M. Michel IMBERT, Tél. 071 341 02 [email protected]

SUD-EST (Silésie, Petite-Pologne, Basses-Carpates)M. Michel BERTHAUDTél. 012 424 53 [email protected]

Le tableau numérique interactifLa plate-forme numérique de ressources et d’échanges pédagogiquesLes certifications françaises officiellesL’aide à l’organisation de manifestations Invitation à l’occasion du forum francophone pour l’emploi (5-6 mars 2008)

Attachés régionaux de l’Ambassade de France