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Kundenmagazin Körber Schleifring French

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DANS CETTE ÉDITION DE MOTION :

La photo de couverture qui illustre le thème Formation a été prise par Guy Jost chez STUDER à Thoune.

3 WELCOME

Stephan Nell, président-directeur général de la Körber Schleifring AG, à propos du service après-vente dans le domaine des rectifi euses

4 NEWS

Des rectifi euses dans le monde entier ; 200e STUDER pour

MAPAL ; EMO ; millième S33 ; excellent logiciel ; Demo Days

8 INNOVATION

La seconde vie des rectifi euses : la révision permet de prolonger la durée de vie des rectifi euses et de maintenir durablement la valeur des machines.

14 INDEPTH

De l’apprenti au champion du monde des métiers : le groupe SCHLEIFRING compte actuellement 116 personnes en formation par alternance. L’un d’eux représente STUDER aux Olympiades des métiers - WorldSkills.

18 INSIDE

Que faites-vous a l’instant meme ? Des collaborateurs

SCHLEIFRING parlent de leur contribution concrète au succès du groupe.

20 INTERVIEW

Le secret de la précision : Entretien avec Elena Richter, archère, Dr.-Ing. Christian Wenzel, expert en machines de précision à l’Institut Fraunhofer pour les techniques de production et d’automatisation et Michael Horn, directeur des opérations du groupe SCHLEIFRING.

26 A DAY WITH …

… Beat Oderbolz. Le directeur du département Innovation et gestion des produits de la société Ewag AG se déplace dans le monde entier pour ses clients.

29 TOOLS & TECHNOLOGY

Nouveautés concernant le groupe SCHLEIFRING : GreenCap de BLOHM et RazorTec de BLOHM et JUNG, MÄGERLE MGC-L-210.50.110, WALTER HELICHECK, BLOHM PROKOS, MIKROSA KRONOS L 550

36 INTERNATIONAL

S’installer en Chine : une qualité éprouvée, des solutions locales – les facteurs de réussite du groupe SCHLEIFRING sur le marché asiatique en pleine croissance.

40 IDEAS

La scène mondiale : Les sociologues Geert et Gert Jan

Hofstede étudient les dispositions fondamentales selon les appartenances culturelles nationales. Leur travail est éga-lement d’une importance considérable pour les entreprises globalement actives.

43 INTOUCH

Le calendrier de Motion : les principaux salons et rendezvous.

MENTIONS LÉGALESÉDITEUR Körber Schleifring AG, Jubiläumsstraße 95, 3005 Berne RESPONSABLE Sandro Bottazzo RÉDACTEUR EN CHEF Michael Hopp (responsable au sens du droit de la presse) ART DIRECTION Jessica Winter CHEF D’ÉDITION Niels Baumgarten RÉDACTION PHOTO Sylvi Egert AUTEURS Klaus Jopp, Heinz-Jürgen Köhler (chef de rubrique), Merle-Sophie Röhl, Ira Schrörs MAQUETTE Tobias Heidmeier RÉALISATION Claude Hellweg (dir.), Stefanie Albrecht MAISON D’ÉDITION ET ADRESSE DE LA RÉDACTION HOFFMANN UND CAMPE VERLAG GmbH, Harvestehuder Weg 42, 20149 Hambourg, Tél. +49.40.44 188-457, Fax +49.40.44 188-236 DIRECTION GÉNÉ-RALE Christian Breid, Dr. Kai Laakmann, Bernd Ziesemer DIRECTEUR DE PUBLICATION Inga Borg LITHO PX2, Hambourg IMPRIMEUR Neef-Stumme premium printing, Wittingen. Impression sur papier certifi é FSC® (FSC® - C 1857)

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« NOTRE RÔLE : FOURNIR DES SOLUTIONS À NOS CLIENTS.NOUS VOUS EN PRÉSENTONS QUELQUES-UNES DANS CETTE ÉDITION DE MOTION. »

Stephan Nell,président-directeur général, Körber Schleifring AG

« Nous ne voyons

pas que la machine, mais l’ensemble du processus. »

CHÈRE LECTRICE, CHER LECTEUR, la version remaniée de Motion, que nous vous avons présentée à la fi n de l’année précédente, a été bien accueillie. Dans les réactions qui nous sont parvenues, les lecteurs mentionnèrent non seulement l’aspect pratique des articles, mais aussi la présentation de qualité, attrayante au plan visuel. Ces éloges nous incitent naturellement à NOUS AMÉLIORER, D’INFORMATION EN INFORMATION. Voyons si cette édition de Motion parviendra à satisfaire cette ambition.

Cette fois, nous avons ciblé encore davantage les contenus sélectionnés – en l’occurrence sur les questions relatives au service après-vente dans le domaine des rectifi euses. En effet : NOUS PROPOSONS NON SEULEMENT DES MACHINES, MAIS AUSSI DES SOLUTIONS – APPLICATIONS, DES PRESTATIONS DE SERVICES ET UN SAVOIR-FAIRE.

Le groupe SCHLEIFRING ne se contente pas de vendre une machine. Nous accompagnons le client tout au long du processus qui s’étend sur l’ensemble de la DURÉE DE VIE DE LA MACHINE en l’occurrence de nombreuses années. La RÉVISION DES MACHINES compte parmi ces prestations de services – du simple remplacement de la broche à la révision du sous-groupe, jusqu’au retrofi t de la commande, à la révision complète ou encore à l’adaptation à de nouveaux processus de fabrica-tion … Découvrez les possibilités dont vous disposez à partir de la page 8.

Les entreprises du groupe SCHLEIFRING exploitent des unités de produc-tion en Suisse, en Allemagne, en République tchèque, aux États-Unis et en Chine, ainsi que des bureaux de ventes et des agences de service après-vente en Amérique, en Asie et en Europe de l’Est et de l’Ouest.NOUS OFFRONS DES SOLUTIONS QUI RÉPONDENT AUX EXIGENCES DE NOS CLIENTS.

Je vous souhaite une très agréable lecture !

WELCOME

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GROUPE SCHLEIFRING NEWS

STUDER

MAPAL EST UN SPÉCIALISTE INTERNATIONAL

dans le domaine de la fabrication sur mesure d’outils de précision. Cette entreprise confi e depuis 35 ans la production de ses outils à des rectifi euses du groupe SCHLEIFRING. « À l’époque, STUDER nous offrait une solution très rentable : les machines OC. Cela déboucha sur une relation commerciale d’une telle qualité, que nous avons ensuite eu recours au programme de rectifi cation régu-lièrement, avec des machines plus grandes et plus stables. », raconte le Dr Dieter Kress, associé-gérant de MAPAL. À la fi n de l’année dernière, le parc de machines du groupe MAPAL fut complété par la 200e rectifi euse

LA 200E STUDER POUR MAPAL

AMÉRIQUE DU NORD ET DU SUD28 000 machines

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ASIE28 000 machines

20 %1955WALTER : première rectifi euse pour tête porte-lames automatique AMS 500 livrée en Union soviétique

1931 STUDER : première exportation vers l’Union soviétiqueANNÉES 1930 MIKROSA : exportation de machines vers l’Union soviétique, pour l’industrie aéronautique

1946 MÄGERLE : première F10 livrée à Eindhoven, Pays-Bas

1943 STUDER : première exportation vers les États-Unis1951 BLOHM : première HFS livrée aux États-Unis

1951 BLOHM : première HFS 6 livrée au Brésil

1912 SCHAUDT : premières exporta-tions vers l’Europe de l’Ouest

1950 MÄGERLE : première exportation de cinq F7 vers l’Inde1951 BLOHM : première HFS 6 livrée en Inde

1950 JUNG : première G60 livrée à Milan, Italie

1951 JUNG : première G60 livrée à Zurich, Suisse

1946 MÄGERLE : première F10 livrée à Damas, Syrie

1937 STUDER : première exportation vers la Chine1951 BLOHM : première HFS 9 livrée en Chine

EUROPE84 000 machines

60 %

DEPUIS PLUS D’UN SIÈCLE, les entreprises du groupe SCHLEIFRING construisent des rectifi euses : plus de 140 000 machines ont été produites. Depuis le début, l’objectif était le marché mondial. En 1912, SCHAUDT livra sa première machine en Europe. En 1931, STUDER effectua sa première livraison en Ex-Union Soviétique et dès 1937, en Chine. Le groupe SCHLEIFRING exploite des unités de production en Chine, en Allemagne, en Suisse et en République tchèque, ainsi que des bureaux de ventes et des agences de service après-vente en Amérique, en Asie et en Europe.

DES RECTIFIEUSES DANS LE MONDE ENTIER

1957EWAG : WS 11 livrée au Japon

cylindrique STUDER. « Les tâches de rectifi -cation à exécuter avec le nouveau programme d’outils pour tête amovible étaient complexes. La nouvelle S41 était la solution optimale. », explique Martin Steimle, directeur de pro-duction chez MAPAL. Mais cette entreprise traditionnelle d’Aalen ne mise pas uniquement sur des machines STUDER. MAPAL exploite également plus de 100 rectifi euses d’outils EWAG et WALTER, ainsi que six rectifi euses de surfaces planes BLOHM et JUNG, instal-lées dans le monde entier.

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1952 BLOHM : première HFS livrée au Canada

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GROUPE SCHLEIFRING

INNOVATION.Prenez date :

RÉVÉLATION16 SEPTEMBRE 201312 heures sur le stand SCHLEIFRING B46 du salon Hall 11,ou diffusion en direct à l’adresse www.schleifring.net/EMO.

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GROUPE SCHLEIFRING NEWS

COÏNCIDENCE OU PLANIFICATION DE LONGUE DATE  ?

À l’occasion de son 100e anniversaire, STUDER produit le millième exemplaire de son best-seller, la S33. Cet événement fut dignement célébré lors du 16e salon indien des machines-outils, l’IMTEX, du 24 au 30 janvier 2013 à Bangalore. Parmi les invités à cet anniversaire si particulier, des clients, des représentants de la presse et des collaborateurs Körber Schleifring India (KSI). Sur le stand du salon, l’artiste aérographe suisse Philipp Klopfenstein habilla la S33 d’une robe unique au monde (voir plus haut). STUDER produit la S33 depuis 2003. Conçue pour la rectifi cation intérieure et extérieure de pièces de petite et moyenne taille, elle convainc également par un coût unitaire faible. D’autres machines, telles que la KC33, la favoritCNC et l’ecoGrin-der s’inspirent également de ce modèle. Le système d’évacuation smartLoad à préhenseur double permet l’automatisation de la S33 et par conséquent, son intégration dans une installa-tion de production en série, notamment dans le domaine de la construction d’outils. « La S33 remplit les exigences de nos clients indiens de manière idéale. Elle est fl exible et performante. », explique le directeur général Fred W. Gaegauf.

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EN FÉVRIER 2013 , Fritz Studer AG a remporté le prix intec pour son logiciel d’optimisation de processus StuderTechnology au salon de Leipzig (photo de groupe). Le logiciel avait déjà été primé dès novembre 2012, au salon professionnel international de la machine-outil, de l’outillage et la métrologie de production, PRODEX en Suisse. Ce logiciel développé par STUDER et son partenaire, la MCS AG, fournit toutes les données nécessaires pour les différents processus de rectifi cation. « Nous sommes heureux d’avoir remporté ces prix. Ils récompensent le développement logiciel orienté vers l’avenir, dont bénéfi cient déjà de nombreux clients. StuderTechnology simplifi e les tâches de rectifi cation et contribue à l’optimisation de l’investissement en machines. », explique Fred W. Gaegauf, le directeur général de STUDER. Le logiciel est intégré au système de commande de toutes les machines équipées du logiciel d’exploitation StuderWIN livrées par STUDER depuis 2011.

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STUDER

STUDER REMPORTE DES PRIX « LA RELATION AVEC L’INDE N’EST PAS RÉDUITE À DES SÉQUENCES DE FILMS BOLLYWOODIENS DANS L’OBERLAND BERNOIS. » Fred W. Gaegauf, président du conseil d’administration chez STUDER

LE VOLUME DES TRANSACTIONS ENTRE L’INDE ET LA SUISSE EN 2011Source : Confédération suisse, 2012

4,28 MILLIARDS DE FRANCS SUISSES :

STUDER

STUDER FÊTE LA 1000E S33

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CETTE ANNÉE , 100 clients au total profi tèrent de l’occasion des Demo Days pour s’infor-mer sur les dernières technologies de rectifi -cation et de mesure WALTER et EWAG. Des conférences ciblées furent consacrées aux applications de rectifi cation  et les possibilités techniques furent démontrées de manière pratique. De plus, les participants eurent amplement l’occasion de s’entretenir les uns avec les autres et avec des spécialistes en rectifi cation. Pour la première fois cette année, EWAG présenta un changeur automatique de palettes aux Demo Days, avec système de vision intégré pour la rectifi euse de surfaces planes haute vitesse, la INSERT LINE. Elle contribue de manière signifi cative à accroître encore la productivité de la rectifi cation haute précision de plaquettes carbure et réversibles. Sur la COMPACT LINE, EWAG présenta le nouveau système de serrage pour plaques à saigner en carbure, qui garantit une précision encore plus élevée et

DEMO DAYS 2013

ENSEMBLE POUR RÉUSSIRPour la deuxième fois depuis 2010, la société Ewag AG a invité ses clients entre les 18 et 22 Mars 2013 à Etziken (Suisse), pour les Demo Days. Les locaux EWAG réaménagés servirent non seulement de cadre à la présentation de la gamme actuelle de machines, mais aussi à celle de la INSERT LINE.

des temps de cycle encore plus courts. Les participants aux Demo Days purent en outre se convaincre des qualités de l’installation hautement productive de l’EWAMATIC LINE, pour l’érosion et la rectifi cation d’outils en

DEMO DAYS ET JOUR-NÉES TECHNOLOGIQUES À TÜBINGENChaque année, WALTER et EWAG invitent leurs clients à des journées d’information. WALTER initia les journées technologiques axées sur les sciences de Tübingen. Ani-mées par intervenants des domaines de la recherche et de la science, elles offrent une vue panoramique aux participants, au-delà des limites de l’usinage d’outils. Les Demo Days instaurés par EWAG se concentrent sur la technologie des machines, avec ses applications pratiques, et la valeur ajoutée que WALTER et EWAG offrent à leurs clients, en qualité de partenaires pour les systèmes et les solutions.

