Bulletin PROF-EUROPE No 14, 2013/2014

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EU PROF PE PROF-EUROPE Bulletin de l’Association des Professeurs de Français en Pologne Biuletyn Stowarzyszenia Nauczycieli Języka Francuskiego w Polsce n Olympiades de Français 2013/2014 n FRANCOPHONIE 2013 n Projets – Manifestations – Expériences n Didactique – Activités pratiques ISSN 1507-7810

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Bulletin PROF-EUROPE No 14, 2013/2014

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EUPROFPEPROF-EUROPE

Bulletin de l’Association des Professeurs de Français en PologneBiuletyn Stowarzyszenia Nauczycieli Języka Francuskiego w Polsce

n Olympiades de Français 2013/2014 n FRANCOPHONIE 2013 n Projets – Manifestations – Expériencesn Didactique – Activités pratiques

ISSN

150

7-78

10

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Prezes: Urszula Paprocka-Piotrowska [email protected]

Prezes honorowy: Małgorzata Piotrowska-Skrzypek [email protected]

Wiceprezes: Marlena Deckert [email protected]

Sekretarz: Ewa Kalinowska [email protected]

Skarbnik: Aleksandra Jaskólska [email protected]

PROF-EUROPEStowarzyszenie Nauczycieli Języka Francuskiego w Polsce

www.profeurope.plSiedziba: Al. Niepodległości 22, 02-653 WarszawaAdres do korespondencji: ul. Dworcowa 80, 85-010 Bydgoszcz

ZARZĄD GŁÓWNY, kadencja 2012–2016.

ODDZIAŁY REGIONALNE 2014

EUPROFPE

Oddział PROF-EUROPE BIAłyStOk

Prezes: Elżbieta Hanc

[email protected]

SLO

ul. Fabryczna 10

15-483 Białystok

Oddział PROF-EUROPE ByDgOSzCz – tORuń

Prezes: Marta Samolej-Chmielewska [email protected]

Gimnazjum nr 3 im. Jana Pawła IIul. Żwirki i Wigury 49, 87-100 Toruń

Oddział PROF-EUROPE LuBLIN

Prezes: Richard Sorbet [email protected]

KUL Jana Pawła II – IFRAl. Racławickie 14

20-950 Lublin

Oddział PROF-EUROPE łóDź

Prezes: Włodzimierz Glamaciński

[email protected]

Ośrodek Alliance Française

Uniwersytetu Łódzkiego

ul. Składowa 41/4390-127 Łódź

Oddział PROF-EUROPE gLIwICE

Prezes: Ewa Figas [email protected]

NKJO ul. Bojkowska 37

44-101 Gliwice

Adres internetowy: www.profeurope.pl

Administrator strony internetowej: Richard Sorbet [email protected]

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Oddział PROF-EUROPE RzESzów

Prezes: Helena Leja

Oddział PROF-EUROPE SzCzECIN

Prezes: Andrzej Kałuża [email protected]

Sekretariat Katedry Filologii Romańskiejal. Piastów 40b, bud.5, pok. 206

70-065 Szczecin

Oddział PROF-EUROPE zAMOść

Prezes: Bernarda Paszko [email protected]

III LO w Zamościuul. Kilińskiego 15 22-400 Zamość

Oddział PROF-EUROPE zIELONA góRA

Prezes: Barbara Wrześniak [email protected]

Instytut NeofilologiiUniwersytet Zielonogórski

Al. Wojska Polskiego 71a 65-762 Zielona Góra

Oddział PROF-EUROPE wROCłAw

Prezes: Renata Kalińska-Delipacy [email protected]

LO VIII im. B. Krzywoustegoul. Zaporoska 7153-415 Wrocław

Oddział PROF-EUROPE POzNAń

Prezes: Jan Nowak [email protected]

Dom BretaniiStary Rynek 3761-772 Poznań

Oddział PROF-EUROPE OLSztyN

Prezes: Jan Horbacz [email protected]

Centrum Polsko-Francuskie

ul. Dąbrowszczaków 3910-542 Olsztyn

Oddział PROF-EUROPE PSzCzyNA

Prezes: Edyta Wojciech [email protected]

I LO im. Bolesława Chrobregoul. 3 Maja 7

43-240 Pszczyna

Oddział PROF-EUROPE kOSzALIN

Prezes: Aleksandra Sajek [email protected]

PWSZ75-582 Koszalin

ul. Leśna 1

Oddział PROF-EUROPE kRAków Prezes: Aneta Wojtaszek [email protected]

Instytut Neofilologii Akademia Pedagogiczna w Krakowie ul. Podchorążych 2

30-084 Kraków

Oddział PROF-EUROPE wARSzAwA

Prezes: Agnieszka Snarska [email protected]

UKKNJFAl. Niepodległości 22

02-653 Warszawa

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Sites spécialisés de la Francophonie

Langue française et plurilinguismen Fédération internationale des professeurs de français www.fipf.orgn «Francparler», le Portail des professeurs de français www.francparler-oif.orgn Centre régional francophone pour l’Europe Centrale et Orientale (CREFECO) www.crefeco.org n Centre régional francophone d’Asie-Pacifique (CREFAP) http://crefap.orgn Le français en contexte multilingue http://lewebpedagogique.com/oif n Association des fonctionnaires francophones des organisations internationales www.affoi.org

Diversité et développement culturelsn TV5 Monde www.tv5monde.com n TV5 Monde+ Afrique www.tv5mondeplusafrique.comn TV5 Québec Canada www.tv5.can Images francophones www.imagesfrancophones.org n Réseau des médias (MEDIAF) www.mediaf.org n Journée internationale de la Francophonie http://20mars.francophonie.org n Jeux de la Francophonie http://jeux.francophonie.org n Forum sur le pluralisme culturel www.planetagora.org n Médiathèque de l’OIF http://mediatheque.francophonie.org/-Mediatheque-.htmln Association internationale des libraires francophones www.librairesfrancophones.orgn Conseil francophone de la chanson www.chanson.ca

Paix, démocratie et droits de l’Hommen Espace francophone des droits de l’Homme, de la démocratie et de la paix http://democratie.francophonie.org n Réseau francophone des régulateurs des médias (Refram) www.refam.org

Éducation et formationn Agence universitaire de la Francophonie (AUF) www.auf.org n Université Senghor www.usenghor-francophonie.orgn Conférence des Ministres de l’Education (Confemen) www.confemen.orgn Initiative francophone de formation à distance des maîtres (IFADEM) www.ifadem.org n Bibliothécaires et documentalistes http://bibliodoc.francophonie.org

Développement durablen Institut de la Francophonie pour le Développement durable (IFDD) www.ifdd.francophonie.org n Mediaterre www.mediaterre.org

Jeunessen Portail Jeunesse www.jeunesse.francophonie.orgn Conférence des Ministres de la jeunesse et des sports (Confejes) www.confejes.org

Société civilen Réseau des organisations non gouvernementales de l’espace francophone http://ong-francophonie.net

Autresn Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) http://apf.francophonie.orgn Association internationale des maires francophones (AIMF) http://aimf.asso.fr

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PROF-EUROPE 2013/2014

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PROF-EUROPE Association des Professeurs de Français en Pologne Stowarzyszenie Nauczycieli Języka Francuskiego w PolsceISSN 1507–7810

Rédactrice en chef : Ewa KalinowskaComité de rédaction : Urszula Paprocka-Piotrowska Małgorzata Piotrowska-SkrzypekRédaction et correction : Comité de rédaction

Rédaction et services techniques: www.werset.pl

La rédaction décline toute responsabilité quant à la teneur des articles. Les textes ont été reproduits dans leur intégralité, les retouches concernant exclusivement le côté linguistique.

ÉDITORIAL

La préparation et la publication de notre bulletin asso-ciatif a subi, ces deux dernières années, bien des boule-versements. Le dernier numéro – le 13e – mis en page, a longtemps attendu les décisions concernant la forme de parution. Pour différentes raisons, il a été décidé que le bulletin PROF-EUROPE sera édité en version élec-tronique et téléchargeable sur le site de l’Association. Par là-même, son accessibilité et sa visibilité sont de-venues plus grandes, désormais, il peut être lu partout dans le monde. Le numéro actuel et les suivants seront également mis en ligne.

Début décembre 2012 a eu lieu l’Assemblée générale de notre Association qui a élu le nouveau bureau exé-cutif de PROF-EUROPE pour le mandat de 2013–2016. Le nouveau bureau se compose des personnes qui ont déjà une bonne expérience dans la gestion associative ; il organise et encourage, dans des conditions souvent difficiles, des activités et manifestations en faveur du français – en Pologne et ailleurs.

Le travail d’information, de formation et de promo-tion en ce qui concerne différents volets de l’enseigne-ment et de l’apprentissage du français n’est pas toujours aisé, mais il est continué grâce à nos sections régionales et nos membres. L’envergure a quelque peu diminué, mais la continuation est assurée et l’élan va certaine-ment revenir.

L’Association continue l’organisation des Olympiades de Langue française pour lycéens en Pologne. À la suite d’un nouveau concours à offre, le Ministère de l’Éduca-tion nationale a encore une fois confié à PROF- EUROPE l’organisation des Olympiades pour trois années sco-laires successives – de 2013/14 jusqu’à 2015/2016.

Pour le mois de juin 2014 est prévue la tenue du Congrès des Professeurs de Français en Pologne – le second après le mémorable congrès de Pułtusk en 2008. Son organisation et son déroulement seront bien diffé-rentes, mais cet événement jouera certainement un rôle important pour la consolidation des efforts des ensei-gnants de tous les niveaux en faveur du renforcement de la situation du français en Pologne

Ewa KalinowskaRédacteur en chef

Bureau national PROF-EUROPE

SOMMAIRE

Editorial / Słowo wstępne (fr.) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5

Informacja o działalności PROF-EUROPE Stowarzyszenia Nauczycieli Języka Francuskiego Organizacji Pożytku Publicznego w latach 2012 i 2013 (pl.) . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6

Activités 2013/2014 / Działalność oddziałów regionalnych PROF-EUROPE (fr.) Tableaux récapitulatifs des sections régionales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8Les Olympiades de Langue française en Pologne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14Le Site Internet de PROF-EUROPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

Journées de la Francophonie 2013 / Dni Frankofonii 2013 (fr. / pl.) Poznań, Koszalin, Pszczyna – Mysłowice, Lublin, Zamość, Rzeszów – Lubaczów . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

En direct des sections régionales / Z działalności oddziałów regionalnych (fr./ pl.)Gliwice, Lublin, Poznań, Zielona Góra, Koszalin, Lublin, Bydgoszcz-Toruń . . . . . . . . . . 29

Expériences – Projets / Doświadczenia – Projekty (fr./pl.) Białystok, Toruń . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55

Méthodologie du FLE – Réflexion / Metodyka języka francuskiego – Refleksje (fr.) Ewa Senica, Jargon corporatif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59

Le français dans les autres langues Pierre Sorbet, Les mots français dans les autres langues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64

Francophonie – coutumes / Frankofonia – zwyczaje (fr.) Jour du deménagement au Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67

Coin littéraire / Kącik literacki (fr.) Claude Seignolle, Meneur de loups . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69

Humour / Humor (fr./pl.) Bêtisiers divers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74

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Działalność Stowarzyszenia w latach 2012 i 20136

PROF-EUROPE 2013/2014

Sprawozdania z działalności PROF-EUROPEStowarzyszenia Nauczycieli Języka Francuskiego – Organizacji Pożytku Publicznego w latach 2012 i 2013

Dane o organizacji pożytku publicznego: PROF-EUROPE – Stowarzyszenie Nauczycieli Języka Francuskiego w Polsce

Siedziba: Al. Niepodległości 22, 02-653 Warszawa

Adres do korespondencji: Nauczycielskie Kolegium Języków Obcych ul. Dworcowa 80, 85-010 Bydgoszcz fax: (52) 322 16 61 tel.: 0 515 288 458, 0 516 104 611 e-mail: [email protected]

Strona internetowa: www.profeurope.pl

Data wpisu w Krajowym Rejestrze Sądowym: 15.11.2004Numer KRS-u, statystyczny numer identyfikacyjny w systemie REGON, NIP n Numer KRS: 0000221486n Regon: 011115111 NIP 525-16-42-158n Numer konta: BZ WBK S.A. I O/Bydgoszcz 21 1090 1072 0000 0001 0372 2521

Zarząd Główny:Prezes: Urszula Paprocka-PiotrowskaWiceprezesi: Małgorzata Piotrowska-Skrzypek Marlena DeckertSekretarz: Ewa KalinowskaSkarbnik: Aleksandra Jaskólska

Struktura stowarzyszenia:W latach 2012 oraz 2013 Stowarzyszenie Nauczycieli Języka Francuskiego w Polsce liczyło około 250 zarejestrowanych członków działających w 16 oddziałach regionalnych po-wołanych odpowiednimi uchwałami i zarejestrowanych w Krajowym Rejestrze Sądowym (KRS).

Oddziały regionalne:BiałystokBydgoszcz–ToruńGliwicePoznańKoszalinKrakówLublinŁódź

OlsztynPszczynaRzeszówSzczecinWarszawaWrocławZamośćZielona Góra.

Stowarzyszenie należy do Międzynarodowej Federacji Nauczycieli Języka Francuskiego (FIPF), której siedziba mieści się w Paryżu (www.fipf.org).

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Działalność Stowarzyszenia w latach 2012 i 2013 7

PROF-EUROPE 2013/2014

Zasady, formy i zakres działalności statutowej

Cele statutowe Stowarzyszenia PROF-EUROPE określone w §5 statutu

1. Prowadzenie działalności informacyjnej i szkoleniowej wśród nauczycieli języka francuskiego,

2. propagowanie, udostępnianie i opracowywanie nowych metod nauczania języka francuskiego oraz wymiana do-świadczeń w tym zakresie,

3. integracja środowiska nauczycieli języka francuskiego, nauczycieli przedmiotów wykładanych po francusku i nauczycieli nauczania zintegrowanego i przedszkolnego, prowadzących zajęcia z języka francuskiego,

4. podejmowanie działań w zakresie nauki, edukacji, oświa-ty i wychowania,

5. podejmowanie działań na rzecz integracji europejskiej oraz kontaktów i współpracy między społeczeństwami,

6. promowanie nauczania języka francuskiego w Polsce na wszystkich szczeblach edukacyjnych,

7. wymiana doświadczeń, pomoc w rozwiązywaniu proble-mów dydaktycznych, wzbogacanie i doskonalenie warsz-tatu pracy nauczycieli języka francuskiego,

8. ułatwianie startu zawodowego młodym nauczycielom języka francuskiego, absolwentom filologii romańskiej i absolwentom kierunków dających uprawnienia do na-uczania języka francuskiego,

9. promowanie idei tzw. frankofonii w Polsce.

Pełne teksty sprawozdań, wraz z częścią dotyczącą finansów Stowarzyszeniasą dostępne na stronie internetowej Ministerstwa Pracy i Polityki Społecznej

http://sprawozdaniaopp.mpips.gov.pl/

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8 Tableau récapitulatif n Activités 2013/2014

PROF-EUROPE 2013/2014

PROF-EUROPEAssociation des Professeurs de Français en Pologne

Activités, rencontres et manifestations 2013–2014 Tableau récapitulatif

DateLieu

(ville, institution)Titre de la manifestation

Coordonnées contacts organisateurs(tél, fax, mél)

le 18 septembre 2013

Philologie Romane UMCS, Lublin

Réunion du Bureau élargi de la section PROF-EUROPE Lublin

Maria Cichoń [email protected] Sorbet [email protected]

le 30 septembre 2013

III LORzeszów Journée européenne des Langues

Helena Leja [email protected]

le 30 sep-tembre 2013

LOSokołów Małopolski Journée européenne des Langues

Joanna Baszkiewicz-Macek [email protected]

le 4 octobre 2013

Lycée d’Enseignement Général no II ul. Partyzantów 68Zamość

Réunion des membresde la section de Zamość:1. projets à réaliser en 2013/142. préparations des concours

Bernarda Paszko [email protected]

le 5 octobre 2013

Centre Franco-Polonais Olsztyn

Réunion de la section régionale de PROF-EUROPE

Centrum Polsko-Francuskie 89 527 63 73 [email protected]

le 10 octobre 2013

Centre Franco-Polonais Olsztyn

« L’atelier du traducteur ». Soirée avec Renata Lis, écrivaine et traductrice de la littérature française

Centrum Polsko-Francuskie 89 527 63 73 [email protected]

le 18 octobre 2013

UKKNJF UW Varsovie Elections du nouveau bureau de Varsovie PROF-EUROPE.Présentation des parutions de Hachette, CLE International, Didier

Anna Grzegorowska [email protected] Snarska [email protected]

Les sections régionales de PROF-EUROPE ont organisé et planifié pour l’année scolaire/universitaire 2013/2014 plu-sieurs événements et manifestations dans plusieurs villes de Pologne :n 18 concours et festivals concernant la France, la franco-

phonie et la langue française (théâtre, chanson, poésie, présentations multimédia, orthographe...) pour les appre-nants (différents niveaux et publics) ;

n 16 formations et ateliers pour les enseignants et/ou les apprenants ;

n 7 manifestations culturelles (concerts, expositions, diffé-rents spectacles artistiques) ;

n 7 rencontres avec les éditeurs / auteurs de méthodes FLE ;

n quelques dizaines de différents projets : rencontres avec des représentants des autorités locales et avec ceux d’agences de projets et programmes européens (Erasmus +) événe-ments divers liés à la célébration des Journées de la Fran-cophonie ;

n ainsi qu’un nombre indéterminé de réunions de travail de membres de l’Association (discuter et fixer le pro-gramme, préparer des événements et manifestations) ;

n les sections régionales de Lublin et de Bydgoszcz-Toruń ont préparé et réalisé quelques dizaines de leçons de pro-motion de la langue française dans les classes de 6e d’écoles primaires ;

n les sections régionales de Bydgoszcz-Toruń et de Olsz-tyn ont organisé les concours régionaux (de voïvodie) de langue française pour collégiens.

L’Association PROF-EUROPE, après avoir gagné pour la seconde fois le concours à offres, lancé par le Ministère de l’Education nationale, organisera les Olympiades de la Langue française pour les lycéens en Pologne lors des an-nées 2013 – 2016. L’année scolaire 2013/14 était l’année de la XXXVIIe édition des Olympiades. Sont impliqués surtout – le Bureau national et les sections régionales des villes où se déroule l’étape régionale : Varsovie, Lublin, Poznań, Łódź, Cracovie. Le site des Olympiades : www.ojf.org.pl

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9Activités 2013/2014 n Tableau récapitulatif

PROF-EUROPE 2013/2014

DateLieu

(ville, institution)Titre de la manifestation

Coordonnées contacts organisateurs(tél, fax, mél)

les 25 octobre – 15 novembre 2013

Centre Franco-Polonais Olsztyn

XVIIIes Journées de la Bretagne en Warmie et Mazurie 2013

Centrum Polsko-Francuskie 89 527 63 73 [email protected]

octobre-novembre 2013

Écoles Primaires de Lublin et de Świdnik(classes de 6ème)

« Leçons de promotion du français dans le primaire » (1ère série)Interventions dans des écoles primaires de Lublin et de Świdnik d’équipes composées d’enseignants, d’étudiants et d’élèves

Maria Cichoń [email protected] Sorbet [email protected] Paprocka-Piotrowska [email protected] Białek-Marek [email protected]

le 5 novembre 2013

UKKNJF UW Varsovie Hachette : Oser le numérique en classe de FLE. Enjeux pour les élèves, defies pour les professeurs et les perspectives pour le français.

Dominika Ostrowska [email protected] Martin [email protected]

le 6 novembre 2013

Lublin, IFR-UMCS

Présentation-atelier des Éditions HACHETTE par Olivier Martin et Dominika Ostrowska pour les professeurs de FLE de la section PROF-EUROPE Lublin

Barbara Klimek [email protected] Dominika Ostrowska [email protected] Cichoń [email protected] Sorbet [email protected]

le 13 novembre 2013

Collèges de la région Coujavie-Poméranie

Ve Concours de Voïvodie en Langue Française pour collégiens (étape scolaire)

Aleksandra Jaskólska [email protected]żbieta Bonowicz [email protected]

le 13 novembre 2013

divers collèges de Warmie et Mazurie

Concours régional de langue française pour collègiens – étape scolaire

Centrum Polsko-Francuskie 89 527 63 73 [email protected]

le 15 novembre 2013

NKJO Bydgoszcz

Formation didactique – à base de nouvelles parutions de Hachette

Marta Samolej-Chmielewska [email protected] Jaskólska

le 23 novembre 2013

Université de Zielona Góra, Philologie romaneWojska Polskiego 71a

Eléctions régionales de l’association PROF-EUROPEAtelier méthodologique animé par les réprésentants de Nowela

Elżbieta Jastrzębska [email protected] Wrześniak [email protected]

le 29 novem-bre 2013

Ecole Professionnelle Supérieure de Koszalin

Réunion de la Section,Réunion du Bureau de la Section

Aleksandra Sajek [email protected]

le 2 décembre 2013

Ensembles d’établissements scolaires no 2 – Bydgoszczno 16 – Toruń

Ve Concours de Voïvodie en Langue Française pour collégiens (étape régionale)

Aleksandra Jaskólska [email protected]żbieta Bonowicz [email protected]

le 6 décembre 2013

Lycée d’Enseignement Général no II ul. Partyzantów 68Zamość

Réunion de la section.Elections du nouveau bureau régional

Bernarda Paszko [email protected] Świtalska [email protected]

le 10 décembre 2012

Collège no 9,ul. Lipowa 25Lublin

IXème Concours Interscolaire „Connaissance de la France” pour les Collégiens et les Lycéens

Anna Białek-Marek [email protected] Pasternak [email protected] Supryn-Klepcarz [email protected] Drzewiecka [email protected]

le 13 décembre 2013

Varsovie, Sala Koncertowa Galerii Porczyńskich

Soirée des Chants de Noël Agnieszka Snarska [email protected]

Page 10: Bulletin PROF-EUROPE No 14, 2013/2014

10 Tableau récapitulatif n Activités 2013/2014

PROF-EUROPE 2013/2014

DateLieu

(ville, institution)Titre de la manifestation

Coordonnées contacts organisateurs(tél, fax, mél)

les 10 et 11 janvier 2014

Philologie Romane, Université Catholique de Lublin (KUL), Lublin

Olympiades de Français 2014 : 2ème étape régionale à Lublin

Magda Sowa [email protected] Urszula Paprocka-Piotrowska [email protected] Sorbet [email protected]

janvier 2014 Philologie Romane, Université Catholique de Lublin (KUL), Lublin

Présentation-atelier des Éditions CLE International par Adriana Kowalska. 1 atelier pour les Étudiants des Philologies Romanes KUL et UMCS. 1 atelier pour les Professeurs de FLE de PROF-EUROPE Lublin

Adriana Kowalska [email protected] Urszula Paprocka-Piotrowska [email protected] Cichoń [email protected] Sorbet [email protected]

le 9 janvier 2014

UKKNJF UW Varsovie Rencontre du Nouvel An

Agnieszka Snarska [email protected] Porczyk Fromowitz [email protected] Jałtuszyk [email protected] Włodarczyk [email protected]

le 17 janvier 2014

Collège no 9,ul. Lipowa 25Lublin

8ème Concours de Présentations Multimédia pour les Collégiens et les Lycéens : « La cuisine française par régions »

Anna Białek-Marek [email protected] Justyna Pasternak [email protected]

le 11 février 2014

UKKNJF UW Varsovie Comment enseigner la francophonie ?

Aneta Porczyk Fromowitz [email protected] Diallo

le 17 février 2014

Centre Franco-Polonais Olsztyn

Concours régional de langue française pour collègiens – étape régionale

Centrum Polsko-Francuskie 89 527 63 73 [email protected]

le 27 février 2014

Ensemble d’établissements scolaires no 2Bydgoszcz

Ve Concours de Voïvodie en Langue Française pour collégiens (étape finale)

Aleksandra Jaskólska [email protected]żbieta Bonowicz [email protected]

le 27 février 2014

Gimnazjum nr 1z Oddziałami Dwujęzycznymi im. W. KorfantegoMysłowice

Concours“Collègien traduit”8 eme édition

Mirosława Bogacz [email protected]

février 2014 écoles primaires de Lublin et de Świdnik(classes de 6ème)

« Leçons de promotion du français dans le primaire » (2ème série)Interventions dans des écoles primaires de Lublin et de Świdnik d’équipes composées d’enseignants, d’étudiants et d’élèves

Maria Cichoń [email protected] Sorbet [email protected] Paprocka-Piotrowska [email protected] Białek-Marek [email protected]

février/mars 2014

I LO im. Bolesława Chrobrego Pszczyna

Réunion de la section.Compte-rendu des activités

Edyta Wojciech [email protected] Jaworska [email protected] Koczy [email protected]

février – mars 2013

les établissements scolaires intéressés (1e Etape)Université de Zielona Góra (finales)

Concours multimédiapour les colléges

Liliana Kozar [email protected]

Page 11: Bulletin PROF-EUROPE No 14, 2013/2014

11Activités 2013/2014 n Tableau récapitulatif

PROF-EUROPE 2013/2014

DateLieu

(ville, institution)Titre de la manifestation

Coordonnées contacts organisateurs(tél, fax, mél)

février – mars 2013

les lycées intéressés (1e Etape)Université de Zielona Góra (finales)

Concours sur la France/à l’intention des lycéens de la région/

Witold Jacek Kędziora [email protected] Kowalski [email protected]

le 4 mars 2014

UKKNJF UWVarsovie

Présentation du nouveau programme de formation continue Erasmus+

Aleksandra Długosz [email protected] Snarska [email protected]

le 15 mars 2013

Lycées VI, XXI Maison de la Culture A. Bursaos. Tysiąclecia 15 Cracovie

IXe édition du Festival de Chansons françaises

Aneta Wojtaszek [email protected] festival.de.cracovie@biz 667-799-999

le 15 mars 2014

Nidzicki Ośrodek KulturyNidzica

XXXe Concours régional de la chanson, prose et poésie francophone

Zespół Szkół Ogólnokształcących w Nidzicy 89 625 21 71

le 17 mars 2014

Lycée no 3, Plac Wolności 4Lublin

„Journée de la Culture française” Sylwia Pulińska [email protected]

le 17 mars 2014

Collège no 9,ul. Lipowa 25Lublin

Exposition et résultats du 1er Concours régional du meilleur T-shirt pour promouvoir le français – collèges et lycées

Anna Białek-Marek [email protected] Justyna Pasternak [email protected] Sorbet [email protected]

le 19 mars 2014

Collège no 10 Lublin

« Journée Internationale de la Francophonie »

Magda Supryn-Klepcarz [email protected] Drzewiecka [email protected]

le 20 mars 2014

Lycée no 2Lublin

« Journée Internationale de la Francophonie »

Marzanna Kędzierska [email protected]

le 20 mars 2014

Club Musico-Artistique « 4 Roses pour Lucienne »Zielona Góra

Soirée Chanson Française et Karaoke Sans Frontières

Laurent Vavon [email protected] Strzelec [email protected]

le 21 mars 2014

Lycée no 11Lublin

« Journée Internationale de la Francophonie »

Iza Czechowska [email protected]

le 25 mars 2014

Lycée d’Enseignement Général no II ul. Partyzantów 68 Zamość

Journées de la FrancophonieIXe Concours « Champion de l’orthographe française » – collèges et écoles secondaires

Bernarda [email protected] Ś[email protected]żbieta Kurzępa [email protected]

le 29 mars 2014

Lycée d’Enseignement Général no II ul. Partyzantów 68 Zamość

Journées de la FrancophonieIXe Concours sur les pays francophones « Connaissons le Canada par ateliers tournants » :collèges et écoles secondaires

Bernarda [email protected] Ś[email protected]

mars 2014 diverses écoles de la région Coujavie-Poméranie

Diverses manifestations liées à la Fête de la Francophonie

Marta Samolej-Chmielewska [email protected]

mars 2014 Université de Zielona Góra, Coll. Neofilologicum

Exposition d’art plastique :préparée par l’École des Beaux-Arts de Zielona Góra

Małgorzata Zimorska [email protected]

mars 2014 Université de Zielona Góra, Coll. Neofilologicum

Petit Spectacle Musical préparé par le Groupe Éducatif n⁰1 et le Groupe Scolaire Écologique de Zielona Góra

Małgorzata Mazur [email protected] Brosławska [email protected]

Page 12: Bulletin PROF-EUROPE No 14, 2013/2014

12 Tableau récapitulatif n Activités 2013/2014

PROF-EUROPE 2013/2014

DateLieu

(ville, institution)Titre de la manifestation

Coordonnées contacts organisateurs(tél, fax, mél)

mars 2014 Ecole Professionnelle Supérieure de Koszalin

Eliminatoires Régionales du 32e Concours de Récitation de Poésie et de Prose Francophones Jerzy Lisowski

Agnieszka Kü[email protected]

mars 2014 Ensemble d’établissements scolaires no 11Koszalin

Atelier de didactique pour les enseignants du FLE

Katarzyna Sobań[email protected]

mars 2014 Ensemble d’établissements scolaires no 11Koszalin

Réunion de la Section,Réunion du Bureau de la Section

Aleksandra [email protected]

mars 2014 III LORzeszów

Journée francophone Helena [email protected]

mars / avril 2014

UKKNJF UWVarsovie

Baccalauréat de FLE en 2015 – rencontre avec un représentant de OKE

Agnieszka [email protected]

mars/avril 2014

Université de Zielona GóraHall PrincipalWojska Polskiego 69

Exposition Sous les toits de Paris préparée par les étudiants des Beaux-Arts – UZ

Barbara Wrześ[email protected]

début avril 2014

Lycée no 10Lublin

1er Concours Régional de Récitation de Lublin – collèges et lycées

Agnieszka [email protected] [email protected][email protected]

le 10 avril 2014

Gimnazjum nr 1z Oddziałami Dwujęzycznymi im. W. KorfantegoMysłowice

Concours « France- photo »

Mirosława [email protected]

le 19 avril 2014

Philologie RomaneUniversité de Zielona GóraWojska Polskiego 71a

Ateliers méthodologiques animés par les représentants des maisons d’édition Hachette et Nowela

Barbara Wrześ[email protected]

le 29 avril 2014

LublinMaison de la Culture LSM

9ème Festival Régional Interscolaire de Chansons Françaises de Lublin pour les collèges et les lycées

Anna Białek-Marek [email protected] Justyna Pasternak [email protected] Sorbet [email protected]

avril 2014 Centre Franco-Polonais à Olsztyn, établissements scolaires de Warmie et Mazurie

Journées de la Francophonie et de la Culture Française

Centrum Polsko-Francuskie 89 527 63 [email protected]

avril 2014 UKKNJF UWVarsovie

Comment aider les dyslexiques à mieux travailler ?

Agnieszka Snarska [email protected]

avril/mai 2014

Lycée d’Enseignement Général no II ul. Partyzantów 68 Zamość

Réunion des membres de la section de Zamość.Présentation des nouveautésHachette / Didier / CLE International

Bernarda [email protected]

avril/mai 2014

écoles primaires de la région Coujavie-Poméranie

Leçons de la promotion du français dans des écoles primaires

Marta Samolej-Chmielewska [email protected]

avril/mai 2014

divers établissments scolaires de la voïvodie Coujavie-Poméranie

« Drzwi Otwarte » avec la promotion de la langue française

Marta Samolej-Chmielewska [email protected]

Page 13: Bulletin PROF-EUROPE No 14, 2013/2014

13Activités 2013/2014 n Tableau récapitulatif

PROF-EUROPE 2013/2014

DateLieu

(ville, institution)Titre de la manifestation

Coordonnées contacts organisateurs(tél, fax, mél)

le 15 mai 2014

Philologie RomaneUniversité de Zielona GóraWojska Polskiego 71a

Atelier fe formationpour les professeurs de françaisen coopération avec la maison d’édition Didier FLE

Liliana [email protected]

le 17 ou 24 mai 2014

Philologie Romane UMCS, Lublin

Présentation-Atelier de Didier-Hatier, par Krystyna Nitapour les professeurs de FLE de la Section PROF-EUROPE Lublin. Exposition-vente de la Librairie Edukator de Cracovie.

Krystyna Nita [email protected] Krzemień[email protected] Cichoń [email protected] Sorbet [email protected]

mai 2014 CK 105 -Maison du BourreauKoszalin

Concours de la Chanson Francophone -Koszalin 2014 Aleksandra [email protected]

mai 2014 Collège no 9,ul. Lipowa 25Lublin

Présentation-atelier des Éditions LektorKlett par Agnieszka Bień

Anna Białek-Marek [email protected] Justyna Pasternak [email protected]

mai 2014 UKKNJF UW Varsovie Jeux de société à différents niveaux lors d’un cours de FLE

Aneta Porczyk [email protected]

mai 2014 Philologie RomaneUniversité de Zielona GóraWojska Polskiego 71a

Festival de court métrage francophone de Pologne 2013

Laurent Vavon [email protected]

mai 2014 Collège no 9,ul. Lipowa 25Lublin

« Journée des langues » pour les classes de 6ème des écoles primaires

Anna Biał[email protected] Pasternak [email protected]

mai/juin 2014

III LORzeszów

Marathon Photo Helena [email protected]

le 7 juin 2014 Palais de la Jeunesse27, rue Jagiellońska, Bydgoszcz

XIe Festival National de Théâtre “AbrAcAdAbrA Festival des premiers pas sur scène en français”

Agnieszka Pietrzak Aleksandra Jaskó[email protected]

le 13 ou le 20 juin 2014

Collège no 1 Lublin

2ème Tournoi interscolaire de pétanque de Lublin pour les collèges

Izabela [email protected]łgorzata Krawczuk [email protected] Sorbet [email protected]

juin 2014 UKKNJF UW Varsovie Un cours de fin d’année motivant et attirant – échange d’idées

Agnieszka [email protected] Porczyk [email protected]

juin 2014 UKKNJF UW Varsovie Leçon zéro Agnieszka [email protected] Porczyk [email protected]

Page 14: Bulletin PROF-EUROPE No 14, 2013/2014

14 Olympiades n Activités 2013/2014

PROF-EUROPE 2013/2014

XXXVII Olimpiada Języka Francuskiego 2013/2014XXXVIIes Olympiades de la Langue Française

W roku szkolnym 2013/2014 miała miejsce się XXXVII edy-cja ogólnopolskiej Olimpiady Języka Francuskiego dla liceali-stów, odbywająca się pod auspicjami Ministerstwa Edukacji Narodowej.

Uczestników Olimpiady charakteryzuje bardzo dobra znajomość języka francuskiego (leksyka, frazeologia, skład-nia, fonetyka), ale również dobra orientacja w kulturze, lite-raturze, geografii, historii i tzw. realioznawstwie Francji i in-nych krajów francuskojęzycznych.

Udział w OJF wpływa znacząco na rozwijanie postaw autonomicznych uczniów wobec własnego doskonalenia ję-zykowego (w tym wykorzystania źródeł internetowych), jak i bardziej efektywnej, zaangażowanej nauki szkolnej. Program i Harmonogram prac przygotowawczych do Olimpiady (do-stępne na stronie: www.ojf.org.pl) są zgodne z wymaganiami MEN dotyczącymi matury z języka francuskiego, w tym ma-tury dla klas dwujęzycznych.

