Magazine de l'ACS Automobile Club de Suisse

AutoEdition Suisse romande

Un tout grand petit crossoverMazda CX-3

MAGAZINE DEL‘AUTOMOBILE CLUB

DE SUISSEN° 253 | JUILLET-AOÛT | 2015

Assurez en cas d‘accidentde la route! Soyez plutôt acteur que spectateur! Une intervention rapide et correcte lors d‘accidents de la route peut sauver des vies. Venez pratiquer les bons gestes et tester les différents simulateurs de crash le mercredi 26 août de 10 h à 18 h sur la place fédérale à Berne.

Une démo spectaculaire sur le thème du sauvetage dans l‘eau sera notamment au programme. Soyez au rendez-vous!

pour un cocktail rafraîchissant sans alcool* au Funky Bar situé sous la grande tente, mercredi 26 août 2015 de 10 h à 18 h sur la place fédérale à Berne* dans la limite des stocks disponiblesBON

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Directeur de la publicationDominique Poupaert

Responsable de la rédactionet du sport automobileGérard Vallat

Rédacteur en chef ACSRoland Christen

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RédactionAuto & SportCase postale 68CH-1213 OnexT 022 342 80 00F 022 342 65 [email protected]

Le contenu des articles n’engage pas le magazine. Toute reproduction interdite sans autorisation. Magazine vendu en kiosque,distribué aux membres de l’Automobile Club de Suisse, aux abonnés, lors de manifestations automobiles, dans les garages et restaurants de Romandie

Réalisation et créationAA Actual Pub SABenoît Stolz, Dominique Poupaert

PhotographiesJournalistes - Effigie studio

Imprimé en SuisseIRL PLUS SA

AUTO NO 252 | JUIN 2015 | COUVERTURE : ???


ISSN 2297-3575


RédactionRoland ChristenPierre ThaulazGérard Vallat

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Réalisation et créationAA Actual Pub SABenoît Stolz

PhotosARC, Effigie studio, Journalistes


Tirage contrôlé14’516 exemplaires

EditeurACS | [email protected]

Abonnement8 numéros CHF 38.-paraît 8 fois l’an

Prix de venteCHF 5.50

AUTO


Responsable de la rédactionet du sport automobileGérard Vallat

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Tirage contrôlé REMP14’408 exemplaires

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AUTO NO 253 | JUILLET-AOÛT 2015 | COUVERTURE : Mazda CX-3. L’article en pages 20-21.


ÉDITORIALAUTOActu auto .................................................4-5Via Sicura - Stop aux excès ! .......................14Publireportage - Mazda CX-3 ..................20-21Test auto - Acura RDX ................................22Test auto - Jeep Grand Cherokee ................23Politique routière - «Mobility pricing» ............24

INTERVIEWSExclusif - Mathieu Jaton ............................7-9Mobilité - Christoph Wieland ..................10-11Rencontre - Karine Marti .......................12-13

SPORT AUTO24H du Mans - Fässler maintient le cap ..16-19Pilote du mois - David Droux .......................30

VOTRE CLUBBillet du président - René Desbaillets .........25La vie des sections ACS .......................26-29Le coin des membres ................................31

P 7-9

Je suis certain que plusieurs d’entre vous pensent comme moi : Via Sicura, le fameux programme d’action de la Confédération visant à renforcer la sécurité routière, va trop loin. La loi fait ainsi des excès de vitesse un crime. Les

exemples se sont multipliés ces derniers mois. Cette mesure, très décriée, est disproportionnée et n’offre aucune marge de manœuvre pour la justice, notamment en fonction du risque pris par le chauffard et son passé. Pour 1 km de trop, un auto-mobiliste valaisan a été puni comme un criminel. Du coup, un automobiliste sous l’emprise de l’alcool qui a été flashé à 199 km/h est moins sanctionné que celui qui roule à 200 sur une autoroute déserte. Comprenne qui pourra !

VIA...