Dialogue animé entre des clients japonais pendant les Demo Days.

Christian Dilger, CSO WALTER et EWAG, inaugure les Demo Days 2013.

PCD (diamant polycristallin) et de la LASER LINE avec son concept cinématique unique, pour l’usinage complet d’outils rotatifs en un seul serrage. La machine de mesure HELICHECK Pro de WALTER fut également présentée à cette occasion. Les machines de mesure WALTER complètent la gamme de rectifi euses d’outils pour la production et l’affûtage, notamment, pour le contrôle de la qualité et l’enregistrement des pièces usinées. La manifestation eut lieu dans les locaux d’EWAG réaménagés. « Dans l’usine EWAG 2, une vaste salle de démonstration et un espace clients réaménagés permettent à présent de réaliser des démonstrations de machines. », explique Christian Dilger, direc-teur Ventes, service et marketing WALTER et EWAG.

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GROUPE SCHLEIFRING INNOVATION

LA SECONDE VIE DES RECTIFIEUSESComment est-il possible de prolonger la vie de rectifi euses ? Grâce à une

ré vision. Les exigences de qualité à la base de ce service tech nique du groupe SCHLEIFRING sont les mêmes que pour la production de machines neuves.

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Sur la plaque d’identifi cation de la rectifi euse cylindrique RFH exposée dans le hall d’entrée de la Schaudt Mikrosa GmbH, Saarländer Straße à Leipzig, on peut lire l’indication suivante : ANNÉE DE FABRICATION 1932. Elle atteste la longue tradition de l’entr eprise, dont les racines remontent jusqu’à 1887. Cette machine fut livr ée en novembre 1932 à la société Otto Klein à Stuttgart-Obertürkheim, puis fut reprise par le gendre du propriétaire de l’entreprise. Elle a fi dèlement remplit ses fonc-tions jusqu’en 1995 – en l’occurrence pas moins de 63 années. Le der-nier propriétaire n’a accepté de s’en séparer que contre une machine de rechange. « De nos jours, il est rare que les machines atteignent un tel âge », dit Maik Ebert, responsable du service après-vente chez Schaudt Mikrosa GmbH, avec un petit sourire. « Mais nos clients sont encore et toujours habitués à la longue vie de nos produits. » Ce qui est conçu pour la longévité n’est pas à jeter aux ferrailles après chaque r éparation ou r évision plus importante. Ce principe s’applique à toutes les r ectifi euses que les entr eprises du gr oupe SCHLEIFRING produisent. « Les machines que nous recevons pour révision sont en moyenne âgées de douze ans. Selon l’entretien et la maintenance, ce type de mesur e peut être envisagé à partir d’env . 30 000 heures de service. », explique Jürg von Känel, responsable du service révisions chez Fritz Studer AG à Thoune en Suisse. Des consi-dérations similaires concernant les années ou les heures de fonction-nement sont également fréquentes chez les autres constructeurs de rectifi euses du groupe. Les facteurs décisifs pour une telle démarche sont l’état d’usure de la machine, qui varie selon l’intensité d’utilisa-tion et les intervalles de maintenance, la satisfaction du client avec la machine d’origine et sa confi ance dans les prestations de services du fabricant ou de l’entreprise de révision.

L’ACCENT EST MIS SUR LE MAINTIEN DE LA VALEURPar principe, les exigences de qualité des entr eprises SCHLEIFRING pour la révision de machines ou les machines neuves sont identiques.

Avant - après : un sous-groupe après révision.

De la tête au pied : Stefan Christener travaille sur une STUDER Type S31, année de fabrication 2000. Après 47 300 heures de service, elle nécessite une révision complète.

LA RÉVISION EN BREF

Il existe différents niveaux de révision des rectifi euses : de la révision complète à la révision de composants individuels (révision de sous-groupes). De plus, dans le cadre de la révision, il est possible d’adapter l’application (travaux de transformation) ou la com-mande (retrofi t de la commande).

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« Notre service de révisions est conçu pour le maintien de la valeur »,

souligne Benjamin Steck, responsable du service révisions chez Blohm Jung GmbH à Göppingen. « En effet, la rentabilité d’un investissement se calcule également par rapport à la longévité de pr oduction et de qualité. » Chez SCHAUDT et MIKROSA à Leipzig, on est bien décidé, quoi qu’il arrive, à s’engager encor e davantage sur le secteur de la révision. « D’une part, nous connaissons nos machines mieux que qui-conque », expose Maik Ebert, le responsable du service après-vente. « D’autre part, nos clients comptent tout simplement sur nous pour réviser leurs machines. »

LA RÉVISION, IDÉALE POUR LES TÂCHES DE RECTIFICATION TRADITIONNELLESLa révision est souvent une bonne solution, « lorsqu’il n’est pas ques-tion de rectifi er de nouveaux types d’outils ou de géométries d’outils », résume Andreas Ahlers, responsable du département Nouvelles pres-tations de services et r évisions chez Walter Maschinenbau GmbH à Tübingen. Il est fréquent que les modèles révisés ne présentent aucune différence avec la machine d’origine. Pourtant, dix, voire vingt ans, sont une longue période également dans le domaine de la construction mécanique, notamment pour les composants électroniques. Compte tenu du développement tech-

Avant, après :

Holger Schroten pose de nouveaux câbles (à gauche). Fraîchement révisée, l’HELITRONIC est prête à être ramenée chez le client (à droite).

nique pendant cette période, il est fort possible que la machine révisée ne soit pas à la hauteur des tendances les plus r écentes, en termes de productivité ou de maniabilité. « Et enfi n, le moment où une répara-tion ou une révision complète n’est plus une solution envisageable fi nit toujours par arriver », fait remarquer Maik Ebert. « La technique a alors atteint un tel âge, qu’il est tout simplement plus rentable d’investir dans une nouvelle machine. » Une révision professionnelle se base toujours sur l’examen minu-tieux de la machine, par un technicien SAV expérimenté. « Au cours de cette procédure, nous documentons l’état de la machine et préparons une série d’options de révision, afi n de la soumettre au client. », décrit Benjamin Steck. Il existe dif férentes formules : d’une part, la révision sur mesure. Elle ne comprend que les travaux strictement nécessaires. D’autre part, la révision complète. Elle comprend la maintenance et la révision de tous les sous-groupes, ainsi que, généralement, la remise en peinture, sachant que l’état d’origine de la confi guration électrique et de la commande de la machine est conservé. Et pour fi nir le retro-fi t (modernisation de la machine ou de l’installation), que les clients demandent de plus en plus souvent. En d’autres termes, les révisions à effectuer impliquent fréquemment des travaux de transformation, de rééquipement ou de modernisation. « Il n’y a aucun moment plus propice que celui d’une révision complète,

« LA RÉVISION – LES CLIENTS COMPTENT TOUT SIMPLEMENT SUR NOUS. »

Maik Ebert, responsable du service après-vente Schaudt Mikrosa GmbH

HEURES DE SERVICE NE SONT PAS EXCEPTIONNELLES POUR DES MACHINES DU GROUPE SCHLEIFRING

Jürg von Känel, responsable du service révisions, Fritz Studer AG50 000

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Nous fabriquons essentiellement des machines spécialement conçues pour des pièces déter-minées - ni chez SCHAUDT, ni chez MIKROSA, nous ne produisons des machines standard en grandes quantités. Nos machines sont donc des modèles uniques. Pratiquement aucune machine n’étant en mesure d’usiner d’autres pièces que celles pour lesquelles elle a été conçue sans être transformée au préalable, elles ne sont pas adaptées au prêt. Mais nous faisons le maximum pour que les temps d’arrêt soient aussi courts que possible.

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Il nous est impossible de promettre systémati-quement une machine de prêt pour la révision de machines CNC.Cela dépend de l’universa-lité de nos rectifi euses d’outils. Nous devons déterminer, au cas par cas, s’il nous est possible de mettre une machine de prêt à la disposition du client. En ce qui concerne les machines manuelles, telles que la WS 11, c’est différent. En effet, dans ce cas précis, nous sommes en mesure de prêter une machine pendant toute la durée d’une révision complète.

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Étant donné qu’il faut compter huit semaines pour les petites machines conventionnelles et jusqu’à quatorze semaines pour les grosses machines CNC, nous proposons des machines de prêt à un prix forfaitaire pour la durée de la révision.

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MÄGERLE effectue généralement les révisions sur place, chez le client, mais il arrive égale-ment qu’elles soient réalisées à l’usine. Nous avons toujours la possibilité d’offrir les deux solutions – la solution optimale dépendant de divers facteurs : la taille de l’installation, ses ap-plications, les coûts et la durée de la révision, sans oublier l’une des questions essentielles, la possibilité ou non de proposer une machine de rechange ou de prêt. Un conseil-client indi-viduel, exhaustif, permet d’éclaircir ces points au préalable.

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La révision est devenue une prestation de services essentielle dans le domaine de la construction mécanique. Nous proposons donc à nos clients de leur prêter des ma-chines, pour que leur production ne soit pas interrompue pendant huit à douze semaines. Il s’agit là du temps nécessaire pour une révision complète.

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Pendant une révision, les clients peuvent-ils travailler avec une machine de rechange ? Les responsables des entreprises SCHLEIFRING informent.

Les clients apprécient particulièrement notre système d’échange dans le domaine du retrofi t. Dès la réception de la commande, nous préparons une machine similaire, disponible en stock. Lorsque la machine révisée est prête, elle est livrée au client qui nous rend sa machine. L’avantage de cette méthode est le temps d’arrêt minimal, dans la mesure où le client ne doit pas renoncer à sa machine pendant toute la durée de la révision. Si le client souhaite que sa propre machine soit révisée, nous avons la possibilité de mettre à sa disposition plusieurs modèles de la gamme BLOHM ou JUNG sous forme de prêt.

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BENJAMIN STECK, RESPONSABLE DU SERVICE RÉVISIONSBLOHM JUNG GMBH

MAIK EBERT, RESPONSABLE DU SERVICE APRÈS-VENTE SCHAUDT MIKROSA GMBH

RUDOLF STUCKI, RESPONSABLE DU SERVICE APRÈS-VENTE EWAG AG

JÜRG VON KÄNEL, RESPONSABLE DU SERVICE RÉVISIONS FRITZ STUDER AG

WALTER WEBER RESPONSABLE DU SERVICE APRÈS-VENTE MÄGERLE AG

ANDREAS AHLERS, RESPONSABLE DU DÉPARTEMENT NOUVELLES PRESTATIONS DE SERVICES ET RÉVISIONS WALTER MASCHINENBAU GMBH

EXISTE-IL UNE POSSIBILITÉ DE REMPLACEMENT ?UNE CURE DE JOUVENCE POUR VOTRE RECTIFIEUSE

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alors que la machine est totalement désassemblée, pour exécuter ces mesures de manière effi ciente. », souligne von Känel.

LE RETROFIT, UNE PROCÉDURE DE PLUS EN PLUS DEMANDÉE« La tendance est au r etrofi t, particulièrement dans le domaine des machines conventionnelles de haute précision. Avec la marque JUNG, par exemple, en 2011, nous avons réalisé une forte croissance, qui a de nouveau augmenté en 2012. », se réjouit Tino Weißbach, responsable du service après-vente Blohm Jung GmbH à Göppingen. Le retrofi t im-plique la mise à niveau globale de la machine, notamment de la confi gu-ration électrique et de la technologie de commande, jusqu’au montage de nouvelles armoires électriques. La machine est ensuite réassemblée depuis sa base. Les travaux de modernisation sont d’autant plus judicieux, que le rythme d’innovation technologique dans le domaine électrique et élec-tronique est de plus en plus élevé. « Il est fréquent d’avoir à mettre à niveau la commande, parce que les logiciels ne prennent plus en charge le système actuel. La puissance des processeurs augmente à des inter-valles de plus en plus courts. Étant donné l’évolution, dix ans de vie sont une éternité pour une machine. », argumente Andreas Ahlers.