Od roku 2009 – po trzykrotnym kolejnym wygraniu konkur-su ofert MEN – organizatorem Olimpiady jest Stowarzyszenie Nauczycieli Języka Francuskiego w Polsce PROF-EUROPE.

Statystyki dotyczące XXXVII edycji Olimpiady Języka Fran-cuskiego:n 348 szkół wzięło udział w I etapie zawodów; ogólna liczba

uczestników etapu szkolnego to 2770 osób;n do zawodów II stopnia zakwalifikowano 541 uczestników,

liczba zakwalifikowanych z podziałem na poszczególne okręgi: KO Gdańsk – 61 uczestników, KO Śląsk – 79, KO Kraków – 96, KO Lublin – 42, KO Łódź – 44, KO Poznań – 71, KO Warszawa – 131 i KO Wrocław – 18;

n do etapu centralnego XXXVII OJF zakwalifikowało się 62 uczestników z 38 szkół z 18 miast z całej Polski;

n zawody etapu centralnego wyłoniły 42 finalistów oraz 20 laureatów XXXVII OJF (pełna lista finalistów i laureatów dostępna na www.ojf.org.pl).

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Page 15: Bulletin PROF-EUROPE No 14, 2013/2014

15Activités 2013/2014 n Olympiades

PROF-EUROPE 2013/2014

Uczestników etapu centralnego nagrodzono nie tylko tytu-łami finalisty i laureata, przyznano im także szereg nagród specjalnych :n Nagroda dla najmłodszego uczestnika etapu centralnego,

który osiągnął najlepszy wynik w części pisemnej egzaminu, ufundowana przez Akademickie Towarzystwo Romanistów Polskich PLEJADA: Estelle Szafran (XVII LO, Kraków).

n Nagroda dla uczestników etapu centralnego pochodzących z województwa lubelskiego, ufundowana przez Dziekana Wydziału Nauk Humanistycznych Katolickiego Uniwersy-tetu Lubelskiego Jana Pawła II: Natalia Wojtaszuk (I LO, Chełm), Wojciech Kołodziej (I LO, Lublin), Michalina Adamska (Prywatne LO im. Królowej Jadwigi, Lublin).

n Nagroda dla uczestnika etapu centralnego uczęszczające-go do szkoły znajdującej się w najmniejszej miejscowości, ufundowana przez Dyrekcję Instytutu Filologii Romańskiej Uniwersytetu Adama Mickiewicza w Poznaniu: Sebastian Ziółkowski (LO, Nowe Miasto Lubawskie).

n Nagroda dla uczestników etapu centralnego, którzy wybra-li i przedstawili podczas części ustnej egzaminu twórczość autorów francuskojęzycznych spoza Francji, ufundowane przez Panią dr Ewę Kalinowską: Anna Maria Czekaj (V LO Warszawa) oraz Paweł Tenerowicz (II LO, Gdynia).

Laureatom, finalistom, zdobywcom nagród specjalnychoraz ich nauczycielom serdecznie gratulujemy !

Skład KOMITETU HONOROWEGO OLIMPIADY JĘZY-KA FRANCUSKIEGO (Comité d’Honneur)Przewodnicząca Komitetu Honorowego (Présidente)prof. zw. dr hab. Teresa Tomaszkiewicz, Dziekan Wydziału

Neofilologii Uniwersytetu Adama Mickiewicza w PoznaniuCzłonkowie Komitetu Honorowego (Membres)Prof. UWr dr hab. Beata Baczyńska, Dyrektor Instytutu Fi-

lologii Romańskiej Uniwersytetu WrocławskiegoPan Thomas Laigle, Attaché ds. współpracy edukacyjnej,

Ambasada Francji w PolsceProf. UW dr hab. Remigiusz Forycki, Dziekan Wydziału

Neofilologii Uniwersytetu WarszawskiegoProf. UŁ dr hab. Alicja Kacprzak, Kierownik Katedry Filo-

logii Romańskiej Uniwersytetu ŁódzkiegoProf. UG dr hab. Joanna Jereczek-Lipińska, Dyrektor Insty-

tutu Filologii Romańskiej Uniwersytetu GdańskiegoProf. dr hab. Mirosław Loba, Dyrektor Instytutu Filologii

Romańskiej Uniwersytetu Adama Mickiewicza w Poznaniuprof. dr hab. Marcela Świątkowska, Instytut Filologii Ro-

mańskiej, Katedra UNESCO do Badań nad Przekładem i Komunikacją Międzykulturową, Uniwersytet Jagielloński

prof. UAM, dr hab. Grażyna Vetulani, Przewodnicząca Aka-demickiego Towarzystwa Romanistów Polskich PLEJADA

Pan Franck Pezza, Delegat Rządów Wspólnoty Francuskiej Belgii i Regionu Walonii, Ambasada Belgii

Pani Janina Zielińska, Doradca Prezesa FIPF – Międzynaro-dowej Federacji Nauczycieli Języka Francuskiego

Skład KOMITETU GŁÓWNEGO OLIMPIADY JĘZYKA FRANCUSKIEGO (Comité Exécutif)Przewodnicząca (Présidente)prof. KUL dr hab. Urszula Paprocka-Piotrowska, Katolicki

Uniwersytet Lubelski Jana Pawła II), Prezes PROF-EUROPEPrzewodnicząca Honorowa KG (Présidente honoraire)prof. zw. dr hab. Weronika Wilczyńska, Uniwersytet Adama

Mickiewicza w PoznaniuSekretarz (Secétaire générale)dr Ewa Kalinowska, UKKNJF UW Warszawa, Sekretarz ZG

PROF-EUROPE, Sekretarz Komisji ds. Europy Centralnej i  Wschodniej (CECO) Międzynarodowej Federacji Na-uczycieli Języka Francuskiego (FIPF), członek Rady Zarzą-dzającej FIPF (Conseil d’Administration, FIPF)

Koordynator organizacyjny (Coordinatrice de l’organisation)dr Małgorzata Piotrowska-Skrzypek, NKJO Bydgoszcz/

UKKNJF UW Warszawa, Wiceprezes PROF-EUROPE Wiceprzewodnicząca (Vice-présidente)dr hab. Magdalena Sowa, Katolicki Uniwersytet Lubelski, Członek (Membre)mgr Anna Grzegorowska (PROF-EUROPE Warszawa)

Kontakt:Komitet Główny Olimpiady Języka FrancuskiegoAl. Niepodległości 22 02-653 [email protected]

1. W oczekiwaniu na wyniki

2. Dr hab. Magdalena Sowa, Wiceprzewodnicząca Komitetu Głównego

3. Prof. Weronika Wilczyńska – Weronika Suchecka, zdobywczyni I miejsca (XIV LO im. Staszica, Warszawa)

– Prof. Urszula Paprocka-Piotrowska

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Page 16: Bulletin PROF-EUROPE No 14, 2013/2014

16 Olympiades n Activités 2013/2014

PROF-EUROPE 2013/2014

XXXVIIes Olympiades de la Langue française, Pologne, 2013–2014

C’est pour la trente-septième fois que les élèves des collèges et lycées polonais ont pu se présenter au tournoi des chevaliers du subjonctif. Autrement dit, l’année scolaire 2013/2014 a vu la XXXVIIe édition des Olympiades de la Langue Française en Pologne.

Les participants des Olympiades doivent maîtriser très bien la langue française (lexique, syntaxe, phraséologie, pho-nétique), ainsi que des éléments concernant la culture, la lit-térature, la géographie, l’histoire et la civilisation de la France et des pays francophones.

La participation aux Olympiades développe l’autonomie des apprenants, surtout au niveau d’utilisation de nouvelles sources d’informations (internet). Elle les motive également à perfectionner leurs compétences linguistiques et à travail-ler en classe le plus efficacement possible. Le programme des Olympiades est conforme aux exigences actuelles posées de-vant les bacheliers polonais par les régments officiels.

C’est pour la troisième fois consécutive (2009-2010, 2010-2013, 2013-2016), à la suite des councours d’offres, que le Ministère de l’Éducation Nationale polonais a confié l’orga-nisation des Olympiades de la Langue Française à PROF-EU-ROPE Association des Professeurs de Français en Pologne.

Les chiffres – clés de la XXXVIIe édition des Olympiades :n 348 écoles ont participé à la Ière étape du concours – avec

2770 élèves ; n 541 participants se sont qualifiés pour la IIe étape du

concours ; qualifiés par Comités Régionaux : Gdańsk – 61 participants, Śląsk (Silésie) – 79, Kraków (Cracovie) – 96, Lublin – 42, Łódź – 44, Poznań – 71, Warszawa (Varsovie) – 131 i Wrocław – 18 ;

n 64 élèves se sont qualifiés pour l’étape centrale, ils viennent des 38 écoles localisées dans 18 villes de la Pologne tout entière ;

n étape centrale du concours a permis d’attribuer aux 42 qua-lifiés les titres de finaliste et aux 20 premiers les titres de lauréat.

Nous félicitons vivement les finalises et les lauréats ainsi que leurs professeurs !

NOS PARTENAIRES :n Ambassade de France en Pologne n Ambassade de Belgique, Délégation Wallonie-Bruxelles n Ambassade de Suissen Alliance Française de Łódźn Institut de Philologie Romane, Université Catholique de

Lublin Jean Paul II n Institut de Philologie Romane, Université Adam Mic-

kiewicz à Poznań n Institut de Philologie Romane, Université de Wrocław n Institut des Langues Romanes et de Traduction, Université

de Silésie n Institut des Langues Vivantes, Université Pédagogique

à Cracovie n Institut d’Etudes Romanes, Université de Varsovie n Collège Universitaire de Formation des Enseignants de

Français, Université de Varsovie n Institut de Philologie Romane, Université de Gdańsk

POUR NOUS CONTACTER :Komitet Główny (Comité Exécutif)Olimpiady Języka FrancuskiegoAl. Niepodległości 2202-653 [email protected]

4. Stół prezydialny, od lewej: Pan Thomas Laigle, Prof. Teresa Tomasz-kiewicz, Prof. Urszula Paprocka-Piotrowska, Prof. Weronika Wilczyńska, dr Małgorzata Piotrowska-Skrzypek, dr hab. Magdalena Sowa.

5. Wspólny bufet po uroczystości końcowej

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PROF-EUROPE 2013/2014

Activités 2013/2014 n Le site Inernet de PROF-EuROPE

Administrateurs du site :

n Mirosław MARCHLEWSKI, administrateur chargé de la gestion et du fonctionnement du site. Contact : [email protected]

n Richard SORBET, administrateur chargé de la publication des articles. Contact : [email protected]

n Pierre SORBET, aide administrateur du site. Contact : [email protected]

De plus, chaque Section Régionale a son propre administrateur qui a été formé à l’occasion de l’Assemblée générale de PROF--EUROPE les 7 et 8 décembre 2012. Si, en tant qu’administrateur régional, vous avez des difficultés pour installer vos articles, n’hésitez pas à me contacter.

Les rubriques du site :

Si vous vous rendez sur le site Internet de PROF-EUROPE, sur la page d’accueil, dans la colonne de gauche, vous trouverez les rubriques suivantes.n 01-Organisation de l’Association PROF-EUROPEn 02-Devenir membre de PROF-EUROPEn 03-Argumentaires pour adhérer à PROF-EUROPEn 04-Argumentaires pour apprendre le françaisn 05-Activités de l’Association PROF-EUROPE – Synthèses Nationalesn 06-Actualités de l’Association PROF-EUROPEn 07-Les 17 Sections Régionales de PROF-EUROPEn 08-Bulletin PROF-EUROPEn 09-Partenaires de PROF-EUROPEn 10-Panneau PROF-EUROPEn 11-La Chanson Française en Polognen 12-Le Top 50 Francophone Polonaisn 13-Mémoires de Profs en Polognen 14-Olympiades de Français en Pologne / Olimpiada Języka Francuskiego w Polscen 15-Documents déclencheurs élaborés en Polognen 16-Traductions PL-FR et FR-PLn 17-Festival Court Francophone de Polognen 18-Festivals de Théâtre Francophones en Polognen 19-Prof-Europe sur Facebook

Appel à articles :

Selon vos motivations, selon le sujet de la rubrique, si vous avez des propositions d’articles, en dehors des Sections Régionales, n’hésitez pas à me les envoyer. Je me ferai un plaisir de les installer.

Rédaction : Richard SORBET [email protected]

Le site Internet de PROF-EUROPEwww.profeurope.plLes administrateurs. Les rubriques. Appel à articles.

Page 18: Bulletin PROF-EUROPE No 14, 2013/2014

18 POZNAŃ n Journées de la Francophonie 2013

PROF-EUROPE 2013/2014

Poznań

Journées de la Francophonie 2013

Plaisir d’enseigner et plaisir d’apprendre – activités francophones des élèves et des étudiants de Poznań

Voilà un court résumé de tout ce qui s’est passé pendant les Journées de Francophonie au Lycée numéro 1, au Collège Bilingue de Poznań et à la philologie romane au cours de l’année scolaire 2012/2013. Au cours de l’année scolaire 2012/2013 dans mon école et à l’Université Adam Mickiewicz de Poznan nous avons eu l’occasion de participer avec joie à plusieurs événements liés à la francophonie et à la présence de la langue française dans nos activités assez J variées.Je vais d’abord les énumérer en français pour vous inviter à en prendre connaissance en polonais ou en français.

1. En décembre 2012 nous avons préparé un spectacle en français et en polonais sur la vie de Janusz Korczak pour clore de façon solennelle l’année de Korczak.

2. En janvier 2013 une des élèves de notre lycée, Monika Spylczyn a participé au Festival de Programmes Audiovisuels de Biarritz. Elle était la seule à représenter la Pologne en tant que membre du Jury des Jeunes Européens !

http://marcinek.poznan.pl/aktualnosci/notka/14234/marcinek-w-biarritz

3. En mars 2013 notre sympathique élève, Tomek Matthia a remporté le premier des premiers prix des XXXVI Olympiades de la Langue Française. Même s’il doit son succès surtout à son travail, toute l’école, aussi bien ses amis que les profs l’ont soutenu  à toutes les étapes.

http://marcinek.poznan.pl/aktualnosci/notka/14494/najlepszy-z-najlepszych

4. En mai 2013 nous avons accueilli un groupe de retraités français de Rennes, invités par la Mairie de Poznan, qui sont venus en Pologne pour élargir leurs connaissances sur notre pays. Les élèves de notre école ont préparé un programme à la carte ce qui a été très apprécié par les invités. D’ailleurs l’échange entre les générations variées a été très enrichissant pour les deux côtés.

http://marcinek.poznan.pl/aktualnosci/notka/14585/wizyta-gosci-z-rennes

5. En mai 2013 également nous avons participé pour la cinquième fois au Festival du Court métrage Francophone de Zielona Góra. Le sujet n’a pas été facile – une pince à linge... Une fois de plus ça a été une réussite. J

http://marcinek.poznan.pl/aktualnosci/notka/14594/zlota-klamerka-i-wyroznienie-dla-marcinka

6. Pour terminer – comme j’ai aussi l’occasion de donner des cours de didactique à la philologie romane à l’Université de Poznan, j’ai demandé à mes étudiants, ô combien créatifs, d’inventer leur conte original ou d’adapter un conte connu et le rédiger en français. Thomas Laigle, attaché de coopération pour le français à l’ambassade de France en Pologne nous a fait une grande joie en les publiant sur le site de l’Institut Français de Pologne.

http://institutfrancais.pl/enseigner-le-francais/2013/08/astuces-utiliser-contes-classe-francais-fle/

J’espère que l’année 2013/14 va être au moins aussi intéressante que la précédente!

Matériel préparé par Anna Matera-Klinger, Prof Europe Section de Poznań

Page 19: Bulletin PROF-EUROPE No 14, 2013/2014

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PROF-EUROPE 2013/2014

Journées de la Francophonie 2013 n koszalin

Dwa pierwsze dni marca tego roku zapisały się w Koszalinie pod znakiem teatru, kultury frankofońskiej i języka fran-cuskiego. Kolejna, osiemnasta edycja Festiwalu Francusko-języcznych Teatrów Szkół Średnich mogła się odbyć dzięki wsparciu kilku organizacji oraz współpracy osób, którym za-leży na rozbudzeniu zainteresowania kulturą Francji wśród młodzieży. Organizatorami tegorocznego Festiwalu byli: I Li-ceum Ogólnokształcące w Koszalinie, Ambasada Francji w Polsce, Centrum Kultury 105 w Koszalinie i Stowarzyszenie Nauczycieli Języka Francuskiego Prof-Europe.

Podczas tegorocznego Festiwalu na scenie „Teatru Dialog” w Koszalinie wystąpili uczniowie z różnych miast w Polsce, tj. Rzeszów, Kraków, Poznań czy Warszawa. Gościnnie udział wzięła także grupa z Francji z Liceum Leonarda da Vinci w Montaigu.

Młodzież biorąca udział w Festiwalu miała okazję zapre-zentować swoje umiejętności aktorskie i poziom opanowania tekstu w języku francuskim. Jak co roku, mogli oni popraco-wać nad swoimi umiejętnościami teatralnymi dzięki warszta-tom prowadzonym przez Jupiego Podlaszewskiego i Philippe-’a Ségurę. W przerwach między sztukami wszyscy uczestnicy mieli okazję wymienić się wrażeniami i doświadczeniami z ich rówieśnikami. Na pożegnanie, w dniu poprzedzającym wyjazd, zorganizowana została dyskoteka dla uczestników Festiwalu.

Statuetkę za najlepszy występ otrzymała grupa z XVII Li-ceum Ogólnokształcącego w Krakowie, drugie miejsce jury przyznało grupie z II Liceum Ogólnokształcącego z Pozna-nia. Nagrodę specjalną jury przyznało p. Zofii Lis, opiekunce grupy z Poznania za wieloletni udział w Festiwalu. Decyzję o przyznaniu nagród podjęło jury w składzie:

Philippe Ségura – przewodniczącyThomas Laigle – attaché ds. współpracy językowej Ambasady Francji w PolsceJupi Podlaszewski – aktor i reżyserAnna Morka – nauczyciel języka francuskiegoKrzysztof Rotnicki – reżyser i animator kulturalny

Gratulujemy wszystkim uczestnikom wspaniałych występów i zapraszamy do udziału w kolejnych edycjach. Składamy ser-deczne podziękowania wszystkim, którzy wsparli tegoroczny Festiwal oraz zaangażowali się w jego organizację i promocję.

(AS)

Koszalin18e Festival de Théâtre Lycéen Francophone de Pologneles 1er – 2 mars 2013

1. I LO z Rzeszowa

2. XLO z Warszawy

3. Lycée de Montaigu

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PROF-EUROPE 2013/2014

kOSzALIN n Journées de la Francophonie 2013

Tradition oblige! En mars dernier et comme tous les ans, Pań-stwowa Wyższa Szkoła Zawodowa w Koszalinie a accueilli de jeunes amateurs de la littérature et de la langue françaises de toute la voïvodie de Poméranie occidentale venus prendre part aux Eliminatoires Régionales au XXXIe Concours Natio-nal de Poésie et de Prose Francophones Jerzy Lisowski . Deux lauréates ont été sélectionnées par le Jury composé d’ense-ignants de français de PWSZ pour représenter la région lors de la Finale à Varsovie : Aleksandra Grzesik dans la catégorie de collèges et Joanna Dzwonek dans celle d’écoles primaires. Les deux ont émerveillé le Jury et le public non seulement par leur niveau linguistique et la qualité de leur présentation, mais également par un choix original et très varié des poèmes et des extraits de la prose récités. Ainsi , nous avons pu enten-dre Couchers de Soleil de Blaise Cendrars, une comptine – La

KoszalinLes Éliminatoires régionales au XXXIe Concours National de Poésie et de Prose Francophones Jerzy Lisowski, Koszalin, mars 2013

Poule, un extrait de la Cantatrice chauve d’Eugène Ionesco et 3 sorcières de Grégoire Solotareff.

Succès d’autant plus grand que, très appreciée à Varsovie, Joasia Dzwonek a gagné la première place dans sa catégorie lors de la Finale au niveau national. Il faut rappeler que Jo-asia a pris part au Councours pour la deuxième fois et que, l’année dernière, elle avait également représenté la Poméranie occidentale à la Finale et avait alors gagné la troisième place.

Nous ne pouvons que nous réjouir d’avoir dans notre région de jeunes élèves qui font preuve de tant d’amour pour la langue et la littérature françaises. Nous espérons revoir Jo-asia et Aleksandra aux Elimination régionales l’année procha-ine et nous leur souhaitons, ainsi qu’à tous les candidats, une bonne continuation et beaucoup de succès.

Agnieszka Kühnl-Kinel

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Journées de la Francophonie 2013 n MySłOwICE

Pod takim hasłem odbył się Dzień Frankofonii w Gimna-zjum nr 1 z Oddziałami Dwujęzycznymi im. Wojciecha Korfantego w Mysłowicach. Uroczystość była uwieńczeniem wielu działań mających na celu przybliżenie kultury krajów francuskojęzycznych oraz rozwijanie umiejętności języko-wych uczniów. W tym dniu gimnazjaliści dla zaproszonych uczniów szkół podstawowych przygotowali mini pokaz cha-rakterystycznych postaci z krajów frankofońskich. Mieli rów-nież okazję wspólnie wziąć udział w lekcji języka francuskiego prowadzonej przez lektorkę języka francuskiego – p. Elodie Cailliau. Swoją wiedzą o krajach frankofońskich uczniowie Gimnazjum nr 1 oraz Szkoły Podstawowej nr 1 mogli wy-kazać się w konkursach, które zostały zorganizowane w mar-cu: V edycja Konkursu Wiedzy o Frankofonii oraz Telewizji Francuskojęzycznej TV5Monde – „Francophonie à travers TV5Monde”, (I miejsce: Wiktoria Białecka, Sandra Nowa-kowska, II miejsce: Karolina Leszczyńska, Piotr Pisarzowski, III miejsce: Natalia Chodor, Patrycja Piotrowska), „Znasz Francję?” (I miejsce: Adam Menkiel, II miejsce: Joanna Bara, III miejsce: Mariola Jadowska, wyróżnienie: Roksana Oszek). Przeprowadzono również konkurs plastyczny pt. „Podróż do krajów frankofońskich” (I miejsce: Anna Piątek, II miejsce: Zuzanna Leżoń, III miejsce: Adam Menkiel). Dużą popular-nością cieszył się konkurs „Gimnazjalista tłumaczy”, który składał się z trzech etapów. Etap I i II odbywał się szkołach macierzystych uczestników konkursu, a finał w Gimnazjum nr 1. Wszystkim zwycięzcom gratulujemy i życzymy dalszych sukcesów. Nauka, zabawa i francuskie potrawy sprawiły, że święto na długo pozostanie w pamięci wszystkich uczestni-ków. Podziękowania kieruję do uczniów, nauczycieli, którzy włączyli się w przygotowanie tego święta, a przede wszyst-kim do partnerów i sponsorów: Stowarzyszenie Nauczycieli Języka Francuskiego Prof-Europe, sklep internetowy Choco-Bel, Polskie Stowarzyszenie Europa Języków i Kultur, Instytut Francuski w Polsce, Delegatura  Rządów Wspólnoty Francu-skiej Belgii i Regionu Walonii w Polsce, Biuro Współpracy Dolnego Renu i województwa śląskiego, Telewizja TV5Mon-de, firma PrymMati, wydawnictwa: Hachette, LektorKlett. To dzięki Państwa wsparciu w tym dniu na twarzach uczniów zagościł uśmiech!

Mirosława Bogacznauczyciel j. francuskiego

Gimnazjum nr 1 z Oddziałami Dwujęzycznymi im. W. Korfantego – Mysłowice

MysłowiceFrankofonia 2013 Podróż do krajów frankofońskich

1. Dzień Frankofonii

2. Finaliści i laureaci konkursów

3. Dzień Frankofonii – zajęcia z lektorką j. francuskiego

4. Konkurs „Frankofonia poprzez telewizję TV5Monde”

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LuBLIN n Journées de la Francophonie 2013

LublinDzień Frankofonii 2013 w Gimnazjum nr 10 w Lublinie

Dnia 20 marca w naszej szkole już po raz drugi świętowali-śmy Międzynarodowy Dzień Frankofonii. Swoją obecnością zaszczycili nas rodowici Francuzi: pani Elsa Vesin, lektor ję-zyka francuskiego na Uniwersytecie Marii Curie-Skłodow-skiej oraz pan Richard Sorbet, wykładowca Instytutu Filologii Romańskiej UMCS i zarazem prezes lubelskiej sekcji Stowa-rzyszenia Nauczycieli Języka Francuskiego Prof-Europe. Nasi goście weszli w skład jury, gdyż tegoroczna uroczystość odby-ła się w konwencji Festiwalu w Cannes, który ma miejsce co roku na Lazurowym Wybrzeżu. Ale był to nietypowy festiwal, gdyż nie dotyczył filmów, aktorów i reżyserów. Jego tema-tem przewodnim była Francja – kraj pełen czaru i elegancji! Kraj, który słynie z pięknych budowli, eleganckich strojów, wykwintnych potraw oraz celebrytów. W czasie uroczystości wyłoniliśmy zwycięzców w trzech kategoriach: zabytki Fran-cji, dom mody i najbardziej znana osobowość. W pierwszej kategorii tradycyjną Złotą Palmą została nagrodzona po-nadczasowa Wieża Eiffla – symbol Paryża i całej Francji, w drugiej kategorii – Dom Mody Pierre Cardin- niezmiennie kojarzony z luksusem i elegancją, zaś w trzeciej – Gérard De-pardieu – znany m.in. z roli Obelixa, którego strój dumnie prezentował w czasie festiwalu.

W czasie pokazu nie obyło się bez francuskich smako-łyków: wybrańcy mogli skosztować przepysznych ciastek przygotowanych przez kilka uczennic naszej szkoły. Ponadto, naszą uroczystość urozmaiciły: brawurowy pokaz mody (bra-wa dla modelek i modeli!) oraz francuskie piosenki: najpierw Iga Kondraciuk zaśpiewała utwór Libertà (Pep’s), a następnie Klaudia Jabłońska wykonała Padam, padam z repertuaru Edith Piaf. Na zakończenie mogliśmy wszyscy wspólnie za-śpiewać znany utwór „Aux Champs-Élysées” Joe Dassin.

Pragniemy podziękować wszystkim uczniom biorącym udział w tej uroczystości: modelkom, modelom, piosenkar-kom, prezenterom oraz wszystkim osobom, które w jakikol-wiek sposób przyczyniły się do powstania tego przedstawie-nia. Dziękujemy Pani Elsie Vesin, Panu Richard Sorbet, który

1. La salle et Magda Supryn-Klepcarz

2. Le Jury : Madame Justyna Łubek, Vice-Directrice du Collège no 10 de Lublin ; Elsa Vesin, enseignante-stagiaire de l’Université de Grenoble ; Richard Sorbet, chargé de cours IFR-UMCS et Président PROF-EUROPE Lublin

3. Le concours de mode française sur le fond du drapeau français confectionné à cette occasion, qui va du plancher au plafond. Le plus grand drapeau français jusqu’à maintenant observé à Lublin !!!

4. Les Français célèbres

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Journées de la Francophonie 2013 n LuBLIN

Lublinprzemówił do zebranych piękną francuszczyzną. Dziękujemy za uświetnienie uroczystości swoją obecnością Pani Dyrektor – Justynie Łubek, Panu Dyrektorowi – Pawłowi Soboniowi. Dziękujemy Pani Kasi Bauer za pomoc w przygotowaniu de-koracji oraz za misterne wykonanie Złotych Palm. Składamy również serdeczne podziękowania Telewizji Internetowej, która uwieczniła nasze dokonania promujące ten piękny ję-zyk i kulturę.

Mamy nadzieję, że widzowie dobrze się bawili. Już dzisiaj zapraszamy na kolejny Dzień Frankofonii za rok!

Opracowały: Agnieszka DRZEWIECKA

[email protected] i Magda SUPRYN-KLEPCARZ

[email protected], Nauczycielki języka francuskiego w Gimnazjum nr 10.

Link do oficjalnej strony Internetowej Gimnazjum Nr 10 w Lublinie: http://www.g10-lublin.home.pl/index.php?optio-n=com_content&view=article&id=323:midzynarodowy-dzie-frankofonii&catid=1:nowiny

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LublinFrankofonia 2013, po raz ósmy w II LO Lublin8ème Francophonie au lycée no 2 de Lublin, le 22 mars 2013

W piątek 22 marca, już po raz ósmy świętowaliśmy w naszej szkole Międzynarodowy Dzień Frankofonii.Déjà pour la 8ème fois, le vendredi 22 mars 2013, nous avons fêté dans notre école la Journée Internationale de la Francophonie. W tym roku zaszczycili nas swoją obecnością znakomici goście – pani dr hab. Magdalena SOWA, dyrektor Instytutu Filologii Romańskiej KUL, pan Richard SORBET, starszy wy-kładowca Instytutu Filologii Romańskiej UMCS, oraz prze-wodniczący lubelskiej sekcji PROF-EUROPE, organizacja zrzeszająca nauczycieli języka francuskiego w Polsce, oraz pan dr hab. Sebastian PIOTROWSKI z Instytutu Filologii Romańskiej KUL.Cette année nous avons eu l’honneur d’accueillir des invités de marque : Madame Magdalena SOWA, Directrice de l’Institut de Philologie Romane KUL, Monsieur Richard SORBET,Chargé de Cours à l’Institut de Philologie Romane UMCS et Président de la Section Régionale PROF-EUROPE de Lublin, ainsi que Monsieur Sebastian PIOTROWSKI, de l’Institut de Philologie Romane KUL.

W dwugodzinnym programie przygotowanym przez uczniów klas IIe i IIIe można było obejrzeć wiele atrakcji.Le programme de deux heures préparé par les lycéens des classes IIE et IIIE comprenait beaucoup d’attractions.

Pierwszą z nich był taniec nowoczesny w stylu hip-hop, wykonany do muzyki z filmu „Amelia” przez grupę pięciu

dziewcząt, absolwentek „Zamoya” i aktualnych uczennic, które ciągle się spotykają by tańczyć razem. Układ taneczny, przygotowany specjalnie na tę okazję przez Magdalenę LEW-KOWICZ z klasy IIIe został wykonany po raz pierwszy, wła-śnie w naszej szkole.Tout d’abord, il y a eu de la danse contemporaine hip-hop ac-compagnée par la musique de Yann Tiersen tirée du film « Le fabuleux destin d’Amélie Poulain » ; cette danse a été interpré-tée par par un groupe composé de 5 anciennes élèves du Lycée Zamoyski et d’actuelles élèves qui se rencontrent régulièrement pour danser ensemble. La chorégraphie préparée spécialement pour l’occasion par Magdalena LEWKOWICZ de la classe IIIE a été interprétée pour la première fois justement dans notre école.

Karolina WIERBOL i Robert LUBA z IIe przygotowali i prze-prowadzili konkurs ”Virelangues”, łamańców językowych, które stanowią doskonałe ćwiczenie fonetyczne. Przewodni-czącym jury zgodził się zostać pan Richard SORBET.Karolina WIERBOL et Robert LUBA de la classe IIE ont préparé et dirigé le concours « Virelangues » qui constitue un excellent exercice de phonétique. Monsieur Richard SORBET avait ac-cepté avec grand plaisir d’être Président du Jury.

Jagoda CISZEWSKA i Natalia BROL z IIIe zorganizowały kon-kurs „Familiade” na bazie znanej z telewizji „Familiady”. W konkursie zmierzyły się ze sobą drużyny nauczycieli i uczniów.Jagoda CISZEWSKA et Natalia BROL de la classe IIIE ont orga-nisé le concours « Familiade » inspiré du jeu télévisé polonais

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LuBLIN n Journées de la Francophonie 2013

« Familiada ». Deux équipes se sont affrontées : celle des ensei-gnants et celle des lycéens.

Dziewczęta z IIe, pod kierunkiem Edyty RODZIK przygoto-wały taneczny pokaz mody w stylu Chanel. Towarzyszyli im Patryk WAŚKOWICZ i Michał HUNEK z IIIe.Les lycéennes de la classe IIE, sous la direction d’Edyta ROD-ZIK, ont préparé un défilé de mode dasns le style Chanel. Elles étaient accompagnées par Patryk WAŚKOWICZ et Michał HUNEK, de la classe IIIE.

Michał PANAS z IIIe przedstawił prezentację na temat współ-czesnej piosenki francuskiej, która zajęła II miejsce w VII Kon-kursie na Prezentację Multimedialną w języku francuskim.Michał PANAS, de la classe IIE, a présenté son diaporama à propos de la chanson française contemporaine qui a obtenu la 2ème place au 7ème Concours Régional de Présentations Multi-médias 2013 de Lublin.

Amadeusz KUNKA, uczeń klasy IIe, dał próbkę swoich umiejętności akrobatycznych w pokazie Freestyle football, przy dźwiękach francuskiego rapu.Amadeusz KUNKA, de la classe IIE, a montré tout son talent acrobatique en faisant une démonstration de football freestyle accompagnée par du rap français.

Kolejne punkty programu były poprzedzone wykonaniem piosenek francuskich.Karolina MADEJ z klasy IIe zaśpiewała aż trzy utwory – „J’en ai marre !” z repertuaru Alizée, „Désenchantée” Kate Ryan i, wraz z Kingą NAKONIECZNĄ z IIe, „La Seine” z filmu „Un monstre à Paris”.Chaque partie du programme érait précédée par l’interpréta-tion de chansons françaises. Karolina MADEJ, de la classe IIE, a interprété 3 chansons : « J’en ai marre » du répertoire d’Alizée, « Désenchantée » de Kate Ryan, et en duo avec Kinga NAKO-NIECZNA, de la classe IIE, « La Seine », chanson du film « Un monstre à Paris » interprétée à l’original par Vanessa Paradis.

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Journées de la Francophonie 2013 n LuBLIN

Agnieszka i Paulina KONDRACIUK, Dominika CIEŚLAK i  Agata NAJMAN z IIe wykonały piosenkę Nolwen Leroy w stylu celtyckim zatytułowaną „La jument de Michao”.Agnieszka et Paulina KONDRACIUK, Dominika CIEŚLAK et Agata NAJMAN, de la classe IIE, ont interprété la chanson du répertoire de Nolwenn Leroy « La jument de Michao » dans le style celtique (qui est une reprise du groupe breton Tri Yann).

Ada ŚWIERZ i Ola GROCHOWSKA z Ie zaśpiewały utwór Alizée „Moi, Lolita”.Ada ŚWIERZ et Ola GROCHOWSKA, de la classe IE, ont chanté « Moi, Lolita » d’Alizée.

Zaproszonym gościom, uczestnikom, organizatorowi i ekipie technicznej podziękował osobiście pan dyrektor Ryszard KO-WAL.Monsieur Ryszard KOWAL, Directeur du Lycée Zamoyski de Lublin, a remercié tout personnellement les invités, les partici-pants, les organisateurs, et toute l’équipe technique, sans oublier Madame Marzanna KĘDZIERSKA (n.d.t.) !!!