DÉFINITION PRÉCISE DES EXIGENCES DES CLIENTSMaik Ebert et son équipe à Leipzig utilisent un système de niveaux, pour défi nir avec précision les exigences des clients. Les possibilités s’étendent de la petite révision de sous-groupes à la révision complète, en passant par le r etrofi t de la commande. « L’idée sous-jacente au système de niveaux est la fl exibilité d’adaptation aux besoins des clients et ainsi, la possibilité d’offrir des solutions sur mesure. », expose Ebert. La plus petite révision consiste juste en un remplacement de la broche. Il est fréquent que cela suffi se, lorsque les clients effectuent la mainte-nance de manière parfaite. Dans le cas de la révision complète, la liste des pièces à remplacer est nettement plus longue : rails de guidage,

logements de broche, vis d’entraînement à billes, dresse-meule, guides d’essieu et systèmes de mesure. Par ailleurs, la productivité demandée à la machine est toujours plus élevée et, dans certaines branches, il est nécessaire d’adapter les systèmes aux normes de sécurité les plus récentes. « Il est fréquent que nos clients combinent la révision avec des travaux de transformation de la machine, afi n de l’adapter à l’usinage de nouvelles pièces. », complète Ebert. Dans l’industrie automobile, par exemple, les révisions sont également associées au déplacement de l’installation vers un autre site. Le facteur temps est également sus-ceptible de jouer un r ôle important  : alors que les r évisions simples sont effectuées sur place, chez le client, et durent entre trois et quatre semaines, pour une révision complète et des mesures de retrofi t, les machines doivent être ramenées à l’usine de fabrication et y demeurer dix semaines. Les entreprises SCHLEIFRING offrent des solutions per-mettant aux clients de poursuivre leur production pendant ces périodes (voir la page de gauche).

LES CAPACITÉS DE RÉVISION AUGMENTENTL’atelier de production formé de trois nefs de la Mikrosa Schaudt GmbH à Leipzig s’étend sur 8 000 mètres carrés. Avec ses spécialistes du service après-vente, Ebert aménage actuellement davantage d’espace pour les activités croissantes liées à la révision des machines. « La révision des machines est l’un des piliers de notr e service après-vente. », précise Ebert pour expliquer les investissements supplémentaires. Par ailleurs, à l’instar de toutes les entr eprises SCHLEIFRING, grâce au personnel possédant une excellente formation dont nous disposons, à Leipzig, notre savoir-faire nous permet de fournir à nos clients des solutions de révision sur mesure. Ou, comme dit T ino Weißbach : « Notre objectif, c’est d’offrir une nouvelle vie à la machine. » Les rectifi euses ont alors une chance d’atteindre, du moins approximativement, l’âge de la rectifi euse cylindrique RFH exposée dans le hall d’entrée Saarländer Straße. KLAUS JOPP

État le plus récent de la technique : la technique évolue rapidement, particulièrement dans le domaine de l’électricité

et de l’électronique. Les machines en bénéfi cient grâce au rattrapage, également dans le cadre des révisions.

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DE L’APPRENTI AU CHAMPION DU MONDE DES MÉTIERSLe groupe SCHLEIFRING compte actuellement 116 personnes en formation par alternance :

en entreprise et à l’école. L’apprenant STUDER Marco Hofer représente son entreprise aux Olympiades des métiers - WorldSkills - et compte bien ramener un prix à Thoune pour la troisième fois, après ceux de 1999 et de 2007.

MARCO HOFER A PLACÉ LA BARRE HAUT – le jeune homme, originaire de Uetendorf dans les envir ons de Thoune et son partenair e Luca Zoss ne veulent rien de moins que la médaille d’or. Mais ce suisse de 19 ans ne défi t pas le mont Olympe d’une discipline sportive - il pratique le handball plutôt pour se détendre. Son objectif : les 42e Olympiades des Métiers - WorldSkills Competition 2013, à Leipzig. Tous les deux ans, des jeunes gens de 45 professions différentes, participent au plus grand événement éducatif mondial. Plus de 1000 participants de 58 pays et régions se réunissent début juin dans la métr opole saxonne, afi n de mesurer leurs compétences dans l’artisanat et le travail qualifi é. Hofer et son partenaire participeront aux épreuves en qualité de « champions de Suisse dans le domaine de l’automatique » et représentent non seu-lement leur pays, mais aussi leurs entreprises, STUDER et Gilgen Door Systems. Nos deux espoirs ef fectuent actuellement leur quatrième année de formation dans ces entreprises.

75 APPRENTIS EN COURS DE FORMATION DANS SEPT MÉTIERS« Les personnes en formation occupent une place privilégiée dans notre entreprise. Nous soutenons donc Mar co autant que nous le pouvons. », souligne Roger Leuenberger, responsable de la formation professionnelle chez STUDER. Actuellement 75 jeunes gens effectuent leur formation ici, dans sept métiers – les groupes les plus importants sont ceux des polymécaniciens (29), des constructeurs (16) et des automaticiens (12). Dès l’été 2013, l’entr eprise offrira une possibilité de formation supplémentaire pour les « spécialistes en maintenance industrielle ». Quatre formateurs à temps partiel et cinq à temps plein, ainsi que cinquante instructeurs spécialisés, sont r esponsables des apprentis au sein de la société. STUDER est la seule entreprise suisse à former ses pr opres spécialistes et technologistes en r ectifi cation. « C’est aujourd’hui possible grâce à un changement de règlement dans le domaine de la polymécanique. Nous pouvons donc désormais éga-lement former les nouvelles générations dans cette discipline essen-tielle pour notre entreprise. », se réjouit Leuenberger.

POUR UN AVENIR SÛR

Au sein des huit entreprises du groupe SCHLEIFRING, 116 jeunes gens béné-fi cient actuellement d’une formation orientée vers l’avenir. Avec 75 apprentis, la grande majorité des formations se déroulent chez STUDER. Comme on est en droit de s’y attendre de la part d’une entreprise de construction méca-nique, l’accent est mis sur les professions techniques, dans les domaines de la polymécanique, l’automatisation et la construction, ainsi que de la mécanique, la mécatronique et l’informatique. Et nous préparons bien-sûr des commerciaux et logisticiens à leurs futures tâches. Selon les pays et les professions, les cursus de formation durent entre trois et quatre années, par alternance, en entreprise et à l’école. En Allemagne et en Suisse, la construc-tion mécanique appartient aux secteurs industriels de pointe, avec une forte part d’exportations ; les emplois en Allemagne – plus de 970 000 selon des statistiques récentes – ont la réputation d’être sûrs et viables.

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Les relations techniques ont toujours passionné Marco Hofer (à droite),

depuis son plus jeune âge. L’apprenti représentera

STUDER aux « WorldSkills ».

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Pendant ce temps, Hofer se prépare intensément pour le fameux championnat du monde  : Hofer et Zoss s’entraînent deux jours par semaine à créer, en un temps donné, des installations constituées de modules spéciaux. STUDER four nit non seulement le local, mais aussi le temps nécessair e. Les éléments pr oviennent de la société Festo, un leader mondial dans le domaine de la technique d’automa-tisation, avec des compétences élevées en matière d’éducation et de formation technique. « Nous nous lançons à nous-mêmes des défi s de complexité variable, répartis sur 14 stations dont la taille équivaut approximativement à la moitié d’un bureau. Mon partenaire développe les logiciels de commande, alors que je suis responsable du matériel et du montage des composants. Le temps imparti pour la solution est de 30 minutes à trois heures », raconte Hofer. Pendant les « WorldSkills », qui s’étendent sur six jours, les tâches à exécuter sont r éparties sur 6 heures par jour. « Un défi éprouvant et passionnant à la fois. », sou-ligne Hofer qui se réjouit à l’idée de cet événement majeur.

SYSTÈME DUAL POUR LA FORMATIONLa formation des apprentis en Suisse est organisée sous forme duale, c.-à-d. que l’apprentissage pratique en entr eprise est complété par la formation en école pr ofessionnelle. Comme de nombreux appren-tis, Marco Hofer fréquente une école de maturité pr ofessionnelle, en l’occurrence une forme particulièr e de l’école pr ofessionnelle. Les cours de formation scolair e sont généralement dispensés une jour -née par semaine, l’appr enant passant les autr es jours en entr eprise. «  La maturité pr ofessionnelle permet à un appr enti d’accéder aux hautes écoles spécialisées (HES) sans examen supplémentaire. », sou-ligne Marc Baumgartner, formateur à temps plein Automaticienne/Au-tomaticien et Monteuse-automaticienne/Monteur -automaticien chez STUDER à Thoune, notamment responsable de Hofer. L’école profes-sionnelle prend également l’initiative dans les championnats pr ofes-sionnels, soutient les jeunes gens, met sur pied des équipes et fournit la base pour les premières unités d’entraînement.

Leila Müller accomplit un stage de six mois chez STUDER, en polymécanique.

La formation comprend bien entendu la maîtrise d’outils manuels courants, tels que des pieds à coulisse et des dessins techniques.

Marco Hofer (19), originaire d’Uetendorf, suit une formation d’automaticien chez STUDER.

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À NE PAS NÉGLIGER : LE SAVOIR-ÊTRE ET L’ESPRIT D’ÉQUIPEAussi importantes que soient les connaissances pr ofessionnelles ac-quises pendant la formation, de nos jours, les capacités de savoir-être, également appelées « soft skills », telles que l’esprit d’équipe, le sens de la collectivité, la motivation et le sens des responsabilités, sont autant de critères fondamentaux. STUDER a donc intégré différents événements dans la formation, qui permettent aux apprentis d’apprendre à mieux se connaître et de développer ce type de capacités. « Le point culminant

de la première année est le camp des apprentis d’une durée de quatre jours, avec des activités axées sur la pr otection de l’environnement, la sécurité au travail et l’organisation de l’entr eprise. Un représentant de la direction se rend toujours sur place pendant ces journées, ce qui démontre l’importance de la formation. », précise Baumgartner. Les week-ends de ski, barbecues ou visites de Hambourg, auxquelles tous les apprenants sont invités par la Fondation Körber , ont des objectifs similaires. Par ailleurs, les projets d’apprentis occupent une place spéciale dans la formation. Les futurs constructeurs conçoivent par exemple une lampe de table pendant leur première année d’apprentissage, qu’ils réaliseront ensuite « matériellement » pendant leur stage en atelier. L’objectif du pro-jet est de découvrir le processus de développement d’après la méthode IPDRCE. IPDRCE désigne six étapes : s’informer, planifi er, décider, réa-liser, contrôler et évaluer. La tâche est délibérément maintenue relative-ment ouverte, de manière à disposer d’une marge aussi vaste que pos-sible pour le développement. Les apprentis doivent établir un cahier des charges, dans lequel ils défi nissent les exigences techniques, planifi ent le projet dans le temps, dessinent des croquis de la solution et, pour fi nir, ils doivent fabriquer l’ampoule.

LA PASSION DES RELATIONS TECHNIQUESQuoi qu’il en soit, Marco Hofer est très satisfait de sa formation. Il a avancé la date de son examen pratique pour se concentrer pleine-ment sur le grand objectif qu’est le championnat du monde. Pour lui, la prochaine grande étape est déjà fi xée : « Après l’apprentissage chez STUDER, je compte poursuivre ma formation dans une haute école spé-cialisée, pour devenir ingénieur en électricité. », explique-t-il concernant ses projets d’avenir. Dès son plus jeune âge, le jeune homme s’intéres-sait aux relations techniques et travaillait à des processus complexes. Apparemment, il s’agit d’une histoire de famille, puisque son père était lui aussi ingénieur en électricité - un modèle dir ect par conséquent. Le bricolage ingénieux pourrait bien fair e de Marco un champion du monde, le troisième chez STUDER depuis 1999. Une chose est d’ores et déjà certaine : tous ses collègues, apprentis et collaborateurs, croise-ront les doigts en juin, pour lui et pour son partenaire. KLAUS JOPP

PLUS D’INFORMATIONS www.berufsbildung.studer.com

PROJET LAMPE DE TABLE

Du plan de construction à la fabrication : des apprentis conçoivent des lampes de table.

Au cours de la première année d’apprentissage, les apprenants chez STUDER conçoivent une lampe de table. Ils doivent ensuite la fabriquer pendant leur stage en atelier. « Jusqu’à présent, toutes les lampes ont fonctionné », précise le responsable de formation Roger Leuenberger en riant, « même si on doit utiliser une grue pour poser certains modèles sur la table. »

« CEUX QUI ASSURENT LES FORMATIONS CONTRIBUENT À LA COMMUNICATION DU SAVOIR – FINALEMENT, LE BÉNÉFICIAIRE EST TOUJOURS LE CLIENT. »

Roger Leuenberger, directeur de la formation professionnelle, Fritz Studer AG

Vito De Paola (à gauche), polymécanicien en quatrième année d’apprentissage, avec le responsable de formation Samuel Bieri dans le bureau de programmation.

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QUE FAITES-VOUSÀ L’INSTANT MÊME ?Le groupe SCHLEIFRING emploie plus de 2000 personnes dans le monde entier. À quel projet travaillez-vous précisément ?

« LA PRÉCISION D’UNE RECTIFIEUSE DE PROFILS, mesurée au millième de mil-limètre près – voilà ce que je viens de corriger à l’instant même. Pour cela, je me suis rendu au Danemark, chez un gros client que je connais depuis plusieurs décennies. Pour corriger la géométrie de la machine, je me sers de ma longue expérience. Cela fait près de cinquante ans que je travaille chez MÄGERLE. J’ai commencé mon apprentissage en 1963, comme ajusteur-mécanicien, puis j’ai suivi une formation de technicien du service après-vente et ai été chef du service clientèle pendant 25 ans. À côté de cela, j’ai suivi des études de sciences éco. À la retraite depuis le mois d’août de l’année dernière, je travaille tou-tefois encore à temps partiel dans le service après-vente. MÄGERLE est comme une grande famille pour moi. En tant qu’apprenti, il m’est arrivé de me retrouver sous la machine avec le fondateur de l’entre-prise, Karl Mägerle. Et maintenant, je transmets mon savoir et forme les techniciens du service après-vente. Mes responsabilités actuelles comprennent également la réparation des rectifi euses, le soutien du service interne et la formation des clients à la réception des machines sur leurs sites, notamment aux États-Unis et en Chine. Certains clients et collègues de nos agences sont devenus des amis suite à de longues années de collaboration. Lorsque nous le pouvons, nous nous retrouvons pour jouer au golf – pour moi, c’est synonyme de pure détente. »

« JE TRANSMETS MES CONNAIS-SANCES ET FORME LES TECHNICIENS DU SERVICE APRÈS-VENTE. »

« JE VEILLE AU PARFAIT ÉTAT DES MACHINES LIVRÉES CHEZ LES CLIENTS. »

«JE SUIS EN TRAIN DE NETTOYER une rectifi euse d’outils HELITRONIC, ce qui prend environ 1 heure. Ensuite mon collègue effectuera quelques corrections de laque. Pendant ce temps, je raccorderai le groupe de refroidissement et le séparateur de vapeurs à la machine suivante, pour préparer l’essai de rectifi cation. Avant de fi xer les axes pour le transport, j’enduis la machine de cire de protection. Il s’agit d’une mesure de prévention contre la corrosion. Cela fait deux ans que je travaille dans le département Réception des machines. Je suis respon-sable des phases qui précèdent et suivent l’essai de réception. Les machines sont ensuite envoyées aux clients fi naux. Chez WALTER, on me demande une précision maximale – proche de la perfection. Cela me plaît. Depuis des années, je collectionne les vieilles voitures, les tracteurs et surtout les motos ; la plupart ont été construites avant ma naissance. Entre temps, je possède 22 véhicules de collection. Pour les restaurer, je dois faire preuve de la même patience, la même ténacité qu’au travail. La technique et la mécanique des machines me fascinent. J’aime les démonter, les restaurer et leur redonner vie. Sur mes motos, j’ai déjà fait la moitié du tour de l’Europe, de la République tchèque à l’Estonie, l’Italie et les Pays-Bas. C’est une sensation indes-criptible que de chevaucher une CZ 250 âgée de 46 ans et de savoir que j’en ai monté chaque vis – de mes propres mains. »

NOM : Peter Hiltbrunner

POSITION : Chargé de clientèle pour le service après-vente chez Mägerle AG Maschinenfabrik, Suisse

CONTACT : [email protected] :

Martin Pleva

POSITION : Assistance Réception chez Walter s.r.o., Ku im, République Tchèque

CONTACT : [email protected]

PRAGUE

Ku im

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« ACTUELLEMENT, JE SUIS penchée sur l’analyse des marchés chinois et indiens. Ils doivent servir de modèles pour d’autres analyses et répondre à des questions telles que : où en sommes-nous ? Quelles sont nos perspectives d’évolution ? Élaborer un modèle d’analyse, interpréter des chiffres – c’est cela pour moi, la pensée créative ! J’aime cela - tout comme la liberté d’apporter ses propres idées. Mon travail fournit des données indispensables pour la gestion du groupe SCHLEIFRING, en permettant de fonder les décisions d’entreprise sur des faits, de reconnaître les tendances du marché de manière pré-coce et d’évaluer les clients, les marchés et les concurrents avec un maximum de précision. Depuis 2012, je suis responsable de la veille commerciale pour le département Business Development & Marke-ting. Avant cela, je travaillais pour Volkswagen, à Wolfsbourg. Un pro-gramme d’échange entre les universités de Bayreuth et de Shanghai m’a conduite dans le monde germanophone. J’ai obtenu ma maîtrise et mon doctorat en Bavière, après avoir passé mon baccalauréat en Chine, où j’ai grandi. Grâce à mes connaissances personnelles, je contribue éventuellement à une meilleure compréhension de l’Asie et particulièrement du marché chinois. Je découvre essentiellement ma nouvelle patrie par l’esthétique, notamment en visitant des expositions artistiques. J’aime aussi peindre - à l’encre et au pinceau, selon la tradition chinoise. »

« JE CONTRIBUE À L’ÉVALUATION DES MARCHÉS, SUR DES BASES FONDÉES. »

« JE ME TROUVE ACTUELLEMENT DANS NOTRE SHOWROOM À GÖPPINGEN, où je dois former, pendant une semaine, les employés d’un client sur une rectifi euse de profi ls. Il s’agit de ce que nous appelons une forma-tion CNC – les fabricants d’outils connaissent la technique, mais la machine, son pilotage ainsi que ses programmes, sont nouveaux. Je travaille chez JUNG depuis 1978. Avec le temps, j’ai acquis de vastes compétences techniques, je connais un grand nombre de machines jusque dans leurs moindres détails et pourtant, je ne cesse d’apprendre. Je suis en déplacement 80 à 90 pour cent de mon temps de travail. J’ai visité de nombreux pays du monde professionnellement. Voyager est fatiguant. Pourtant, j’aime également voyager à titre privé. Mais en disposant de davantage de temps, afi n de mieux apprendre à connaître le pays et ses habitants. Je suis à la disposition de mes collègues et de nos clients pour toutes les questions relatives aux technologies et aux techniques d’application. Outre la présentation des machines dans nos showrooms et aux salons d’exposition, les forma-tions constituent mes activités principales. J’aime travailler en étroite collaboration avec nos clients et collaborateurs, directement sur les sites. Le fait que je sois d’origine espagnole est certainement un atout. Ma langue maternelle facilite la compréhension d’autres langues. »

« JE FORME LES COLLABORATEURS DES CLIENTS, DIRECTEMENT SUR PLACE. »

NOM : Arturo Palmeiro

POSITION : Technicien d’application chez Blohm Jung GmbH, Göppingen et Hambourg, Allemagne

CONTACT : [email protected]

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NOM : Dr. Jiani Wu

POSITION : Responsable de la veille com-merciale chez Körber SCHLEI-FRING AG, Berne, Suisse

CONTACT : [email protected]

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LE SECRET DE LA PRÉCISION Que signifi e le terme « Précision » ? Quelle valeur a-t-il dans

la société ? L’entretien Motion réunit l’archère Elena Richter, l’expert en machines de précision à l’Institut Fraunhofer pour les techniques de production et d’automatisation Dr.-Ing. Christian Wenzel et le directeur des opérations du groupe SCHLEIFRING Michael Horn.

Rendez-vous au musée maritime de Hambourg :

Dr.-Ing. Christian Wenzel (à gauche), expert en précision, Elena Richter, archère, et Michael Horn, directeur des opérations Körber Schleifring AG.

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Motion : Madame Richter, pourriez-vous défi nir ce qu’est la précision, sachant que cette notion est un facteur essentiel pour le tir à l’arc ?

Elena Richter : Nous tirons à une distance de 70 mètres. La cible est de 122 centimètres et le cercle jaune intérieur, le 10, est de 12,2 centimètres. Le diamètre de la fl èche est d’environ 5 millimètres. En d’autres termes : il faut être précis.

Une machine est-elle capable des mêmes performances que madame Richter ?

Christian Wenzel  : Je pense qu’une machine y parviendrait, grâce au développement de la technologie des capteurs. Pour un être humain, cet angle représente un véritable défi . En fi n de compte, lorsque vous essayez d’atteindre une cible d’une petite surface à 70 mètr es de dis-tance, vous parlez d’angles. Le pr oblème est que l’être humain ne possède aucun organe qui lui permet de détecter l’angle de manièr e sensorielle. Il parvient davantage à évaluer la longueur.

Elena Richter  : Nous nous servons d’un dis-positif de visée d’un centimètre carré avec un petit point, à environ un mètre de l’œil. Une aide optique à la visée. Si vous comparez nos arcs à un système à hausse et guidon, vous

constaterez que nous ne disposons d’aucune hausse. Pour la visée, la hausse et le guidon sont tout simplement superposés ; nous ne dis-posons que du guidon, mais il ne nous indique pas si nous sommes bien droits. En fait, nous devons tout faire nous-mêmes.

Michael Horn : Dans l’industrie de la machine-outil, nous travaillons avec ce que nous appe-lons la capabilité du pr ocessus. La précision que vous atteignez en appliquant le principe « c’est en forgeant que l’on devient forgeron », de tir en tir, nous l’obtenons via un processus stable, au moyen de capteurs, grâce à une courbe d’apprentissage, en déterminant les écarts et, en fi n de compte, par pr évention des erreurs.

Votre arc olympique est-il un instrument de précision, Madame Richter ?

« CE QUE NOUS DEMANDE LE CLIENT EST LARGEMENT AU-DELÀ DES CONTOURS THÉMATIQUES DE LA PRÉCISION. LE CLIENT VEUT QUE NOUS COMPRENIONS LE PROCESSUS POUR, EN DÉFINITIVE, ÉLIMINER LE GASPILLAGE. »

Michael Horn

MICHAEL HORNMichael Horn (41) travaille pour le groupe SCHLEIFRING depuis 2007. Responsable des départements Production et Gestion de la chaîne logistique depuis 2010, nommé au poste de directeur des opérations en 2013, il est également chargé de la direction de tous les thèmes relatifs au domaine Lean Excellence, ainsi que de l’acqui-sition de secteurs.

ELENA RICHTERElena Richter (23) est archère olympique, dans la discipline arc classique (recurve) : 1re place individuelle aux Championnats d’Europe en 2011 et 3e place en équipe en 2012, 9e place avec son équipe aux Championnats du monde en 2011 et 17e place aux Jeux Olympiques de 2012. Ce qui la fascine dans son sport, c’est « l’incroyable esthétique ».

DR.-ING. CHRISTIAN WENZELChristian Wenzel (36) a fait des études d’ingénieur en mécanique, avec spécialisation en technique de production à l’université technique RWTH d’Aix-la-Chapelle. Collaborateur scientifi que à l’Institut Fraunhofer IPT dans le département des machines de production dès juillet 2001, depuis juillet 2006, il dirige le service Machines de pré-cision et technique d’automatisation de l’Institut Fraunhofer pour les techniques de production et d’automatisation.

Elena Richter : Oui, je pense que c’est le cas. Il existe un autre type d’arc, l’arc Compound – un arc encore plus pr écis. L’attrait de l’ar c classique est que le facteur humain est plus important.

Christian Wenzel  : Dans le monde des ma-chines, nous constatons également que les gens ont des idées très différentes. La question qui revient fréquemment est : Quel est le degré de précision de la machine ? Il est alors ques-tion de tant de micromètres. Mais quelle est la signifi cation de cette information ? C’est une information précise.

Pour les entreprises du groupe SCHLEI-FRING, la précision a également une grande valeur. BLOHM par exemple, obtient des précisions de moins de dix micromètres sur une longueur de deux

PARTICIPANTS À L’ENTRETIEN

Il n’existe aucune aide technique à la visée. « En

fait, nous devons tout faire nous-

mêmes. », dit

Elena Richter.

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mètres à la rectifi cation de surfaces planes avec la PLANOMAT. Avec l’HELITRONIC MICRO, WALTER garantit des tolérances de deux micromètres avec une reproductibilité absolue. Avec la S12 de STUDER, nous atteignons même la plage des nanomètres.

Michael Horn : Par principe, notre objectif est d’être la mesur e de toutes choses, quand il s’agit de pr écision. Mais nous ne nous contentons pas de considér er la machine comme un élément unique, nous essayons de voir l’ensemble du processus. Cela implique plus qu’une simple machine. Il peut s’agir des infl uences ambiantes, une question de matières premières, mais également une in-frastructure, comme dans le cas du tir à l’arc.

Quelle est l’importance de la précision dans le domaine de la concurrence ? Existe-t-il une concurrence en matière de précision ?

Michael Horn : Ce que nous demande le client est largement au-delà de la précision. Le client veut que nous compr enions son pr ocessus pour, en défi nitive, éliminer le gaspillage. Et c’est également la concurr ence, que notr e entreprise doit affronter.

Les rectifi euses travaillent avec une pré-cision de quelques nanomètres – à savoir de millionièmes de millimètre. Quelle est la pertinence pratique de la notion de précision pour le marché ?

Christian Wenzel : Dans le domaine des ma-chines-outils, je dirais que la stabilité de forme doit être inférieure à un micromètre. Je viens moi-même du secteur de l’optique. Dans l’optique de précision, les valeurs se situent entre 0,1 ou 0,2 micromètre sur une surface de 20 – 30 millimètres de diamètre. La ques-tion est toujours de savoir à quel prix. Une question intéressante pour cette discussion : précision et temps disponible. Cela relativise beaucoup de choses.

Selon Michael Horn, le client exige plus que la précision dans la fabrication des rectifi euses. Un fabricant doit tenir compte de l’ensemble du processus auquel la machine sera intégrée.

Nanomètre, micromètre, millimètre, mètre ?

Quelle unité de mesure doit-on employer pour mesurer la précision ?

« NOUS TIRONS À UNE DISTANCE DE 70 MÈTRES ET LE 10 EST DE 12,2 CENTIMÈTRES. CELA SIGNIFIE QUE NOUS DEVONS ÊTRE PRÉCIS. »

Elena Richter

Michael Horn : Je pense également que nous devons considérer ces facteurs par rapport à la tâche du client. Prenons un exemple dans l’industrie de l’outillage, le secteur d’activité de WALTER et EWAG. Le client nous demande des solutions : « Pourriez-vous me fournir une géométrie de coupe complexe, avec un com-portement à l’usure identique pour chacun de ces outils ? » Je dois en l’occurrence fournir la précision maximale en garantissant l’apti-tude de processus, mais je dois également confronter l’investissement au profi t.