Na koniec – niespodzianka! Klasa IIIe zaśpiewała i brawuro-wo zatańczyła utwór o znajomo brzmiącym tytule „Elle danse pour moi”. Układ taneczny przygotowała Magdalena LEW-KOWICZ. W realizacji pomagał jej Patryk WAŚKOWICZ, który także fotografował całą imprezę. Pozostali wykonawcy to: Kamila WRONA, Jagoda CISZEWSKA, Magda OLSZAK, Agnieszka PULIKOWSKA, Natalia BROL, Justyna KRYSA, Kasia PACEK, Magda RUSINEK, Łukasz KLIN, Michał HU-NEK, Jędrzej TKACZYK, Mateusz CIESIELCZUK.Pour le final, surprise  ! La classe IIIE a chanté et dansé avec fougue la chanson très populaire actuellement en Pologne «  Elle danse pour moi  ». La chorégraphie a été préparée par Magdalena LEWKOWICZ. Patryk WAŚKOWICZ a aidé à la réalisation. Patryk a également photographié tout le spectacle. Les autres interprètes étaient  : : Kamila WRONA, Jagoda CISZEWSKA, Magda OLSZAK, Agnieszka PULIKOWSKA, Natalia BROL, Justyna KRYSA, Kasia PACEK, Magda RUSI-NEK, Łukasz KLIN, Michał HUNEK, Jędrzej TKACZYK, Ma-teusz CIESIELCZUK.

Przez cały czas działała kawiarenka, nosząca w tym roku nazwę „Café Tour Eiffel”. Zniknęły w niej błyskawicznie cia-sta upieczone przez Kasię ŻYŚKO, Kasię MALISZEWSKĄ, Agnieszkę GDULĘ, Jarka JAROSZA, Bartka CIELMĘ a tak-że… tarterię „Yvonne”. Wymienieni uczniowie i ich szefowa Beata SZOSTAK są z klasy IIe.Pendant toute la durée du spectacle, on pouvait profiter du « Café Tour Eiffel ». Les gâteaux préparés par Kasia ŻYŚKO, Kasia MALISZEWSKA, Agnieszka GDULA, Jarek JAROSZ, Bartek CIELMA, et aussi les tartes « Yvonne » ont eu un grand succès. Les élèves cités ci-dessus et leur «  capitaine  » Beata SZOSTAK, sont de la classe IIE.

Tegoroczne plakaty, kolorowe i eleganckie, zostały namalo-wane przez Sylwię MIESZAWSKĄ i Karolinę KOZAK z IIe.Les affiches de cette année, tout en couleurs et élégantes, ont

été peintes par Sylwia MIESZAWSKA et Karolina KOZAK, de la classe IIE.

Bartek SZURYCH z IIh i Michał PANAS kręcili filmy.Bartek SZURYCH, de la classe IIH et Michał PANAS, de la classe IIIE, ont réalisé les films vidéos.

Imprezę prowadzili Ewa PORZYĆ (IIIg) i Jędrek TKACZYK (IIIe).Les présentateurs du spectacle étaient Ewa PORZYĆ (IIIG) et Jędrek TKACZYK (IIIE).

Pragnę podziękować wszystkim uczniom pracującym przy realizacji tego projektu.Un très grand merci à tous les lycéens qui ont travaillé à la réa-lisation de ce projet.

Dziękuję też koleżankom i kolegom nauczycielom, którzy zgodzili się wystąpić w konkursie: p. Katarzynie JÓŹWIK, p. Elżbiecie ŚLIWIE, p. Joannie PASZKOWSKIEJ, p. Justynie SKÓRSKIEJ-WICHA oraz p. Marcinowi MAZUROWI.Un grand merci également aux collègues enseignants et ensei-gnantes qui ont accepté de participer au concours « Familiade » : Katarzyna JÓŹWIK, Elżbieta ŚLIWA, Joanna PASZKOWSKA, Justyna SKÓRSKA-WICHA ainsi que Marcin MAZUR.

Marzanna KĘDZIERSKANauczycielka języka francuskiego w LO 2 Lublin.

Członkini zarządu lubelskiego oddziału [email protected]

Marzanna KĘDZIERSKAProfesseure de FLE au Lycée no 2 de Lublin.

Membre du bureau de la Section PROF-EUROPE de [email protected]

Traduit de polonais en français par Richard SORBET

1. Hip-Hop

2. Virelangues

3. Familiade

4. Agnieszka et Paulina Kondraciuk, Dominika Cieślak, Agata Najman

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zAMOść n Journées de la Francophonie 2013

ZamośćLes journées de la francophonie à Zamość

C’est déjà pour la huitième fois que nous avons fêté la Fran-cophonie à Zamość. Comme chaque année, on a invité les élèves avec leurs enseignants de toutes les écoles de la région où le français est enseigné. Cette année la célébration a com-mencé le 16 mars 2013 par la huitième édition du concours régional «  Champion de l’Orthographe française  » Les meilleurs élèves en français de tous les gymnasiums et lycées de la région se sont présentés à 11 heures au Lycée d’Ensei-gnement Général No 2 pour écrire une dictée et faire un test d’orthographe. L’évaluation a été faite par le jury composé de tous les professeurs de francais qui sont arrivés au concours avec leurs élèves. Les gagnants ont reçu des prix de valeur et des diplômes. Tous les participants ont également reçu de petits cadeaux et les professeurs, des remerciements.

Le 23 mars 2013, on a organisé la huitième édition du concours de savoir sur les pays francophones destiné aux col-légiens et lycéens de la région. On a commencé ce cycle de concours en 2006 par la connaissance de la France. Ensuite, les élèves ont pu connaître les pays francophones tels que  : le Canada, la Suisse, le Luxembourg, les DOM-TOM. Cette fois-ci, une vingtaine de lycéens et une douzaine de collè-giens ont tenté leur chance dans le concours Connaissons la Belgique par ateliers tournants. En travaillant individuelle-ment, en se déplaçant d’une station didactique à une autre, les participants ont eu à : déchiffrer les paroles d’une chanson belge, écrire une dictée en boîte magique, compléter la carte géographique, reconnaître les curiosités, les sites touristiques, identifier les personnes illustres et les personnages des BD. Tous les professeurs de français qui accompagnaient leurs élèves ont participé aux travaux du jury car ils étaient pré-sents dans les stations didactiques et surveillaient les travaux des participants. Ils ont attribué les points et mesuré le temps de travail de chaque participant. Tout le jury a sélectionné les meilleures réalisations en prenant en considération le temps et le nombre de points.

La remise des prix des deux concours a eu lieu le 23 mars.C’étaient les journées pleines de travail, mais aussi de jeux

et de joie. Toutes les manifestations ont pu être réalisées grâce à l’effort commun de tous les membres de la section, à la bien-veillance du directeur du Lycée d’Enseignement Général No 2 et à l’aide des sponsors qui ont offert les prix de valeur pour les gagnants et tous les participants.

1. „Champion de l’Orthographe française” – les collégiens au travail

2. Les championnes de l’orthographe française

3. Les stations didactiques „Connaissons la Belgique par ateliers tournants”

4. Les gagnants du concours sur la Belgique

5. Tous ensemble

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Journées de la Francophonie 2013 n zAMOść

Voilà nos donateurs: n Délégation Wallonie-Bruxellesn Ambassade de France en Pologne,n l’Hypermarché LECLERC-Zamość, n les maisons d’éditions: Hachette, Wydawnictwo Szkolne

PWN, Clé International,

RÉSULTATS « Le Champion de l’Orthographe française »

Les gagnants de la catégorie « gimnazjum »n 1er prix : Katarzyna Stefańczyk ( Zespół Szkół Nr 3

Zamość)n 2e prix: Joanna Zaremba ( Zespół Szkół Nr 3 Zamość )n 3e prix: Martyna Lewkowicz (Zespół Szkół Nr 5 Zamość)

Les gagnants de la catégorie « lycée »n 1er prix : Agnieszka Fusiara ( III Lycée Zamość)n 2e prix: Paulina Kondraciuk ( I Lycée Zamość )n 3e prix: Aleksandra Kowalczyk ( I Lycée Krasnystaw)

« Connaissons la Belgique par ateliers tournants »

Les gagnants de la catégorie « gimnazjum »n 1er prix : Damian Pyś ( Gimnazjum Nr 2 Zamość)n 2e prix: Iga Przytuła ( Zespół Szkół Nr 3 Zamość )n 3e prix: Zuzanna Duras ( Zespół Szkół Nr 5 Zamość)

Les gagnants de la catégorie « lycée »n 1er prix : Marcin Rybak ( I Lycée Zamość)n 2e prix: Klaudia Zbyryt ( I Lycée Zamość )n 3e prix: Patrycja Żaba ( I Lycée Krasnystaw)

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LuBACzów n Journées de la Francophonie 2013

Degustacja śniadania francuskiego, konkurs z wiedzy o Fran-cji i pokaz kulinarny „Pascal po prostu gotuj” były jednymi z wielu atrakcji które w ramach Poranka Francuskiego, 26 marca 2013 roku, dla licealistów i uczniów najstarszych klas Gimnazjum przygotowali nauczyciele i uczniowie Liceum Ogólnokształcącego im. Tadeusza Kościuszki w Lubaczowie. Był to już drugi taki poranek w Liceum Ogólnokształcącym. Impreza miała na celu przybliżyć przede wszystkim gimna-zjalistom, którzy w tym dniu odwiedzili szkołę, francuską kulturę, historię i język. Lubaczowski Ogólniak wyjątkowo ma do tego predyspozycje – jest jedyną szkołą w powiecie lubaczowskim gdzie uczniowie uczą się języka francuskiego.

Podczas spotkania uczniowie mogli obejrzeć prezenta-cje multimedialne dotyczące Francji, występy artystyczne, posłuchać piosenek francuskich czy recytacji wierszy fran-cuskich poetów. Dla wszystkich przygotowano degustację francuskich śniadaniowych przysmaków a kulinarnej sztuki uczył sam Pascal który pokazywał jak najlepiej przyrządzić pyszną sałatkę z melona...

Nauczyciele języka francuskiego w Liceum Ogólnokształcącym w Lubaczowie

* „Akfarium” – lokalna , potoczna nazwa Liceum Ogólnokształcącego w Lubaczowie

LubaczówPoranek francuski w lubaczowskim „Akfarium”*Dni Frankofonii 2013

1. Nauczyciele języka francuskiego podczas Poranka Francuskiego w LO Lubaczów – Anna Mamczura i Paweł Wild

2. Uczennice 1 d i 1 e z nauczycielem j. francuskiego

3. Uczennice 1 d i 1 e przy stoisku kulinarnym

4. Podczas rozmowy na temat języka francuskiego

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Journées de la Francophonie 2013 n gLIwICE

Comme chaque année, le 6 décembre 2012, fête de Saint Ni-colas pour tous les enfants, pour les lycéens silésiens et pour les étudiants du Département de Langues Étrangères de Uni-versité de Technologie de Silésie (ancien Collège de Forma-tion des Professeurs de Langues Étrangères de Gliwice) est en même temps la fête de l’orthographe française, anglaise et italienne. Tout a commencé en 2008, quand, de l’initiative de Mme Anna Szkonter-Bochniak, a été organisée la première dictée de la langue française pour les lycéens silésiens et pour les étudiants du Collège de Gliwice. La dernière dictée de la langue française, parrainée par l’Association des Professeurs de Français PROF-EUROPE et par la Librairie francophone EDUKATOR, a déjà eu sa 5e édition.

Les gagnants dans la catégorie Lycées :n 1e prix : Sabina Frueauf du Centre Éducatif n° 11 de Zabrze, élève de Mme Magda-

lena Darmoń et de Mme Izabela Pordzik-Olcha

n 2e prix : Marta Rodzik du Centre Éducatif Juliusz Słowacki de Chorzów, élève de

Mme Lilianna Myszka

n 3e prix : Maja Gwóźdź du Lycée d’Enseignement Général n° 5 de Gliwice, élève de

Mme Katarzyna Stecko

Quant aux étudiants du Département de Langues Étrangères de l’École Polytechnique de Gliwice, le jury a décidé de va-loriser les meilleures dictées des étudiants de chaque année d’études. Les gagnants dans la catégorie Étudiants :n année I : Agnieszka Mazela

n année II : Marcin Michalec

n année III : Emilia Filielska

Gliwice

Sections régionales PROF-EUROPE

La fête de l’orthographe dans le Département de Langues Étrangères à Université de Technologie de Silésie à Gliwice

1. Atelier concernant la chanson française animé par Marcin Michalec, étudiant du Département de Langues Étrangères de

l’Université de Technologie de Silésie.

2. Cours de Mme Anna Szkonter-Bochniak « Impressionism dans la peinture » a éveillé un grand intérêt de nos invités.

3. Lycéens penchés sur les difficultés de l’orthographe française.

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30 LUBLIN n Sections régionales PROF-EUROPE

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On a aussi remercié les professeurs de français qui ont prépa-ré leurs élèves à la 5eDictée en leur remettant les diplômes.

La dictée a été accompagnée de nombreuses manifestations organisées par toutes les spécialités du Département de Lan-gues. L’étudiant de le deuxième année de la spécialité Langue Française Marcin Michalec a organisé l’atelier consacré à la chanson française, adressé aux lycéens. Mme Anna Szkonter--Bochniak, professeur au Département de Langues de Gliwi-ce a proposé un cours sur l’impressionnisme Impressionnisme dans la peinture.

Iwona StasikowskaPROF-EUROPE Gliwice

4. La lauréate de la 5e dictée, Sabina Frueauf du Centre Éducatif n° 11 de Zabrze

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ORGANISATEURS :PROF-EUROPE LublinAnna Białek-Marek, Collège no 9 de Lublin Justyna Pasternak, Collège no 9 de Lublin

LIEU :Collège no 9 ul. Lipowa 2520-020 Lublin

PARRAINAGE :E. Leclerc ul. T. Zana LUBLIN

Prof-Europe Lublin

Collège no 9 de LublinCollège no 10 de Lublin

Élaboration des questions :Pour les collèges  : Agnieszka Drzewiecka, Magdalena Supryn-Klepcarz – Collège no 10 de LublinPour les lycées : Anna Białek-Marek, Justyna Pasternak – Collège no 9 de Lublin

LublinCompte rendu du VIIIe ConcoursCONNAISSANCE DE LA FRANCE lundi 17 décembre 2012

ORDRE DU JOUR1. Accueil au collège no 9 par le monsieur Antoni KAMIŃSKI, Directeur du Collège no 9.

2. Présentation du jury : Richard SORBET, président de PROF-EUROPE Lublin, professeur de FLE, IFR-UMCS. Anna BIAŁEK-MAREK, professeur de FLE, enseignante de français au collège no 9 de Lublin. Agnieszka DRZEWIECKA, professeur de FLE, ensei-gnante de français au collège no 10 de Lublin. Magdalena SUPRYN-KLEPCARZ, professeur de FLE, enseignante de français au collège no 10 de Lublin.

3. Concours pour les collégiens : 10.00-11.00

4. Prix et diplômes pour les gagnants ; diplômes pour les pro-fesseurs tuteurs : 10.50-11.00Résultats dans la catégorie « Collèges » :n Ire place  : Collège no 9 de Lublin – groupe no 4 (Mme

Anna Białek-Marek) → Weronika Żuławska, Zuzanna Nazaruk, Adam Parol n IIe place  : Collège no 10 de Lublin – groupe no 2 (Mme

Agnieszka Drzewiecka) → Aleksandra Celińska, Weronika Rzeska, Mikołaj

Koszeln IIIe place  : Collège St. Stanislas Kostka de Lublin –

groupe n°6 (Mme Eliza Urban) → Gabriela Zdunek, Daniel Łoboda, Emila Grondek

5. Concours pour les lycéens : 11.00-12.00

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31Sections régionales PROF-EUROPE n LUBLIN

PROF-EUROPE 2013/2014

Lublin

5. Prix et diplômes pour les gagnants ; diplômes pour les pro-fesseurs tuteurs : 11.50-12.00

Résultats dans la catégorie « Lycées » :n Ire place  : LO n°1 de Świdnik- groupe no 9 (Mme Anna

Maliszewska) → Aleksandra Kierepka, Artur Polański, Karol Strumidłon IIe place  : LO no 2 de Lublin – groupe no 3 (Mme Mar-

zanna Kędzierska) → Michał Panas, Rafał Łoszak, Ewa Porzyćn IIIe place : LO no 2 de Lublin – groupe no 2 (Mme Mar-

zanna Kędzierska) → Łukasz Klin, Magdalena Wiktor, Jarosław Jarosz

6. Clôture du concours par Mme Anna BIAŁEK-MAREK et Richard SORBET

Liste des participants décembre 2012

LYCÉ

ES

Établissement Participants – noms et prénoms Professeurs tuteurs

XXI LO im. św. St. Kostki Magdalena ChoinaKlaudia IwaszkoKatarzyna Stasiak

Eliza Urban

II LO im. Hetmana Jana Zamoyskiego w Lublinie

Łukasz KlinMagdalena WiktorJarosław Jarosz

Marzanna Kędzierska

Michał PanasRafał ŁoszakEwa Porzyć

Marzanna Kędzierska

VIII LO w Lublinie Magdalena Igras Magdalena KroczAdrianna Król

Barbara Grabowska

Paulina Łukasiak Dominika Wójtowicz

Barbara Grabowska

II LO im. Piotra Firleja w Lubartowie

Aleksandra ChudekKlaudia Gontarczyk Aleksandra Niećko

Anna Przybysławska

Ada Pietrukaniec Tomasz Wiącek Katarzyna Cholewa

I Liceum Ogólnokształcącego im. W. Broniewskiego w Świdniku

Gabriel Grzegorczyk Wojciech Świątek Michał Kosiarczyk

Anna Maliszewska

Aleksandra Kierepka Artur Polański Karol Strumidło

III LO im. Unii Lubelskiej w Lublinie

Patrycja Zielińska, Bartłomiej MituraAlicja Bożko

Sylwia Pulińska

Agnieszka Mroczka Aleksandra Dereń Olga Dusza

XXIII LO im. Nauczycieli Tajnego Nauczania w Lublinie

Marcelina WędaMagdalena RymczukAdrianna Prokop

Marlena Deckert

XXIV LO do konkursu wiedzy:

Amina BaMarlena KrzywickaIwona Solak

Ewa Karpińska

1. Le Jury : de gauche à droite, Magda SUPRYN-KLEPCARZ, Agnieszka DRZEWIECKA, Anna BIAŁEK-MAREK,

Justyna PASTERNAK et Richard SORBET

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32 LUBLIN n Sections régionales PROF-EUROPE

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COLL

ÈGES

Szkoła Nazwiska uczestników Nazwisko nauczyciela

Gimnazjum nr 10 w Lublinie Dominika TrzcińskaAgata BęczyńskaJacek Przybyszewski

Magdalena Supryn-Klepcarz

Milena Leziak Julia Czechowska Hanna Bryda

Agnieszka Drzewiecka

Zespół Szkół Nr 3 w Zamościu – Gimnazjum Nr 3 im. Papieża Jana Pawła II

Weronika Kulas, Małgorzata StefańczykJoanna Zaremba

Marta Gromek

Gimnazjum nr 9 w Lublinie Weronika ŻuławskaZuzanna NazarukAdam Parol

Anna Białek-Marek

Magdalena SiedleckaAdam GumienniczekHonorata Menet

Justyna Pasternak

Gimnazjum im. Św. St. Kostki w Lublinie

Gabriela ZdunekDaniel ŁobodaEmila Grondek

Eliza Urban

Prywatne Gimnazjum im. Królowej Jadwigi w Lublinie

Paulina Drożak Jagoda Libionka Katarzyna Wieczorek

Dorota Nowiszewska-Machoń

Małgorzata Drabko Anna GawlikIga Kozłowska

Compte-rendu par Anna BIAŁEK-MAREK

2. 1ère place Lycées : les gagnants avec Anna MALISZEWSKA

3. 1ère place Collèges : les gagnants avec Anna BIAŁEK-MAREK.

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Sections régionales PROF-EUROPE n POzNAń

Rok 2012 był Rokiem Janusza Korczaka, obchodzonym w sposób uroczysty w całej Polsce. W naszej szkole również uczciliśmy pamięć tego Wielkiego Człowieka.

Janusz Korczak powiedział Nie ma dzieci, są ludzie. Przedstawienie pt. Życie dla dzieci, zostało przygotowane przez uczniów z klasy g2c  i  g2a  pod kierunkiem p. K. Mizerkiewicz według scenariusza Michała Radwańskiego.

Spektakl był poprzedzony krótkim wstępem w języku polskim i francuskim, a następnie prezentacją, przygotowaną przez uczniów z klasy g3a z p. A. Klinger. Celem prezentacji było przybliżenie postaci Korczaka, pedagoga, którego idee były na tyle nowatorskie, że do dzisiaj wchodzą w skład tzw. nowego wychowania, mimo tego, że ich twórca zmarł 70 lat temu.

Podczas spektaklu mieliśmy okazję odkryć, że życie Starego Doktora było prze-pełnione trudnymi wyborami, które pojawiły się już we wczesnym okresie jego życia. Ostatni wybór doprowadził go na śmierć wraz ze swoimi wychowankami w 1942 roku.

PoznańRok Janusza Korczaka, spektakl 18.XII.2012

1. Zuzia Ż. W roli narratora francuskojęzycznego spektaklu

2. Zuzanna D. w roli Jana Karskiego, kuriera i emisariusza władz polskiego państwa podziemnego w czasie II wojny światowej.

3. Michalina K. w roli Stefanii Wilczyńskiej, współzałożycielki z Korczakiem Domu Sierot w Warszawie

Szczególne podziękowania uczniom, którzy wzięli udział w spektaklu jako aktorzy i  jako mu-zycy. Po  raz kolejny trzeba przyznać, że trafia do Marcinka utalentowana i zaangażowana młodzież. Podziękowania również dla uczennic z liceum, Julii Banaszak i Agnieszki Błaszczak za pomoc w  urozmaiceniu przedstawienia. Aktorzy z klas gimnazjalnych doskonale wcielili się w rolę Janu-sza Korczaka i ludzi, z którymi się spotkał podczas swojego intensywnego życia, pełnego poświęcenia dla „małych ludzi”.

Korczak mówił, że często to właśnie osoby dorosłe muszą stawać na palcach, żeby posłuchać mądrych rzeczy, które ci mali ludzie mają do po-wiedzenia…

(PROF-EUROPE Poznań)

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POzNAń n Sections régionales PROF-EUROPE

Reste-t-il une place à l’art et à la culture au sein des écoles, collèges et lycées ? Il est heureux de constater que oui  ! La structure Drameducation dont les fondateurs sont membres de Prof-Europe l’a récemment montré grâce aux tournées de deux spectacles qu’elle a organisé en Pologne.

Les précédentes tournées des spectacles «  Petit Pierre  » et «  L’Odyssée du Scarabée  » surtitrés en langue polonaise ont rassemblé 1500 jeunes, et les applaudissements du public étaient si enthousiastes que l’aventure n’est pas prête de se ter-miner. Une compagnie française de la ville d’Avignon a fait le trajet en camion pour présenter ces spectacles en Pologne.

PoznańPoznań, la capitale polonaise du théâtre francophone

Grâce à la finesse de la mise en scène et à la force et la sincérité du jeu des comédiens, la compagnie « La Sauce aux Clowns » a réussi à charmer et à faire rêver le public.

L’équipe de Drameducation choisit les spectacles franco-phones en participant régulièrement à des rencontres théâ-trales professionnelles ainsi qu’à des festivals en France et en Belgique. Dans l’espoir de faire apprécier le théâtre aux jeunes et de combattre cette idée que le théâtre est seulement accessible à une certaine classe sociale, et l’éducation artis-tique et linguistique étant une des lignes principales de ses actions, Drameducation propose aux enseignants de langue française de réfléchir et d’agir sur une possibilité d’intégration de l’éducation artistique à l’école. Tout cela, afin de permettre aux jeunes d’ouvrir leur regard sur le monde, de développer l’écoute de l’autre, d’aiguiser leur curiosité, de prendre du plaisir à apprendre une langue qui leur « paraît » difficile ou éloigné.

Dans le monde d’aujourd’hui où la consommation de masse est reine, il est important d’inventer de nouvelles formes pédagogiques à travers desquelles la solidarité, la créativité et le partage constituent des ressources impor-tantes pour nos jeunes. Apprendre la langue française par le théâtre ! Voila dans quoi s’est lancé l’équipe de Drameduca-tion depuis sa fondation en 2011. Outre les ateliers de théâtre en langue française qu’elle anime dans tout le pays, les pre-miers spectacles programmés dans les villes de Poznań, Var-sovie et Bydgoszcz ont révélé le succès et le potentiel d’une telle démarche. La prochaine Tournée Francophone aura lieu du 10 au 15 mars 2014, et cette fois-ci, c’est au tour des amis belges de présenter la pièce de théâtre « Le Pont » de Laurent Van Wetter. Comme d’habitude, les comédiens et l’auteur échangeront avec le jeune public à la fin du spectacle. « Le Pont » aura lieu à Poznań, Varsovie, Płock, Wrocław et Bielsko-Biała.

L’art de la scène favorise l’accès à la connaissance du mon-de et de soi-même, et l’équipe de Drameducation est heureuse de constater que l’aventure des Tournées Francophones n’est pas prête de se terminer, ce désir de partager l’ambition de l’éducation par le théâtre pour chaque jeune, petit et grand, débutant et avancé.

www.drameducation.eu

Matériel préparé par Iris Munos, directrice artistique de Drameducation

et membre de PROF-EUROPE Section de Poznan.

Les photos représentent les scènes issues de deux spectacles : « Petit Pierre » et « L’Odyssée du Scarabée » qui ont été joués en

avril et en octobre 2012 en Pologne.

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Sections régionales PROF-EUROPE n zIELONA góRA

Le temps passe vite... Minął kolejny rok pracy naukowo-dy-daktycznej. w Zakładzie Filologii Romańskiej UZ i działal-ności oddziału zielonogórskiego Stowarzyszenia Nauczycieli Języka Francuskiego PROF-EUROPE. Był on naznaczony wzmożoną aktywnością promocyjną: językową, dydaktyczną i kulturową. Obok tradycyjnych już, zapisanych w historycz-nej kronice uczelni, miasta i regionu, wydarzeń kulturalnych, podjęliśmy się realizacji nowych projektów skierowanych zwłaszcza do szkół Zielonej Góry i województwa zielonogór-skiego. Oto krótkie podsumowanie naszych działań.

A) Międzynarodowe Dni Frankofonii: 19-21.03.2013 r.

Przede wszystkim, jak co roku, przeżyliśmy w marcu kolej-ne Dni Frankofonii, których przygotowanie było możliwe dzięki wielkiemu zaangażowaniu wykładowców i studentów filologii romańskiej (zwłaszcza Koła Młodych Romanistów), Stowarzyszenia Nauczycieli Języka Francuskiego PROF-EU-ROPE oraz wsparciu ze strony władz Uniwersytetu, Amba-sady Francji, Instytutu Francuskiego i innych instytucji. Pro-gram Frankofonii 2013 był bogaty i obfitował w różnorodne wydarzenia kulturalne, artystyczne oraz edukacyjne. Każdy frankofil (i to niekoniecznie znający język francuski) mógł wybrać coś dla siebie.

Frankofonia 2013 odbyła się pod hasłem: Konteksty Fran-kofonii: edukacja, kultura, praca. Naszym zamiarem było ukazanie wielowymiarowości i złożoności zjawiska frankofo-nii, spojrzenie na język francuski nie tylko jak na przedmiot badań czy nośnik kultury, ale również jak na narzędzie ko-munikacji i ważny czynnik w karierze zawodowej.

I. KonferencjaW części konferencyjnej Frankofonii mieliśmy okazję wy-słuchać wspaniałych filologicznych wykładów dwóch zna-mienitych romanistów: prof. Wiesława Malinowskiego i prof. Francisa Gandona z Francji. Prof. Malinowski zapo-znał nas z wizją współczesnego uniwersytetu francuskie-go w powieści Pierre’a Christina i opisanymi tam drobnymi zbrodniami na naukach humanistycznych, natomiast profesor Gandon wprowadził nas w świat wielkich odkryć językowych światowej sławy lingwistów, Saussure’a i Meilleta.

Chcąc wykazać, iż znajomość języka francuskiego może być dodatkowym atutem zwiększającym szanse zatrudnienia, zaprosiliśmy do udziału w konferencji dwa przedsiębiorstwa francuskie działające w naszym województwie: Norbert Den-tressangle Polska, z Płotów k/Zielonej Góry i Saint-Gobain z Żar, które zaprezentowały swoją ofertę.

Wieloletnim doświadczeniem pracy w pierwszej z wy-mienionych firm podzielili się z publicznością nasi dawni ab-solwenci: Magdalena Gorczyca i Zbigniew Mielczarek, którzy znaleźli tam zatrudnienie dzięki znajomości języka fran-

Zielona GóraJęzyk francuski w Zielonej Górze

1. Prof. Francis Gandon

2. Publiczność konferencyjna

3. Przedstawiciele Saint-Gobain: B. Ossowska i W. Lipiński

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zIELONA góRA n Sections régionales PROF-EUROPE

niej regionu Francji. Wszystkie prezentacje były bardzo cie-kawe, wzbogacone scenkami, specjalnymi strojami, czy cha-rakterystycznymi przedmiotami danego regionu. Komisja konkursowa, pod przewodnictwem mgr Barbary Wrześniak (vice-prezesa Oddziału Zielonogórskiego PROF-EUROPE), wyróżniła szczególnie prezentacje następujących zespołów: n I miejsce – Gimnazjum nr 10 w Zielonej Górze (Prowansja), n II miejsce ex aequo: Gimnazjum nr 3 w Nowej Soli (Alza-

cja) i Gimnazjum nr 6 w Zielonej Górze (Lazurowe Wy-brzeże),

cuskiego. Ciekawe wystąpienie miał również pan M. Lisiak twórca internetowej firmy edukacyjnej: GoYourMind, który bardzo przekonująco przedstawił język francuski jako dźwi-gnię rozwoju zawodowego.

Nasi goście z Katolickiego Uniwersytetu Lubelskiego, spe-cjalizujący się w dydaktyce języka francuskiego specjalistycz-nego: dr hab. Magdalena Sowa i dr hab. Sebastian Piotrowski, podsumowali tę pragmatyczną część konferencji interaktyw-nym wystąpieniem na temat pracy romanisty w firmie oraz przeprowadzili bardzo ciekawe 4-godzinne warsztaty języko-wo-komunikacyjne dla studentów i nauczycieli: Język francu-ski w hotelarstwie i turystyce.

II. Konkursy i warsztatyW ramach współpracy ze środowiskiem szkolnym naszego województwa, przygotowaliśmy kilka ciekawych propozycji dla uczniów oraz dla nauczycieli.

20 marca odbył się konkurs multimedialny „Regiony Fran-cji”, w którym wzięło udział pięć szkół gimnazjalnych woje-wództwa lubuskiego: Gimnazjum nr 6 oraz Gimnazjum nr 10 z Zielonej Góry, Publiczne Gimnazjum nr 1 z Żagania, Spo-łeczne Gimnazjum z Żar, Gimnazjum nr 3 z Nowej Soli. ). Zespoły (3-4-osobowe) miały za zadanie przygotować prezentację multimedialną na temat wylosowanego wcześ-

4. Dyr. A.Woźnicka-Giza – ND Polska

5. Społeczne Gimnazjum w Żarach

6. Gimnazjum nr 10 w Zielonej Górze

7 i 8 Konkurs Wiedzy o Francji: zespoły licealne

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n III miejsce: Publiczne Gimnazjum nr 1 w Żaganiu (Szam-pania). Przydzielono również Nagrodę Specjalną za ory-ginalne potraktowanie tematu Społecznemu Gimnazjum w Żarach (Burgundia).

Uczniom szkół ponadgimnazjalnych zaproponowaliśmy dwie formy edukacyjne: kolejną edycję Konkursu Wiedzy o Francji oraz warsztaty językowe. W konkursie łączącym sprawdzian wiedzy z zabawą, wzięły udział 3-osobowe zespo-ły z 6 liceów Zielonej Góry i regionu. Pytania, ilustrowane dokumentami multimedialnymi, dotyczyły najważniejszych wydarzeń i postaci w historii Francji, arcydzieł sztuki XIX- XXI w., podstawowych wiadomości z zakresu geografii Fran-cji, życia codziennego współczesnych Francuzów, związków Polski z Francją.

Wyniki konkursu: I miejsce LO w Świebodzinie, II miej-sce LO w Nowej Soli, III miejsce: I LO w Zielonej Górze, IV miejsce: IIILO w Zielonej Górze, V miejsce: IV LO w Zielonej Górze, VI miejsce: VII LO w Zielonej Górze.

W warsztatach językowych w dniu 21 marca wzięła udział młodzież z dwóch klas Liceum Ekologicznego oraz z I LO w Zielonej Górze. Dwa tematyczne warsztaty przygotowały studentki II roku filologii romańskiej, specjalizacji nauczy-cielskiej. Tematyka warsztatów (baśniowa i kulinarna), twór-cze ćwiczenia, ludyczna atmosfera, ciekawe materiały i dyplo-my przygotowane własnoręcznie przez studentki oraz słodki poczęstunek, spotkały się z wielkim uznaniem uczestników.

Dla nauczycieli romanistów zorganizowaliśmy, we współ-pracy ze Stowarzyszeniem Nauczycieli Języka Francuskiego PROF-EUROPE, warsztaty metodyczne poświęcone wyko-rzystaniu facebooka na lekcji języka francuskiego (mgr Kata-rzyna Fligier –V LO Zielona Góra) oraz twórczym strategiom w dydaktyce językowej (dr Elżbieta Jastrzębska –UZ).

III. Wydarzenia kulturalneW czasie zielonogórskiej frankofonii odbywały się różne wy-darzenia kulturalne, atrakcje i niespodzianki.

W oczekiwaniu na uroczyste rozpoczęcie Dni Frankofonii każdy mógł spróbować wyśmienitych ciast, francuskich nale-śników i deserów w kawiarence francuskiej, profesjonalnie prowadzonej przez uśmiechnięte studentki filologii romań-skiej oraz oglądnąć mały spektakl muzyczny przygotowany przez najmłodszych miłośników języka Moliera: uczniów z  Zespołu Edukacyjnego nr 1 oraz z Zespołu Szkół Ekolo-gicznych z Zielonej Góry (pod kierunkiem mgr Małgorzaty Mazur i mgr Marioli Brosławskiej).

Natomiast drugiego dnia frankofonii, wieczorem, w za-przyjaźnionym z nami od lat klubie „4 różach dla Lucienne,” odbyła się impreza muzyczna dla trochę starszych frankofili, a mianowicie, wieczór piosenki francuskiej z udziałem śpie-wającej młodzieży z III LO w Zielonej Górze, studentów filo-logii romańskiej oraz gwiazdy wieczoru, francuskiej piosen-karki i aktorki, pani Iris Munoz. Atmosfera była wspaniała, a na sali znajdowało się wielu gości spoza środowiska uniwer-syteckiego oraz liczni absolwenci dawnego Kolegium Języka Francuskiego oraz filologii romańskiej. Miło było spotkać się po latach, pogawędzić, powspominać i wspólnie pośpiewać francuskie przeboje...

Dla miłośników kina francuskiego przygotowaliśmy po-południe z jednym z najnowszych filmów znanego współcze-snego reżysera François Ozona”Le refuge”.

Frankofońskie święto uświetniły również dwie wystawy: w kuluarach Collegium Neophilologicum królowały bardzo ciekawe prace plastyczne uczniów Zespołu Szkół Plastycz-nych, pod wspólnym tytułem: „Każdy z nas gdzieś się uro-dził...”, a w holu budynku głównego mogliśmy podziwiać wy-stawę „Oblicza Frankofonii” przygotowaną przez studentów Wydziału Artystycznego UZ pod kierunkiem mgr Barbary Wrześniak.

B) Festiwal filmowy

23 maja w kinie Nysa w Zielonej Górze odbyła się się dzie-wiąta edycja Ogólnopolskiego Festiwalu Krótkiego Metrażu Francuskojęzycznego, organizowanego przez Stowarzyszenie Inicjatyw Społeczno-Kulturalnych Artownia we współpracy z Zakładem Filologii Romańskiej Uniwersytetu Zielonogór-skiego i Kołem Młodych Romanistów /więcej informacji w oddzielnym artykule Laurenta Vavona/.

C) Inne działania promocyjne

W roku akademickim 2012/2013 podjęliśmy szereg nowych działań mających na celu propagowanie znajomości języka francuskiego wśród młodzieży naszego miasta oraz studiów na filologii romańskiej UZ.

I. Nasza strona na facebooku: www.facebook.com/RomanisciUZW celu dotarcia do jak najszerszej grupy młodzieży, stworzy-liśmy własną stronę na facebooku, na której zamieszczamy wszystkie informacje o studiach na filologii romańskiej, na-szej działalności kulturalnej oraz dydaktycznej: o konferen-cjach, warsztatach i innych inicjatywach. Pojawiają się rów-nież na niej oferty pracy dla osób znających język francuski, zwłaszcza od zaprzyjaźnionej z nami firmy ND Polska. Strona tętni własnym życiem, stała się, dla naszych studentów, ab-solwentów, nauczycieli języka francuskiego, członków Sto-warzyszenia PROF-EUROPE i innych przyjaciół frankofo-nii, miejscem spotkań, wymiany myśli oraz przywoływania wspomnień, któremu sprzyja bogata galeria zdjęć z różnych lat. Możemy na niej również poczytać o sukcesach zawodo-wych romanistów, nierzadko naszych absolwentów, o wygra-nych przez nich konkursach i zdobytych nagrodach.

Moderatorem strony, jej twórcą i dobrym duchem jest dr Ewa Tichoniuk-Wawrowicz.

II. Cykliczne warsztaty językowe dla młodzieży licealnej Zielonej GóryW bieżącym roku zaproponowaliśmy zainteresowanej mło-dzieży szkół ponadgimnazjalnych, w ramach otwartych kon-sultacji, warsztaty językowe, prowadzone przez pracowników naszego Zakładu (dr Lilianę Kozar, dr Elżbietę Jastrzębską,

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zIELONA góRA n Sections régionales PROF-EUROPE

mgr Laurenta Vavona). Przed rozpoczęciem zajęć nasi wykła-dowcy i studenci, wyposażeni w ulotki i plakaty, odwiedzili większość szkół ponadgimnazjalnych Zielonej Góry, przed-stawiając projekt współpracy dyrekcji, nauczycielom i  mło-dzieży.

Warsztaty odbywały się systematycznie od 5 grudnia 2012 do 5 czerwca 2013 i cieszyły się uznaniem uczestników.

III. Współpraca z Muzeum Ziemi Lubuskiej Pracownicy i studenci filologii romańskiej włączyli się aktyw-nie w przygotowanie wielkiego święta języka i kultury fran-cuskiej, jakim była Francuska Noc w Muzeum Ziemi Lubu-skiej, w dniu 18 maja 2013 r.

Prof. Wiesław Malinowski wygłosił wykład na temat „Piękna Polka” w literaturze francuskiej: z dziejów stereo-typu, który wzbudził ogromne zainteresowanie publiczności licznie zebranej w urokliwej Sali Witrażowej Muzeum.

IV. Konkurs „Mała Matura z języka francuskiego”(„Le petit bac en français”)Od kilku lat, w maju–czerwcu, wspólnie ze Stowarzyszeniem Nauczycieli Języka Francuskiego przeprowadzamy woje-wódzki konkurs „Mała matura” dla uczniów klas I i II szkół ponadgimnazjalnych. Pragniemy w ten sposób przygotować młodzież do zdawania egzaminu dojrzałości z języka fran-cuskiego, zachęcić ich wykazując, że nie jest to takie trud-ne do urzeczywistnienia. W tym roku etap pisemny odbył się w 24 maja w Collegium Neophilologicum UZ. Wzięło w nim udział 30 uczniów z czterech liceów zielonogórskich (I LO, III LO, IV LO, VLO) i Społecznego Liceum z Żar. Wszyscy otrzymali zaświadczenia o uczestnictwie w kon-kursie i ulotki uniwersyteckie. Do etapu ustnego (finału), który odbędzie się 14 czerwca w UZ, zakwalifikowało się 13 uczniów.

Na finalistów czekają wartościowe nagrody książkowe i  dyplomy.

V. Doskonalenie zawodowe nauczycieliW ramach doskonalenia zawodowego nauczycieli zorgani-zowaliśmy na naszej uczelni cztery spotkania metodyczne we współpracy z różnymi instytucjami: Stowarzyszeniem PROF-EUROPE, FRSE (Fundacją Rozwoju Systemu Eduka-cji), Wydawnictwami: Nowelą Hachette oraz Didier-Hatier: 14 grudnia 2012 r. – dla wszystkich nauczycieli języków ob-cych, 19 lutego 2013 – dla nauczycieli języka włoskiego, 19 kwietnia i 15 maja 2013– dla nauczycieli języka francuskiego.

Podsumowanie przygotowała – Elżbieta Jastrzębska, Kierownik Zakładu Filologii Romańskiej UZ

i Prezes Honorowy Oddział Zielonogórskiego PROF-EUROPE9. Studentki II roku romanistyki: Karolina Balana, Kamila Dylewicz, Jagoda Piekarczyk i Monika Płończak przeprowadziły zajęcia ludyczne dla małych dzieci, uwrażliwiające na język francuski, pod frapującym tytułem: „Żaba-wa po francusku”.

10 i 11. Jak możemy zaobserwować na zdjęciach, małe dzieci, wspomagane czasami przez swoich rodziców lub starsze rodzeństwo, dzielnie radziły sobie z zaproponowanymi językowo-plastycznymi zadaniami i wykazywały autentyczne zainteresowanie.

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23 maja w kinie Nysa w Zielonej Górze odbyła się dziewiąta edycja Ogólnopolskiego Festiwalu Krótkiego Metrażu Fran-cuskojęzycznego, organizowanego przez Stowarzyszenie Inicjatyw Społeczno-Kulturalnych Artownia we współpracy z Zakładem Filologii Romańskiej Uniwersytetu Zielonogór-skiego i Kołem Młodych Romanistów. Jego uczestnikami byli uczniowie szkół gimnazjalnych, ponadgimnazjalnych oraz wyższych, a także inni zainteresowani, z Polski i z Francji (Li-ceum Marie Josephe z Trouville i Szkoła Podstawowa z Besa-nçon). W tym roku Festiwal nawiązał współpracę ze znanym francuskim festiwalem “Off-Courts” z Trouville oraz z Li-ceum Marie Josephe z Trouville. Wybrane filmy zrealizowa-ne w ramach ”Off-Courts” zostały zaprezentowane w czasie zielonogórskiego festiwalu. Dzięki kontaktom festiwalowym I Liceum Ogólnokształcące w Zielonej Górze rozpocznie współpracę z liceum francuskim z Trouville w ramach wspól-nego projektu filmowego.

Na dużym ekranie zaprezentowano 17 wcześniej wyse-lekcjonowanych filmów krótkometrażowych (spośród 35 na-desłanych) o motywie przewodnim „klamerka” i długości od 5 do 15 minut. Przy ocenie niezależne jury, w skład którego weszli przedstawiciele Ambasady Francji w Polsce, Instytutu Francuskiego, Festiwalu “Off-Courts”, Liceum Marie Josephe z Trouville oraz osoby związane ze środowiskiem technicz-nym, uniwersyteckim i artystycznym, brało pod uwagę na-stępujące kryteria: oryginalność, jakość dialogów, reżyserii i realizacji oraz scenariusz, grę aktorską i jakość techniczną.

Na dziewiątą edycję Ogólnopolskiego Festiwalu Krótkie-go Metrażu Francuskojęzycznego składały się trzy pokazy fil-mów: prace konkursowe, najlepsze filmy z poprzednich edycji Festiwalu oraz krótkie metraże zrealizowane w ramach ”Off--Courts”. Sponsorami wydarzenia są: Ambasada Francji w Pol-sce, Urząd Miasta Zielona Góra, Uniwersytet Zielonogórski, Instytut Francuski w Polsce, Teatr Lubuski, Festival Off-Courts Trouville, Odra Film, Drameducation, Auchan, Intelektualnie.pl, księgarnia Zielone Wzgórza, Hachette Polska, CLE Interna-tional, czasopismo „Français Présent”, Koło Młodych Romani-stów, Parlament Studencki, Stowarzyszenie Inicjatyw Społecz-no-Kulturalnych Artownia, Uzetka, Radio Index, Edukacja

Zielona GóraOgólnopolsk Festiwal Krótkiego Metrażu Francuskojęzycznego

1. „Klamerkowe” powitanie

Plus, Dailymotion. Uroczystość rozdania nagród uświetnił so-lowy projekt taneczny Basi Mieszkalskiej oraz recital uczniów Liceum Ogólnokształcącego nr 3 w Zielonej Górze.

Całość prowadziła Inicjatywa Sceniczna FRUUU.

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zIELONA góRA n Sections régionales PROF-EUROPE

n Instytut Filologii, Łódź – « EAP » 9’42n XXXIV LO im. Krzysztofa Kieślowskiego, Łódź – « Der-

nier ère » 7’30n Gimnazjum z Oddziałami Dwujęzycznymi nr 83 im. Kon-

stancji Markiewicz, Warszawa – « Rouge » 9’52n XIII LO im. Marii Piotrowiczowej, Łódź – « Nicolas » 6’30n Publiczne Gimnazjum Dwujęzyczne, Strzelce Opolskie –

« Le cri d’un ourson » 6’52n Coq au vin, Poznań – « La pince à linge » 9’52n I LO im. E. Dembowskiego, Zielona Góra – « La pince

à linge » 9’57n Instytut Filologii Romańskiej, Wrocław – « Le mystère de

Bordeaux » 9’59n I LO i Gimnazjum Dwujęzyczne im. Karola Marcinkow-

skiego, Poznań – « Aria pour Prima Balerona… » 10’48n I LO i Gimnazjum Dwujęzyczne im. Karola Marcinkow-

skiego, Poznań – « Delirium » 8’50n VI LO im. J. Lelewela, Łódź – « Sous le ciel de Paris » 5’01n Instytut Filologii Romańskiej, Wrocław – « Complètement

à l’Ouest » 7’30

FILMY NAGRODZONE PODCZAS POPRZEDNICH EDYCJI FESTIWALUn I LO im. Edwarda Dembowskiego, Zielona Góra – « L’an-

neau » 8’ – (L’Anneau d’Or 2003)n Ambidextrie Production, Paris – « Oblitération » 15’ – (Le

Timbre d’Or 2008)

Przedstawiamy listę tegorocznych laureatów:n ZŁOTA KLAMERKA I LO i Gimnazjum Dwujęzyczne im. Karola Marcinkow-

skiego – Poznań – « Aria pour Prima Balerona… »n GRAND PRIX JURY Coq au vin – POZNAŃ – « La pince à linge »

n NAGRODA SPECJALNA JURY Publiczne Gimnazjum Dwujęzyczne – Strzelce Opolskie –

« Le cri d’un ourson »n NAGRODA SPECJALNA ZA JĘZYK FRANCUSKI LO – Wolsztyn – « Psychiatric »n NAGRODA ARTOWNIA I LO i Gimnazjum Dwujęzyczne im. Karola Marcinkow-

skiego – Poznań – « Delirium »n NAGRODA POCIESZENIA Przyznana wszystkim pozostałym uczestnikom.

FILMY BIORĄCE UDZIAŁ W KONKURSIEn LO z Oddziałami Dwujęzycznymi im. Władysława Bro-

niewskiego, Strzelce Opolskie – « Le secret » 7’35n LO, Wolsztyn – « Psychiatric » 9’03n XIII LO im. Marii Piotrowiczowej, Łódź – « Nous n’avons

pas eu jusqu’alors l’occasion de mieux nous connaître » 8’13n Społeczne Gimnazjum Ogólnokształcące, Żary – « Al Dente

» 8’08n ITEP DE COURTEFONTAINE Ecole primaire spécialisée,

Besançon (France) – « La pince magique » 9’26

2 3

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PROF-EUROPE 2013/2014

Sections régionales PROF-EUROPE n zIELONA góRA

2. Dr Elżbieta Jastrzębska z Uniwersytetu Zielonogórskiego i pan Thomas Laigle z Ambasady Francji i Instytutu Francuskiego w Polsce

3. Obiad

4. Festiwalowe foyer

5. Zakończenie festiwalu ze wszystkimi zespołami

6. Laurent Vavon Dyrektor Ogólnopolskiego Festiwalu Krótkiego Metrażu Francuskojęzycznego

n Liceul Teoretic Traian, Deva (Roumanie) – « Histoire d’un clou » 8’33 – (Grand Prix du Jury 2010)

n Soyfilm & KameraLna, Auvillar (France) – « Continuum » 14’59 – (La Valise d’Or 2011)

n Le Pac des Ouches, Nevers (France) – « De timbre en tim-bres » 5’30 – (Grand Prix du Jury 2008)

n Limo Produkcja, Zielona Góra – « Valisographie » 5’ – (La Valise d’Or 2011)

n Liceum Plastyczne im. Artura Grottgera, Supraśl – « Le fil d’Ariane » 6’ – (Grand Prix du Jury 2012)

n Cristian Burrons, Prague (République tchèque) – « Section Allumettes » 13’30 – (L’Allumette d’Or 2009)

FILMY POZA KONKURSEMn Lycée Marie Joseph, Trouville-sur-Mer (France) – « Son

dernier napperon » 2’30n Lycée Marie Joseph, Trouville-Sur-Mer (France) – « Asphy-

xie » 3’30

FILMY FESTIWALU OFF-COURTS DE TROUVILLE-SUR-MERn Générique 2012 – Fred Bois, Paryż – 1’n Parenthèse – Bernard Tanguy, Paryż – 31’ – Bourse Ville de

Trouvillen Figure 8 – Maxence Debacker, Caen – 1’40 – KinoWorldn Courte paille – Pierre Boulenger, Quebec – 7’30 – Import/

Exportn Back To Earth – Thomas Lesourd, Trouville – 5’30 – Eco-

cup Festival (Moscou)n Joie de Vivre – Omer Most, Tel Aviv – 2’30 – KinoWorldn Jukebox Motel – Julien Paolini, Paryż – 8’ – Import/Exportn Le lièvre et la Tortue – François Mercie, Quebec – 0’13’’ –

KinoWorldn Rush Hour (Hoosky) – Patrick Boivin, Montreal – 2’13 –

LaboClipn Le Québécois enchaîné – Jan Nowak (Polska), Maxime

Proux (Quebec), Quentin Boirasmé (Francja) – 3×0’13’’ – KinoWorld

JURY DZIEWIĄTEJ EDYCJI FESTIWALU:n Thomas Laigle (Przewodniczący Jury) : Attaché d/s współ-

pracy językowej, Ambasada Francji w Polsce, przedstawi-ciel Instytutu Francuskiego

n Piotr Jastrzębski : członek zarządu stowarzyszenia « Artow-nia », organizatora festiwalu

n Yann Dantzer : nauczyciel dyplomowany sztuki i kina w Li-ceum im. Marie-Joseph w Trouville-sur-Mer w Normandii (Francja)

n ierrick Billard : wiceprezes Festiwalu Off-Courts w Trouvil-le-sur-Mer w Normandii (Francja)

n Philippe Michalski : inżynier ENSAM (Wyższa Szkoła Sztu-ki i Rzemiosła, reżyser Ambidextrie Production (Paryż).

Informacje na stronie: www.institutfrancais.pl

Laurent VAVON

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5

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PROF-EUROPE 2013/2014

kOSzALIN n Sections régionales PROF-EUROPE

KoszalinKonkurs piosenki francuskojęzycznej – Koszalin 2013

23 maja, Domek Kata po raz kolejny gościł miłośników piosenki francuskojęzycznej. Jak co roku, organizatorzy: Państwowa Wyższa Szkoła Zawodowa w Koszalinie, oddział koszaliń-ski Stowarzyszenia Nauczycieli Języka Francuskiego PROF-EUROPE oraz CK105 zaprosili do konkursowych zmagań młodzież ponadgimnazjalną z terenu Pomorza.

Na scenie zaprezentowali swoje umiejętności uczniowie z Białogardu, Koszalina, Szcze-cinka i Świdwina. Piękne głosy, urocze piosenki i język francuski… Rywalizacja zeszła na plan dalszy, a Konkurs stał się raczej pięknym koncertem, który dostarczył wiele emocji zarówno uczestnikom jak i publiczności.

Coroczne spotkania w ramach Konkursu Piosenki Francuskojęzycznej są wspaniałą okazją do jej poznawania. Uczestnicy prezentują nie tylko klasyczny repertuar, ale sięgają coraz częściej po współczesną piosenkę francuskojęzyczną stając się tym samym narzę-dziem poznania jej różnorodności. Najpierw nauczyciele opiekunowie wykonawców, na-stępnie Jury i cała publiczność, a zwłaszcza ta dorosła, ma możliwość skosztować jak dzisiaj śpiewa się po francusku.

Dobór repertuaru jest jednym z kryteriów oceniania występów przez Jury. Brana jest także pod uwagę wymowa i umiejętności wokalne. W tym roku Jury postanowiło nagro-dzić następujących wykonawców:n I miejsce: Wiktoria Gunerka z Zespołu Państwowych Szkół Muzycznych w Koszalinie,n II miejsce: Karolina Jankowska z Zespołu Szkół Rolniczych CKP im. St. Żeromskiego

w Świdwinie,n III miejsce: Klaudia Nowik z Zespołu Szkół nr 6 im. Stanisława Staszica w Szczecinku.

Wszyscy uczestnicy otrzymali dyplomy i nagrody. Nauczycielom wręczono podzię-kowania za szerzenie kultury francuskojęzycznej wśród młodzieży. Sponsorami nagród w  tegorocznej edycji Konkursu byli: Instytut Francuski, Księgarnia Językowa NOWELA z Poznania, Księgarnia Językowa EDUKATOR z Krakowa, Wydawnictwo Hachette i PWSZ w Koszalinie.

(AKK)

Uczestnicy Konkursu wraz z nauczycielami i członkami jury.

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43Sections régionales PROF-EUROPE n LUBLIN

PROF-EUROPE 2013/2014

LublinLeçons de promotion dans les écoles primaires de Lublin en 2013

Chers Collègues et Amis de PROF-EUROPE, vous trouverez ci-dessous la synthèse des leçons de promotion organisées par PROF-EUROPE LUBLIN dans les Écoles Primaires de Lublin en 2013.

BUT DES LEÇONS DE PROMOTION :Encourager les élèves des classes de 6ème des Écoles Primaires de Lublin et de Świdnik à choisir le français comme deuxième langue obligatoire lors de leur inscription au collège.

ENSEIGNANTES AYANT ORGANISÉ LES LEÇONS :1. Katarzyna STĘPIEŃ, Gim. 11 Lublin: [email protected]. Anna MALISZEWSKA, LO 1 Świdnik: [email protected]. Magdalena SUPRYN-KLEPCARZ, Gim. 10 Lublin: [email protected]. Agnieszka DRZEWIECKA, Gim. 10 Lublin: [email protected]. Anna BIAŁEK-MAREK, Gim. 9 Lublin: [email protected]

ÉTUDIANTES AYANT ORGANISÉ LES LEÇONS :1. Monika BAZYL, 3ème année fr-es, IFR-UMCS : [email protected]. Paulina PIKULA, 3ème année nn, IFR-UMCS : [email protected]. Izabela MAMELA, 2ème année 2ème cycle, IFR-UMCS : [email protected]. Monika BIEŃ, 2ème année fr-it, IFR-UMCS : [email protected]

DIAPORAMA DE LA LEÇON DE PROMOTIONLe diaporama de la leçon de promotion a été élaboré par Mar-lena DECKERT et corrigé par Monika BIEŃ.

COORDINATION DU PROJET :1. Urszula PAPROCKA-PIOTROWSKA, IFR KUL, paproc-

[email protected], Présidente de PROF-EUROPE NATIONALE, Présidente Honoraire de PROF-EUROPE LUBLIN  : dé-marches administratives, recherche de parrainages.

2. Maria CICHOŃ, IFR-UMCS, [email protected], Vice-Pré-sidente de PROF-EUROPE LUBLIN  : approche pédago-gique.

3. Richard SORBET, IFR-UMCS, [email protected], Pré-sident de PROF-EUROPE LUBLIN  : coordination tech-nique, parrainage et recherche de parrainages.

4. Anna BIAŁEK-MAREK, Collège No 9, [email protected], Secrétaire-Trésorière de PROF-EUROPE LUBLIN : recherche d’écoles et recherche de parrainages.

PARRAINAGES :E. LECLERC Lublin, Éditions FLE HACHETTE INTERNA-TIONAL, IFR-UMCS, PROF-EUROPE LUBLIN.

Mise en page : Richard SORBET [email protected]

1. Anna Maliszewska

2. Katarzyna Stępień et Izabela Mamela

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44 LUBLIN n Sections régionales PROF-EUROPE

PROF-EUROPE 2013/2014

Des comptes-rendus des enseignants et étudiants

Leçon de promotion de la langue française

du 22 mars 2013

à l’École Primaire Sociale no 1 de Lublin

Lundi 22 mars, j’ai participé à la leçon de promotion de la langue française. Pendant la visite, Paulina Pikula (Étudiante de 3ème Année, Non enseignants, IFR-UMCS, 2012-2013) m’accompagnait. Nous avons visité l’École Primaire Sociale No 1 de Lublin dans la rue Paśnikowskiego.

Tout d’abord, la directrice nous a conduit dans l’école. Moi et Paulina étions très impressionnées parce que l’école était magnifique, toute en couleurs, bien équipée. En plus, tous les employés ont voulu nous aider. L’informaticien a vérifié si l’ordinateur marchait correctement. C’est une école privée, alors il y a plus de finances pour équiper et embellir l’école.

Pendant la leçon de promotion de français, deux 6ème classes ont participé avec leurs professeurs. Premièrement, nous avons présenté le diaporama préparé par Monika BIEŃ. Puis, nous avons effectué un concours. Les enfants ont voulu y participer  ; il y avait beaucoup de volontaires mais nous avons choisi les personnes les plus timides. Moi et Paulina étions agréablement surprises. Le concours, très difficile pour les débutants, qui consistait à relier la version française avec la version anglaise, a très bien réussi. Je pense que presque chaque enfant aime les bonbons ; alors les friandises ont été un bon prix pour eux. À la fin de la leçon, en profitant d’un moment de temps libre, nous avons essayé d’apprendre aux enfants plusieurs mots en français. Moi et Paulina étions très contentes parce qu’ils buvaient chaque mot et expression. En fin de leçon, pour saluer les enfants et les professeurs, nous avons mis une chanson française, c’est-à-dire Au soleil de Je-nifer Bartoli. La directrice était satisfaite quand nous lui ont donné les disques avec des chansons et des BD francophones.

Pour conclure, moi et Paulina, nous pouvons constater définitivement que la leçon de promotion de la langue française a été une bonne expérience pour nous. Nous avons pu présenter notre connaissance de la langue et encourager les en-fants à choisir le français dans l’étape suivante de leur éducation.

Monika BAZYL, Étudiante de 3ème a., fr-es, IFR-UMCS, 2012-2013

[email protected]

3. Monika Bień et Anna Białek-Marek

Lekcje promocyjne języka francuskiego

w Świdniku

od 21 do 27 marca 2013 roku

W dniach 21, 22 i 27 marca 2013 r. uczniowie I Liceum Ogól-nokształcącego z klas pierwszych z językiem francuskim i hiszpańskim: Ada Obara, Paulina Torój, Dominika Lenart, Weronika Kasperek, Szymon Michalak, Gabriel Grzegorczyk, Wojtek Świątek, Marceli Mucha, Michał Kosiarczyk, Karol Marczuk, Karol Wodyk oraz z klas drugich z językiem fran-cuskim: Iza Pankowska i Artur Polański razem z nauczyciel-ką języka francuskiego i hiszpańskiego p. Anną Maliszewską przeprowadzili serię lekcji promujących nasze Liceum i język francuski w szkołach na terenie miasta Świdnika.

Na spotkaniach licealiści wraz z nauczycielem przybliżyli uczniom innych szkół historię naszej szkoły, życie i twórczość jej patrona oraz wydarzenia kulturalno-dydaktyczne organizo-wane na terenie szkoły przez Dyrekcję i Grono Pedagogiczne.

Zaznajomiono słuchaczy z programem językowo-dydak-tycznym oferowanym uczniom w I L.O. w Świdniku.

W trakcie lekcji promocyjnych przybliżono uczniom Gimnazjów Nr 1 i 3 oraz Szkoły Podstawowej Nr 5 kulturę, cywilizację oraz geografię Francji, kładąc szczególny nacisk na zachęcenie uczniów do nauki języka francuskiego. Prezen-tacje były oparte na konkursach, quizach, pokazach slajdów oraz słuchaniu i wspólnym śpiewaniu piosenek francuskich.

Dzieci bardzo chętnie uczestniczyły w lekcjach promocyj-nych, interesująco odpowiadały na pytania zadawane przez naszych licealistów. Aktywni uczestnicy spotkań otrzymywa-li drobne upominki. Nasi uczniowie świetnie odnaleźli się w roli nauczycieli i promotorów JĘZYKA FRANCUSKIEGO.

Anna MALISZEWSKA, LO 1 Ś[email protected]

3

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45Sections régionales PROF-EUROPE n LUBLIN

PROF-EUROPE 2013/2014

PROF-EUROPE LUBLIN : Leçons de promotion du français dans les écoles de Lublin et de Świdnik de

février à avril 2013.

RÉPARTITION DES ÉQUIPES. Bilan au 24 mai 2013

Établissement Enseignante intervenant Étudiantes IFR-UMCS intervenant

1. Pierwsza Społeczna Szkoła Podstawowa ul. Paśnikowskiego

20-551 Lublin —

Monika [email protected] [email protected]

2. Społeczna Szkoła Podstawowa im. S. F. Klonowica ul. Kurantowa 5

20-836 Lublin —

Monika [email protected] [email protected]

3. Szkoła Podstawowa nr 28 im. Synów Pułku Ziemi Lubelskiej ul. Radości 13

20-530 Lublin

Katarzyna STĘPIEŃ, Gim. [email protected]

Izabela [email protected]

4. Szkoła Podstawowa nr 42 im. K. I. Gałczyńskiego ul. Rycerska 9

20-552 Lublin

Anna MALISZEWSKA, LO1 Ś[email protected]

5. Szkoła Podstawowa nr 6 im. R. Traugutta ul. Czwartaków 11

20-045 Lublin

Magdalena SUPRYN-KLEPCARZ, Gimn. [email protected]

6. Szkoła Podstawowa nr 3 im. Tadeusza Kościuszki ul. Kopernika 9a 21-040 Świdnik

Anna MALISZEWSKA, LO 1 Ś[email protected]

7. Szkoła Podstawowa nr 5 im. J. Kusocińskiego ul. Jarzębinowa 6 21-040 Świdnik

Anna MALISZEWSKA, LO 1 Ś[email protected]

8. Gimnazjum nr 1 ul. Kopernika 9 21-040 Świdnik

Anna MALISZEWSKA, LO 1 Ś[email protected]

9. Gimnazjum nr 3 im. Noblistów Polskich ul. Jarzębinowa 6 21-040 Świdnik

Anna MALISZEWSKA, LO 1 Ś[email protected]

10. Szkoła Podstawowa nr 29 im. A. Mickiewicza ul. Wajdeloty 1

20-604 Lublin

Agnieszka DRZEWIECKA, Gimn. [email protected]

11. Szkoła Podstawowa nr 38 im. Henryka Sienkiewicza ul. Wołodyjowskiego 13

20-627 Lublin

Agnieszka DRZEWIECKA, Gimn. [email protected]

12. Szkoła Podstawowa nr 3 ul. Balladyny 22

Agnieszka DRZEWIECKA, Gimn. [email protected]

13. Szkoła Podstawowa nr 22 im. Bolesława Prusa ul. Rzeckiego 10

20-637 Lublin

Anna BIAŁEK-MAREK, Gimn. [email protected]

Monika BIEŃ[email protected]

14. Szkoła Podstawowa nr 51 im. Jana Pawła II. ul. Bursztynowa 22

20-576 Lublin

Anna BIAŁEK-MAREK, Gimn. [email protected]

Monika BIEŃ[email protected]

3. Monika Bień et Anna Białek-Marek

Page 46: Bulletin PROF-EUROPE No 14, 2013/2014

46 LUBLIN n Sections régionales PROF-EUROPE

PROF-EUROPE 2013/2014

LublinPrésentation multimédia Lublin – 2013 LES CHANTEURS FRANCOPHONES

FUNDATORZY NAGRÓD Ambasada Francji Stowarzyszenie Nauczycieli Języka Francuskiego PROF--EUROPE CLE INTERNATIONAL DIDIER HACHETTE

KRYTERIA OCENIANIA PREZENTACJI MULTIME-DIALNYCH (maksymalna liczba punktów: 160) Poprawność językowa Klarowność Oryginalność Efekty specjalne / techniczne Aspekt ogólny Logika

Wyniki konkursu – kategoria: gimnazjumn I miejsce – 156 pkt. Klaudia Kowalska, Paulina Staniec Gimnazjum nr 2, Zespół Szkół w Zamościu nauczyciel p. Marta Gromekn II miejsce – 155 pkt. Aleksandra Renau, Paulina Rozwód Gimnazjum nr 9 w Lublinie nauczyciel p. Anna Białek-Marekn III miejsce – 110 pkt. Damian Brzuś Gimnazjum nr 2, Zespół Szkół w Zamościu nauczyciel p. Marta Gromek

Wyniki konkursu – kategoria: liceumn I miejsce – 155 pkt. Anna Gumieniczek I LO Świdnik nauczyciel p. Anna Maliszewskan II miejsce – 141 pkt. Ewa Porzyć, Jarosław Jarosz, Michał Panas II LO Lublin nauczyciel p. Marzanna Kędzierska

n III miejsce – 140 pkt. Christian Grobelski VI LO Lublinnauczyciel p. Anna Wlizło

DZIĘKUJEMY ZA UDZIAŁZWYCIĘZCOM GRATULUJEMY

ZAPRASZAMY ZA ROK

Przygotowała: Justyna Pasternak

1. Anna Maliszewska reçoit le diplôme de la 1ère place pour ses lycéens du Lycée no 1 de Świdnik. Anna est accompagnée d’Anna Białek-Marek et de Richard Sorbet.

2. Anna Wlizło reçoit le diplôme de la 3ème place pour ses lycéens du Lycée no 6 de Lublin. Anna est accompagnée de Justyna Pasternak, Anna Białek-Marek, et Richard Sorbet.

ORGANIZATORZYGimnazjum nr 9 im cc mjr H. Dekutowskiego ps. „ZAPORA” w lublinieStowarzyszenie Nauczycieli Języka Francuskiego PROF-EU-ROPE

LE JURY: RICHARD SORBET – prezes lubelskiego oddziału Stowa-rzyszenia PROF-EUROPE ANNA BIAŁEK-MAREK – nauczyciel języka francuskiego JUSTYNA PASTERNAK – nauczyciel języka francuskiego

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47Sections régionales PROF-EUROPE n LUBLIN

PROF-EUROPE 2013/2014

LublinINAUGURATION MAISON DE LA CULTURE LSM

Antoni Kamiński, directeur du Gimna-zjum nr 9, Lublin

Justyna Pasternak, enseignante de fra-nçais au Gimnazjum nr 9, Lublin

Anna Białek-Marek, enseignante de fra-nçais au Gimnazjum nr 9, Lublin

ORGANISATEURS DU FESTIVAL Gimnazjum nr 9 im cc mjr Hieronima Dekutowskiego ps.