En défi nitive, n’est précis que ce qui peut être mesuré. La technique de mesure vient-elle à bout de l’échelle nanomé-trique ?

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Michael Horn : Dans l’industrie des machines, il est fréquent que nous prenions en considé-ration le développement des instruments de mesure pour les procédés d’usinage et les solutions de processus. Dans le processus de développement des machines, il est néces-saire de tenir compte de nombr euses gran-deurs d’infl uence. Le fabricant d’instruments de mesure ne peut pas garantir la capabilité du processus sans connaître ces grandeurs d’infl uence.

Christian Wenzel  : Nous fabriquons des sur -faces pour des applications optiques. Il est gé-néralement possible de les mesurer. La mesure de microstructures, en revanche, est de loin le maillon le plus faible de la chaîne. Il n’est pas rare que les sous-gr oupes que nous livr ons ne puissent pas êtr e mesurés ou seulement partiellement. La métrologie est toujours une course au coude à coude, mais la technique de mesure est fréquemment à la traîne.

Madame Richter, dans le domaine du tir à l’arc, est-il possible d’affi rmer que la précision en règle générale et la préci-sion de tir en particulier sont améliorées de manière continuelle ?

Elena Richter : Oui, je le pense. Ne serait-ce que parce que la pr écision du matériel peut encore être améliorée. Exception faite de cet aspect, dans notre discipline sportive, l’équi-pement en lui-même ne changera pas beau-coup, parce qu’il est évident qu’il doit être à la fois simple et performant.

Michael Horn : Pouvez-vous infl uer sur le fait que les expériences que vous faites lors des compétitions soient utilisées pour faire évoluer l’équipement ? Mettez-vous vos fl èches vous-même au point ? Les pesez-vous ?

Elena Richter : Absolument. Je conçois moi-même mon arc. Mais je r eçois bien entendu aussi de l’aide. Ce que j’aimerais savoir, c’est s’il ne serait pas possible d’infl uencer davan-tage les fabricants. La fl èche est en aluminium-carbone, mais le cœur est creux. Les pointes

sont en tungstène et c’est là que l’on a des imprécisions. Nous les avons posées sur une balance de précision et avons été abasourdis par les résultats. Ils varient pour chaque fl èche. Sachant qu’elles coûtent entre 15 et 16 euros l’unité, on s’attend à de la qualité. C’est là que la fameuse question se pose de nouveau : le rapport coût et profi t ?

Dans une autre interview, vous évoquiez l’esthétique extraordinaire du tir à l’arc. Pouvez-vous nous expliquer cette esthé-tique ?

Elena Richter : Comment explique-t-on l’esthé-tique ? C’est une appréciation très individuelle, je pense. Ce qui me plaît dans le tir à l’arc, c’est la force nécessaire. Lorsque l’on tient pour la première fois un arc en main, on est souvant surpris de son poids. Le poids de traction que je

« NOUS RECHERCHONS DES COLLABORATEURS QUI S’IDENTIFIENT AVEC LE PRODUIT ET LE CLIENT, POUR MIEUX AIDER LE CLIENT À TROUVER CE QU’IL SOUHAITE. »

Michael Horn

« Dans la construction mécanique,

nous devons fréquemment intégrer le développement des instruments de mesure dans le développement des machines. », souligne Michael Horn.

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MÄGERLE BLOHM JUNG STUDER SCHAUDT MIKROSA WALTER EWAG

Christian Wenzel, expert en précision à l’Institut Fraunhofer pour les techniques de production et d’automatisation, croit fermement en l’infl uence humaine au service de la précision.

Instrument de précision du 18e siècle :

un sextant au musée maritime de Hambourg.

tire vers l’arrière est de 17 à 18 kilos. Pourtant, l’effort de l’archer est invisible.

Jetons un œil sur l’histoire de la préci-sion. En 1759, John Harrison achevait de perfectionner le premier chronomètre, qui possédait la précision nécessaire pour déterminer exactement la longitude. Existe-t-il une prestation ou un chef-d’œuvre des temps modernes, qui sym-bolise autant la précision que le premier chronomètre en son temps ?

Christian Wenzel : Dans mon domaine, je dirais la lithographie EUV. La précision obtenue est tout simplement incroyable. Et dans le monde de la consommation : d’après moi, l’iPhone est une véritable révolution.

Michael Horn  : La thématique du laser nous tient particulièrement à cœur. Pour moi, c’est un jalon technologique, mais surtout en com-binaison avec d’autres procédés. Cela nous a ouvert un monde de possibilités.

La précision est-elle la seule voie du succès ou en existe-t-il d’autres ?

Christian Wenzel  : Le réglage du pr ocessus sur une machine peut impliquer un temps et des coûts considérables. C’est là qu’intervient l’intelligence de la machine. Avons-nous atteint nos objectifs en la matière ? Je dirais non. L’au-tomobile nous donne un indice de la manièr e dont la technologie des capteurs permet de fournir, à moindre frais, l’intelligence à un sys-tème complet. On peut équiper la voiture d’une caméra infrarouge et voir le chevreuil dans les bois que l’on ne verrait pas sans ce dispositif. Si je compare la machine-outil avec l’automo-bile, je dois dire qu’elle a encore beaucoup de potentiel. Le fait est qu’il s’agit de marchés très différents. L’industrie automobile est entraînée par l’utilisateur fi nal, qui souhaite faire de nou-velles découvertes passionnantes tous les cinq ans en moyenne.

Michael Horn  : La précision va plus loin. Lorsque nous sommes parvenus à inter -connecter les machines et installations pour l’ensemble du processus à valeur ajoutée, de

« LA PRÉCISION DES RÉSULTATS DE PRODUCTION EST CONSIDÉRABLEMENT INFLUENCÉE PAR L’OPÉRATEUR DE LA MACHINE ET SON ENGAGEMENT. »

Christian Wenzel

manière qu’elles corrigent leurs états de fonc-tionnement automatiquement au plus petit écart pour éviter toute perte ou gaspillage dans le fl ux de valeurs, nous pouvons nous féliciter d’avoir fait un grand pas en avant de plus dans la direction de la précision.

Quelle est l’importance du facteur humain pour une machine de précision ?

Christian Wenzel    : La pr écision des r ésul-tats de pr oduction est considérablement infl uencée par l’opérateur de la machine et son engagement. La question que l’on peut se poser est de savoir dans quelle mesur e il serait possible de limiter davantage l’inter -vention humaine dans la pr oduction. Sujet  : automatisation.

Michael Horn  : Précision et passion jouent un rôle prépondérant pour les entr eprises du groupe SCHLEIFRING, par ce que nous sommes convaincus que la durabilité n’est envisageable qu’avec des collaborateurs passionnés. L’Homme reste encore et tou-jours le facteur décisif, car son expérience dans le développement et l’amélioration est indispensable. Il ne s’agit pas seulement du maniement de la machine puisqu’elle est pro-grammée, mais aussi de l’interprétation de ce qu’il s’est passé. En l’occurr ence également pour optimiser la boucle de corr ection et l’interprétation, à savoir le système complet. Lorsque je m’entretiens avec mes collabora-teurs, je constate qu’ils connaissent généra-lement les numéros des machines qu’ils ont livrées et le degré de précision du composant qu’ils ont fabriqué. C’est leur motivation. Ils s’entretiennent ensuite avec la personne char-gée de la réception de la machine. Quel était niveau de précision ? Et si le niveau était élevé, c’est qu’ils ont atteint leur but. Cela les motive encore plus. En d’autres termes, nous recher-chons des collaborateurs qui s’identifi ent avec le produit et le client, pour mieux aider le client à trouver ce qu’il souhaite. INTERVIEW : MICHAEL HOPP

CONTACT [email protected]

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GROUPE SCHLEIFRING A DAY WITH ...

LA JOURNÉE DE TRAVAIL de Beat Oderbolz est longue. Il commence peu avant que ses partenaires asiatiques n’éteignent leurs ordinateurs et s’arrête lorsque ses collègues américains boivent leur premier Coffee-to-go. Le rythme de travail global synchronise depuis longtemps la journée du constructeur de machines-outils. Pendant 18 ans, Oder-bolz a été directeur des ventes internationales EWAG et avant cela, directeur des ventes régionales. Depuis le début de l’année, il occupe le poste de directeur du département Innovation et gestion des pro-duits. Avec une équipe de huit spécialistes, Oderbolz œuvre au futur succès de la société EWAG. Une tâche qui l’amène à voyager dans le monde entier. Il se rend chez les clients en Angleterre, en France, au Japon ou encore aux États-Unis. Ses projets actuels : LASER LINE et INSERT LINE. « Grâce à ces systèmes, nous travaillons plus rapi-dement et sommes plus effi cients que la concurrence. », commente Oderbolz. Le plus grand producteur d’outils au monde, le groupe suédois Sandvik, joue un rôle prépondérant dans son travail.

CONTACT

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UNE JOURNÉE AVEC …BEAT ODERBOLZSelon ses collègues, le directeur du département Inno vation et gestion des produits de la société Ewag AG à Etziken en Suisse est « un vrai multitalent, un véritable

homme-orchestre ». Nous l’avons accompagné lors

d’une journée de travail normale.

7H50Le bureau de Beat Oderbolz est à quarante minutes de son domicile. Sans le soutien de sa femme et de sa fi lle, sa vie profes-sionnelle polyvalente et internationale aurait été impossible à gérer. « J’ai toujours eu le

soutien de ma famille. », souligne Oderbolz.

8H30Premières réunions au bureau, avec Marcel Gnägi, direction Product Lifecycle Management. Beat Oderbolz et son équipe ajustent LASER LINE et INSERT LINE pour le marché.

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11H00Sur le trajet qui le mène chez le client. Pour Beat Oderbolz, il est essentiel d’être à la hauteur de la confi ance que le client investit en EWAG. De plus, il apprécie les discussions tech-niques entre clients et collaborateurs. Oderbolz travaille depuis 35 ans pour l’entreprise. Il est en contact avec de nombreux clients depuis de longues années et au fi l des discussions, des liens solides se tissent, basés sur la confi ance.

15H00Beat Oderbolz et Thomas Fischer, un colla-borateur de l’équipe Innovation, penchés sur une LASER LINE. « Une technique révolu-tionnaire », commente Oderbolz. « Le laser

ouvre de toutes nouvelles dimensions dans le domaine de l’usinage de matériaux ultra-durs, tels que les diamants. »

12H00« Présentation du cahier des charges » chez un

client. Oderbolz s’entretient de la commande du client avec différents directeurs de dépar-tements, tels que les services Application, Développement et Logistique. Quelles sont les exigences spécifi ques de l’application ?

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GROUPE SCHLEIFRING A DAY WITH ...

19H00Sur le trajet qui le mène à son domicile. Dans sa vie privée,

Beat Oderbolz est très famille. Il est actif, fréquente ses amis

régulièrement, pratique plusieurs sports avec sa femme et sa fi lle.

« Ma fi lle a hérité de ma passion », affi rme Oderbolz.

« Elle voyage beaucoup. »

« POUR FABRIQUER DES PRODUITS INNOVANTS, IL EST IMPÉRATIF D’ÊTRE À L’ÉCOUTE DES CLIENTS. » Beat Oderbolz,directeur du département Innovation et gestion des produits, EWAG

18H00Nouvelle réunion : le thème central, le planning à moyen terme. Quelles machines livrer, à quel moment ? Quels sont les projets actuels de plus grande envergure ?

16H30Oderbolz et Thomas Fischer communiquent en permanence. Au sein de l’équipe, la hiérarchie est plane. « Nous avons tous

besoin les uns des autres, chaque personne ici joue un rôle important », commente Oderbolz.

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MÄGERLE BLOHM JUNG STUDER SCHAUDT MIKROSA WALTER EWAG

TOOLS & TECHNOLOGYTOOLS & TECHNOLOGY

NOUVEAUTÉS CONCERNANT LE GROUPE SCHLEIFRING

Mesure précise de pièces ultra longues : les nouvelles machines de mesure WALTER HELICHECK PRO L et PLUS L permettent la mesure sans oscillation de pièces de longueurs de jusqu’à 730 mm grâce à une lunette support de conception nouvelle.

SOMMAIRE30 BLOHM GreenCap

Comment un nouveau concept d’encapsulation permet de réduire les coûts dans la construction aéronautique

32 MÄGERLE MGC-L-210.50.110Comment une machine rectifi e différents systèmes d’engrenages

33 WALTER HELICHECKComment les nouvelles machines de mesure travaillent avec des pièces ultra longues

34 BLOHM PROKOSComment un système d’usinage complet réduit les temps d’usinage

34 BLOHM und JUNG RazorTecComment une innovation technique optimise le dressage et le nettoyage

35 MIKROSA KRONOS L 550Comment le diamètre des meules de rectifi cation rallonge les intervalles de montage

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TOOLS & TECHNOLOGY

BLOHM coule les aubes de turbine dans une enveloppe en matière plastique au moyen d’une machine de moulage par injection plastique d’usage courant.