„Zapora”, ul. Lipowa 25, Lublin Stowarzyszenie Nauczycieli Języka Francuskiego PROF-

-EUROPE LUBLIN

PATRONAGE D’HONNEUR

Monsieur le Curateur de Lublin Krzysztof Babisz

PATRONAGE D’HONNEUR Radio Lublin

JURY 2013 Diana ŚWIDER, Chanteuse de Lublin Richard SORBET, Président PROF-EUROPE Lublin,

Professeur de FLE, IFR-UMCS Lublin Małgorzta IWANICKA, Enseignante de musique, MDK

LSM, Lublin Kazimierz DERYŁO, Directeur de l’Alliance Française de

Lublin Sebastian Piotrowski, Professeur de FLE, IFR-KUL Lublin Julien Thibaud, Professeur de FLE, IFR-KUL Lublin

LES DONATEURS

ALLIANCE FRANÇAISE, LUBLIN

Association PROF-EUROPE

Maison d’édition Hachette

Gimnazjum Nº 9 de Lublin

LublinCOMPTE RENDU DU FESTIVALVIII ème Festival Régional de Chansons Françaises pour les collèges et les lycées

LUBLIN, 30.04.2013

1. Les organisatrices: Anna Białek-Marek et Justyna Pasternak, du Collège no 9 de Lublin

2. Annonce des résultats par Diana Świder, Présidente du Jury

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48 LUBLIN n Sections régionales PROF-EUROPE

PROF-EUROPE 2013/2014

GRAND PRIX UN COURS DE FRANÇAIS POUR UN AN A L’ALLIAN-

CE FRANÇAISE DE LUBLIN

LYCÉ

E

Lp. Imię i nazwisko Szkoła Tytuł piosenki Nauczyciel opiekun

1. MARLENA STANGRYCIUKIV LO im. dr Jadwigi Młodowskiej w Chełmie

Tu TrouverasNatasha St-Pier

Kamila Bobrowska

2. IZABELA PAŃKOWSKA I LO im. W. Broniewskiego w ŚwidnikuNon, je ne regrette rienE. Piaf

Anna Maliszewska

3.JUSTYNA KUŚMIERCZUKMICHAŁ BIELA

IV LO im. dr Jadwigi Młodowskiej w Chełmie

Tu es mon autreLara Fabian

Dorota Kidała

4. KAROL KOTERI LO im. ks. A.J. Czartoryskiego w Pu-ławach

College boy Indochine

Maria Kołodziejek

5. ZUZANNA GRĄDZIELI LO im. ks. A.J. Czartoryskiego w Pu-ławach

Je veuxZaz

Maria Kołodziejek

6. KINGA BUDZAJ III LO im. C.K. Norwida w ZamościuQui peut vivre sans amourC. Dion

Elżbieta Kurzępa

7. AGNIESZKA KAMIŃSKA III LO im. C.K. Norwida w ZamościuLe temps des cathédralesBruno Pelletier

Elżbieta Kurzępa

8. KATARZYNA JAWORSKA II LO im. Piotra Firleja w LubartowieLa chanson de GrisabelleMusical Cats

Anna Przybysławska

9.DIANA RTEMIS GÓRNIAK ABOU AISHA

Zespół Szkół Plastycznych im. CK. Norwida w Lublinie

Port CotonZaz

Alina Tkaczyk

LES PARTICIPANTS DU FESTIVAL

COLL

ÈGES

Lp. Imię i nazwisko Szkoła Tytuł piosenki Nauczyciel opiekun

1. IZABELA ŁUKASIK Gimnazjum w KraśnikuToi et MoiGuillaume Grand

Elżbieta Łasek

2.MAŁGORZATA I MARIA DMITRUK

Gimnazjum im. Św. ST. Kostki w Lu-blinie

Poupée de cireFrance Gall

Eliza Urban

3.ALEKSANDRA JARTYCHJAN LEJMANKATARZYNA SMOLEŃ

Pallotyńskie Gimnazjum im. S. Batore-go w Lublinie

Dis-moiBB Brunes

Anna Szafran

4. IZABELA JAWORSKAGimnazjum nr 9 im. mjr. cc H. Deku-towskiego ps. „Zapora” w Lublinie

Je n’ai pas besoin d’amourC. Dion

Marian PedziszJustyna Pasternak

5. KLAUDIA LEWANDOWSKAPallotyńskie Gimnazjum im. S. Batore-go w Lublinie

Poupée de cireFrance Gall ZAZ

Anna Szafran

6. GABRIELA GUSTAWGimnazjum nr 9 im. mjr. cc H. Deku-towskiego ps. „Zapora” w Lubline

Un ange frappe à ma porteNatasha St-Pier

Justyna PasternakMarian Pedzisz

7. ANITA KOSTYŃSKAMłodzieżowy Dom Kultury nr 2 ul. Bernardyńska w Lublinie

C’est si bonLouis Armstrong

Marian Pedzisz

8. IGA KONDRACIUKGimnazjum nr 10 im ks. J. Twardow-skiego w Lublinie

LIBERTA PEP’S

Agnieszka Drzewiecka

9. DOMINIKA TRZCIŃSKAGimnazjum nr 10 im ks. J. Twardow-skiego w Lublinie

L’homme de la situationAmandine Bourgeois

Magdalena Supryn-Klepcarz

10. KAROLINA CHYBOWSKAPrywatne Gimnazjum i Liceum im. Królowej Jadwigi w Lublinie

Dans ma rue ZAZ

Dorota Nowiszewska-Machoń

11. JUSTYNA OSTOJEWSKAPrywatne Gimnazjum i Liceum im. Królowej Jadwigi w Lublinie

Prends garde à ta langueZaz

Dorota Nowiszewska-Machoń

SURPRISE DU FESTIVAL Eliza Sidorowska de l’école primaire nr 29 de Lublin en

chantant: „PETITE MARIE” De Francis Cabrel

PRÉSENTATRICES DES PARTICIPANTS Aleksandra Zdziebłowska – élève de la classe 2a, Gimna-

zjum nr 9 Klaudia Żak – élève de la classe 2a, Gimnazjum nr 9 Aleksandra Drozd – élève de la classe 2a, Gimnazjum nr 9

Page 49: Bulletin PROF-EUROPE No 14, 2013/2014

49Sections régionales PROF-EUROPE n LUBLIN

PROF-EUROPE 2013/2014

LES CRITÈRES: Valeurs de la voix Diction Interprétation de la chanson Correction linguistique Orginalité

RÉSULTATSPOUR LES COLLÈGES 1er PRIX: Justyna Ostojewska, Prywatne Gimnazjum i Liceum im.

Królowej Jadwigi w Lublinie, „Prends garde à ta langue „- Zaz

2 e PRIX: Anita Kostyńska, Młodzieżowy Dom Kultury nr 2 w Lu-

blinie „C’est si bon” – Mireille Mathieu

3 e PRIX: Izabela Jaworska, Gimnazjum nr 9 im. cc mjr H. Deku-

towskiego ps„ Zapora” w Lublinie, „Je n’ai pas besoin d’a-mour ”- Céline Dion

Konkursy organizowane są w taki sposób, by każdy uczeń mógł wykorzystać swą wiedzę nie tylko z zakresu języka francuskiego, ale również swoich innych zainteresowań i pasji np. literatura, multimedia, historia, geografia, teatr czy piosenka.

Informacje o poszczególnych konkursach znajdują się na stronach: Gimnazjum nr 9 - http://www.gimnazjum9.lublin.pl/ PROF-EUROPE - http://www.profeurope.pl/

Laureaci poprzednich edycji festiwalu 2006

I miejsce : Aleksandra KOWALCZYK, Małgorzta MAMCARZ, Barbara KUFEL i Joanna POPIOŁEK, Gimnazjum nr 9 w Lublinie : « Une belle histoire » - Michel Fugain; nauczyciel przygotowujący p. Anna Białek-Marek

2007 I miejsce : Anna SZEWCZYK, Gimnazjum św. Kostki w Lublinie: „ Y’a des cigales dans la fourmillière” – La Rue Ketanou; nauczyciel przygotowujący p. Eliza Sochan

2008 I miejsce gimnazja: Iwona OSZMANIEC, Gimnazjum nr 2 w Zamościu, „Si tu n’as pas d’amour„ - Lara Fabian; Nauczyciel przygotowujący p. Anna Filipowska I miejsce licea: Anna OSENKO , Liceum nr 1 w Ostrowcu Świętokrzyskim , „La letrre”-Lara Fabian; nauczyciele przygotowujący p. Joanna Gibalska i p. Ryszard Góra

2009

I miejsce gimnazja: Kinga PANASIEWICZ, Fundacja Kultury i Przyjaźni Polsko-Francuskiej im.Stefana i Krystyny Du Chateau w Hrubieszowie, „Milord”- Édith Piaf; Nauczyciele przygotowujący p. Aneta Tarłowska i p. Aneta Daniluk I miejsce licea: Kinga NADŁONEK , XXI LO im św. Stanisława Kostki w Lublinie, „Les feuilles mortes „ - Yves Montand ; Nauczyciel przygotowujący p. Danuta Buczek

2010 I miejsce gimnazja: Weronika BIELECKA, Gimnazjum nr 1 im. ks. Stanisława Konarskiego w Lublinie, "Un ange frappe à ma porte"- Natasha St-Pier ; nauczyciel przygotowujący p. Agnieszka Drzewiecka. I miejsce licea: Dorota KRZEMIŃSKA, III LO im Adama Mickiewicza w Białej Podlaskiej, "Tu trouveras" -Natasha St-Pier; nauczyciel przygotowujący p. Katarzyna Izbicka.

2011 I miejsce gimnazja: Karolina MARTYNA, Gimnazjum nr 1 im. ks. Stanisława Konarskiego w Lublinie, "Viens, viens"- Marie Laforêt I miejsce licea: Przemysław PRZYSTUP, XXI LO im. św. St. Kostki w Lublinie, " Ne me quitte pas " - Jacques Brel

2012 I miejsce gimnazja: Paulina STRZĘPIOŁ, Gimnazjum nr 12 w Zespole Szkół nr 11 w Lublinie, "Je veux "- Zaz I miejsce licea: Emilia WAGNER, VII LO ul. Farbiarska 8 w Lublinie, „ D’Allemagne”, Patricia Kaas

VIII WOJEWÓDZKI

FESTIWAL PIOSENKI FRANCUSKIEJ

Patronat honorowy objął Lubelski Kurator Oświaty

p. Krzysztof Babisz

3. Monsieur Kazimierz Deryło, Directeur de l’Alliance Française de Lublin offre un cours de

français d’un an à la lauréate de la distinction pour la langue

3

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50 LUBLIN n Sections régionales PROF-EUROPE

PROF-EUROPE 2013/2014

LES RÉSULTATSLYCÉE 1er PRIX: Justyna Kuśmierczuk, Michał Biela , IV LO im. dr Jadwigi

Młodowskiej w Chełmie, „Tu es mon autre” – Lara Fabian

2 e PRIX: Kinga Budzaj, III LO im. C.K. Norwida w Zamościu, “Qui

peut vivre sans amour” – Céline Dion

3 e PRIX: Agnieszka Kamińska, III LO im. C.K. Norwida w Zamościu, “Le temps des cathédrales” – Bruno Pelletier

DISTINCTION Izabela Jaworska, Gimnazjum nr

9 im. cc mjr H. Dekutowskiego ps „Zapora” w Lublinie, „Je n’ai pas besoin d’amour”- Céline Dion

NOUS VOUS INVITONS

L’ANNÉE PROCHAINE !

ORGANISATRICES:ANNA BIAŁEK-MAREKJUSTYNA PASTERNAK

Compte rendu élaboré par: Justyna PasternakConsultation linguistique: Richard Sorbet

4. Diplôme de remerciements pour Monsieur Andrzej Zdunek, Directeur de la Maison de la Culture LSM de Lublin.

Lublin1er Tournoi Interscolaire de Pétanque de Lublin, vendredi 21 juin 2013

LIEU : Collège No 1, ul. Kunickiego 116, 20-436 Lublin

ORGANISATEURS : Izabella MACIEJEWSKA, Directrice du Collège no 1 Stani-

slas Konarski de Lublin Małgorzata KRAWCZUK, enseignante de français du

Collège no 1 Stanislas Konarski de Lublin Richard SORBET, Président de l’Association PROF-EURO-

PE Lublin, Chargé de Cours IFR-UMCS

PARRAINAGES : Collège bilingue no 1 Stanislas Konarski de Lublin M. Marek Barczak, Entreprise PPHU « Stare Drewno » de

Lublin Association PROF-EUROPE, section de Lublin Magasin DÉCATHLON de Lublin

COLLÈGES PARTICIPANTS : Collèges nos 1, 9, 10 et 11 de Lublin Collèges de Kamionka (KA), Rybczewice (RY) Collège no 3 de Świdnik (3Ś)

ENSEIGNANTS RESPONSABLES : G.1: Małgorzata Krawczuk [email protected] G.9: Justyna Pasternak [email protected] G.10: Magda Supryn-Klepcarz [email protected] G.11: Katarzyna Stępień [email protected] G.Kamionka : Urszula Zarzycka [email protected] G.3 Świdnik: Katarzyna Królik [email protected] G. Rybczewice: Eugeniusz Krawczuk [email protected]

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51Sections régionales PROF-EUROPE n LUBLIN

PROF-EUROPE 2013/2014

Lublin

CLASSEMENT DÉFINITIF PÉTANQUE LUBLIN 2013 :

Place Nom de l’équipe CollègePrénom et nom du premier

joueurPrénom et nom

du deuxième joueurPrénom et nom de l’arbitre

1ère * RENNESno 11

de LublinGabriela Wcześniak

BartłomiejMajgier

Katarzyna Stępień

2ème TOULONno 3

de ŚwidnikJakub

TarkowskiMaciej

PiaseckiKatarzyna

Królik

3ème NICEno 10

de LublinKarolinaMazurek

Dominika Trzcińska

Magda Supryn-Klepcarz

4ème NANTESno 10

de LublinEliza

MazurWeronika

PrusMagda

Supryn-Klepcarz

5ème MONTPELLIERno 9

de LublinNataliaŚliwka

KlaudiaŻak

Justyna Pasternak

6ème BORDEAUXno 9

de LublinJan

MontusiewiczGrzegorz

SkibaJustyna

Pasternak

7ème NANCYno 1

de LublinAnna

ZwolakAleksandraRadczenko

MałgorzataKrawczuk

8ème LYON de KamionkaMartyna

ChmielewskaAleksandra

MajUrszulaZarzycka

9ème MARSEILLE de KamionkaKalina

SłomińskaMaja

SłomińskaUrszulaZarzycka

10ème PARISno 1

de LublinRobert

ZalewskiŁukaszSzewc

MałgorzataKrawczuk

11ème LILLEno 1

de LublinBartoszMełgieś

MarcinGaliński

MałgorzataKrawczuk

12ème STRASBOURGno 11

de LublinAgataKoza

JakubKrawczyk

KatarzynaStępień

Arbitre de Rybczewice : Eugeniusz Krawczuk

* : L’équipe gagnante a reçu comme prix pour son école un jeu de 8 boules de pétanque.

1. Le boulodrome du Collège no 1 de Lublin. Et voici son histoire : Tout a commencé par une réunion à l’automne 2012 entre Mme Izabella Maciejewska, Directrice du Collège bilingue no 1 de Lublin, M. Marek Barczak de l’entreprise « Stare Drewno » de Lublin, Mme Małgorzata Krawczuk, enseignante de français au Collège bilingue no 1 de Lublin, et M. Richard Sorbet, Président de PROF-EUROPE Lublin. Puis le printemps 2013 arriva, et avec lui les poutres en bois installées pour la première partie par une équipe d’ouvriers de l’entreprise « Stare Drewno » . Messieurs les jardiniers-techniciens du Collège bilingue no 1 de Lublin, ont continué l’installation en nivelant les 4 terrains formés.C’est ainsi que le vendredi 21 juin 2013, le 1er Tournoi Interscolaire de Pétanque de Lublin a pu avoir lieu, grâce à l’organisation de plusieurs séries de 4 matches en parallèle...

2. La table de coordination

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52 LUBLIN n Sections régionales PROF-EUROPE

PROF-EUROPE 2013/2014

DIPLôMES :Tous les participant(e)s et tous les arbitres ont reçu des di-

plômes.

PRIX : Le collège de l’équipe gagnante, c’est-à-dire, le Collège No 11

de Lublin, a reçu un jeu de 8 boules de pétanque.Des CD de chansons françaises ont été distribués à tous les

participants et arbitres.Les 2 premières équipes ont reçu des matériaux pédagogi-

ques.Synthèse : Richard SORBET [email protected]

3. L’équipe gagnante – « RENNES » : Ga-briela Wcześniak et Bartłomiej Majgier, du Collège no 11 de Lublin, avec leur ensei-gnante de français Katarzyna Stępień.

4. Photo de famille des « enseignants-arbitres ».

n I. CLE International, par Adrianna Kowalska, le 17 janvier 2013 (IFR-UMCS) et le 18 janvier 2013 (IFR-

-KUL): Les nouveautés CLE International pour le collège et le lycée. Tous les enseignants ont reçu des spécimens et des attestations de participation.

n II. Hachette, par Dominika Ostrowska, le 12 mars 2013 (Collège no 9 à Lublin) : Comment rendre

l’apprentissage du FLE accessible et moderne, avec la partici-pation de Catherine Macquart-Martin, auteure du manuel Adosphère. Suivi de Les nouveaux outils numériques Ha-chette pour l’enseignement du FLE (place des multimédias dans la classe : manuels numériques Agenda et Alter Ego+ ; pour l’élève en autonomie : le Parcours digital). Les partici-pants ont reçu : – spécimens de divers manuels Hachette, – afichettes lexico-grammaticales et civilisationnelles pour la décoration de la classe, – attestations de participation.

LublinLUBLIN – présentations des nouveautés, ateliers

n III. LektorKlett, par Agnieszka Bień, le 6 mai 2013 (Collège no 9 à Lublin) :

1. Jak przygotować uczniów do egzaminu gimnazjalnego do 1 roku nauki. Ćwiczenia i zadania egzaminacyjne na przykładzie podręcznika „Pourquoi pas ?”

2. Aktywizujące metody rozwijania sprawności mówie-nia pod kątem matury. Praktyczne ćwiczenia i goto-we rozwiązania na przykładzie podręcznika «  Version Originale  ». Des spécimens ont été remis aux partici-pants.

n IV. Didier, par Krystyna Nita le 25 mai 2013 (IFR-UMCS): « Mobile et Le Nouvel Edito

B1, méthodes des Éditions DIDIER pour apprendre le fran-çais et se préparer au bac ». Des spécimens ont été distribués aux participants.

Exposition-vente de la librairie Edukator

Rédaction Richard SORBET [email protected]

Pour cette année 2013, les équipes avaient des noms de villes françaises. Il y a eu 6 Collèges qui ont participé : Nos 1, 9, 10 et 11 de Lublin, ainsi que les Collèges de Kamionka et No 3 de Świdnik.

Pour le tournoi de 2014, les équipes porteront des noms de régions françaises. Nous espérons avoir la participation de 8 Collèges : les 6 Collèges de 2013, ainsi que les Collèges de Rybczewice et le No 1 de Świdnik.

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PROF-EUROPE 2013/2014

Sections régionales PROF-EUROPE n ByDgOSzCz

Lublin

Fragmenty sprawozdania merytorycznego z realizacji zadania pu-blicznego w zakresie kultury, sztuki, ochrony dóbr kultury i dzie-dzictwa narodowego realizowanego w ramach umowy pomiędzy Województwem Kujawsko-Pomorskim a PROF-EUROPE Sto-warzyszeniem Nauczycieli Języka Francuskiego :

I. Informacja czy zakładane cele realizacji zadania pu-blicznego zostały osiągnięte :Stu dziesięciu uczniów przedszkoli, szkół podstawowych i  gimnazjów z województwa kujawsko-pomorskiego rozwi-nęło swoje zdolności artystyczno-językowe. Realizacja po-wyższego celu miała miejsce podczas przygotowań poszcze-gólnych grup i  uczestników indywidualnych do festiwalu, a występ w dniu festiwalowym 8.06.2013r. w Pałacu Młodzie-ży w Bydgoszczy pozwolił na zmierzenie jego realizacji (ocena poziomu artystyczno-językowego występów dokonana przez jury festiwalu). Uczestnicy festiwalu rozwinęli umiejętność pracy w grupie (zespoły teatralne), podwyższyli kompetencje aktorskie oraz językowe. Miarą realizacji powyższych celów była pozytywna (a nierzadko entuzjastyczna) reakcja publicz-ności na fachowo przygotowane spektakle oraz trzy nagrody specjalne przyznane przez jury dwóm uczestniczkom za grę aktorską oraz jednemu z zespołów za  wymowę i wyjątko-wą jasność przekazu. Dzięki zróżnicowanemu programowi uczestnicy poznali fragmenty tekstów literackich różnych francuskojęzycznych twórców, w tym współczesnych takich jak Laurent Van Wetter. Rozmowy organizatorów z rodzi-nami uczestników podczas dnia festiwalowego potwierdziły realizację kolejnego celu, którym było ukazanie odbiorcom (a zwłaszcza rodzicom), że język francuski jest przystępny, a jego nauka umożliwia wszechstronny rozwój dzieci. Jed-nym z efektów zwiększenia motywacji uczestników festiwalu do nauki języka francuskiego w aktywny sposób był scena-riusz spektaklu zwycięzców w kategorii gimnazjum napisany samodzielnie przez uczniów. Ewaluacja festiwalu odbyła się podczas spotkania podsumowującego po zakończeniu festi-walu.

II. Osiągnięte rezultaty : Na X edycję Festiwalu przybyło 110 uczestników. Festiwal dał im możliwość zaprezentowania szerszej publiczności własnych zdolności artystycznych oraz językowych. Występ na prawdziwej scenie teatralnej był dla nich zarówno wy-zwaniem jak i atrakcją. Festiwal przyczynił się do rozwoju kompetencji kluczowych uczniów takich jak komunikacja w  językach obcych, umiejętności społeczne, duch inicjaty-wy i  przedsiębiorczości, wrażliwość i ekspresja kulturowa, a  wszystko w ramach promowania europejskiej edukacji różnojęzycznej i  różnokulturowej. Wpisał się on również

BydgoszczX Jubileuszowa edycja Festiwalu Małych Form Scenicznych « AbrAcAdAbrA – Pierwsze kroki na scenie w języku francuskim »

08.06.2013 r., Pałac Młodzieży w Bydgoszczy

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PROF-EUROPE 2013/2014

ByDgOSzCz n Sections régionales PROF-EUROPE

w aktualny nurt nauczania, którym jest podejście zadaniowe. Wsparł bieżącą edukację dzieci i młodzieży poprzez rozwój ich umiejętności poznawczych, kształtowanie postawy mło-dego Europejczyka, posługującego się różnymi językami ob-cymi. Festiwalowe statuetki „FRANKI” są trwałym śladem nagrody za  pracę, jaką było przygotowanie przedstawienia teatralnego oraz przeżyć towarzyszących festiwalowemu wy-stępowi. Dla dzieci stanowią element motywujący do nauki języka francuskiego poprzez teatr, dla nauczycieli są uzupeł-

nieniem satysfakcji z innowacyjnej pracy, a dla szkoły są do-wodem na osiągnięcia artystyczne uczniów.

III. Liczbowe określenie skali działań zrealizowanych w ramach zadania :n W Festiwalu wzieło udział 8 zespołów teatralnych oraz

9  uczestników indywidualnych, co dało łączną liczbę 110 uczestników.

n Zakupiono 6 statuetek dla 2 kategorii wiekowych. n Każdy ze 110 uczestników otrzymał nagrody w postaci: ze-

stawu fiszek do nauki języka francuskiego, drobnego upo-minku festiwalowego (pamiątkowy kubek z nadrukiem).

n Każdy spośród 8 zespołów otrzymał niezbędną pomoc w postaci gry edukacyjnej do nauki języka francuskiego.

n Każdy z 8 opiekunów otrzymał nagrodę książkową lub po-moc dydaktyczną w postaci gry edukacyjnej.

Sukcesy młodych aktorów posługujących się na scenie języ-kiem francuskim zostały udokumentowane :n zapisem filmowymn zdjęciami wykonanymi podczas trwania festiwalu (fotore-

portaż na stronach Gazety Pomorskiej – patrona medial-nego Festiwalu oraz w aktualnościach na stronie interneto-wej Pałacu Młodzieży).

Sprawozdanie sporządziła: Marta Samolej-Chmielewska, PROF-EUROPE Oddział Bydgosko-Toruński

WERDYKT JURY X OGÓLNOPOLSKIEGO FESTIWALU MAŁYCH FORM SCENICZNYCH „AbrAcAdAbrA. Pierwsze kroki na scenie w języku francuskim”Bydgoszcz, 8 czerwca 2013

Jury postanowiło przyznać następujące miejsca i wyróżnienia w konkursie:

Kategoria : 13-16 lat (gimnazjum)n I miejsce – « Les autres » czyli « Inni ». Zespół teatralny

STACJA SIEDEMNAŚCIAKI z Gimnazjum nr 17 w Byd-goszczy pod kier. p. Agaty Wnuk

n II miejsce – «  Alice à la recherche de son style  » czyli «  Alicja w poszukiwaniu własnego stylu  ». Zespół tea-tralny Le Collège n°46 z Gimnazjum nr 46 w Bydgoszczy pod kier. p. Aleksandry Jaskólskiej

n III miejsce – « Eduquons–les » czyli « Wychowajmy ich ». Zespół teatralny z Gimnazjum nr 3 w Toruniu pod kier. p. Iris Munos i Marty Samolej – Chmielewskiej

n IV miejsce  – «  Comme tout le monde  » czyli «  Tak jak wszyscy  ». Zespół teatralny CLIN D’OEIL z Gimnazjum nr 3 w Toruniu pod kier. Marty Samolej-Chmielewskiej

n V miejsce – «  Le cahier magique  » czyli «  Magiczny zeszyt  ». Zespół teatralny DRATEWKI Z PIECHCINA z Gimnazjum nr 1 w Piechcinie pod kier. p. Katarzyny Kra-kowskiej

Kategoria : 10-13 lat (szkoła podstawowa)n I miejsce – «Les aventures d’un mousquetaire  » czyli

« Przygody Muszkietera ». Zespół teatralny LES CHOUX – FLEURS z SSPS „Edukacja” w Toruniu pod kier. p. Agniesz-ki Pietrzak

n II miejsce – «  Dans un restaurant  » czyli «  W restau-racji ». Zespół teatralny LES ESCARGOTS z SSPS „Edu-kacja” w Toruniu pod kier. p. Agnieszki Pietrzak

n III miejsce – « La Ferme » czyli « Ferma ». Zespół tea-tralny KREJZOLE z Zespołu Szkół nr 1 w Piechcinie pod kier. p. Katarzyny Krakowskiej

Nagrody Specjalnen Nagroda Specjalna za wymowę i jasność przekazu zespół teatralny z Gimnazjum nr 3 w Toruniu n Nagroda Specjalna za grę aktorską Iga Szczepańska z Gimnazjum nr 17 w Bydgoszczyn Nagroda Specjalna za grę aktorską Agata Pietrzak z SSPS «  Edukacja » w Toruniu

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55Expérienses / Projets n Relacja ze szkolenia w ramach programu Comenius

PROF-EUROPE 2013/2014

Expériences / Projets

Relacja ze szkolenia w ramach programu Comenius Mobilność Szkolnej Kadry Edukacyjnej

Miejsce szkoleniaBesançon to urocze, ponad stu tysięczne miasto we wschodniej Fran-cji i stolica regionu Franche-Comté. Trzeba tu koniecznie zobaczyć Cytadelę, arcydzieło architekta Ludwika XIV, Vaubana, która znajduje się na liście światowego dziedzictwa UNESCO. Ta imponująca bu-dowla gwarantuje wspaniałe widoki na miasto i przepływającą przez nią rzekę – Doubs. Cytadela mieści także muzea i ogród zoologiczny.

Organizacja szkoleniaSzkolenie zorganizowało Centrum Lingwistyki Stosowanej, w skró-cie CLA (Centre de linguistique appliquée), działające na Uniwersy-tecie Franche-Comté. Sformułowany ogólnie temat szkolenia (« Per-fectionnement pour professeurs et formateurs de FLE »), umożliwiał w praktyce dużą elastyczność w wyborze tematów zajęć z czterech bloków tematycznych:1. Nowe technologie w nauczaniu2. Dydaktyka i metodyka nauczania języka francuskiego3. Nauczanie dzieci i młodzieży4. Doskonalenie językowe i komunikacyjne

Każdy uczestnik szkolenia decydował się na dwa zajęcia przed po-łudniem i jedne zajęcia po południu z wymienionych wyżej bloków (jednego, dwóch lub trzech), na które uczęszczał przez dwa tygodnie. Po nich, w godzinach od 15.30 do 17, brał udział w warsztatach i fo-rach metodycznych lub kulturowych.

Besançon 12.08.2013 – 22.08.2013

1. Zajęcia odbywały się w budynku wydziału humanistycznego, w samym centrum miasta.

2. W ramach forum grupa nauczycieli zwiedzała Muzeum Sztuk Pięknych.

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PROF-EUROPE 2013/2014

Młodzi Andegaweńczycy w toruniu n Experienses / Projets

Polecam innymPiękne miasto, różnorodna oferta zajęć, która zadowoliłaby wszystkich, to tylko parę atutów szkolenia w Besançon. Stara-jących się o dofinansowanie wyjazdu zapewniam, że kontakt z organizatorami przed szkoleniem przebiegał bardzo spraw-nie, a ich doświadczenie w organizacji pobytu przeszła moje najśmielsze oczekiwania. Tym zaś, którzy chcą przekonać się osobiście, że język francuski jest językiem ludzi z całego świa-ta polecam również wyjazd do CLA w Besançon.

Zuzanna Kopeć, PROF-EUROPE Białystok

3. Na zajęciach „Tworzenie ćwiczeń interaktywnych w Internecie” pomagała mi sympatyczna romanistka z Kuby.

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Młodzi Andegaweńczycy w Toruniu

Już po raz drugi w toruńskim Gimnazjum nr 3 im. Jana Paw-ła II przy ul. Żwirki i Wigury 49 gościła w ramach wymiany uczniowskiej grupa młodzieży z francuskiego Collège Saint Augustin w Angers. Tegoroczna wizyta obfitowała w szereg atrakcji pogrupowanych w  tematyczne bloki. Ponieważ po stronie polskiej znalazła się również grupa uczniów z  Gim-nazjum Dwujęzycznego młodzi Francuzi odwiedzili dwie różne toruńskie placówki szkolne.

Polska odsłona wymiany rozpoczęła się 22 marca 2013 r. i trwała równo tydzień będąc nie tylko okazją do szlifowania języków obcych, ale również pokazania polskich zwyczajów wielkopostnych i wielkanocnych, niekoniecznie znanych we Francji. Do absolutnych hitów programu należy zaliczyć noc-ną wizytę w Forcie IV, gdzie czekały nas podchody z pochod-niami oraz warsztaty w Centrum Sztuki Współczesnej, gdzie po zwiedzeniu wystawy „Cuda niewidy” (o zależnościach między sztuką, modą i architekturą) uczniowie sami stworzy-li niepowtarzalne kreacje. Po spotkaniu z Wiceprezydentem Torunia p. Ludwikiem Szubą w sali obrad miejskich rajców uczestnicy wymiany mieli możliwość udzielenia wywiadu dziennikarzom Telewizji Toruń.

Pożegnalne spotkanie zostało dofinansowane ze środków Urzędu Marszałkowskiego Województwa Kujawsko-Pomor-skiego.

Sprawozdanie sporządziła: Marta Samolej-Chmielewska, PROF-EUROPE Oddział Bydgosko-Toruński

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PROF-EUROPE 2013/2014

Expérienses / Projets n Młodzi Andegaweńczycy w toruniu

1. Nad polskim morzem

2. Podczas wypieku pierników w Domu Kopernika

3. Pokaz stworzonej przez uczniów kolekcji mody w Centrum Sztuki Współczesnej

4. Ognisko na Barbarce – stały punkt programu J

WIZYTA W POLSCE MŁODZIEŻY Z COLLEGE ST AUGUSTIN W ANGERS 22–29 MARCA 2013PROGRAM

Piątek 22 marca

Sobota 23 marcaNiedziela 24 marca

Poniedziałek 25 marca

Wtorek 26 marca

Środa 27 marca

Czwartek 28 marca

Piątek 29 marca

Przylot do Gdań-ska o godz. 14.50

WEEKEND U RODZIN

7.30 zbiórka w szkołach

8.00-9.20 Podchody po Sta-rym Mieście

Zajęcia w G49.35-11.15 lekcje : języka angielskiego i francuskiego

Wyjazd grupy francuskiej do Trójmiasta i Sztu-towa.7.00 Wyjazd spod G310.00-12.00 Zwie-dzanie Muzeum w Sztutowie z przewodnikiem

8.00 zbiórka w szkołach

9.00-9.40 Seans w Planetarium9.45 wyjazd do Piwnic10.30-11.30 zwiedzanie Obserwatorium w Piwnicach w j. francuskim

11.30-12.00 prze-jazd na Barbarkę

9.00 Spotkanie z Zastępcą Pre-zydenta Miasta Torunia w UM (Wały Gen. Sikor-skiego)

10.00-12.00 Kreatywne zwie-dzanie wystaw CSW w języku francuskim

Wyjazd z Torunia o godz. 6.00

Wylot z Gdańska o godz. 10.10

11.20-12.10Przerwa na lunch (suchy prowiant zapewniony przez rodziny)

12.00-13.00 Obiad w Sztutowie

12.00-14.00Ognisko na Bar-barce (grupa francuska i grupa polska)

12.00-13.00Przerwa na lunch (suchy prowiant zapewniony przez rodziny)

Przyjazd do G3 ok. 17.30Poczęstunek,Zajęcia integra-cyjne19.30 Zakończenie zajęć

WEEKEND U RODZIN

12.10-12.30 zwiedzanie szkoły i przejście do G3Zajęcia w G3Mecz Polska-Fran-cja, prezentacja albumu Made in France, Quiz o frankofonii, piosenka fran-cuska

Spacer nad mo-rzem w Sztutowie.Przejazd do Gdań-ska.Zwiedzanie Sta-rego Miasta oraz Pomnika Solidar-ności. Powrót pod G3 w Toruniu ok. 20.00.

ok. 16.00 Powrót do Torunia16.00-18.00spotkanie poże-gnalne w G4

20.30-22.30 Nocne zwiedzanie Fortu IV z podcho-dami

13.00-15.00 Zwiedzanie Domu Kopernika w j. francuskim z wypiekiem pier-ników

15.00-15.30 wejście na Wieżę Ratuszową

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PROF-EUROPE 2013/2014

Drzwi Otwarte w gimnazjum nr 3 w toruniu n Experienses / Projets

Projekt dofinansowany ze środków PROF-EUROPE Stowarzy-szenia Nauczycieli Języka Francuskiego

Tradycyjnie na wiosnę w toruńskiej „Trójce” odbywają się Drzwi Otwarte, podczas których sala języka francuskiego za-mienia się w miniaturowe centrum promocji francuskiej kul-tury oraz wyboru  języka francuskiego jako drugiego języka obcego w gimnazjum.

Tym razem szkoła otworzyła swe wrota 13 kwietnia 2013 r. witając gości zgromadzonych na auli piosenką fran-cuską i spektaklem. Następnie kandydaci do gimnazjum i ich rodziny udali się na zwiedzanie szkoły zaglądając do szeregu pracowni, w tym sali języka francuskiego. Tam w blokach

Drzwi Otwarte w Gimnazjum nr 3 w Toruniu

15-minutowych mogli posłuchać wspomnień z wymiany uczniowskiej z francuskim Angers (dwa telewizyjne reporta-że nakręcone przez TVK Toruń), rozwiązać zadania z kultury w  ramach przygotowanych wcześniej stacji dydaktycznych, spróbować francuskich przekąsek, dowiedzieć się, dlaczego warto wybrać język francuski (ulotki) oraz rozwiązać zadania na tablicy interaktywnej. Najchętniej wybieranym zadaniem na stacjach dydaktycznych było układanie mapy z pociętych fragmentów (puzzle „domowej roboty”). W  przerwach po-między blokami czas umilała muzyka francuska.

Dzięki dofinansowaniu ze Stowarzyszenia można było opłacić wypożyczenie strojów do kankana oraz zakupić ma-teriały do dekoracji sali.

Sprawozdanie sporządziła: Marta Samolej-Chmielewska, Oddział Bydgosko-Toruński PROF-EUROPE

Nos chers Membres et enseignants de français !

Envoyez vos propositions de contribution !!!

Vous avez des idées à partager, vous avez des doutes et/ou vous vous posez des questions –

écrivez-nous !

Publier constitue un atout supplémentaire dans votre carrière professionnelle.

Les contenus du Bulletin PROF-EUROPE dépendent de vous !

[email protected]

Page 59: Bulletin PROF-EUROPE No 14, 2013/2014

59Méthodologie – Réflexion n Ewa Senica

PROF-EUROPE 2013/2014

La mondialisation, comprise comme libéralisation des échanges économiques et la communication à l’échelle planétaire, implique l’essor des entreprises multina-

tionales. Partant, les employés d’origines, cultures et lan-gues parlées différentes cherchent les moyens afin d’assurer l’intercompréhension, ainsi que de faciliter et d’accélérer la communication au sein de l’entreprise. Le jargon corporatif répond ainsi au besoin de l’économie du langage, compris par G. Mounin comme « [...] le résultat de l’application, à la fonc-tion de communication, du principe du moindre effort » (cité in : D. Adegboku, 2011 : 32).