LA RECTIFICATION DES AUBES DE TURBINE dans le domaine aéronautique reste une étape de processus extrêmement coûteuse. Cela est notamment dû à la complexité de l’usinage de rectifi cation du pied et des enveloppes des aubes mobiles dont la longueur peut atteindre 300 mm. Jusqu’à présent, dans de nombreux cas, il est nécessaire de couler les aubes mo-biles dans des blocs de métal en alliages à bas point de fusion, qui servent au montage des aubes. Le problème : les processus sans valeur ajoutée que sont la coulée et l’extraction par fusion, ainsi que le fonctionnement et la main-tenance du four de fusion sont excessivement coûteux. «  Certains de nos clients essaient d’éliminer le processus de coulée des aubes afi n de réduire les coûts, en montant les pièces sans dispositif supplémentaire dans des sys-tèmes de serrage durs. », explique Arne Hoff-mann, ingénieur de pr ojet Technologie-Team chez Blohm Jung GmbH. Toutefois, les forces de serrage impriment de petites marques inad-missibles aux points de contact avec les aubes de turbine. De plus, il est impossible d’éliminer totalement l’infl uence sur les zones superfi -cielles des pièces coulées souvent longues et fi nes.

APPROCHE D’OPTIMISATIONLe nouveau pr océdé de serrage unique au monde de BLOHM constitue une appr oche pour l’optimisation de la r ectifi cation des aubes de turbines d’avions. Au lieu d’utiliser du métal comme c’était le cas jusqu’à présent, les aubes sont enrobées d’une enveloppe en matière plastique, au moyen d’une machine de

moulage par injection plastique d’usage cou-rant. Le potentiel d’économie de cette nou-velle technique est gigantesque  : Les coûts par aube peuvent être réduits de moitié. Cette réduction des coûts est due à la diminution radicale de la consommation en énergie. Par ailleurs, ce procédé contribue à la rationalisa-tion du processus de production. La couche de matière plastique d’une épaisseur de seu-lement quelques millimètres refroidit si rapide-ment que le temps de cycle par la lame n’est que de 1,5 minutes.

CONCEPTION BREVETÉELa particularité du procédé est le contour ex-terne de l’enveloppe plastique. Cette concep-tion brevetée garantit une liaison géométrique optimale avec le dispositif de serrage, dont la forme correspond au négatif de l’enveloppe. Ainsi, les for ces de serrage sont r éparties uniformément sur la pièce. L’outillage d’injec-tion GreenCap et le dispositif de serrage sont fabriqués ensemble, de manièr e à assurer la parfaite complémentarité de forme. L’usinage est réalisé par lot - respectivement 200 aubes mobiles sont injectées dans la gaine en plas-tique avant d’être rectifi ées.

La deuxième pièce maîtr esse du pr océdé GreenCap est la fermetur e éclair, en l’occur -rence une zone d’éjection qui permet de séparer, sans le moindre résidu, l’enveloppe en plastique de l’aube de turbine au moyen d’un outil spé-cial. La matière plastique utilisée est recyclable et possède une résistance élevée à la pression et à la traction. « Le plastique est ensuite broyé,

« PAR COMPARAISON AU PROCÉDÉ DE COULAGE MÉTALLIQUE, LES COÛTS SONT RÉDUITS DE 50% PAR AUBE. »

Arne Hoffmann, ingénieur de projet Technologie-Team, Blohm Jung GmbH

MÉTHODE DE SERRAGE AVEC FERMETURE ÉCLAIR En collaboration avec un bureau d’études suisse, la société Blohm Jung GmbH a développé un procédé de serrage baptisé GreenCap - un concept d’encapsulation breveté, qui réduit considérablement les coûts d’usinage d’aubes mobiles de turbine à la rectifi cation complexe.

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MÄGERLE BLOHM JUNG STUDER SCHAUDT MIKROSA WALTER EWAGMÄGERLE BLOHM JUNG STUDER SCHAUDT MIKROSA WALTER

LES AVANTAGES EN BREF Utilisation de machines de moulage par injection plastique et, par consé-

quent, réduction sensible des coûts d’acquisition et d’énergie

Par comparaison avec la coulée en métal, le coût par aube est réduit de 50%

Rapidité d’usinage : le temps de cycle par aube est de seulement 1,5 min.

Enveloppe en matière plastique pour la prévention des dommages aux surfaces de la pièce. De plus, elle est à la fois plus mince et plus solide que l’enveloppe en métal

« Fermeture éclair » pour la séparation rapide et sans résidus de la pièce et de l’enveloppe

Après avoir été retirée, l’enveloppe plastique est broyée et réinjectée dans le processus

Moule de fonte, partie inférieure

Aube mobile de turbine

Broches de positionnement

Moule de fonte, partie supérieure

puis mélangé à 20% de matériau neuf pour être réutilisé », explique Arne Hoffmann.« En particulier avec des composants très fi ns, sensibles à la pression, comme les aubes de turbine en aluminure de titane, notre méthode peut contribuer de manièr e signifi cative à la rationalisation du pr ocessus de r ectifi ca-tion. », conclut Hoffmann. Très léger, ce nou-veau matériau pour aube est de plus en plus fréquemment utilisé pour les mécanismes d’entraînement à faible consommation de car-burant. Mais il r ésiste davantage à l’usinage par enlèvement de copeaux et r éagit plus sensiblement à la pression que les alliages à base de nickel utilisés précédemment. En col-laboration avec un client, BLOHM développe actuellement ce procédé de serrage pour la production en série.

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BLOHM a déposé le brevet des contours extérieurs de l’enveloppe plastique.

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TOOLS & TECHNOLOGY

RECTIFICATION D’ACCOUPLEMENTS CURVIC ET DE DENTURES HIRTH

DANS LE DOMAINE des turbines d’énergie, les accouplements à engr enage Curvic et les dentures Hirth garantissent la haute précision de positionnement et la transmission de force optimale des fl asques et des arbres de roues de turbine. La pr écision des axes du r otor complet - il se compose fréquemment de plus de 25 composants individuels de douze mètres de longueur - est obtenue à partir de la somme de tolérance des différents engre-nages qui relient les différents composants. «  Pour la r ectifi cation d’accouplements à engrenage Curvic et de dentur es Hirth, il est nécessaire de faire appel à deux méthodes de fabrication. », explique Gilbert Leutwiler, direc-teur régional des ventes de la Mägerle AG à Fehraltorf, en Suisse. Les dentures Hirth sont usinées sur une r ectifi euse horizontale, avec une meule profi lée cylindrique. Les accouple-ments à engrenage Curvic en revanche, sont usinés sur une rectifi euse verticale, avec une meule-boisseau.

UN CONCEPT POUR TOUS LES ENGRENAGES La rectifi cation de l’engr enage des disques de roue et des arbr es de turbines à vapeur et à gaz est généralement r éalisée avec des machines de rectifi cation à façon spécialisées. Si vous souhaitez rectifi er tous les systèmes et

La MGC-L-210.50.110 permet de rectifi er de manière fl exible tous les systèmes et types d’engrenages des fl asques de roues de turbines d’énergie. La pièce maîtresse de ce concept nouveau de MÄGERLE est une tête de rectifi cation combinée pivotante, avec système de buses de rinçage intégré. 2500 mm correspond au diamètre de la table CN et 1200 mm

au trou débouchant.

« LE PLUS IMPORTANT, C’EST LA PRÉCISION

D’AJUSTAGE DE LA DENTURE ! »

Gilbert Leutwiler, directeur régional des ventes, Mägerle AG

LES AVANTAGES EN BREF Production de tous les systèmes et types

d’engrenages

Mise en œuvre de différentes géométries de dents et images de contact

Temps de montage et de fabrication réduits

Qualité reproductible indépendamment de l’opérateur de la machine

Processus de rectification automatisé plus efficace, plus stable

Enregistrement automatique de la position de référence

Coûts de fabrication réduits

CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES

Axe X : 2100 mm

Axe Y : 1100 mm (vertical)

Axe Z : 500 mm (horizontal)

Broche refroidie par eau (30 kW) avec système d’équilibrage intégré

Table tournante CN 2500 mm avec trou débouchant de 1200 mm

Entraînement : moteur couple refroidi par eau

Vitesse : 100 tr/min

Battement radial et axial : < 5 µm

Chargement de la table : jusqu’à 15 t

Système de mesure intégré pour le référencement et IPC (« in process control »)

Précision de positionnement : < 2,5 secondes d’arc

types d’engrenages de manière fl exible, vous devez disposer de nombr euses rectifi euses différentes. L’une de ces entreprises travaillait encore avec des r ectifi euses manuelles à usage unique. À la longue, cela devenait trop improductif. Il était temps d’investir dans une machine conçue pour la rectifi cation de haute précision de tous les types d’engr enages. MÄGERLE conçut donc la MGC-L-210.50.110. Le nouveau concept de machine se base sur la série MGC. Il permet de r ectifi er les deux formes d’engrenage avec une précision iden-tique et de convertir les géométries de dents et les images de contact les plus différentes. La nouvelle installation de production garantit ainsi à l’utilisateur un pr ocessus de rectifi ca-tion effi cace, stable et automatisé. Le position-nement et le calcul des positions de référence sont automatiquement r éalisés directement sur la machine, par un palpeur de mesure dé-ployable. On obtient ainsi des temps de mon-tage et d’usinage plus courts, ainsi qu’une qualité reproductible des produits, indépen-damment de l’expérience de l’opérateur de la machine – et par conséquent, une r éduction sensible des coûts de fabrication.

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POUR SATISFAIRE AUX EXIGENCES ÉLEVÉES dans l’industrie métallurgique - en particulier dans l’industrie automobile - il est nécessaire de disposer d’outils toujours plus longs et plus complexes, afi n d’augmenter la productivité. Ainsi, un foret en carbure monobloc avec refroidissement interne est actuellement déjà six à dix fois plus puissant que des forets pour trou profond à une lèvre aux performances éprouvées. « Ces outils ont atteint des profondeurs de perçage standard de 30 x D (D = diamètre d’outil). Et on a même atteint des profondeurs de 70 x D. », précise Oliver Wenke, directeur du centre de développement des techniques de mesure chez WALTER à Garbsen (Allemagne).

LUNETTE DE SOUTIEN DE CONCEPTION NOUVELLE Ces outils ultra longs sont extrêmement sensibles aux oscillations et ne peuvent donc pas être mesurés de manière conventionnelle avec la précision requise. Il est obligatoire d’utiliser une lunette de soutien. En outre, l’alignement ou le changement de diamètre demande un temps de mise au point considérable. Avec pour objectif de pouvoir offrir à ses clients une technique de mesure performante pour l’ensemble de la gamme d’outils, en collaboration avec un client partenaire, WALTER a développé les nouvelles machines de mesure HELICHECK PRO L et PRO PLUS L, équipées d’une lunette de soutien de conception nouvelle, pour outils ultra longs. La solution élimine les oscillations libres et permet la stabilisation de l’outil en position centrale. Avec les nouvelles machines, les utilisateurs ont la possibilité d’effectuer les mesures avec précision, de l’outil standard à l’outil ultra long et même, avec l’HELICHECK PLUS L, aux micro-outils. La caractéristique de précision E1 = (1,4+L/300) µm garantit un rendement élevé et une sécurité de processus maximale.

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En février dernier, nous avons mis en production les deux nouvelles machines WALTER HELICHECK PRO L et WALTER HELICHECK PLUS L pour la mesure d’outils d’une longueur de jusqu’à 730 mm.

MISSION « ULTRA LONG » LES AVANTAGES EN BREF

Support de conception nouvelle

Aucun risque de dommage mécanique de l’outil

Temps de montage quasi inexistant

Large gamme de diamètres d’outils

Mesure précise d’outils standard à ultra longs (PRO L) ou de micro-outils (PLUS L)

Option d’extension de la gamme de produits

CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES Axe X : 260 mm

Axe Y : 795 mm

Axe Z : 250 mm

Axe A : 360 degrés

Reproductibilité : ≤ 1 µm

Résolution de la position pour les axes linéaires X, Y, Z : 0,004 µm

Résolution de positionnement pour l’axe de rotation A : 0,00036 degrés

Diamètre d’outil max. : 200 mm

Longueur/poids de pièce max. : 730 mm/25 kg

L’HELICHECK PLUS L de WALTER permet la mesure précise de micro-outils.

« LA CARACTÉRISTIQUE DE PRÉCISION E1 POUR LES DEUX NOUVELLES MACHINES EN ENVIRONNEMENT DE PRODUCTION EST CALCULÉE EN MICROMÈTRES (1,4+L/300). »

Oliver Wenke, directeur du centre de développement des techniques de mesure chez WALTER

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TOOLS & TECHNOLOGY

Sur demande, la PROKOS de BLOHM est désormais disponible sous forme de centre d’usinage complet.

PLUS ON RÉDUIT LES PROCÉDURES DE SERRAGE, plus les temps morts et taux d’erreurs dimi-nuent, plus la précision augmente. Inspiré par la logique de cette formule, BLOHM a trans-formé sa machine de rectifi cation à course rapide PROKOS au succès éprouvé en un centre d’usinage complet pour le perçage, le fraisage et la rectifi cation en un seul serrage. L’usinage complet contribue à la rationali-sation – sans perte de qualité en matière de géométrie et de métallurgie – en particulier pour l’usinage de pièces complexes, telles que les aubes directrices de turbine. Un défi spécial à relever pour l’extension de la PRO-KOS : l’alimentation en liquide de refroidisse-ment pour le perçage et le fraisage. Le liquide de refroidissement, acheminé dans une conduite individuelle, traverse la broche et le mandrin de serrage avec l’outil de perçage ou de fraisage jusqu’au point d’usinage. À ce sujet : chaque PROKOS produite depuis 2011 peut être transformée en centre d’usinage complet.