1. Objectif de l’étude ménée

L’étude menée dans le cadre du milieu corporatif vise à relever les traits distinctifs dudit langage, les raisons de son usage, les procédés linguistiques auxquels on recourt lors de la commu-nication professionnelle, ainsi que son influence sur la langue indigène.

Afin d’y parvenir nous avons questionné 12 employés d’une corporation embauchant 2000 salariés, située au centre de la Pologne. Tous travaillent dans un service comptable et des achats rendu au client français, et par conséquent, ils effectuent le travail quotidien en français. Ils représentent quatre nationalités différentes  : française, polonaise, mexi-caine et tunisienne, trois positions hiérarchiques : comptable senior, spécialiste et team leader. Ils maîtrisent tous le français à un niveau avancé.

Hors des questions à choix multiples, l’enquête comprend une liste de 63 termes issus du lexique corporatif, y inclus 24 propres au langage externe, compris comme celui du fonc-tionnement de l’entreprise et 39 du langage interne, soit opé-rationnel.

Il était demandé aux enquêtés de trouver dans la langue maternelle les équivalents des termes en question et ensuite d’indiquer la fréquence d’usage de la variante corporative en ayant le choix entre les deux. De ce fait, l’objectif de cette étude repose premièrement sur le relevé des procédés lin-guistiques choisis lors de la communication professionnelle dans l’entreprise multinationale et sur la capacité de trouver l’équivalent dans la langue indigène. Deuxièmement, elle vise

Méthodologie – Réflexion

« Jargon corporatif » – moyen de communication au servicede l’économie du langage ou facteur défavorisant la langue indigène ?

EWA SENICA

à comprendre les raisons de l’usage du jargon corporatif au milieu du travail, ainsi que son influence sur la langue mater-nelle.

2. Langage externe et interne de la communication au sein de la corporation

La communication dans la corporation s’effectue sur le plan global, relatif au fonctionnement de l’entreprise et celui spé-cifique, concernant l’échange opérationnel dans le cadre du travail quotidien. Ainsi, nous pouvons distinguer respecti-vement le langage externe et interne, comme les moyens de communication au sein de l’entreprise multinationale.

2.1 Langage externe relatif à la culture de l’entreprise.Le langage externe sert de moyen de diffusion des informa-tions concernant tous les employés indépendammenet du départément, à titre d’exemple celles relatives à la culture de l’entreprise : dress code, open space, open hours, appraisal, Fri-day wear, FTE. Il se rapporte également aux types des réu-nions organisées, comme : town hall meeting, team meeting, team building. Un autre groupe des termes du langage en question se réfère à la structure de l’entreprise : social com-mittee, HR, aux fonctions et postes occupés : manager, team leader, specialist, senior process executive ou il est lié au monde des affaires en général – outsourcing, business, challenge.

2.2. Langage interne propre à la communication opéra-tionnelle.Contrairement au langage évoqué, le langage interne s’applique à tout échange conforme au travail effectué au quotidien de chaque départément. Il comprend les substantifs désignant les résultats de l’action effectué : request, case, reminder, perfor-mance, update, approval, deadline, KPI. Parmi les verbes nous pouvons souligner les unités suivantes : checker, forwarder, im-pacter, solutionner et les adjectifs – surbooké, overbooké. Alors que pour le langage externe nous recourons aux anglicismes, dans la communication opérationnelle nous nous servons éga-lement d’autres procédés linguistiques, comme : la néologie ou la siglaison, choisis selon le besoin lors de la communication.

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60 Ewa Senica n Méthodologie – Réflexion

PROF-EUROPE 2013/2014

3. Objectifs de l’emploi du jargon corporatif

Grâce aux résultats de notre étude nous pouvons distinguer plusieurs besoins auxquels répond le langage corporatif. Premièrement, il sert de moyen d’accélérer la communica-tion dans le cadre professionnel et d’éviter toute ambiguïté de l’interprétation. Ensuite, le recours au jargon est dû aux lacunes dans le lexique indigène qui ne dispose pas d’équi-valents ou leur dimension sémantique n’est pas la même. Cet usage s’effectue également de manière inconsciente et à force de l’habitude due au plurilinguisme dans le milieu du travail. Enfin, la raison niée par tous les enquêtés : la mise en relief du sentiment de l’appartenance au milieu corporatif, le snobisme linguistique et la mode.

3.1. Économie du langage – le droit du moindre effort.Commençons notre analyse par le phénomène de l’économie du langage qui « repose sur la synthèse entre les forces contra-dictoires (besoin de communication et inertie) qui entrent constamment en conflit dans la vie des langues » (Dubois, cité in  : D. Adegboku, 2011  : 27). Or, lors de la communi-cation professionnelle dans l’entreprise multinationale nous recourons aux moyens les plus raccourcis en réduisant ainsi le temps à l’oral et l’espace par l’écrit. Le principe du moindre effort, évoqué par Mounin, devient alors essentiel pour ga-gner du temps. Les interlocuteurs utilisant le code compris par l’ensemble, cherchent à accélérer la communication et à passer l’information au plus vite et ainsi assurer l’intercom-préhension sans devoir perdre du temps pour les explications. 74% des des enquêtés affirment que c’est justement la pression du temps qui les pousse à utiliser le langage corporatif.

De plus, vu que dans le monde multinational du travail il y a une variété de nationalités et de langues indigènes, les sa-lariés se servent des termes internes compris par la totalité du milieu professionnel. Ainsi, ils restreignent l’étendue de l’in-terprétation et assurent l’intercompréhension sans conduire à la confusion. Partant, le langage corporatif est unique et uni-voque à la fois, ce qui facilite la communication, d’autant plus qu’en langue indigène il manque souvent d’équivalent exact pour désigner la même réalité.

3.2. Manque d’équivalent dans la langue indigène.67% des questionnés indiquent que c’est le manque d’équi-valent dans la langue maternelle qui entraîne le choix du

terme professionnel. Même si l’équivalent existe, souvent il ne couvre pas la même réalité. L’étude nous a révélé que sur la liste de 63 termes issus du langage corporatif 82% des employés connaissent leurs équivalents, contre 18% qui les ignorent.

Pourtant, même s’ils connaissent la plupart des équivalents ils n’en profitent pas lors de la communication et recourent vo-lontiers aux termes jugés plus efficaces. Partant, à la demande d’indiquer la fréquence d’usage du terme nouveau en dispo-sant de l’équivalent dans la langue maternelle, 83% choisissent les premiers dans le langage externe et 72% dans l’interne.

Choix du terme corporatif dans le langage interne

0,00%10,00%20,00%30,00%40,00%50,00%60,00%70,00%80,00%

1

choix du termecorporatifchoix du termeindigène

Raisons de l'usage du jargon corporatif

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80%

Afin de gagner du temps

Manque d'équivalent

Habitude Appartenance au milieu corporatif

Connaissance de l'équivalent dans la langue indig?ne

0,00% 10,00% 20,00% 30,00% 40,00% 50,00% 60,00% 70,00% 80,00% 90,00%

1

connaissance de l'équivalent l'ignorance

Choix du terme corporatif dans le langage

externe

0,00%

20,00%

40,00%

60,00%

80,00%

100,00%

1

choix du terme corporatif choix du terme indigène

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61Méthodologie – Réflexion n Ewa Senica

PROF-EUROPE 2013/2014

3.3. Force de l’habitude.Ils y recourent également à force de l’habitude et de façon inconsciente dû au plurilinguisme dans le monde du travail, ce que confirment 58% des personnes. En parlant des néo-logismes involontaires ou inconscients, Grevisse explique ce phénomène en disant que « un locuteur fait passer un mot ou un sens de l’une à l’autre des langues qui lui sont familières » (2008 : 153).

3.4. Snobisme linguistique.Finalement, l’usage du jargon renforce le sentiment d’appar-tenance au milieu corporatif et suit la mode de l’anglais omni-présent. Grevisse souligne « [...] un appui considérable dans le fait que l’anglais sert de la langue de communication même pour les gens dont ce n’est pas la langue maternelle ». Cepen-dant, ce snobisme linguistique est nié complètement par tous les enquêtés. Pourquoi alors 67% d’entre eux affirment l’usage de ce novlangue hors du travail, même si seulement 33% dé-clarent qu’ils sont compris par le milieu extérieur ?

4. Procédés linguistiques en usage dans le lexique corporatif

4.1 EmpruntPour répondre aux besoins évoqués le lexique corporatif pré-sente une variété des emprunts, surtout des anglicismes, des néologismes et des sigles. Nous allons commençer notre étude par les emprunts, compris comme «  des éléments lexicaux étrangers introduits dans le lexique d’une langue donnée pour parer à certains besoins communicatifs [...] » (Sypnicki, 1988 : 82). Grevisse les divise en emprunts savants transmis par la voie écrite et populaires par la voie orale, en soulignant que ces derniers sont caractéristiques pour les langues modernes (2008 : 157). En général, l’emprunt sert de moyen de nommer une nouvelle réalité et pourtant, l’abondance des emprunts dans le langage corporatif fait preuve que même en disposant des équivalents en langue maternelle on recourt facilement à l’emprunt. Perret le confirme en disant que « parfois l’emprunt n’est que le simple effet des langues en contact » (1998 : 100).

Comme la communication dans l’entreprise multinatio-nale s’effectue sur le plan global, propre à la culture corpora-tive, et spécifique, concernant l’échange opérationnel dans le cadre du travail quotidien deux langages : externe et interne, sont en usage. Les deux abondent en emprunts. Ainsi, le lan-gage externe décrit la vie de l’entreprise en se servant des an-glicismes, p.ex. : dress code, open space, open hours, appraisal, Friday wear, FTE, les réunions, comme : town hall meeting, team meeting, team building, la structure de l’entreprise : so-cial committee, HR, les fonctions et postes occupés : manager, team leader, specialist, senior process executive et le monde des affaires en général – outsourcing, business, challenge.

Le langage interne par contre s’applique au travail opéra-tionnel effectué au quotidien et désigne les résultats de l’action : request, case reminder, performance, update, approval, deadline, KPI, l’action elle-même : checker, forwarder, impacter, solution-ner et la qualité ou la quantité : surbooké, overbooké.

4.1.1. Adaptation des empruntsDans le cadre du travail dans l’environnement multinational le recours aux anglicismes paraît inévitable. Néanmoins, les emprunts s’adaptent souvent au niveau phonétique et mor-phologique aux règles de la langue cible. Sypnicki distingue deux critères du degré d’adaptation. Premierèment, les em-prunts s’adaptent plus vite à l’oral qu’à l’écrit. Deuxièmement, les emprunts récents conservent leur forme étrangère pho-nétique, graphique et morphologique (1988  : 85). Grevisse partage cette opinion en constatant qu’au niveau phonétique et graphique on garde davantage la forme originale, surtout écrite (2008  : 157). Par contre, au niveau morphologique, même si certains mots empruntés conservent souvent les particularités de la langue de départ, les verbes adaptent fré-quemment la conjugaison de la langue qui les emprunte, on conjugue ainsi : je checke, je forwarde, j’update.

4.1.2. Emprunt sémantiqueL’emprunt ne consiste pas uniquement à introduire dans le lexique une unité étrangère mais également à acquérir un sens nouveau pour un mot déjà en usage. Grevisse remarque que « un mot déjà existant peut recevoir le sens que possède le mot équivalent dans une autre langue étrangère » (2008 : 156). L’exemple d’un tel emprunt sémantique est le sens nouveau du verbe réaliser qui dans le premier sens signifie effectuer, executer mais en analogie au verbe anglais to rea-lize désigne se rendre compte de. De même le mot opportu-nité qui renvoie à une circonstance particulière a emprunté le sens nouveau d’occasion de l’anglais opportunity. Ce qu’on emprunte le plus souvent ce sont les noms, les verbes et les adjectifs. Selon Sypnicki, le premier groupe représente 71% – 75% des emprunts, contre 18% – 23% pour les verbes et 3% – 4% des adjectifs (1998 : 84).

4.2. NéologieAlors que l’emprunt consiste à fournir au lexique des unités de la langue étrangère, la néologie permet d’intégrer de nou-velles unités en les formant avec de différents éléments lin-guistiques. Grevisse définit cette dérivation comme « l’opéra-tion par laquelle on crée une nouvelle unité lexicale en ajou-tant à un mot existant un élément non-autonome ou affixe » (2008  : 162), p.ex.  : surbooké, overbooké. Grevisse remarque que la néologie ne se résume pas qu’à inventer des nouvelles entités mais également à donner des sens nouveaux aux mots déjà en usage. En guise d’illustration, le nouveau verbe solu-tionner devient de plus en plus le substitut de résoudre car on ajoutant le suffixe au substantif solution on évite la conju-gaison compliqué du verbe indigène. De même, en ajoutant la désinence verbale er au substantif impact on remplace in-fluencer, avoir des conséquences, des effets par impacter. Il en résulte que chaque acceptation nouvelle des mots en usage constitue la néologie.

4.3. SiglaisonLe dernier procédé de formation des mots au sein de l’entre-prise multinationale constitue la siglaison qui, en réduisant le mot ou l’expression au niveau graphique et phonétique,

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62 Ewa Senica n Méthodologie – Réflexion

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répond au besoin de brieveté et de l’économie du langage. Perret la définit en tant que « la formation d’un mot à partir des initiales de mots désignant un concept bien défini [...] » (1999 : 94). Au final, ce sont des initiales des plusieurs mots qui finissent par former un mot unique prononcé avec les noms des lettres KPI (Key Performace Indicator), FTE (Full Time Employe), FYA (For Your Action), FYI (For Your Infor-mation). Le langage corporatif dispose d’une variété des sigles dont l’ignorance désavantage la communication. Adegboku remarque que «  bien que cela ne soit pas un phénomène nouveau il faut noter que l’usage des sigles n’était aussi popu-laire qu’elle l’est actuellement dans notre village planétaire » (2011  : 32). La communication quotidienne dans l’entreprise multinationale en fait preuve.

5. Risques de l’emploi du jargon corporatif

Il résulte de ce qui précède que le langage parlé au sein de la corporation dispose de différents moyens pour satisfaire le besoin de la communication accélérée et effective. Et pour-tant, eu égard aux difficultés phonétiques ou graphiques des emprunts, certains linguistes y voient le risque d’incompré-hension. Par ailleurs, Grevisse remarque que « beaucoup de mots sont d’une utilité contestable, surtout lorsqu’ils concur-rencent des mots bien français (O. K.)  » (2008  : 159). Au lieu d’envoyer un message de rappel on envoie un reminder, on n’est plus occupé, mais booké, et même surbooké ou overbooké, on ne vérifie plus mais on checke. Le dernier délai est remplacé par le deadline, et on préfère solutionner les problèmes au lieu de les résoudre. Lors de la visite du client on porte le dress code et non la tenue requise, souhaitée. Quant aux sigles, Adegbo-ku remarque que même si leur sens est clair, les usagers ne savent ni définir, ni décomposer les siglaisons qu’ils utilisent. Les données récoltées lors de cette étude montrent que 18% des enquêtés ignorent l’équivalent indigène des concurrents corporatifs. Pour ceux qui le connaissent, le choix lors de la communication professionnelle entre le terme corporatif et celui maternel est évident : 83% choisissent le lexique corpo-ratif dans le langage externe et 72% dans le langage interne. Même si la quasi totalité des questionnés confirment que le recours au nouveau lexique permet de gagner du temps, ils n’arrivent ni à définir les termes qu’ils emploient, ni à trouver l’équivalent dans la langue maternelle.

N’est-il pas également inquiétant que 67% des enquêtés déclarent l’emploi du langage corporatif hors du monde du travail ? Si le nouveau lexique dépasse le cadre de la com-munication professionnelle et envahit la sphère privée, ne risque-t-il pas par conséquent, d’être diffusé dans la langue indigène ?

LANGAGE EXTERNE– relatif à la communication organisationnelle de la corporation

Langage corporatif Équivalent français

TBC À suivre / confirmer

HR RH / Ressources humaines

KPI Objectifs clés

FTE Employé à temps plein

Casual Fridays Vendredi décontracté / détendu

Friday wear Tenue du vendredi

Appraisal Évaluation

Open hours Heures d’ouverture

Over hours Heures supplémentaires

Town hall meeting Assemblé générale informative

Team meeting Réunion d’équipe

Team building Construction d’équipe

Social committee Comité social

Drees code Tenue requise, souhaitée / code vestimentaire

Lunch Déjeuner

Clean desk policy Politique / règle du bureau propre

Business Affaires commerciales

Challenge Défi

Senior process executive

Comptable senior

Process executive Comptable

Team leader Chef d’équipe

Manager Gérant

Open space Espace ouvert

Badge Clé / identificateur

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63Méthodologie – Réflexion n Ewa Senica

PROF-EUROPE 2013/2014

LANGAGE INTERNE

– relatif à la communication dans le cadre du travail quotidien

Langage corporatif Équivalent français

AM Du matin

ASAP Dès que possible

FYI Pour votre information

FYA Pour votre action

PO Commande

Process Processus

Brief Réunion / bilan

Slide Diapositive

Supplier Fournisseur

Vendor Fournisseur

Approval Approbation

Chech-list Liste de tâches à effectuer

To-do-list Agenda / carnet

Deadline Le dernier délai

Update Actualisation / mise à jour

Statement État / relevé

Workflow Cycle du travail / flux de travail

Feedback Retour / réponse

Planning Plan / agenda

Case Cas

Request Demande / requête

Urgent Urgent / prioritaire

Forward Transférer

Confcall Conférence téléphonique

Cancel Annuler

Timing Un bon moment / rythme

Reminder Rappel

Coaching Entraînement

Manage Gérer

Outsourcing Externalisation

Performance Résultat

Checker Vérifier / contrôler

Forwarder Transférer

Surbooké Surchargé

Overbooké Surchargé

Performer Accomplir / exécuter

Impacter Affecter / influencer

Opportunité Occasion

Solutionner Résoudre

Bibliographie Corpus :L’étude portant sur l’usage du jargon corporatif, menée sous forme de l’enquête parmi les employés d’une entreprise mul-tinationale.

Bibliographie générale :Adegboku, D., 2011, De l’économie en langue ou dans le lan-

gage : « une linguistique des temps qui pressent » , in : Syner-gie Afrique Centrale et de l’Ouest, numéro 4, http://res-sources-cla.univ-fcomte.fr/gerflint/Afriqueouest4/dele.pdf

Brandalise, A., 2012, Halte à la novlangue et à la pensée corpo-rate!, in : La lettre du cadre territorial, numéro 446, http://www.territorial.fr/PAR_TPL_IDENTIFIANT/19709/TPL_CODE/TPL_REVUE_ART_FICHE/PAG_TITLE/Halte+%E0+la+novlangue+et+%E0+la+pens%E9e+corporate+!/47-lettre-du-cadre.htm

Chojnowska, A., 2013, W teamie na open space, czyli korpo-racyjna nowomowa, in  : Krakow.gazeta.pl, http://krakow.gazeta.pl/krakow/1,44425,14379952,W_teamie_na_open_space__czyli_korporacyjna_nowomowa.html

Grevisse, M., Goosse, A., 2008, Le Bon Usage, Bruxelles : Edi-tion de Boeck Université

Krzyżaniak-Gumowska, A., 2013, Korpomowa dla poczatku-jacych, Newsweek, http://polska.newsweek.pl/korpomo-wa-dla-poczatkujacych,107371,1,1.html

Néologismes & anglicismes, DIRE, NE PAS DIRE, Académie Française, http://www.academie-francaise.fr/dire-ne-pas-dire/neologismes-anglicismes ?page=4

Perret, M., 1999, Introduction à l’histoire de la langue fran-çaise, SEDES

Ryan, L., 2013, How corporate jargon shapes corporate culture  ?, http://www.huffingtonpost.com/liz-ryan/how-corporate-jargon-shap_b_3517038.html

Sypnicki, J., 1988, Phonétique, Poznań : Wydawnictwo Uniwersytetu Adama Mickiewicza

Dictionnaires :Pierre, R., 1993, Le Nouveau Petit Robert. Dictionnaire alpha-

bétique et analogique de la langue française. Paris : Diction-naires Le Robert

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Le français dans les autres langues

Les mots français dans les autres langues :L’impact de la littérature française sur le lexique de quelques langues européennes

par Piotr SORBET, PROF-EUROPE Lublin, Université Marie-Curie-Skłodowska de Lublin.Courriel : [email protected]

0. INTRODUCTION

À l’occasion des deux derniers Bulletins de Prof-Europe, c’est-à-dire le 12ème et le 13ème, nous avons abordé dans notre rubrique les questions concernant respectivement L’antonomase et les Français célèbres dans quelques langues européennes et Les échos des toponymes français çà et là. Cette fois nous nous focaliserons sur la littérature française et, plus pré-cisément, sur les noms communs qui fonctionnent dans diverses langues européennes et qui ont comme origines, soit des noms de personnages d’œuvres lit-téraires, soit les noms de leurs auteurs. Pour les uns et pour les autres nous les prendrons en considération évidemment à condition qu’ils soient français.

I. LES DONNÉES EN CLASSE DE FLE

Comme d’habitude les données que nous vous présentons peuvent servir, soit à enrichir notre classe de FLE en tant qu’anecdotes ou curiosités culturelles et historiques, soit comme éléments déclencheurs pour des débats, des discus-sions ou des exposés faits par les élèves, voire les étudiants.

Parmi les langues dans lesquelles nous trouvons de nom-breux noms communs dont leurs éponymes sont des person-nages littéraires ou noms de leurs auteurs nous avons choisi les suivantes  : l’anglais (ang), l’espagnol (esp), le portugais (port) et bien évidemment avant tout – le polonais (pl). Dans certains cas d’autres langues, telles que le danois (dan.) ou l’allemand (al.), seront également indiquées. Rajoutons que parfois les vocables que nous allons signaler selon les idiomes peuvent différer au niveau sémantique.

Comme de coutume cet héritage lexical présent dans les autres langues prouve l’importance et l’enracinement des élé-ments français en Europe çà et là. Néanmoins il ne faut pas oublier qu’en raison de la vastitude du thème de cet article nous insistons sur le fait que l’ensemble des exemples analy-sés est d’un côté choisi arbitrairement et de l’autre côté il est fortement incomplet.

II. LES AUTEURS ET LEURS PERSONNAGES LITTÉRAIRES

n (01) ¡ Alphonse. Ce prénom d’origine germanique que portèrent de nombreux rois, par exemple, des pays de la Pénin-sule Ibérique (aragonais, asturiens, espa-gnols, portugais) apparut dans le titre de la comédie Monsieur Alphonse (1873) du romancier et dramaturge qui donnait souvent à ses pièces des titres tout à  fait suggestifs (le Demi-Monde, l’Ami des femmes) – Alexandre Dumas fils (1824-1895). Un des protagonistes de cette œuvre qui portait ce surnom s’occupait de proxénétisme. À la base du prénom de ce personnage on créa alors, par anto-

nomase, dans certaines langues un substantif dont la signifi-cation est maquereau, marlou, souteneur. Malheureusement à  cause de cette acception péjorative dans plusieurs pays le prénom Alphonse est devenu moins populaire. Heureuse-ment ce n’est pas le cas de la totalité des pays européens car l’écrivain, sans doute, ne l’aurait pas voulu ![pl. alfons ; dan. alfons]

n (02) ¡ Honoré de Balzac. L’œuvre de Balzac (1799-1850) est gigan-tesque. Certainement, avec Molière et Hugo, c’est un des écrivains les plus représentatifs de la littérature française de tous les temps, travail-leur, scrupuleux et ambitieux. Pen-dant certaines périodes il travaillait jusqu’à dix-huit ou vingt heures par jour (durant ces périodes il prenait jusqu’à trente tasses de café corsées, souvent anhydre). Sans doute, il est mondialement connu pour La Comédie humaine, c’est-à-dire un ensemble d’ou-vrages (romans, nouvelles, contes). Il tomba amoureux de son admiratrice polonaise la comtesse Ewelina Hańska qu’il épousa au déclin de sa vie (1850).

Le français dans les autres langues

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Nous n’oserions pas caractériser en quelques phrases l’œuvre de ce grand écrivain mais, sans doute, grâce à son héritage romanesque où il consacra beaucoup d’attention à apprécier les femmes d’âge mûr (à son époque c’étaient les femmes qui atteignaient 30 ans), l’image de la femme put changer. Il suffit de mentionner le roman La femme de trente ans qui contribua à l’apparition de l’expression existant dans de nombreuses langues l’âge balzacien et la femme balzacienne (une femme d’entre trente et quarante ans).[pl. wiek  balzakowski; port.  idade balzaquiana, mulher bal-zaquiana]

n (03) ¡ Victor Hugo. Si on aborde le sujet de la littérature française il est impossible de ne pas mentionner le sublime poète, dramaturge, prosateur et roman-cier Victor Hugo (1802-1885). Il fut partisan de l’idée de la création des États-Unis d’Europe, d’une Europe axée sur le Rhin. Il publia Les Misérables (1862) et aupara-vant Notre-Dame de Paris (1831). C’est dans ce dernier qu’apparut le personnage qui possédait des

déformations physiques, c’est-à-dire, Quasimodo. Il était bos-su, borgne, cagneux et à cause de son travail de sonneur de cloches il devint sourd. Son nom devint dans plusieurs lan-gues un synonyme de personne répugnante physiquement.

En ce qui concerne Les Misérables, là aussi nous pouvons trouver un nom de personnage qui devint, par antonomase, un mot commun et un synonyme de gamin (surtout de Paris), gouailleur ou frondeur. Il s’agit, bien entendu, de gavroche. En polonais il existe même un dérivé gawroszka qui désigne une sorte de petit foulard.[pl. gawrosz, gawroszka, quasimodo ; port. quasímodo]

n (04) ¡ Macabre. Dans la littérature du Moyen Âge, et dans les arts en général, la mort était un sujet très fréquent. Un

des motifs médiévaux qui la concernait était celui de la danse macabre où la mort invitait les représentants de toutes les classes sociales à l’accompagner dans une espèce de danse. Ceci devait rappeler l’égalité de tous les hommes face à la mort et que celle-ci était inévitable. Cette image allégorique fut employée dans de nombreuses œuvres littéraires un peu partout non seulement au Moyen Âge mais aussi dans les époques postérieures. Il ne faut pas oublier que ce motif litté-raire et artistique est d’origine hexagonale ! Cependant le mot macabre qui provient de l’expression danse Macabré (attestée en français depuis le XIVe siècle) signifie aujourd’hui dans de nombreuses langues un cauchemar, quelque chose d’affreux, épouvantable et horrible.[pl. makabra, makabryczny ; al. makaber ; ang. macabre; esp. macabro ; port. macabro, macabrismo, macabrear]

n (05) ¡ Molière. Aussi bien les deux comédies Tartuffe ou l’Imposteur et L’Avare que d’autres œuvres dont l’auteur est l’éminent Jean-Baptiste Poquelin (1622-1673), dit Molière, ont fourni de nom-breux archétypes non seule-ment à la littérature française et francophone, mais aussi à la littérature européenne en général. Molière dans ses comédies (de caractères et de mœurs) bien souvent mettait en évidence certains traits de caractères pour pouvoir les rendre ridicules. Dans Tartuffe ou l’Imposteur Molière attaqua la fausseté, l’hypocrisie, le fana-tisme religieux en les illustrant à travers le personnage men-tionné dans le titre. À son tour dans L’Avare il critiqua l’ava-rice d’Harpagon pour lequel le bonheur équivalait aux biens matériels possédés et la félicité de ses proches ne l’intéressait aucunement. Alors Tartuffe et Harpagon sont devenus des synonymes des vices qui les symbolisaient.[pl. harpagon, tartuffe ; ang. Tartuffe ; esp. tartufo, tartufismo ; port. harpagão, tartufo]

n (06) ¡ François Rabelais. La vie de François Rabelais ( ? – 15531) reste jusqu’à au-jourd’hui énigmatique, par exemple, nous ignorons la date exacte de sa naissance. Pourtant il fut un des écri-vains français de la Renais-sance des plus remarquables. Il devint mondialement connu surtout pour ses deux premiers livres  qui avaient

1. La date de la naissance de François Rabelais reste toujours un sujet de débat et selon les sources consultées on peut trouver des dates qui oscillent entre 1483 et 1495.

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été publiés presque coup sur coup : Pantagruel (1532) et Gar-gantua (1534). Postérieurement, pendant sa vie, il publia la suite  de cette série : le Tiers Livre (1546), et le Quart Livre (1548-1552). Les personnages principaux de ces romans étaient Gargantua et son fils Pantagruel. Leurs noms au cours des siècles dans de nombreuses langues européennes à cause de leurs apparences et de leurs façons de vivre devinrent des synonymes de géant, glouton ou abondant en parlant d’un repas ou de la nourriture. En revanche, en raison du style et du langage qu’utilisait Rabelais dans ses œuvres, son nom devint dans certaines langues un adjectif qui correspond, par exemple en parlant du langage, aux mots satirique, grossier et truculent. [pl. gargantuiczny, pantagrueliczny, rabelaisowski ; al. gar-gantuesk, pantagruelisch ; ang. gargantua, Rabelaisian ; esp. gargantúa, pantagruélico ; port. gargântua, patagruélico, rebe-laisiano]

n (07) ¡ Donatien Alphonse François de Sade. En psychia-trie il existe une perversion qui consiste en la recherche du plaisir en provoquant de la souffrance à autrui, c’est-à-dire le sadisme. Ce substantif provient du nom du marquis Do-natien Alphonse François de Sade (1740-1814) qui fut un révolutionnaire et écrivain français. Durant sa vie il connut profondément les milieux carcéraux car il vécut l’embastil-lement sous l’Ancien Régime, les prisons révolutionnaires et les geôles impériales. En somme il souffrit de l’enfermement

Le français dans les autres langues

pendant plus de vingt-cinq ans (vingt-sept pour être pré-cis) sur les soixante-quatorze années de sa vie.

Le mot sadisme apparut au XIXe siècle et refléta l’érotisme cruel et violent des romans de Sade. Il est intéressant qu’un autre terme qui appartient à la psychiatrie, c’est-à-dire le maso-chisme, lui aussi provient d’un nom d’écrivain, cette fois-ci autrichien – Leopold Ritter von Sacher-Masoch (1836-1895).

[pl.  sadyzm, sadysta, sadystyczny  ; al.  Sadismus, Sadist; ang. sadism; esp. sadismo, sádico ; port. sadismo]

III. CONCLUSIONSSans le moindre doute, les belles lettres françaises sont pro-fondément ancrées dans les littératures européennes. Elles ont inspiré et elles continueront d’inspirer les poètes, les dramaturges, les romanciers ou tout simplement les artistes étrangers. Une des preuves de son impact sur les cultures du Vieux Continent est celle du lexique que nous venons de présenter. Cependant il faut dire que la liste que nous avons élaborée est à peine une brève ébauche qui pourrait être faci-lement enrichie.

BIBLIOGRAPHIEBAŃKO, M. (red.) (2011) : Wielki słownik wyrazów obcych, Varsovie : PWN.BAUMGARTNER, E. et MÉNARD, Ph. (1996) : Dictionnaire étymologique et historique de la langue française, Paris : Librairie

Générale Française.BEAUMARCHAIS, J.-P. de, COUTY, D. et REY, A. (1984) : Dictionnaire des littératures de langue française, Paris : Bordas.Real Academia Española : Diccionario De La Real Academia Española. Version électronique: http://www.rae.es/rae.html (con-

sultation : 7 juillet 2013)LE NOUVEAU PETIT ROBERT. Version électronique sur CD de 2001.NOVO DICIONÁRIO AURÉLIO. Version électronique sur CD de 2004.

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Francophonie – coutumes n Jour du déménagement au Québec

Francophonie – coutumes

Le jour du déménagement – ou fête du déménagement, ou Moving Day – est un phénomène particulier québécois.

Il est relativement rare que les Québécois soient proprié-taires de leurs logements, ainsi la plupart des logements sont-ils locatifs (à environ ¾). Ce fait est expliqué par les socio-logues comme conséquence d’un désir de changement, d’un sentiment d’incertitude et de la quête constante des Québé-cois pour une amélioration des conditions de vie.

Selon le règlement les baux se terminent le 30 juin et un grand nombre de gens en profitent pour changer de loge-ment. Chaque année, près de 250 000 ménages ou de parti-culiers québécois (soit 20 % de tous les locataires du Québec) changent de domicile le 1er juillet ou bien dans les jours qui précèdent ou suivent cette date. Il s’agit parfois d’un change-ment d’appartement dans le même bâtiment, on change donc d’étage seulement. L’événement n’est pas nécessairement lié aux festivités, néanmoins son importance au niveau social est à l’origine de l’expression «  fête » qui est employée pour souligner le carctère massif et nombre de phénomènes qui l’accompagnent.

Avant 1975 (année du changement de la législation), la date d’échéance légale des baux résidentiels était fixée au 1er mai, ce qui entraînait différentes perturabations pour les élèves dont les familles déménageaient en pleine durée de l’année scolaire.

Les dispositions de la loi prévoyaient la prolongation automatique des baux venant à échéance le 30 avril ou le 1er  mai  1975 pour les prolonger jusqu›au 30  juin  1975. La mesure a été bien accueillie par de nombreux Québécois : en effet, elle évitait aux familles les problèmes liés au transfert des enfants d’une école à l’autre à quelques semaines de la fin de l’année scolaire.

Ce changement de législation et de la date incitait un cer-tain nombre de gens à voir dans cette coutume des motiva-tions d’ordre politique et prétendent que la population mani-feste ainsi son indifférence à l’égard de la Fête nationale du Canada – qui tombe exactement le 1er juillet (beaucoup moins populaire au Québec que la Fête nationale du Québec, fixée au 24 juin).

PHÉNOMÈNES ET PROBLÈMES ANNEXESn Le 1er juillet serait le jour des plus grands embouteillages,

notamment à Montréal.

Jour du déménagement au Québec

n Plus de 70 % des gens qui déménagent ne font pas appel à des professionnels.

n Les frais de location d’un camion de déménagement sont quatre fois plus élevés à Montréal durant la période des déménagements. Le Wall Street Journal rapportait en 2013 que le taux horaire d’un déménageur montréalais passait de 89 $ l’hiver à 139 $ l’heure en période de pointe.

n Les camions de déménagement sont loués à l’heure durant cette période. Ils peuvent être loués jusqu’à trois fois durant la journée.

n Bell Canada effectue chaque année quelque 200 000 bran-chements de téléphones au Québec en juin et juillet.

n 78 % des gens qui déménagent commandent leur repas au restaurant. Les mets les plus populaires sont la pizza et le poulet rôti.

n Plus de 60 000 tonnes d’ordures ménagères, d’objets en-combrants, de résidus de rénovation et de démolitions se ramassent sur le rebord des rues et trottoirs (pour la grande région de Montréal seulement) ce qui constitue un grand problème pour les services d’assainissement et centres de recyclage.

n Les propriétaires, réunis dans l’association des proprié-taires du Québec soulève tous les ans le problème de l’état

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Jour du déménagement au Québec n Francophonie – coutumes

l’ambiance spéciale de la journée du déménagement dans le quartier Saint-Henri de Montréal : « Une fois par an, il semblait bien que le quartier, traversé par le chemin de fer, énervé par les sifflets des locomotives, s’adonnait à la folie du voyage et que, ne pouvant satisfaire autrement son dé-sir d’évasion, il se livrait au déménagement avec une sorte d’abandon contagieux ».

n Pauline Julien interprète une chanson de Robert Charle-bois et de Réjean Ducharme intitulée, Déménager ou rester là ? (1972).

n Premier juillet, le film, une comédie québécoise (2004) de Philippe Gagnon, met en scène les mésaventures de trois couples qui déménagent durant cette période de l’année.

des logements : en quittant son appartement, un locataire sur trois laisse son appartement dans un état lamentable (portes, planchers ou murs brisés, détritus laissés dans les apparte-ments, des clefs non remises au propriétaire et autres).

n Un autre problème, c’est le départ des locataires sans paie-ment du mois de juin; quelque 24 % des locataires laissent, paraît-il, leur logement sans payer le dernier mois.