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JUSQU’À PRÉSENT, LES MEULES DE RECTIFICATION étaient affûtées en per-manence par dressage continu, de manière à accélérer le processus de rectifi cation. Le problème : la vitesse de rectifi cation supérieure impliquait une usure supérieure des meules. En cas de réduction de la cadence de dressage pour une diminution de l’usure, les meules émoussées auraient compromis la qualité des produits. « Nous avons développé un procédé qui permet d’augmenter substantiellement l’effi cacité de l’ensemble du processus de rectifi cation. », déclare Peter Oppelt, directeur de la technologie chez BLOHM et JUNG à Hambourg. Le procédé RazorTec combine un arrosage continu avec un dressage agressif de la meule, à des intervalles calculés selon les processus. La pièce maîtresse de ce procédé est le système d’asser-vissement des buses, qui garantit le positionnement précis des buses de rinçage et de liquide de refroidissement pendant l’intégralité du processus de rectifi cation. Depuis fi n 2012, BLOHM et JUNG pro-posent RazorTec pour toutes les nouvelles machines de production, à l’exception de la ORBIT.

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SUPER SHARP, SUPER CLEAN

Avec RazorTec, BLOHM et JUNG réduisent de 30% la consommation de meules de rectifi cation.

LES AVANTAGES EN BREF Réduction de 30% de la consommation de meules de

rectification

Pression d’arrosage, 30 à 40 bars

Consommation en réfrigérant lubrifiant pour le nettoyage : 1 l/min/mm

En option, pour les machines de production

Efficience énergétique élevée

Centre d’usinage complet PROKOS pour le perçage, le fraisage et la rectifi cation à course rapide en un seul serrage.

« CETTE MACHINE UNIVERSELLE REMPLIT DES EXIGENCES LARGEMENT PLUS ÉLEVÉES EN MATIÈRE DE PRÉCISION ET DE QUALITÉ DE SURFACE QUE LES CENTRES D’USINAGE CLASSIQUES. »

Peter Oppelt, directeur de la technologie, Blohm Jung GmbH

À REFROIDISSEMENT COMPLET

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MÄGERLE BLOHM JUNG STUDER SCHAUDT MIKROSA WALTER EWAG

UNE PETITE SŒUR pour la KRONOS L 660. La nouvelle KRONOS L 550 avec son banc de machine en GRANITAN® thermiquement stable, monté de manière à amortir les oscillations, possède une structure de base identique, ce qui garantit une rigidité maximale du système et une précision extrême. Outre l’industrie automobile, les groupes cibles de la nouvelle rectifi euse sans centre sont les fabricants de paliers à roulement, de produits blancs et hydrauliques, comme l’industrie de construction mécanique en général.

RÉDUIRE LES TEMPS MORTS DE PRODUCTIONLes largeurs de meules de la KRONOS L 550 sont légèrement infé-rieures à celles du modèle de taille supérieure. Toutefois, en raison de son diamètre maximal de 660 millimètres, la meule de rectifi cation présente l’inconvénient d’une usure de 25% supérieure à celle de la KRONOS M 400 de taille inférieure. Les intervalles de changement de meule et les temps mort de pro-duction diminuent. Les avantages pour le client sont nombreux. La rectifi cation est plus rapide et il est possible d’usiner des pièces plus grandes et plus lourdes qu’avec les machines de la série KRONOS-M de taille inférieure. La gamme de diamètres des pièces qui peuvent être rectifi ées sur la nouvelle KRONOS L 550 s’étend de 5 à 250 milli-mètres. La longueur de plongée est de 545 millimètres. La KRONOS L 550 permet d’effectuer la rectifi cation en plongée droite en mode de production simple ou multiple, ainsi que la rectifi -cation en enfi lade. Le client bénéfi cie donc d’une fl exibilité et d’une productivité extrêmes. Par ailleurs, le nouveau membre de la famille KRONOS disposant d’une fente de rectifi cation fi xe, l’automatisation de la L 550 est simple et peu coûteuse. Et surtout : elle est disponible sans délai de livraison !

CONTACT [email protected]

APPLICATIONS DE RECTIFICATION TYPIQUES Arbres à cames, arbres d’engre-

nage, vilebrequins

Tiges de piston d’amortisseur et d’engrenage

Arbres d’entraînement, arbres filetés et arbres de commande

Piston de frein

Chemises de cylindre

Bagues de roulement

Corps de roulement

LES AVANTAGES EN BREF Grande longueur de plongée :

545 mm

Grande plage de diamètres : 250 mm

Usinage simple et multiple

Automatisation simple et peu coûteuse

Banc de machine en GRANITAN®

thermiquement stable, monté de manière à amortir les oscillations

Haute rigidité statique et dynamique du système

Meule de rectifi cation à palier bilatéral à graissage permanent sans maintenance et diamètre de 660 mm.

La nouvelle rectifi euse sans centre KRONOS L 550 est disponible sans délai.

LA FAMILLE S’AGRANDIT

Avec la KRONOS L 550, MIKROSA étend sa gamme de rectifi euses sans centre.

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GROUPE SCHLEIFRING INTERNATIONAL

S’INSTALLER EN CHINEInvestir en Chine pour faire des économies – l’état d’esprit des entreprises par le passé. Le succès du groupe SCHLEIFRING sur le marché asiatique en pleine croissance est dû à la qualité éprouvée de ses produits et au service après-vente déployé localement.

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Le monteur Gui Bin manœuvre la grue de plafond pour transporter la pièce.

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GROUPE SCHLEIFRING INTERNATIONAL

Comme en Europe, le groupe SCHLEIFRING est également leader en Chine. Les machines pr oduites sur place r emplissent les exigences de qualité des normes SCHLEIFRING internationales et posent des jalons en matière de qualité, de rentabilité et d’effi cience. « Au plan technique, nous avons quelques longueurs d’avance sur nos concurrents ici. », dit Jürgen Schock. La différence de qualité se traduit surtout dans la pr écision de mesure et le fi ni des surfaces des pièces que le client traite avec les recti-fi euses. Selon Schock « Des surfaces rugueuses d’une qualité de miroir  : les machines d’autres fabricants coupent actuellement les cheveux en quatre, nous en quarante. » Mais la concurrence ne perd pas de temps. La Chine évolue vers un marché avec des exigences de qualité et de r entabilité de plus en plus élevées. Également dans le domaine des r ectifi euses, de nombreuses entreprises chinoises investissent actuellement déjà dans des pr oduits de haute précision. « Les chinois voudront bientôt acheter des machines chinoises. », affi rme Schock. Il est révolu le temps où les clients asiatiques faisaient confi ance à des pr oduits, simplement par ce qu’un eur opéen les leur présentait. « Que les chinois prennent un avion pour conclure un contrat en Suisse n’est plus au goût du jour. » La stratégie fondamentale du groupe SCHLEIFRING en Chine est donc la suivante  : production locale, assistance locale, création de valeur lo-cale pour le client. La tâche consiste à identifi er les besoins de la clientèle chinoise et de développer des produits, des solutions d’application et des

Le directeur général Jürgen Schock (en haut, à droite) dirige depuis deux ans la succursale du groupe SCHLEIFRING à Shanghai. Avec ses collègues chinois, il est le garant d’une stratégie fonda-mentale du groupe : la production sur le

marché local.

« ÇA, C’EST UN RETOUR. » Jürgen Schock examine un chariot de guidage, qu’il vient de recevoir d’un sous-traitant chinois. Son r egard glisse le long de la surface métallique lisse et s’immobilise devant un trou minus-cule : plus petit qu’un grain de riz, à peine visible à l’œil nu. « Une crique de cette taille n’a généralement aucune infl uence sur le fonctionnement de la pièce », dit Schock. « Mais nous n’admettons aucune irrégularité dans nos rectifi euses, aussi petites soient-elles. »

PRODUIRE DIRECTEMENT SUR LE MARCHÉ EN EXPANSIONJürgen Schock est dir ecteur général de la succursale de Shanghai du groupe SCHLEIFRING. Depuis 2008, l’entr eprise produit ici des r ecti-fi euses de précision. Les 16 000 mètres carrés du siège de l’usine Körber Schleifring Machinery Shanghai se situent dans la zone industrielle Anting, à la périphérie de la métropole de 20 millions d’habitants. Ici, les usines de constructeurs automobiles, de fabricants de machines et de pr oduc-teurs d’outils s’étendent sur des kilomètr es. De nombreuses entreprises voisines sont, depuis des années, des clients du groupe SCHLEIFRING. « La Chine est le marché en plein croissance le plus important pour nous », précise Jürgen Schock, pendant qu’il traverse les ateliers de l’usine. Le ronronnement des machines emplit l’air, 50 personnes travaillent chaque jour à la production. Schock dirige la succursale de Shanghai depuis deux ans. Âgé de 50 ans, pendant plusieurs années, il a été directeur de service chez Fritz Studer AG à Thoune en Suisse.

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prestations de services en conséquence. Pour y parvenir, il est indispen-sable de parler la langue du client – de disposer de connaissances sur le marché et la culture. Et de maîtriser sa langue : la vente, les conseils tech-niques, le service après-vente et les formations se dér oulent en chinois. Quasiment toutes les personnes employées, plus de 200, sont des chinois, y compris les ingénieurs de développement. « Nous sommes un fournis-seur local de solutions, qui pr opose non seulement des machines, mais aussi des prestations de production exhaustives. », commente Schock. Au plus grand bénéfi ce du client : des temps de réaction courts, des produits et des services axés sur les besoins, la compréhension culturelle, ainsi que les prestations de services et l’assistance locales.

IL EST ESSENTIEL DE TROUVER DES COLLABORATEURS DE QUALITÉLa qualité dépend du savoir -faire du personnel. L’une des tâches les plus importantes est donc de trouver des collaborateurs qualifi és. « Nos produits sont nombreux, mais nous ne pr oduisons que des petites quantités. Pour cela, nous devons faire appel à des compétences très variées. », explique le directeur de l’usine, Jürgen Schock. Ses collabo-rateurs doivent en outre savoir très exactement quelle solution convient à chaque client. Le problème : « Les ouvriers qui frappent à notre porte sortent directement de l’école et les ingénieurs de l’université. La for -mation théorique est bonne, mais en Chine, il n’existe aucune formation pratique en entreprise. Certaines bases r estent donc à acquérir  : la manière de serrer une vis ou d’ébavurer une pièce. » De plus, le person-nel est très jeune : moyenne d’âge, 33 ans. « Peu nombreux sont ceux qui ont eu l’occasion d’acquérir de l’expérience opérationnelle dans le domaine de la construction de machines-outils avant de travailler chez nous », explique Schock. « Nous sommes donc contraints de former nos collaborateurs nous-mêmes. » Cette formation de haute qualité, en partie également dans les succursales eur opéennes, les salaires équitables et les opportunités de développement, ainsi que la formation continue interne des cadres expliquent l’attrait du groupe SCHLEIFRING comme employeur en Chine. La fl uctuation du person-nel est donc relativement faible : de nombreuses personnes travaillent depuis longtemps pour l’entreprise.

EXIGENCES DE QUALITÉ ÉGALEMENT EN CE QUI CONCERNE LES SOUS-TRAITANTSLa recherche de fournisseurs adéquats s’avéra également diffi cile dans les débuts. « À l’entrée de marchandises, nous devons effectuer des contrôles rigoureux. Lorsque nous passons commande chez un nou-veau fournisseur, il est fréquent que nous soyons contraints de renvoyer une pièce sur trois. », explique Schock. Le chariot de guidage avec son trou d’un millimètre n’est qu’un faible exemple. Par le passé, il a souvent été nécessaire de changer de fournisseur. « Toutefois, aujourd’hui, nous disposons de partenaires éprouvés, qui travaillent en étroite collabora-tion avec nous et ont atteint un niveau de qualité élevé. » Et ainsi, en Chine comme ailleurs : s’il y a écrit SCHLEIFRING, c’est de la qualité SCHLEIFRING. XIFAN YANG

CONTACT [email protected]

SCHLEIFRING EN CHINE

Histoire d’une réussite :

1937 - l’entreprise STUDER du groupe SCHLEIFRING exporte sa première machine vers la Chine

1994 - le groupe SCHLEIFRING ouvre sa pre-mière agence Sales & Service à Pékin

1995 - ouverture d’une succursale SCHLEI-FRING à Shanghai, puis en 1997, à Chongqing

2004 - le groupe SCHLEIFRING ouvre son site de production à Taicang

2008 - déménagement à Anting (Shanghai)

Aujourd’hui, le groupe SCHLEIFRING emploie plus de 200 personnes en Chine

Production pour l’industrie de l’outillage, l’horlogerie et l’industrie aéronautique, ainsi que pour la fabrication de turbines pour centrales électriques et la technique médicale

Exploitation de sites de ventes et de service après-vente à Pékin, Chongqing, Guangzhou (Canton) et Wuxi

SCHLEIFRING entretient d’excellentes relations avec les universités et les établissements d’enseignement supérieur

Chaque personne qui travaille pour nous apprend chaque tour de main dans ses moindres détails. La plupart des ouvriers sortent directement de l’école.

« NOUS SOMMES UN FOURNISSEUR LOCAL DE SOLUTIONS, QUI PROPOSE DES PRESTA-TIONS DE PRODUCTION EXHAUSTIVES. »

Jürgen Schock, directeur général

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GROUPE SCHLEIFRING IDEAS

Le psychosociologue néerlandais Geert Hofstede et son fi ls Gert Jan analysent, depuis plusieurs décennies, les dispositions fondamentales des individus de cultures nationales distinctes. Pour les entreprises globales, ces différences sont d’une importance majeure.

LES MATIÈRES PREMIÈRES, LES MARCHANDISES ET LE SAVOIR-FAIRE se déplacent librement à travers le monde : des machines sont conçues en Suisse,

produites en Chine et équipées de logiciels d’application en Allemagne. Bien que l’interdépendance des zones économiques et des entreprises ne soit pas un phénomène nouveau, des préjugés et des problèmes de communication continuent de naîtr e au contact de cultur es et de valeurs différentes. Les spécialistes en sciences sociales Geert et Gert Jan Hofstede étudient depuis des années les caractéristiques spéci-fi ques des cultures nationales. Les conclusions qui découlent de ces analyses sont également précieuses pour les entreprises actives à l’échelle mondiale.

RELATIONS COMMERCIALES AVEC … LES ÉTATS-UNISL’étude se base sur l’affectation de différentes dimensions aux cultures nationales. Les entreprises peuvent dériver un certain nombre d’infor-mations de ces dimensions. Ainsi, un entrepreneur aux États-Unis doit prendre en considération la forte tendance à l’individualisme et la faible distance hiérarchique. Cela se traduit principalement par un état

LA SCÈNE MONDIALE : UN DÉFI INTERCULTUREL POUR LES ENTREPRISES

Aujourd’hui Shanghai, demain Prague : Les entreprises modernes sont chez elles dans le monde entier.

LE TRAVAIL DES HOFSTEDE PÈRE ET FILS« Chacun regarde le monde à travers les fenêtres d’un ‘chez soi’ culturel » écrivent les spécialistes en sciences sociales néerlandais dans leur livre « Vivre dans un monde multiculturel (Lokales Denken, globales Handeln – Interkulturelle Zu-sammenarbeit und globales Management) ». Le père et le fi ls appellent à prendre en compte les différences culturelles. Depuis cinq décennies, Geert Hofstede analyse les relations entre l’orga-nisation des entreprises et les cultures nationales. De 1967 à 1972, il mena une première enquête mondiale au sein du géant technologique IBM, qui s’adressait aux employés du groupe dans plus de 70 pays. Sur la base de ces données, Hofstede développa sa théorie des dimensions culturelles nationales comme dispositions fondamentales des sentiments et du comportement humain.

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d’esprit ouvert, une grande confi ance en soi et des relations informelles avec les partenaires commerciaux inconnus. Les cadr es et respon-sables se reposent largement sur les compétences de leurs équipes. S’inspirant de la devise « Le gagnant remporte tout », la quête de l’excel-lence est profondément enracinée dans la société et doit être considé-rée comme une tendance masculine.

… ALLEMAGNE ET JAPONLes relations commerciales en Allemagne se caractérisent par la négo-ciation directe. Une classe moyenne forte et la structure décentralisée de la société contribuent à une faible distance hiérarchique. Des structures bien conçues sont indispensables pour la fi abilité de la vue globale et le contrôle de l’incertitude. En particulier le fait que beaucoup de gens « vivent pour travailler » révèle la tendance masculine. Les entreprises alle-mandes sont souvent orientées vers le long terme et axées sur les réus-sites dans l’avenir. Le Japon est un pays à forte tendance masculine, avec un haut niveau de contr ôle de l’incertitude. Les entr epreneurs doivent donc s’attendre à des relations commerciales basées sur l’assiduité et

l’émulation. Avant de prendre des décisions et de réaliser des transac-tions, il est nécessaire d’effectuer des études de faisabilité et de collecter les facteurs de risque, ce qui est susceptible d’entraver tout changement.

… CHINE ET RUSSIELes entrepreneurs qui négocient avec des partenaires commerciaux en Chine vont probablement se trouver face à une structure hiérarchique forte dans l’entreprise associée. Les chinois sont généralement fami-liarisés avec les situations ambiguës auxquelles ils s’adaptent parfaite-ment. La persévérance et l’esprit économe de la population contribuent à tous égards à la forte orientation de la Chine vers le long terme. En Russie, les gens sont marqués par la grande distance hiérarchique qui caractérise cet état géant organisé de manièr e centrale. En raison de l’écart considérable entre les membres les plus forts et les plus faibles de la société, les symboles de réussite sociale jouent un rôle important dans la vie quotidienne comme dans les relations professionnelles. Pour éviter les incertitudes, les entrepreneurs russes apprécient générale-ment les planifi cations et briefi ngs détaillés.

« CHACUN REGARDE LE MONDE À TRAVERS LES FENÊTRES D’UN ‘CHEZ SOI’ CULTUREL. »

Extrait de : « Vivre dans un monde multiculturel (Lokales Denken, globales Handeln – Interkulturelle Zusammenarbeit und globales Management) » de Geert et Gert Jan Hofstede

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GROUPE SCHLEIFRING IDEAS

DIMENSIONS CULTURELLES SPÉCIFICITÉS NATIONALES ET LEUR EFFET SUR LA CULTURE D’ENTREPRISE

COMMUNICATION INTERCULTURELLELes dimensions culturelles nationales défi nies par Geert Hofstede se refl ètent dans toutes les relations d’affaires. Comment les négo-ciations sont-elles menées ? Quelles sont les conditions qui doivent être incluses dans un contrat ? Comment dois-je m’adr esser à mon interlocuteur ? Ces questions jouent un rôle aussi décisif que les bonnes manières en général, telles que les règles de salutation, les manières de table et le fait de montrer ou non ses sentiments. La formation continue et la formation à la communication intercul-turelle, ainsi qu’une bonne préparation pour les transactions com-merciales avec l’étranger, sont donc de plus en plus importantes. La mise en œuvre concrète des négociations interculturelles né-cessite presque toujours de l’habileté diplomatique. Les Hofstede plaident donc pour des diplomates d’entreprise. KRISTIN MENZEL

Geert Hofstede, Gert Jan Hofstede, Michael Minkov : Cultures et organi-sations Nos programmations mentales, 3e édition, édition en langue originale publiée par McGraw-Hill, 2010.

LES CHERCHEURSGEERT ET GERT JAN HOFSTEDEGeert Hofstede (*1928, à droite sur la photo) est professeur émérite d’anthro-pologie des organisations et de mana-gement international à l’Université de Maastricht aux Pays-Bas, son fi ls Gert Jan (* 1956), professeur de systèmes d’information à l’Université de Wage-ningen aux Pays-Bas.

Ces valeurs sont des informations relatives à des sociétés – pas à des individus. Il existe bien entendu des individualistes en Chine, comme des collectivistes aux États-Unis. Les analyses de Hofstede décrivent seulement des tendances. En l’occur-rence, son fi ls et lui-même sont le meilleur exemple de l’exception qui confi rme la règle. En effet, dans la société néerlandaise à tendance individualiste (4e rang), le fait que le fi ls suive les traces du père n’est pas particulièrement dans les normes.

Une grande distance hiérarchique indique la volonté d’une société d’accepter une distribution inégale du pouvoir. Au sein des entreprises, cela se refl ète dans l’écart salarial et les structures hiérarchiques. Une faible distance hiérarchique se refl ète dans la décentralisation et dans la participation des salariés.

Dans les sociétés individualistes, les liens entre les individus sont sans contraintes. Chacun s’occupe de soi et de sa famille immédiate. Dans les sociétés collectivistes en revanche, les individus et la communauté sont soudés dans une relation d’interdépen-dance ou la loyauté est une valeur forte.

Dans les cultures à tendance masculine, la reconnaissance des mérites, le revenu et l’avancement sont les valeurs essentielles de la vie professionnelle. Dans les sociétés à tendance féminine, la qualité de vie est un élément central. Dans le domaine profession-nel, la coopération des individus et la sécurité de l’emploi sont des facteurs fondamentaux.

Dans les cultures à faible contrôle de l’incer-titude, les situations ambiguës sont cou-rantes. Il est malvenu d’ériger plus de règles que nécessaire. Un fort contrôle de l’incer-titude se caractérise par la perception des situations ambiguës comme une menace et le fait d’éviter à tout prix les confl its.

Les sociétés orientées sur le long terme sont axées sur la réussite et les progrès futurs. Dans la vie professionnelle, les qualités principales demandées sont l’adaptabilité, la responsabilité et l’autodiscipline. Les résultats rapides, la stabilité, ainsi que le statut et les performances de l’individu, font partie des critères d’orientation à court terme.

Nous illustrons le classement des pays selon les dimensions culturelles par des extraits : les deux premiers et deux derniers pays, ainsi que quatre pays sélectionnés dans la plage moyenne. Hofstede attribue des indices aux dimensions ; en cas d’indices identiques, un classement est attribué plusieurs fois. Pour les quatre premières dimensions, les valeurs collectées pour la Suisse sont divisées en deux zones, la zone de langue française et la zone de langue allemande ; pour la cinquième dimension (l’orientation à long terme), les valeurs collectées pour l’Allemagne sont également divisées en deux zones, la BRD et la DDR. Nous avons respectivement calculé les valeurs moyennes.

DIMENSION MASCULINE/FÉMININE

1 Slowaquie 2 Japon

11 Chinae 11 Allemagne 14 Suisse 19 États-unis 74 Lettonie 75 Norvège

DISTANCE HIÉRARCHIQUE

1 Malaisie 1 Slowaquie

12 Chine 54 Suisse 59 États-unis 65 Allemagne 75 Israël 76 Autriche

CONTRÔLE DE L’INCERTITUDE

1 Grèce 2 Portugal

43 Allemagne 46 Suisse 64 États-unis 70 Chine 75 Jamaïque 76 Singapour

ORIENTATION À LONG TERME

1 Corée du Sud 2 Taïwan

4 Chine 11 Allemagne 15 Suisse 69 États-unis 92 Ghana 93 Puerto Rico

INDIVIDUALISME

1 États-unis 2 Australie

19 Allemagne 20 Suisse 35 Japon 58 Chine

75 Équateur 76 Guatemala

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SAVE THE DATE

CALENDRIER MOTION : LES RENDEZ-VOUS LES PLUS IMPORTANTS DES PROCHAINS MOIS

Les informations relatives à d’autres salons spécialisés fi gurent à l’adresse www.schleifring.net

Fondée en 1987, la Manu-facturing Indonesia est l’une des manifestations les plus importantes et les plus étendues relatives aux machines et aux équipements. Ce salon profes-sionnel international, qui se tient chaque année, est un composite de plusieurs foires d’exposition. En 2013, il réunira les salons Tools & Hardware Indonesia 2013, Industrial Automation & Logistics Indonesia 2013 et Machine Tool Indonesia 2013. www.pamerindo.com/events/1

JUILLET 2013

18.7. – 20.7.2013 CWIEME, CHENGDU, CHINE

Elle compte parmi les trois plus grandes expositions d’équipement industriel en Chine : la China West International Equipment Manufacturing Exposition (CWIEME). Deux fois par an – au printemps et en automne – les visiteurs découvrent les produits les plus récents des 5000 exposants.www.cwieme.com

AOÛT 2013

2.8. – 5.8.2013 JNMTE, QINGDAO, CHINE

Depuis déjà 16 ans, chaque année, les visiteurs découvrent les produits et technologies de pointe dans l’industrie des machines-outils et la fonderie à la JNMTE - Qingdao International Machine Tools & Moulds Exhibition.www.jch-mj.com

OCTOBRE 2013

7.10. – 11.10.2013 MSV, BRNO, RÉPUBLIQUE TCHÈQUE

Le Salon international de la construction mécanique (MSV) est la plus grande exposition technologique en Europe centrale. Outre les produits les plus récents dans le domaine de la mesure, de la commande, de l’automatisation et de la régulation, les 75 000 visiteurs peuvent apprécier des conférences, des séminaires et des ateliers. www.bvv.cz/de/msv

NOVEMBRE 2013

20.11. – 23.11.2013 METALEX THAÏLANDE, BANGKOK, THAÏLANDE

Le METALEX est le plus grand salon international de la machine-outil et des technologies du travail du métal des pays de l’ASEAN. Chaque année, environ 2 700 exposants venus de 50 pays présentent aux visiteurs les machines et technologies les plus récentes. La devise du 27e METALEX : The Pride of ASEAN. www.metalex.co.th

AOÛT 2013

2.8. – 5.8. QINGDAO INTERNATIONAL MACHINE TOOLS & MOULDS (JNMTE), QINGDAO, CHINE

SEPTEMBRE 2013

1.9. – 5.9. CHINA INTERNATIONAL EQUIPMENT MANUFACTURING EXPOSITION

(CIEME), SHENYANG, CHINE

16.9. – 21.9. EMO, HANOVRE, ALLEMAGNE

OCTOBRE 2013

7.10. – 11.10. MSV, BRNO, RÉPUBLIQUE TCHÈQUE

15.10. – 17.10. WESTEC, LOS ANGELES, ÉTATS-UNIS

NOVEMBRE 2013

20.11. – 23.11. METALEX, BANGKOK, THAÏLANDE

DÉCEMBRE 2013

4.12. – 7.12. MANUFACTURING INDONESIA SERIES,DJAKARTA, INDONÉSIE

JUILLET 2013

18.7. – 20.7. CWIEME CHENGDU, CHINE

DÉCEMBRE 2013 4.12. – 7.12.2013 MANUFACTURING INDONESIA SERIES, DJAKARTA, INDONÉSIE

SEPTEMBRE 2013

16.9. – 21.9.2013 EMO,HANOVRE, ALLEMAGNE

Salon international de la machine-outil et de la métallurgie www.emo-hannover.de

GRANDE INAUGURATION :16 SEPTEMBRE, 12 HHALL 11, STAND B46

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