JOUR DU DÉMÉNAGEMENT DANS LES ARTS ET LA CULTURE POPULAIREn Dans Bonheur d’occasion (1945), un des romans-phares

québécois de la période après-guerre, Gabrielle Roy décrit

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69Coin littéraire

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C’est sur la fin d’une journée de ce terrrible hiver 1870, frappé d’un triple malheur  : l’invasion, la famine et le froid, qui enfantent à leur tour cent et mille autres peines.

Ses grands doigts de glace profondément enfoncés dans la terre, le froid se cramponne sur la Sologne et s’attarde à pondre son frimas sur l’échine du pauvre monde. Visible en buées au contact des bouches, il ballotte son grand corps fluide au gré des vents mordants. Sa souveraineté sur les mois d’hiver a des exigences cruelles. Il se roule, se prélasse sur tout. Dans les bois, ses jeux font naître les douleurs sourdes des grands arbres aux branches déjà blessées par la foudre des jours d’été et brisées par les colères des vents d’automne. Les jeunes sapins à la chair tendre éclatent à cris secs, sonores. L’homme entend cette annonce de ruine et blêmit, impuis-sant.

Chez les pauvres gens, cet hiver a achevé bien des vieil-lards et repris les quelques jours de vie de bien des nouveau-nés. Les fossoyeurs doivent appuyer de toutes leurs forces sur les membres raidis, ces branches d’homme, pour les coucher dans le cercueil de sapin au parfum de printemps. En ouvrant le sol durci, ils jurent contre le froid qui, pour se gausser, mord des oreilles et leur met de ridicules glaçons dans les moustaches. La terre prend un peu de repos entre ses deux peines d’automne et de printemps, avant que la charrue ne vienne déchirer, en longues et fines lanières, son ventre à nouveau mou. Les bonnes bêtes gisent flanc à flanc, sur un épais lit de paille souple, dans la douce chaleur des étables aux murs crépis de bouses. Les bêtes sauvages viennent rôder près des fermes, poussées par la faim qui leur noue les entrailles comme le froid noue le mal dans les poitrines.

Et les bûcherons n’osent guère s’aventurer à des abattages lointains, dans la crainte de rencontrer le loup qui jette la ter-reur en déchirant ses hurlements sur ses crocs avides d’en-trailles et de chair.

La locature des Bâtards ne vit, dans son aspect extérieur, que par la fumée de son tas de fumier recroquevillé contre la porcherie. Une neige brillante uniformise la cour et les toits. En étanchant sa soif, le froid a changé la mare vaseuse en un bloc de glace sombre. Pris au piège, un vieux seau dort paisi-blement, l’anse repliée sur les flancs fatigués. Un long trait de glissades sur la glace apprend au passant que le fermier a des enfants jeunes et vigoureux. Face à la porcherie, faisant bande à part, sont les bâtiments plus nobles: la grange vaste et pleine

Coin littéraire

Claude SEIGNOLLELe Meneur de loups

Claude SEIGNOLLE

Né à Périgueux en 1917. Dès son enfance il collectionne tout ce qui lui semble digne d’intérêt : pierres et silex, fossiles et monnaies anciennes. Plus âgé, il ramassera une imposante collection d’autographes. Il est attentif aux contes et légendes que sa grand-mère lui raconte, d’où son goût pour les mystères et toutes les sortes de diableries. Sous l’influence de certains membres de la Société préhistorique française Seignolle commence à s’occuper du folklore et du légendaire. Il va sillonner sa région pendant deux années et se faire collecteur des traditions rurales, des rites des fêtes, des supers-titions, etc.

En 1937 il publie avec son frère Le Folklore du Hure-poix, livre bien accueilli par, entre autres, Pierre Mac Orlan et Blaise Cendrars. Cette publication sera suivie de nombreuses autres consacrées à la culture popu-laire, mais aussi d’une œuvre littéraire personnelle, placée sous le signe du fantastique et de l’étrange. En 1945, paraît le premier roman de Seignolle : Le Rond des sorciers. Viendront d’autres, dont Marie la louve (1949), La Malvenue (1952) ou Le diable en sabot (1959). Parallèlement l’écrivain publiera de nombreux recueils de nouvelles, dont Histoires maléfiques (1965), Contes macabres (1966), Les chevaux de la nuit, et autres récits cruels (1967), Histoires vénéneuses (1969), Contes sor-ciers (1974), Histoires étranges (1979), Les malédictions (2 tomes, 1984), Histoires sorcières (1988), A l’enseigne de l’étrange (1989). Des essais verront également le jour  : Les évangiles du diable (1964), Les loups verts (1970). En 1997, est parue une réédition de contes sous le titre  : Contes, récits et légendes des pays de France. Seignolle a aussi publié sous les pseudonymes de Starcante, Claude S. et Jean-Robert Dumoulin.

Jean Ray, chef de l’école fantastique belge, a dit de Seignolle : « il installe l’enfer dans notre vie ».

A visiter : www.heresie.com/seignolle/ Une vidéo de la rencontre avec Claude Seignolle :

www.ina.fr/video/CPF11000066 (EK)

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d’herbe de vie, garde-manger aux effluves grisants ; puis, tout contre, l’étable avec ses lents bruits de chaînes et ses meugle-ments sourds. Les bâtiments où logent Ribaud et sa famille dominent les dépendances et en sont séparés par une courette où la niche du chien voisine avec deux marmites ébréchées, remplies de ferrailles mariées entre elles par la rouille cupide.

Sans le souffle blanchâtre de la cheminée, l’haleine bru-meuse du fumier et les geignements du bétail, on eût pu croire la ferme abandonnée.

Sur le chemin de boue figée, recouvert par une neige souple, marche un homme, grand et large d’épaules, suivi de loin par les animaux à peine visibles dans le crépuscule. En vue des Bâtards, il s’arrête et arrête son troupeau, puis il avance seul dans la cour. Il va fièrement. Le bois de ses sabots crisse. En approchant, il voit que la flamme du foyer projette une ombre rousse sur les vitres de la grande salle. Arrivé contre la porte, il la heurte du poing, sans marquer d’hésitation.

– ... Entrez ... dit une voix à l’intérieur.Il pousse. La porte résiste.– Entrez ... répète la voix en se faisant plus rude ... Poussez

de l’épaule, on dirait que cette maudite glace veut tout pour elle.

D’une lourde jetée d’épaule, l’homme repousse le panneau de chêne qui craque puis cède.

La salle de ferme apparaît, pleine d’une étonnante vie. Le feu besogne à dévorer les bûches qu’on ne lui refuse pas, met-tant sa chaleur dans le sang de ceux qui se trouvent là, éclai-rant leurs travaux de ses flammes douces, faisant pétiller les brindilles, siffler le sapin, éclater la châtaigne, gémir l’eau du chaudron, empester le poil mouillé du gros chien couché sur le flanc, le regard vague. Les Ribaud sont tous là. La grand-mère, cassée par l’âge, marquée par les durs travaux et qui perd chaque jour un peu de sa force de femme, sommeille, le menton sur les peaux de son cou. La jeune Ribaud donne sa mesure de peine, pétrit la pâte à grandes brassées et court re-lever le bébé brun qui, sentant la sève pousser dans ses petites jambes, s’épuise à des sensations nouvelles. Assis à terre, sur des sacs pliés, deux gars de neuf et onze ans, couteau en main, bricolent du bois. A la meule est le maître, déjà soucieux de ses responsabilités reçues avec le dernier souffle du père mort depuis deux mois, tué par le travail plus que par l’âge.

À la vue de l’étranger immobile sur la pierre du seuil, cha-cun s’arrête. Le chien grogne en découvrant ses crocs usés et se dresse menaçant, mais, d’un geste, l’homme le fait taire, le fléchit sur ses pattes et l’oblige à aller se glisser sous la maie à l’intérieur chemisé de farine. À voir le regard subitement craintif de la bête, on la croirait ensorcelée.

L’inconnu n’a aucun geste d’amitié. Avec ce large pantalon de laine bleue, tenu à la taille par une haute ceinture rouge, est-ce un soldat fuyard ? ... Ou un saltimbanque, avec cette demi-houppelande noire effrangée et cette toque de fourrure noire, crotteuse, tenue par un mouchoir noué sous le men-ton ?

Il est sans âge apparent et semble de tous les temps des hommes.

Après avoir jeté un rapide regard derrière lui et légère-ment refermé la porte, il dit enfin, soulageant tout le monde :

– Nous avons faim, mes bêtes et moué ...Il parle lentement, avec peine. On sent qu’il n’est pas habi-

tué à le faire souvent.– Combien sont vos bêtes ? demande Ribaud.– ... peut-être six ...– Et vous promenez du bétail par ces froids-là ?L’autre ne répond pas. Il sort et siffle. Après, il revient

mettre son grand corps dans le cadre de la porte. La chaleur du feu lutte contre l’air glacé qui pénètre comme le flot de l’étang envahit les prés une fois la vanne levée. Chacun pense lui dire de fermer la porte, mais personne ne l’ose tant cet homme fait naître la crainte. Bientôt, des frappements de pattes nerveuses martèlent le sol de la cour. Sous la maie, le chien hurle aussitôt à la mort. Les bêtes de l’inconnu arrivent avec des sifflements rauques. Et brusquement, à la hauteur de la pierre du seuil, surgissent des museaux longs, menaçants. Des grands yeux aux pupilles pourpres fixent les flammes de l’âtre.

– ... Aux loups ...Chassés jusqu’au fond de la salle par leur frayeur, Marc

et Julien, les garçons, se serrent dans un recoin. La femme prend vivement le bébé accroupi par terre et le jette dans son berceau. La vieille se réveille complètement, mais reste coite de saisissement. Ribaud décroche son fusil. Les loups se sont immobilisés aux pieds de leur maître.

– C’est toi le meneur de loups ? dit Ribaud, menaçant.Le meneur ordonne d’un ton bref :– Donn’nous à manger ...Le fermier serre à la briser la crosse de son arme. Il com-

prend que les menaces ne seraient rien contre l’homme fort de ses bêtes et du mystère qui l’entoure. Il commande, sans détourner la tête :

– La mère et toi, Louise, faites une pâtée ...Les enfants ne parviennent pas à détacher leurs regards

des loups qui restent là, prêts à tous les égorgements. Ils sont fascinés. On leur a si souvent raconté leurs méfaits sans li-mites et leur terrifiante férocité que, dans leur esprit d’enfant, reviennent sans cesse les menaces maternelles : « ... Si vous ne vous tenez pas sages, je vais vous mener au loup. »

Et plusieurs loups sont là, à trois bonds d’eux !– Sors tes bêtes de la porte ... dit Ribaud, craignant que

ses enfants prennent une de ces mauvaises fièvres de peur si difficiles à faire passer.

Le meneur de loups plisse mauvaisement les paupières mais les fait reculer dans la cour. Il jette des ordres brefs, plus cinglants que que des coups de fouet. À chaque mot, ses lèvres se contractent et il parle du coin de la bouche, d’entre ses dents serrées.

– Hors là ... nouer ... tri ...– Surveille-les, qu’ils ne bougent pas pour aller avec nos

bonnes bêtes, dit encore le fermier.Comme pour répondre, les vaches se mettent à meu-

gler leur affolement. Elles ont senti la présence dangereuse. Ribaud veut mettre l’homme dehors. Le meneur de loups  s’adosse plus fort à la porte toujours ouverte, croise ses bras sur sa poitrine et n’a pas l’air de tenir compte du froid.

La fermière apporte enfin un grand plat creux, suivie de la

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grand-mère qui en porte un autre. Dedans sont des patates et du pain écrasé gonflé d’eau chaude.

– Donnez, grogne-t-il. Il va déposer les plats près de ses bêtes. Dans le froid, la

pâtée fume doublement. Les bêtes grondent, mais ne bon-dissent pas afin d’apaiser leur faim d’un seul coup. Elles pa-raissent attendre autre chose.

La vieille Ribaud, qui agit toujours en silence, regarde son fils avec inquiétude. Si ces bêtes-là ne veulent pas de cette nourriture, quoi donc les désaffamera ?

– Va chercher des galettes, dit Ribaud à sa femme. Elle lui en apporte sur un plat de bois. Il prend le plat et le

tend au meneur.– Voilà pour toi ...L’homme ne remercie pas. Il prend toutes les galettes

d’une main, les brise et va les jeter dans la pâtée destinée aux loups. Cela fait, il ordonne à ses bêtes : « Mangeons. »

S’approchant, l’échine courbée, matées par une forte obéissance, elles avalent avec de grands bruits le pain gonflé, fade, intimement mêlé aux galettes parfumées et sucrées.

Alors se mettant à genoux et écartant les museaux gro-gnants, le meneur se fait une place et mange à même le plat avec contentement.

Une fois sa faim assouvie, il revient à Ribaud qui, du seuil, a regardé cette scène avec stupeur.

– L’âge d’ton plus jeune enfant ? demande-t-il.– Un an ...– Garçon, fille ?– Fille ...– Montr’ la moué.– Mais ...– N’crains rien, j’veux remercier ...Ribaud en ressent un soulagement.– Si c’est pour ça, nous sommes quittes ...– J’veux quand-même.Il écarte le fermier et entre. Son sillage empeste de telles

senteurs animales que Ribaud détourne le nez. Arrivé au banc, il s’assoit. Alors, chacun peut voir que, sous sa houp-

pelande, il porte un sac de toile bise pendu en bandoulière.– Cette chaudure m’fait mal ... dit-il en jetant un mauvais

regard aux bûches ... Mais montr’ moué ta ch’tite fille, ajoute-t-il aussitôt.

Inquiète, la mère ne veut pas montrer l’enfant.– Laisse faire, dit le fermier.Marie est montrée à l’homme.– Donne qu’je la mette su’ mes g’noux.La Ribaud regarde son homme.– Donne, dit-il.Lorsqu’il l’a sur lui, le meneur parle à l’enfant sans la

moindre méchanceté.– ... ch’tite, ‘coute ... J’vas t’faire un don ...Il continue à voix basse, si bien que personne ne com-

prend ce qu’il dit. Il a des mots gutturaux suivis de gestes mystérieux. Marie le regarde, sérieuse, la bouche ouverte. En parlant, l’homme défait son sac et apparaît la tête d’un lou-veteau de deux ou trois mois. De surprise, croyant à un jeu, Marie se frappe les mains, si bien que le louveteau prend peur et refuse de quitter le sac où il est en sécurité.

– L’a point mangé d’viande, vot’ fille ? demande le meneur à la cantonade.

– Non ... répondent-ils tous en même temps, le souffle court.

Il marque d’un silence le silence et prenant la petite main de l’enfant, la met dans la gueule du louveteau.

La mère étouffe un cri et s’avance pour reprendre sa fille. Ribaud l’arrête du regard.

Maintenant le meneur parle avec gravité. – T’as l’don, Marie ... tu comprends les loups, tes mains

pourront barrer et guarir les mordures faites par eux ... Tu mâcheras du pain pour faire la bouillie qui guarira ... tu la poseras su’ l’mal ... ça s’ra une sorte d’ madicament ... Seule-ment, souviens-toi ... tu perdras l’don à ma mort ...

Cela dit, il rend l’enfant à sa mère, se lève et sort sans re-garder quiconque. Dociles, repues, ses bêtes l’attendent, im-mobiles dans la cour. « Trrri ... », fait-il. Ils s’enfoncent dans la nuit qui vient durcir le froid ...

1947,La dimension fantastique. 13 nouvelles d’Hoffmann à Claude Seignolle,

Librio 1996, pp.135-140

Claude Seignolle, Le Meneur de loupsFiche pédagogique

Public : grands adolescents, adultesNiveau : avancé

Objectifs :n développer la compréhension écrite et l`expression oralen formuler les hypothèses sur le déroulement de l`actionn enrichir le vocabulaire (champ lexical d’hiver et de froid,

celui de la ferme)

n formuler la définition de la nouvellen raconter des phénomènes inhabituelsn faire connaître un auteur francophone

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Activités avant la lecture1. Demander de mentionner des animaux sauvages vivant en

Europe. Puis, de les regrouper – selon les groupes et espèces et, en plus, selon l’attitude de l’homme envers ces animaux :n mammifères – cerf, renard, sanglier, ... oiseaux – faisan,

hibou, ... n animaux chassés pour la nourriture, pour la fourrure,

comme trophée de chasse, considérés comme prédateurs de l’homme ou animaux domestiques ...

2. Demander avec quel(s) trait(s) de caractère sont liés les animaux mentionnés :n ours – forcen renard – ruse, faussetén chouette – sagessen loup – force, voracitén autres (serpent, aigle, ...)Pousser les apprenants à se

concentrer sur le loup.

3. Montrer les photos de loup (à trouver en abondance sur Internet). Demander de caractériser l’animal. Chercher des informations sur l’espèce – encyclopédies, Internet, etc. Souligner la vie grégaire des loups. Se demander quel est / était le rôle des fauves dans la nature. Quelle était la si-tuation du loup auparavant ? Quelle est-elle actuellement ? (indiquer que c’est une espèce protégée).

4. Chercher des expressions, proverbes, citations où apparaît le loup – en français et, éventuellement, en polonais :n Un froid de loupn Un loup de mern Crier au loupn A pas de loupn Etre connu comme un loup blancn Donner la brebis à garder au loupn Se mettre à la gueule de loupn Il faut hurler avec les loupn Quand on parle du loup, on en voit la queue

n Morski wilkn Człowiek człowiekowi wilkiemn Natura ciągnie wilka do lasun I wilk syty, i owca całan Słuchać (czegoś) jak bajki o żelaznym wilkun Kto z wilkami żyje, z wilkami wyjen Nie wywołuj wilka z lasun Nosił wilk razy kilka, ponieśli i wilkan O wilku mowa, a wilk tużExpliquer le sens des expressions, donner des exemples de situation où l’on peut les employer.

5. Demander de citer des oeuvres, textes littéraires où appa-raît le loup :n des fables d’Esope, de La Fontaine, pex. Le Loup et l’Agneaun des contes, le plus célèbre – Le Petit Chaperon rougen des légendes : la louve capitoline qui a nourri Remus et

Romulus (...)

Activités de la première lecture (ne pas donner de titre de la nouvelle)1. Donner le 1er fragment, jusqu’à ... ses crocs avides d’entrailles

et de chair.n Quand et où a lieu l’action ? - chercher la Sologne sur la

carte de France, chercher des informations sur 1870 (de quelle invasion s’agit-il ?)

n Quelle est la saison de l’année ? Est-elle dure, difficile ?n Quelle est la situation des hommes et des animaux ?n Connaît-on des personnages principaux ?

2. Donner le 2e fragment, jusqu’à ... la ferme abandonnée.n Quel est le lieu ? décrivez-le.n Qui habite là ?

3. Donner le 3e fragment, jusqu’à ... on la croirait ensorcelée.n Qu’est-ce qui se passe ?n Quelle est la scène ?n Qui voit-on ? à l’extérieur, à l’intérieur ?n L’étranger, comment est-il ?n Sait-on quelque chose à son propos ?n Qu va-t-il se passer ?

4. Donner le 4e fragment, jusqu’à ... les flammes de l’âtre.n Qu’est-ce que nous apprenons sur l’étranger ?n Savons-nous qui il est ?n Que veut-il  ? pourquoi a-t-il frappé à la porte de la

ferme ?n Quelle est la réaction des habitants de la ferme ?n Quelles sont les bêtes de l’étranger ? qui est-il ?n Que va-t-il se passer ?

5. Donner le 5e fragment, jusqu’à ... du pain écrasé gonflé d’eau chaude.n Comment réagissent les Ribaud  ? les enfants et les

adultes ?n Que demande l’homme ? est-il amical, hostile ?n Le fermier, est-il d’accord ? a-t-il peur ?n Que fait la fermière ? qu’apporte-t-elle ?

6. Donner le 6e fragment, jusqu’à ... mange à même le plat avec contentenement.n Les loups, commencent-ils à manger tout de suite ? com-

ment se comportent-ils ? pourquoi ?n Que fait l’homme avec les galettes ? pourquoi ?

7. Donner le 7e fragment, jusqu’à ... parle avec gravité.n Que se passe-t-il ?n Que fait l’homme ? que demande-t-il ?n Comment est-il ? apprend-on quelque chose de nouveau

sur lui ?n Pourquoi prend-il la petite fille sur ses genoux ? que veut-

il faire ? la mère, est-elle contente ? et le père ?n Que cachait l’homme dans son sac, sous le manteau ?n Que va dire l’homme, d’après vous ?

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8. Donner le 8e et dernier fragment. n Quelles sont les paroles de l’homme ?n Quel don fait-il à la petite fille ?n Qu’est-ce qui se passe à la fin ?

Activités de la lecture approfondie1. Relever le vocabulaire de l’hiver et du froid :n froid, terrible hiver, doigts de glace, vents mordants ...

2. Relever le vocabulaire lié à la vie de la ferme :n locature, porcherie, grange, niche du chien, bétail ...

3. Relever les fragments où les personnages emploient le pa-tois, traduisez en français standard.n « moué » = moi, « montr’moué ta ch’tite fille » = montre-

moi ta petite fille, ...

4. Faire le portrait de la famille des paysans. Comment s’ap-pellent-ils ? combien sont-ils ? comment se comportent-ils ?

5. Chercher les passages où est décrit le meneur, faites son portrait.

6. Chercher tous les passages où il est question des loups. Quelle est l’attitude des paysans envers ces animaux ?

7. Le texte, est-il difficile ? quelles sont les difficultés ?n relever les mots et expressions recherchées, rares  : pex.

pondre, frimas, se cramponner, ballotter, se prélasser, fossoyeurs, gésir, recroquevillé, etc.

8. Quel est le genre du texte ? relever les traits caractéristiques – longueur, lieu et temps, action (simple, complexe, ...), nombre de personnages.

9. Cette histoire, comporte-t-elle un message  ? Comment pourrait-on le formuler éventuellement ?n Celui qui aide autrui, sera récompensén Il vaut la peine de rendre service à autruin Il faut vivre en accord avec la nature (...)

Activités de prolongement1. Résumer toute l’histoire – oralement ou/et par écrit.

2. Quels sont les éléments fantastiques de l’histoire racontée ? D’où viennent-ils ? (v. croyances populaires).

3. Imaginer l’histoire du meneur de loups. Comment est-il devenu tel qu’il est ?

4. Imaginer ce que va devenir Marie.

5. Chercher des informations sur l’auteur et son oeuvre : son importance au sein de la littérature de son pays ? est-ce un écrivain connu ? figure-t-il parmi les plus grands noms de la littérature française ?

(Ewa Kalinowska)

Page 74: Bulletin PROF-EUROPE No 14, 2013/2014

74

PROF-EUROPE 2013/2014

Humour

Humour

L’homme est capable de haîner les autres.Philologie Romane = Philologie Roumaine, Philologie Romaine, Philologie Romance...À mon avis, une vie dans une grande ville est plus confortable et excitante qu’à la champagne ...Lacoste contre les imitateurs de son cocodille en Chine ...L’enseignement précorse ...Le main-ball (handball).

Il ne faut plus s’étonner de rien. Soyons philosophe comme mon maître à penser Raymond DEVOS.Alors, rions-en ...

Richard SORBETAutrefois surnommé « Le Petit Richard »

à l’occasion d’une formation VIFAX (allusion au Petit Robert ...)

Quelques perles rencontrées par un Professeur de FLE ...Lublin le mercredi 9 octobre 2013

Elèves et étudiantsn Si on chahute trop un prof, il semble qu’on risque de détruire

sa psychologie intérieure nerveuse.n Les examens sont utiles pour dépister l’ignorance.n La Gaule a été envahie par les Gaullistes à l’époque de Vercin-

gétorix.n Jeanne d’Arc voyait des apparitions invisibles. n Castro a pris le pouvoir grâce à une guérilla urbaine dans les

campagnes.n Au pluriel, on dit des „cristaux”, car il y a plusieurs cristals.n En 1934, Citroën révolutionne la construction automobile en

sortant la traction à vent.n L’indice de fécondité doit être égal à deux pour assurer le re-

nouvellement des générations parce qu’il faut être deux pour faire un enfant. On peut s’y mettre à trois ou quatre, mais deux suffisent.

n Un litre d’eau à 20°, plus un litre d’eau à 20°, égalent deux litres d’eau à 40°.

n L’eau est d’une couleur inodore.n Le losange est un carré tordu en biais.n Le „0” est très utile, surtout si on le met derrière les autres

nombres. n Le suffrage universel permet de nommer des ministres fran-

çais dans tout l’univers.

BÊTISIER – élèves, étudiants, profs …

Profsn Avec seulement deux toilettes pour plus de 300 élèves, tous les

besoins ne peuvent pas être satisfaits.n Le caractéristique du contrôle continu est de continuer.n Motif de l’absence : n’était pas présent.n L’escalier A est réservé aux filles. L’escalier B aux garçons.

L’escalier C à tous les autres.n Les copies remises dans le temps inparti seront purement et

simplement corrigées.n Les examens se dérouleront comme prévu à une date encore

indéterminée.

Diversn En raison de la chaleur, les musiciens ne porteront que la

casquette de l’uniforme.n Tous portaient une crêpe à la boutonnière.n Les kinés se sont massés contre les grilles de la préfecture.n Le rapport de la gendarmerie révèle que Alain P. se serait

suicidé lui-même.D’après

Jérôme Duhamel, Les Perles de l’école, Albin Michel, 2000 du même, La Fête des Perles, Albin Michel. 1996

http://www.perlesdubac.fr/ entendu ou lu directement.

Page 75: Bulletin PROF-EUROPE No 14, 2013/2014

L’OrganisatiOn internatiOnaLe de La FrancOphOnie est La seuLe OrganisatiOn muLtiLatéraLe FOndée sur Le partage d’une Langue, Le Français, FiL cOnducteur de L’ensembLe de ses activités.

Présente sur les cinq continents, la langue française est la cinquième langue la plus pratiquée au monde et la deuxième langue la plus enseignée. Son avenir dépend en grande partie de sa place dans les systèmes éducatifs. L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) promeut l’enseignement du français en tant que langue véhiculaire ou langue étrangère, en fonction des différents contextes de ses 77 États et gouvernements. Elle veille à ce que l’acquisition de cette langue s’appuie sur des outils efficaces et sur des technologies nouvelles accessibles au plus grand nombre.

La force de la langue française, ses potentialités, sa modernité et les enjeux de solidarité qui la sous-tendent, guident l’action de l’OIF.

Pour la première fois, les chefs d’État et de gouvernement ont adopté, au Sommet de Kinshasa (2012), une politique intégrée de promotion de la langue française qui s’adresse aussi bien à l’OIF qu’aux opérateurs et aux responsables des pays membres de la Francophonie. Sous le titre « Le français, langue d’aujourd’hui et de demain », elle se décline en six objectifs prioritaires :• Renforcer la place et le rayonnement du français sur la scène

internationale ;• Relever le défi politique du multilinguisme ;• Adapter l’action multilatérale aux contextes linguistiques régionaux

et nationaux ;• Consolider le français comme langue d’accès au savoir pour tous ;• Mettre en valeur l’apport de la langue française au développement

économique ;• Valoriser l’usage de la langue française.

« Nous ne sommes pas prêts à nous satisfaire d’un français culturellement amoindri, parce qu’exclu de certains champs de l’activité humaine. […] Nous devons être des indignés linguistiques ! »

abdou diouf, discours d’ouverture, Forum mondial de la langue française, Québec, 2 juillet 2012.

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QUÉBEC2012

LE FRANÇAISEST UNE CHANCE

Page 76: Bulletin PROF-EUROPE No 14, 2013/2014

Quinze priorités pour la langue française

1 La mobilité des francophones au sein de la Francophonie

2 L’affirmation francophone dans le multilinguisme

3 L’entrepreneuriat francophone

4 La francophonie, marque d’excellence en matière économique

5 L’animation, l’information et le réseautage pour renforcer l’économie francophone

6 La coopération syndicale internationale pour renforcer le français au travail

7 L’accès universel aux technologies et l’alphabétisation numérique

8 La production et la numérisation des contenus francophones

9 La francophonie en réseau

10 La production et la diffusion de la recherche scientifique en français

11 L’accès au savoir universel et l’accès universel au savoir francophone par la traduction

12 L’enseignement du français à l’école

13 La circulation des œuvres littéraires, musicales et cinématographiques

14 L’appui aux médias en langue française

15 La féminisation de la langue

LE FORUM MONDIAL DE LA LANGUE FRANÇAISELe premier Forum mondial de la langue française s’est tenu dans la ville de Québec du 2 au 6 juillet 2012. Il a été organisé par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en collaboration avec le gouvernement du Québec.

L’ambition première du forum était de permettre à la société civile et aux jeunes des cinq continents, en particulier d’Afrique, de réfléchir et de débattre de l’avenir de la langue française et de la diversité linguistique dans la mondialisation économique, politique et culturelle.

Le pari a été largement tenu. Quatre grands thèmes qui avaient fait l’objet d’appels à propositions ont guidé les débats : économie et marché du travail ; diversité linguistique ; références culturelles ; univers numérique.

Tout au long des discussions, la langue française est indéniablement apparue comme une grande langue internationale rassemblant des identités multiples et coexistant avec les langues nationales, notamment africaines. Pour les participants, l’affirmation de leur identité dans un contexte de multilinguisme effectif est un enjeu majeur dans l’espace économique et dans l’univers numérique.

Au terme du forum, quinze priorités ont été retenues par l’ensemble des participants. Ces quinze priorités ont nourri les travaux ayant mené à l’adoption de la politique intégrée de promotion de la langue française à l’occasion du XIVe Sommet de ma Francophonie de Kinshasa. L’OIF effectue également un suivi des mesures appropriées en vue de l’organisation de la deuxième édition du forum en 2015.

1 300 participants de 93 pays

40 %de participants du continent africain

Près de

50 %de femmes

181 artistes francophones et lauréats des Jeux de la Francophonie

325 intervenants dans près de 70 tables rondes ou ateliers

37grands conférenciers et grands témoins

Près de 50 % de participants de moins de 30 ans

L’OrganisatiOn internatiOnaLe de La FrancOphOnie est La seuLe OrganisatiOn muLtiLatéraLe FOndée sur Le partage d’une Langue, Le Français, FiL cOnducteur de L’ensembLe de ses activités.

Présente sur les cinq continents, la langue française est la cinquième langue la plus pratiquée au monde et la deuxième langue la plus enseignée. Son avenir dépend en grande partie de sa place dans les systèmes éducatifs. L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) promeut l’enseignement du français en tant que langue véhiculaire ou langue étrangère, en fonction des différents contextes de ses 77 États et gouvernements. Elle veille à ce que l’acquisition de cette langue s’appuie sur des outils efficaces et sur des technologies nouvelles accessibles au plus grand nombre.

La force de la langue française, ses potentialités, sa modernité et les enjeux de solidarité qui la sous-tendent, guident l’action de l’OIF.

Pour la première fois, les chefs d’État et de gouvernement ont adopté, au Sommet de Kinshasa (2012), une politique intégrée de promotion de la langue française qui s’adresse aussi bien à l’OIF qu’aux opérateurs et aux responsables des pays membres de la Francophonie. Sous le titre « Le français, langue d’aujourd’hui et de demain », elle se décline en six objectifs prioritaires :• Renforcer la place et le rayonnement du français sur la scène

internationale ;• Relever le défi politique du multilinguisme ;• Adapter l’action multilatérale aux contextes linguistiques régionaux

et nationaux ;• Consolider le français comme langue d’accès au savoir pour tous ;• Mettre en valeur l’apport de la langue française au développement

économique ;• Valoriser l’usage de la langue française.

Un groupe de jeunes de différents hori-zons a diffusé le dernier jour des débats une Déclaration des jeunes francophones et francophiles. Ce texte énumère les quatre défis qui préoc-cupent la jeunesse : la libre circulation dans l’espace francophone ; l’éducation et la formation en français ; un univers numérique francisé et francophile ; la diversité culturelle.

« Pour la jeunesse francophone et francophile le silence n’est pas une option. »

Quinze priorités pour la langue française

1 La mobilité des francophones

au sein de la Francophonie

2 L’affirmation francophone

dans le multilinguisme

3 L’entrepreneuriat francophone

4 La francophonie, marque d’excellence

en matière économique

5 L’animation, l’information

et le réseautage pour renforcer

l’économie francophone

6 La coopération syndicale internationale

pour renforcer le français au travail

7 L’accès universel aux technologies

et l’alphabétisation numérique

8 La production et la numérisation

des contenus francophones

9 La francophonie en réseau

10 La production et la diffusion de la

recherche scientifique en français

11 L’accès au savoir universel et l’accès

universel au savoir francophone par

la traduction

12 L’enseignement du français à l’école

13 La circulation des œuvres littéraires,

musicales et cinématographiques

14 L’appui aux médias en langue française

15 La féminisation de la langue

LE FORUM MONDIAL DE LA LANGUE FRANÇAISE

Le premier Forum mondial de la langue française s’est tenu dans la ville

de Québec du 2 au 6 juillet 2012. Il a été organisé par l’Organisation

internationale de la Francophonie (OIF) en collaboration avec le gouvernement

du Québec.

L’ambition première du forum était de permettre à la société civile et aux jeunes

des cinq continents, en particulier d’Afrique, de réfléchir et de débattre de

l’avenir de la langue française et de la diversité linguistique dans la mondialisation

économique, politique et culturelle.

Le pari a été largement tenu. Quatre grands thèmes qui avaient fait l’objet

d’appels à propositions ont guidé les débats : économie et marché du travail ;

diversité linguistique ; références culturelles ; univers numérique.

Tout au long des discussions, la langue française est indéniablement apparue

comme une grande langue internationale rassemblant des identités multiples

et coexistant avec les langues nationales, notamment africaines. Pour les

participants, l’affirmation de leur identité dans un contexte de multilinguisme

effectif est un enjeu majeur dans l’espace économique et dans l’univers

numérique.

Au terme du forum, quinze priorités ont été retenues par l’ensemble des

participants. Ces quinze priorités ont nourri les travaux ayant mené à l’adoption

de la politique intégrée de promotion de la langue française à l’occasion

du XIVe Sommet de ma Francophonie de Kinshasa. L’OIF effectue également

un suivi des mesures appropriées en vue de l’organisation de la deuxième édition

du forum en 2015.

1 300

participants

de 93 pays

40 %de participants

du continent

africain

Près de

50 %de femmes

181 artistes

francophones

et lauréats

des Jeux de la

Francophonie

325 intervenants

dans près

de 70 tables

rondes ou ateliers

37grands conférenciers

et grands

témoins

Près de 50 %

de participants

de moins de

30 ans

L’OrganisatiOn internatiOnaLe de La FrancOphOnie est La

seuLe OrganisatiOn muLtiLatéraLe FOndée sur Le partage

d’une Langue, Le Français, FiL cOnducteur de L’ensembLe

de ses activités.

Présente sur les cinq continents, la langue française est la cinquième

langue la plus pratiquée au monde et la deuxième langue la plus

enseignée. Son avenir dépend en grande partie de sa place dans

les systèmes éducatifs. L’Organisation internationale de la Francophonie

(OIF) promeut l’enseignement du français en tant que langue véhiculaire

ou langue étrangère, en fonction des différents contextes de ses 77 États

et gouvernements. Elle veille à ce que l’acquisition de cette langue

s’appuie sur des outils efficaces et sur des technologies nouvelles

accessibles au plus grand nombre.

La force de la langue française, ses potentialités, sa modernité et

les enjeux de solidarité qui la sous-tendent, guident l’action de l’OIF.

Pour la première fois, les chefs d’État et de gouvernement ont adopté,

au Sommet de Kinshasa (2012), une politique intégrée de promotion

de la langue française qui s’adresse aussi bien à l’OIF qu’aux opérateurs

et aux responsables des pays membres de la Francophonie. Sous le titre

« Le français, langue d’aujourd’hui et de demain », elle se décline

en six objectifs prioritaires :

• Renforcer la place et le rayonnement du français sur la scène

internationale ;

• Relever le défi politique du multilinguisme ;

• Adapter l’action multilatérale aux contextes linguistiques régionaux

et nationaux ;

• Consolider le français comme langue d’accès au savoir pour tous ;

• Mettre en valeur l’apport de la langue française au développement

économique ;

• Valoriser l’usage de la langue française.

Un groupe de jeunes de différents hori-

zons a diffusé le dernier jour des

débats une Déclaration des jeunes

francophones et francophiles. Ce texte

énumère les quatre défis qui préoc-

cupent la jeunesse : la libre circulation

dans l’espace francophone ; l’éducation

et la formation en français ; un univers

numérique francisé et francophile ; la

diversité culturelle.

« Pour la jeunesse francophone et francophile

le silence n’est pas une option. »

Page 77: Bulletin PROF-EUROPE No 14, 2013/2014

3

2

10 000 instituteurs

en formation continue

dans 7 pays en 2012 :

> Bénin > Burundi > Haïti > Liban

> Madagascar > Niger > République

démocratique du Congo

UNE LANgUE POUR L’édUCAtIoN Et LA FoRMAtIoNDans la mouvance de la Conférence mondiale sur l’éducation pour

tous (Jomtien, 1990) et du Forum mondial sur l’éducation (Dakar, 2000),

l’OIF promeut une éducation de qualité pour tous. Les actions menées

dans ce cadre prennent en compte les langues nationales et concernent

tout particulièrement la formation professionnelle initiale et continue

des enseignants ainsi que la maîtrise des compétences linguistiques

qui favorisent l’enseignement du et en français en contexte plurilingue.

IfademL’Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres (Ifadem)

est un parcours de formation continue de neuf mois, dont la majeure

partie s’effectue à distance, destiné prioritairement aux instituteurs

exerçant en zones rurales. Il vise à renforcer, grâce à un travail en

autoformation avec l’accompagnement d’un tuteur de proximité,

les compétences des instituteurs dans l’enseignement du français,

mais aussi dans d’autres matières enseignées en français (la citoyenneté

ou les mathématiques par exemple). La formation combine des

ressources pédagogiques accessibles en format papier, audio et internet.

Un partenariat étroit entre chaque ministère en charge de l’éducation

de base, l’OIF et l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF),

avec l’appui des partenaires techniques et financiers, fonde la démarche

de l’Ifadem. Ainsi, les livrets de formation utilisés par les instituteurs

sont conçus et imprimés dans le pays, et se caractérisent par

une très forte cohérence avec le programme officiel.

© F

ranc

k S

ansé

/OIF

116millions

d’apprenants de français dans le monde

900 000

professeurs de français sur les cinq continents

5

4

Le français en contexte plurilingueLa prise en compte de l’environnement linguistique dans lequel travaillent les enseignants est indispensable dans la mise en œuvre des actions (formation, élaboration d’outils didactiques) visant à améliorer leurs compétences. Les pratiques pédagogiques varient selon le statut de la langue française dans les pays concernés et le type d’enseignement (primaire, secondaire et universitaire).

Le français Langue seconde élan-afrique Élan-Afrique est une nouvelle initiative née d’un partenariat entre l’OIF, maître d’œuvre du projet, l’AUF, l’Agence française de développement (AFD) et le ministère français des Affaires étrangères, et de la volonté des ministères de l’Éducation nationale du Bénin, du Burundi, du Burkina Faso, du Cameroun, du Mali, du Niger, de la République démocratique du Congo et du Sénégal de développer une éducation au primaire de qualité. Elle vise la promotion et l’introduction progressive de l’enseignement bilingue articulant une langue africaine et la langue française pour tous les enfants, et en particulier ceux des zones rurales, pour remédier à l’échec scolaire dû, entre autres, à la difficulté d’acquisition du français.

des outils pédagogiques – les bi-grammaires – s’inspirant de la didactique convergente ont été élaborés pour les zones créolophones, arabophones et de l’Afrique subsaharienne francophone. Ces ouvrages sont rédigés dans la perspective d’un enseignement bilingue prenant appui sur les acquis culturels et linguistiques de l’apprenant.

Le français Langue étrangère centres régionaux francophones L’OIF a mis en place et soutient deux Centres régionaux francophones (Cref) dans les régions de l’Asie-Pacifique (Créfap, Vietnam) et de l’Europe centrale et orientale (Créfeco, Bulgarie). Les Cref favorisent le transfert de compétences en ingénierie de la formation, le développement de l’expertise et la dimension régionale. Ils encouragent la recherche-action en didactique plurilingue et s’interrogent avec leurs partenaires sur les compétences linguistiques utiles pour une insertion professionnelle réussie des jeunes diplômés francophones. Des actions similaires sont développées dans la région de l’océan Indien et de l’Afrique de l’Ouest en s’appuyant sur les réseaux existants. Au total une soixantaine de manifestations organisées tous les ans permettent aux cadres de l’éducation, aux formateurs de formateurs et aux enseignants de 46 pays de se former, d’échanger et d’élaborer des outils didactiques spécifiques à chaque contexte.

valofrase Le projet régional de Valorisation du français en Asie du Sud-Est (Valofrase) est un dispositif multipartenarial déployé au Cambodge, au Laos et au Vietnam. Il s’inscrit dans les politiques nationales d’enseignement des langues étrangères et vise à accroître la qualité du dispositif des classes bilingues, à développer l’enseignement du français comme langue vivante 2, à renforcer la formation initiale et continue des enseignants et à favoriser l’enseignement du et en français (disciplines scientifiques) dans les établissements supérieurs.

outils d’accompagnement Des outils d’accompagnement sont élaborés en partenariat avec la Fédération internationale des professeurs de français (FIPF), le Centre international d’études pédagogiques de Sèvres (CIEP) et TV5MONDE. Le site www.francparler.org et l’émission 7 jours sur la planète mettent en ligne des dossiers pédagogiques et des fichiers thématiques.

la numérisation patrimoniale et la mutuali-sation des ressources. L’OIF aide également les professionnels de l’édition indépendante à relever les défis de l’édition numérique, du livre électronique et des nouvelles pratiques de lecture sur écran. Elle contribue à créer une dynamique francophone autour des biens communs de l’information (notam-ment les logiciels libres et les publications) et des arts numériques (transferts de com-pétences, soutien aux festivals numériques dans les pays en développement).

Dans sa politique de promotion de la diver-sité culturelle et linguistique dans l’univers numérique, l’OIF accompagne les pays en développement francophones afin qu’ils s’impliquent dans la gouvernance mondiale de l’Internet et mettent en œuvre des straté-gies nationales et régionales pour intensifier la production de contenus numériques en français.

Le français dans l’univers numériqueLa stratégie de la Francophonie numérique adoptée par le Sommet de la Francophonie de Kinshasa vise à contribuer à l’émergence d’une société de l’information démocratique, inclusive, ouverte et transparente qui favo-rise la diversité culturelle et linguistique et l’intégration de la Francophonie dans l’éco-nomie numérique.

À travers le Fonds francophone des info-routes, l’OIF encourage et soutient la créa-tion de contenus numériques en langue française. Avec le financement de 220 pro-jets de partenariat international en quinze ans, les réalisations du fonds témoignent de la richesse de la contribution francophone à la réduction de la fracture numérique et à l’expression de la diversité culturelle.L’OIF appuie le Réseau francophone numé-rique (RFN) composé de bibliothèques natio-nales du Sud et du Nord déjà engagées dans

Page 78: Bulletin PROF-EUROPE No 14, 2013/2014

7

6

UNE LANgUE POUR L’éCoNoMIERéunis à Kinshasa en octobre 2012, les chefs d’État et de gouvernement ont souhaité que la Francophonie se dote d’une stratégie économique à l’horizon 2014. Grâce à la langue française, la Francophonie donne l’occasion à 77 pays issus de tous les continents et aux niveaux de développement situés aux deux extrêmes de l’échelle des richesses d’entretenir un dialogue régulier. Confrontés à des contextes climatiques, écologiques, commerciaux et géostratégiques très divers, les pays membres et observateurs de l’OIF se concertent sur les grandes questions économiques mondiales, comme lors du Sommet de la Francophonie de Montreux en 2010 (régulation financière) ou à Lyon, en 2012 pour la préparation du Sommet de RIO+20 sur le développement durable, ou encore en sensibilisant le G20, aux côtés du Commonwealth, aux enjeux qui concernent les pays francophones en développement (croissance verte, financements innovants pour le développement, sécurité alimentaire).

La valeur économique de la langue françaiseDepuis le début des années 2000, quelques rares études ont été conduites, à l’initiative de l’Union européenne notamment, afin de déterminer la part de la composante linguistique dans la production de richesse. grâce aux travaux de chercheurs québécois, suisses et français essentiellement, l’avantage à parler la langue française dans des contextes nationaux particuliers et certaines variables du poids économique du français commencent à être chiffrés, mais l’appréciation réelle de la valeur économique du français n’a pas encore été faite.

L’Observatoire de la langue française, en lien avec tous les partenaires de l’OIF, a décidé de présenter une synthèse des études déjà réalisées lors du Forum mondial de la langue française de Québec, en juillet 2012. D’autres études seront coordonnées afin d’estimer la valeur économique des produits et services de langue française, mais aussi la « valeur ajoutée » du français dans un contexte de concurrence internationale, c’est-à-dire le bénéfice qu’en retirent les agents économiques (individus, collectivités, entreprises…).

En 2010, les pays membres et observateurs de l’OIF représentaient :13 % de la population mondiale

14 % du revenu national brut mondial

11 %des échanges mondiaux de produits et services culturels (2008)

20 %des échanges de marchandises

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9

8

des regroupements économiques

francophones

Les Rencontres internationales de la Francophonie économique

(RIFÉ 2008 et 2012) permettent à plusieurs centaines d’opérateurs

économiques francophones d’organiser le renforcement des liens d’affaires

entre francophones. Elles sont l’occasion d’exprimer l’intérêt économique

du français, langue de l’entrepreneuriat, de l’harmonisation juridique et

fiscale, de la propriété intellectuelle, des investissements internationaux…

Le Forum francophone des affaires (FFA) constitue depuis 1987 un réseau

d’entreprises issues des pays membres et observateurs de la

Francophonie.

La Francophonie compte de nombreux pays membres au sein de divers

regroupements économiques régionaux en Amérique (Alena, Caricom),

en Afrique (CEMAC, UEMOA, SADC…), en Europe (Union européenne) et

en Asie (ASEAN), faisant d’elle une force d’attraction pour les échanges,

ce qui favorise l’emploi et la croissance économique.

Le Réseau des associations

professionnelles francophones (RAPF)

Le RAPF a vu le jour en 2011 avec la Charte des Associations

professionnelles francophones élaborée sous l’égide de l’OIF. Regroupés

au sein du réseau, notaires, géomètres, experts-comptables et

commissaires aux comptes, normalisateurs et qualiticiens, ingénieurs et

scientifiques, technologistes biomédicaux, infirmiers, physiothérapeutes,

fonctionnaires internationaux, spécialistes du management de projet,

pharmaciens… peuvent traiter en commun les enjeux et défis liés

à la promotion de la langue française dans ses usages professionnels,

techniques, scientifiques, économiques ou financiers. Le RAPF compte

contribuer à la diffusion à grande échelle d’une tradition, d’une culture

et de systèmes professionnels francophones qui ont montré leur efficacité

et favoriser les échanges et la coopération internationale.

La formation professionnelle et technique

La formation professionnelle et technique (FPT), maillon entre l’éducation

de base et la vie active, est un outil privilégié pour accompagner la

croissance économique des pays du Sud comme du Nord. Elle constitue

donc un enjeu important pour les pays en développement francophones.

L’OIF a constitué un réseau d’experts et acteurs de la formation

professionnelle et technique contribuant à résoudre les problématiques

très concrètes des ministères nationaux en charge de la FPT. Elle déploie

plusieurs volets pédagogiques orientés vers l’emploi (approche par

les programmes, approche par les compétences, appui à la filière

du tourisme et de l’hôtellerie). Avec ses publications en français,

l’expertise de l’OIF en matière de FPT constitue une réponse adaptée

au contexte de chaque pays dans un secteur concret et utile.

Depuis 1988, 600 000 participants, principalement étudiants en gestion

ou en économie, ont passé l’épreuve internationale des Mots d’Or

organisée par l’association Action pour promouvoir le français des affaires

(APFA) et qui a pour but de favoriser l’apprentissage d’un métier

en français. 75 000 lauréats dans 54 pays, territoires et académies

ont été récompensés.

L’atout langue française

• -10 %. C’est l’écart de salaire moyen entre une personne unilingue anglais

au Québec et une bilingue francophone (Office québécois de la langue fran-

çaise, 2008).

• Les enquêtes démontrent que pour les entreprises françaises exporta-

trices, le fait de parler français constitue un avantage concurrentiel « fort

ou crucial » vis-à-vis des clients francophones.

• Entre +15 % et +26 %. C’est la rentabilité maximale du français exprimée

en pourcentage du revenu du travail pour une personne maîtrisant parfai-

tement la langue française en Suisse alémanique et italophone (F. Grin).

• À Abidjan, Bamako, Dakar, Douala, Kinshasa et Libreville, entre 66 %

et 98 % des personnes interrogées estiment que le français est important

ou indispensable pour faire des études supérieures, réaliser des démarches

administratives, s’informer dans les médias, obtenir un travail et « réussir

sa vie » (sondages réalisés entre 2008 et 2010 par la TNS-Sofres).

• Au Liban, d’après une enquête menée auprès de 91 entreprises (dont 53 %

de droit libanais), pour 43 % d’entre elles, plus de la moitié de leurs salariés

sont francophones et les recruteurs sont 49 % à demander « toujours » ou

« souvent » au candidat de parler français (École supérieure des affaires de

Beyrouth – Chambre de commerce et d’industrie de Paris, 2012).

• À Bruxelles, plus de 90 % des entreprises utilisent le français qui est incon-

tournable dans un contexte de bilinguisme officiel, de présence d’entre-

prises internationales, de proximité des marchés francophones et de

prédominance du secteur tertiaire (Luk Van Mensel, 2007).

Ramené à la part de la population francophone estimée pour chaque pays, le

PIB des pays de la Francophonie dans le PIB mondial, représentait 4,2 % en

2002, et occupait ainsi la cinquième place, après l’allemand (4,9 %), l’espa-

gnol (5,2 %), le japonais (5,6 %), le chinois (22,8 %) et l’anglais (28,2 %), selon

Mark Davis : GDP by languages.

Si on tient compte du pourcentage de locuteurs effectifs de langue française,

on estime que la somme des PNB des pays de la Francophonie « pèse » éco-

nomiquement près de trois fois son poids démographique, selon François

Grin : La place du français et de la Francophonie dans la perspective de l’écono-

mie des langues (2011).13

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dans leur environnement professionnel, de renforcer leurs capacités dans les champs relevant des relations internationales. En soutenant les efforts des services de traduction et d’interprétation des organisations internationales, l’OIF permet également aux délégués de s’exprimer en français et d’être plus influents dans les grands débats.

Le français, langue de la diplomatie et des relations européennes et internationalesAfin d’accompagner ses États qui n’ont pas le français comme langue officielle, l’OIF s’est engagée depuis 2002 dans un vaste programme de formation des fonctionnaires et diplomates pour qui le français est une langue étrangère. Sur la base d’accords ministériels, des Plans nationaux de formation pour les agents en charge de dossiers européens et internationaux, sont déployés dans les administrations centrales ou les représentations permanentes de plus de 25 États membres ou observateurs de la Francophonie. L’OIF propose des moyens d’intervention variés allant de la mobilisation politique à l’édition d’outils pédagogiques, en passant par la sensibilisation et la formation linguistique ou professionnelle : cours de français de spécialité (juridique etc.) ou sur objectifs spécifiques (présider une réunion, présenter une position, etc.), séjours en immersion linguistique, préparations aux concours de la fonction publique européenne, séminaires sur des thématiques d’actualité internationale ou encore ateliers spécialisés axés sur les métiers de la diplomatie.

Parallèlement, l’OIF soutient les établissements de formation initiale ou continue à la diplomatie et à la fonction publique pour y renforcer l’enseignement, l’usage et la visibilité du français, comme à l’Académie diplomatique de Vienne où une Chaire francophone de sciences politiques européennes a été créée. L’OIF veille ainsi au respect des équilibres linguistiques dans la conduite des affaires internationales, tout en favorisant l’émergence de complicités francophones régionales autour de valeurs ou d’intérêts communs.

Le français, langue olympiqueLes langues officielles du CIO sont le français et l’anglais – Charte olympique, règle 24.

Le pacte linguistiqueLe pacte linguistique est une convention bilatérale de partenariat dans laquelle la Francophonie et l’État concerné s’engagent mutuellement à promouvoir la langue française dans différents domaines définis d’un commun accord : enseignement de base, formation professionnelle et continue, culture et envi-ronnement francophones… Il favorise la synergie des actions entre l’État signa-taire et les différents acteurs de la Francophonie – OIF, AUF, TV5MONDE, AIMF, l’Université Senghor d’Alexandrie –, mais aussi les coopérations bilatérales qui peuvent intervenir dans sa mise en œuvre. L’Arménie, le Liban, les Seychelles et Sainte Lucie ont signé un pacte linguistique.

Langue française, droits de l’homme, démocratie et paixLes actions en matière de paix, démocratie et droits de l’Homme confortent à leur manière la place de la langue française dans l’espace fran-cophone. Ainsi, le plan d’aide spécial en faveur du pluralisme des médias francophones, initié début 2012, contribue au soutien de la langue française dans les pays où le français est mino-ritaire. Par ailleurs, l’OIF a édité en partenariat avec le ministère français des Affaires étran-gères et européennes, la méthode de français de spécialité destinée aux forces armées et de sécurité, En avant, dont le premier volume est spécifiquement destiné aux militaires du continent africain. Cet outil d’enseignement du français doit permettre d’améliorer l’interopérabilité des contingents nationaux déployés au sein des opérations de maintien de la paix.

Rapport à Son Excellence Monsieur Abdou DIOUFSecrétaire général de la Francophonie

Par la Très Honorable Michaëlle JEANGrand Témoin de la FrancophonieAncienne Gouverneure générale et Commandante en chef du Canada (2005-2010)Envoyée spéciale de l’Unesco pour Haïti

sur

l’usage de la langue françaiseaux Jeux Olympiques et Paralympiques de Londres 2012

Depuis les Jeux olympiques d’Athènes (2004), un grand Témoin, désigné à chaque édition des Jeux par le Secrétaire général de la Francophonie, observe sur le terrain la place réelle occupée par le français et effectue des démarches de haut niveau pour en recommander l’usage. Après Hervé Bourges (Athènes, 2004), Lise Bissonnette (Turin, 2006), Jean-Pierre Raffarin (Pékin, 2008) et Pascal Couchepin (Vancouver, 2010), Michaëlle Jean, ancienne gouverneure générale du Canada et envoyée spéciale de l’Unesco pour Haïti, a assuré cette mission pour les Jeux de Londres 2012. Comme lors des Jeux précédents, les domaines de collaboration entre le CIO et l’OIF sont définis dans une convention.

Page 79: Bulletin PROF-EUROPE No 14, 2013/2014

1110

UNE LANgUE DE CoMMUNICAtIoN INtERNAtIoNALEAgir en faveur du plurilinguisme comme garantie d’un mode de gouvernance équitable au sein des pôles d’influence mondiaux que sont les organisations internationales et les diplomaties nationales est une priorité de l’OIF. Veiller à ce que le français demeure une langue utilisée par les agents impliqués dans les processus décisionnels et de négociation, telle est l’ambition portée par la Francophonie, réaffirmée par l’adoption, en 2006, du Vade-mecum relatif à l’usage de la langue française dans les organisations internationales. La langue française bénéficie d’un statut privilégié dans les principales enceintes internationales où elle est souvent langue officielle et/ou de travail ; la maîtriser constitue un atout pour les fonctionnaires internationaux et les diplomates. L’OIF poursuit son action auprès du Mouvement olympique, en vue d’affirmer le statut du français comme langue officielle des Jeux.

Le français, langue des organisations internationalesCours pour acquérir une bonne maîtrise de la langue française, mais aussi formation professionnelle en français axée sur des domaines tels que la négociation ou l’interprétation, actions de sensibilisation au multilinguisme etc. : telles sont les activités déployées par l’OIF au sein des grandes organisations multilatérales pour renforcer l’usage du français et le plurilinguisme.

En Afrique, où résident 96 millions de locuteurs francophones et où les organisations régionales ont une place prépondérante dans la conduite des politiques, la promotion de la langue française auprès de ces institutions garde toute sa pertinence. grâce à l’OIF, ce sont chaque année plus de 2000 fonctionnaires issus d’organisations telles que la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest ou l’Union africaine qui ont la possibilité d’apprendre la langue française et de l’utiliser

25 accords de partenariat pour la formation au et en français des diplomates et fonctionnaires

10 000 diplomates et fonctionnaires formés chaque année, dont 65 % de femmes

10organisations multilatérales africaines, dont la Commission de l’Union africaine, bénéficiaires d’actions de promotion du français et du multilinguisme

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dans leur environnement professionnel, de renforcer leurs capacités dans les champs relevant des relations internationales. En soutenant les efforts des services de traduction et d’interprétation des organisations internationales, l’OIF permet également aux délégués de s’exprimer en français et d’être plus influents dans les grands débats.

Le français, langue de la diplomatie et des relations européennes et internationalesAfin d’accompagner ses États qui n’ont pas le français comme langue officielle, l’OIF s’est engagée depuis 2002 dans un vaste programme de formation des fonctionnaires et diplomates pour qui le français est une langue étrangère. Sur la base d’accords ministériels, des Plans nationaux de formation pour les agents en charge de dossiers européens et internationaux, sont déployés dans les administrations centrales ou les représentations permanentes de plus de 25 États membres ou observateurs de la Francophonie. L’OIF propose des moyens d’intervention variés allant de la mobilisation politique à l’édition d’outils pédagogiques, en passant par la sensibilisation et la formation linguistique ou professionnelle : cours de français de spécialité (juridique etc.) ou sur objectifs spécifiques (présider une réunion, présenter une position, etc.), séjours en immersion linguistique, préparations aux concours de la fonction publique européenne, séminaires sur des thématiques d’actualité internationale ou encore ateliers spécialisés axés sur les métiers de la diplomatie.

Parallèlement, l’OIF soutient les établissements de formation initiale ou continue à la diplomatie et à la fonction publique pour y renforcer l’enseignement, l’usage et la visibilité du français, comme à l’Académie diplomatique de Vienne où une Chaire francophone de sciences politiques européennes a été créée. L’OIF veille ainsi au respect des équilibres linguistiques dans la conduite des affaires internationales, tout en favorisant l’émergence de complicités francophones régionales autour de valeurs ou d’intérêts communs.

Le français, langue olympiqueLes langues officielles du CIO sont le français et l’anglais – Charte olympique, règle 24.

Le pacte linguistiqueLe pacte linguistique est une convention bilatérale de partenariat dans laquelle la Francophonie et l’État concerné s’engagent mutuellement à promouvoir la langue française dans différents domaines définis d’un commun accord : enseignement de base, formation professionnelle et continue, culture et envi-ronnement francophones… Il favorise la synergie des actions entre l’État signa-taire et les différents acteurs de la Francophonie – OIF, AUF, TV5MONDE, AIMF, l’Université Senghor d’Alexandrie –, mais aussi les coopérations bilatérales qui peuvent intervenir dans sa mise en œuvre. L’Arménie, le Liban, les Seychelles et Sainte Lucie ont signé un pacte linguistique.

Langue française, droits de l’homme, démocratie et paixLes actions en matière de paix, démocratie et droits de l’Homme confortent à leur manière la place de la langue française dans l’espace fran-cophone. Ainsi, le plan d’aide spécial en faveur du pluralisme des médias francophones, initié début 2012, contribue au soutien de la langue française dans les pays où le français est mino-ritaire. Par ailleurs, l’OIF a édité en partenariat avec le ministère français des Affaires étran-gères et européennes, la méthode de français de spécialité destinée aux forces armées et de sécurité, En avant, dont le premier volume est spécifiquement destiné aux militaires du continent africain. Cet outil d’enseignement du français doit permettre d’améliorer l’interopérabilité des contingents nationaux déployés au sein des opérations de maintien de la paix.

Rapport à Son Excellence Monsieur Abdou DIOUFSecrétaire général de la Francophonie

Par la Très Honorable Michaëlle JEANGrand Témoin de la FrancophonieAncienne Gouverneure générale et Commandante en chef du Canada (2005-2010)Envoyée spéciale de l’Unesco pour Haïti

sur

l’usage de la langue françaiseaux Jeux Olympiques et Paralympiques de Londres 2012

Depuis les Jeux olympiques d’Athènes (2004), un grand Témoin, désigné à chaque édition des Jeux par le Secrétaire général de la Francophonie, observe sur le terrain la place réelle occupée par le français et effectue des démarches de haut niveau pour en recommander l’usage. Après Hervé Bourges (Athènes, 2004), Lise Bissonnette (Turin, 2006), Jean-Pierre Raffarin (Pékin, 2008) et Pascal Couchepin (Vancouver, 2010), Michaëlle Jean, ancienne gouverneure générale du Canada et envoyée spéciale de l’Unesco pour Haïti, a assuré cette mission pour les Jeux de Londres 2012. Comme lors des Jeux précédents, les domaines de collaboration entre le CIO et l’OIF sont définis dans une convention.

Page 80: Bulletin PROF-EUROPE No 14, 2013/2014

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10 ans de dialogue entre les trois espaces linguistiques (francophone, hispanophone, lusophone)

5 éditions du Prix de la traduction Ibn Khaldoun-Senghor en sciences humaines

8 éditions du Prix Kadima des langues africaines et créoles dans trois catégories : Langues, Traduction, Littérature

LE DIALOgUE AVEC LES AUtRES LANGUESDans ce monde multipolaire, la promotion de la langue française, que ce soit dans les domaines de l’éducation et de la formation, de l’économie ou des relations internationales, va de pair avec celle du multilinguisme. La diversité linguistique est une composante essentielle de la diversité culturelle, indispensable au rapprochement entre les peuples et à l’instauration d’une véritable démocratie mondiale respectueuse des identités. La Francophonie, dans son dialogue avec les autres grands espaces géolinguistiques, plaide pour le développement de l’interprétation et de la traduction et pour les méthodes d’intercompréhension entre langues apparentées.

des prix de traductionLe Prix Kadima, institué par l’OIF en 1989, a pour but de valoriser et de promouvoir les langues africaines et créoles en encourageant les recherches appliquées ainsi que les efforts de création littéraire et de traduction dans ces langues. Il est décerné tous les deux ans aux auteurs d’œuvres inédites rédigées en langues africaines ou créoles – ou en français s’il s’agit d’une traduction. Il récompense la meilleure œuvre dans les domaines de la description linguistique ou la production d’outils didactiques, la production littéraire et la traduction d’ouvrages du français vers les langues partenaires ou inversement.

Le Prix ibn Khaldoun-senghor a été créé en 2007, en partenariat avec l’Organisation Arabe pour l’Éducation, la Culture et les Sciences (Alecso), pour faire connaître des auteurs et des œuvres des aires linguistiques arabe et francophone dans le domaine des sciences humaines. Les deux organisations souhaitent, par ce Prix de traduction, favoriser une meilleure compréhension entre ces deux espaces.

16

Le dialogue entre grands espaces

linguistiques

En partenariat avec l’Union latine et l’AUF, l’OIF a développé des actions

de formation à l’intercompréhension entre langues romanes et des outils

terminologiques.

Dans le cadre de la coopération entre les espaces francophones,

hispanophone et lusophone, l’OIF est en contact avec quatre

organisations internationales : la Communauté des pays de langue

portugaise, l’Organisation des États ibéro-américains pour l’Éducation,

la Science et la Culture, le Secrétariat Ibéro-américain et, jusqu’en 2012,

l’Union Latine. Les organisations partenaires réfléchissent ensemble aux

défis liés au multilinguisme sur la scène internationale et à la diversité

culturelle. Représentant plus de la moitié des États reconnus dans le

monde, elles souhaitent peser de tout leur poids politique, économique

et culturel dans cet univers en constante évolution.

Les littératures francophones

Faire connaître les écrivains et auteurs francophones, dans toute la diversité

de leurs origines et de leurs talents est l’un des meilleurs moyens de souli-

gner la créativité en français. Il s’agit d’affirmer le rôle de la langue française

comme vecteur de diversité des cultures. Le Prix des cinq continents de la

Francophonie qui récompense chaque année, depuis 2001, un roman franco-

phone n’a cessé de gagner en renommée et en prestige en révélant le premier

les œuvres de romanciers désormais consacrés.

Cérémonie de remise du Prix des cinq continents à Geneviève Damas pour Si tu passes la

rivière (Éditions Luce Wilquin), le 11 novembre 2012 dans le cadre du Salon du Livre Midi-

Pyrénées « Vivons Livres ».

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Les francophones

dans Le monde

où en est La Langue

française dans Le monde ?

L’Observatoire de la langue française recueille et analyse

les données sur la place et l’usage du français dans le monde.

• Avec au moins 220 millions de francophones, dont plus de 50 %

en Afrique, l’usage de la langue française progresse dans le monde.

• Le nombre des apprenants de français langue étrangère a progressé en

moyenne de 2 % par an entre 2007 et 2010, malgré une baisse constatée

en Europe.

• Le français est la 3e langue de Wikipédia après l’allemand et l’anglais.

20 pays accueillent près de 90 % des locuteurs de français :

Algérie, Belgique, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Canada,

République démocratique du Congo, Côte d’Ivoire, Égypte, France,

Haïti, Madagascar, Maroc, Roumanie, Sénégal, Suisse, Tunisie.

Avec plus de 700 millions de francophones prévisibles en 2050,

la francophonie sera africaine à 85 %.

Données extraites du Rapport La langue française dans le monde 2010

publié par l’OIF (Éditions Nathan).

Page 81: Bulletin PROF-EUROPE No 14, 2013/2014

16

Qatar

Uruguay57 États et gouvernements membres de l’OIFalbanie • principauté d’andorre • arménie • royaume de belgique • bénin • bulgarie • burkina Faso • burundi • cambodge • cameroun • canada • canada-nouveau-brunswick • canada-Québec • cap-vert • république centrafricaine • chypre • comores • congo • république démocratique du congo • côte d’ivoire djibouti • dominique • égypte • ex-république yougoslave de macédoine • France • gabon • ghana • grèce • guinée • guinée-bissau • guinée équatoriale haïti • Qatar • Laos • Liban • Luxembourg • madagascar • mali • maroc • maurice • mauritanie • moldavie • principauté de monaco • niger • roumanie • rwanda sainte - Lucie • são tomé et príncipe • sénégal • seychelles • suisse • tchad • togo • tunisie • vanuatu • vietnam • Fédération Wallonie-bruxelles20 observateurs

autriche • bosnie herzégovine • croatie • émirats arabes unis • estonie • géorgie • hongrie • Lettonie • Lituanie • monténégro • mozambique • pologne république tchèque • serbie • slovaquie • slovénie • république dominicaine • thaïlande • ukraine • uruguay

Le dialogue entre grands espaces linguistiquesEn partenariat avec l’Union latine et l’AUF, l’OIF a développé des actions de formation à l’intercompréhension entre langues romanes et des outils terminologiques.

Dans le cadre de la coopération entre les espaces francophones, hispanophone et lusophone, l’OIF est en contact avec quatre organisations internationales : la Communauté des pays de langue portugaise, l’Organisation des États ibéro-américains pour l’Éducation, la Science et la Culture, le Secrétariat Ibéro-américain et, jusqu’en 2012, l’Union Latine. Les organisations partenaires réfléchissent ensemble aux défis liés au multilinguisme sur la scène internationale et à la diversité culturelle. Représentant plus de la moitié des États reconnus dans le monde, elles souhaitent peser de tout leur poids politique, économique et culturel dans cet univers en constante évolution.

Les littératures francophonesFaire connaître les écrivains et auteurs francophones, dans toute la diversité de leurs origines et de leurs talents est l’un des meilleurs moyens de souli-gner la créativité en français. Il s’agit d’affirmer le rôle de la langue française comme vecteur de diversité des cultures. Le Prix des cinq continents de la Francophonie qui récompense chaque année, depuis 2001, un roman franco-phone n’a cessé de gagner en renommée et en prestige en révélant le premier les œuvres de romanciers désormais consacrés.

Cérémonie de remise du Prix des cinq continents à Geneviève Damas pour Si tu passes la rivière (Éditions Luce Wilquin), le 11 novembre 2012 dans le cadre du Salon du Livre Midi-Pyrénées « Vivons Livres ».

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oRGANISAtIoN INtERNAtIoNALE dE LA FRANCoPHoNIE

19-21, avenue Bosquet 75007 Paris, France t +33 (0)1 44 37 33 00 www.francophonie.org

Fondée sur le partage d’une langue, le français, et de valeurs communes, l’organisation internationale de la francophonie rassemble cinquante-sept États et gouvernements membres et vingt observateurs, totalisant une population de 900 millions de personnes. Le Rapport La langue française dans le monde 2010 établit à 220 millions le nombre de locuteurs de français. Présente sur les cinq continents, l’OIF représente plus du tiers des États membres de l’Organisation des Nations unies. Elle apporte à ses pays membres un appui dans l’élaboration ou la consolidation de leurs politiques et mène des actions politiques et de coopération, conformément aux grandes missions tracées par le Sommet de la Francophonie :

• promouvoir la langue française et la diversité culturelle et linguistique ;

• promouvoir la paix, la démocratie et les droits de l’Homme ;

• appuyer l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche ;

• développer la coopération au service du développement durable et de la solidarité.

Dans l’ensemble de ses actions, l’OIF accorde une attention particulière aux jeunes et aux femmes ainsi qu’à l’accès aux technologies numériques.

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