RédactionRoland ChristenPierre ThaulazGérard Vallat

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ISSN 2297-3575

P 4-5

P 16-19

Laurent Giovanola, Président ACS

Valais

CHAQUE DÉLITEST DIFFÉRENT !Les chauffards doivent être punis, j’en suis le premier conscient. Mais force est de reconnaître que chaque délit est différent. L’automobiliste cité plus haut voulait s’offrir une petite pointe de vitesse, début avril, sur l’autoroute entre Conthey et Riddes. Au final, il a perdu son permis et risque la prison. Un peu fort, vous en conviendrez. Dieu merci, son employeur a fait preuve de compréhension et ne l’a pas licencié, lui adjoignant de surcroît un chauffeur pour se rendre professionnellement sur les chan-tiers. La sanction judiciaire n’est pas encore tombée, mais qui sait, peut-être se retrouvera-t-il prochainement sous les verrous aux côtés d’un pédophile ou d’un assassin ? Triste.

RUBRIQUE4253AUTO 4252AUTO

ACTU AUTO4253AUTO

Par Pierre Thaulaz

CHEVROLET CAMARO

Il y a les fans de Mustang et les dingues de Camaro – ne surtout pas les confondre ! – qui attendent impa-

tiemment les premières morsures dans le bitume de cette belle gueule de requin. Une 6e génération équipée notamment d’un nouveau V6 de 3,6 l de 334 ch, associé à une boîte automatique à 8 rapports. Boîte manuelle à 6 vitesses ainsi que moteurs V8 de 446 et 4-cylindres turbo de 273 ch figurent également au programme.

VW CADDY

Proposé en habits civils ou en tenue de livraison, le VW Caddy quatrième génération débarque en juillet

sur nos routes. Jusqu’à sept personnes peuvent prendre place à l’intérieur de ce gros volume peu buveur, dispo-nible avec des moteurs essence TSI de 84 ch à 125 ch et des diesel de 75 à 150 ch. Le Caddy BlueMotion avale moins de 4 litres aux 100 km, tandis que le 1,4-litre TGI consomme à peine 4,1 kg de gaz naturel aux 100 km.

MICHELIN CROSSCLIMATE

Disponible dans les com-merces spécialisés, le

Michelin CrossClimate est le premier pneu d’été certifié éga-lement pour l’hiver. Réunissant les qualités des pneus d’été et d’hiver, il est décliné en 23 dimensions de 15 à 17 pouces couvrant environ 70% de la demande dans le segment des véhicules compacts et de classe moyenne.

L’ACTUALITÉ EN 9 NEWS

OPEL ASTRA

Plus courte de 5 cm par rapport à sa devancière, la nouvelle Astra – 4,37 m – reprend certains éléments

stylistiques de ses petites sœurs Adam et Corsa. Montant C en rupture, poupe réaffirmée, poids en recul de 120 à 200 kilos selon la version, l’Astra qui sera présentée en septembre au Salon de Francfort, hérite de nombreuses assistances à la conduite, à commencer par le freinage autonome. Au menu motorisations, on relèvera le nou-veau 1,4-l Ecotec essence en alu développant 145 ch, le 3-cylindres 1 l turbo de 105 ch et le diesel 1.6 CDTi, décliné de 95 à 136 ch.

BMW 3.0 CSL HOMMAGE

Dévoilée dans le cadre du Concours d’élégance de la Villa d’Este, la BMW 3.0 CSL Hommage n’est certes

qu’un concept car, mais elle n’en est pas moins inté-ressante à plus d’un titre. D’abord, elle rend hommage, comme son nom l’indique, au fantastique Coupé 3.0 CSL du début des années 70. S’il s’inspire du passé – sil-houette, imposant aileron et légèreté –, le millésime 2015 préfigure également le futur de la marque, grâce notam-ment à l’usage du polymère à renfort fibre de carbone. Un PRFC déjà entrevu sur les BMW i3 et i8.

MINI JOHN COOPER WORKS

Ce jouet pour grands enfants est en vente depuis le mois dernier au prix de 37’900 francs. Le 2-litres

biturbo de la nouvelle Mini John Cooper Works développe 231 ch pour un couple maxi de 320 Nm et des émissions de CO

2 «limitées» à 155 g/km. Une vraie sportive à la

résistance à la torsion élevée, au profil surbaissé, à l’em-pattement élargi et au cockpit ergonomique. Le 0 à 100 est annoncé à 6,3 secondes et la vitesse de pointe à 246 km/h. Mais nous vous déconseillons de vérifier la véracité de ces chiffres sur les routes suisses «via sécurisées» !

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DS STORE

Le premier DS Store de Suisse a ouvert officiellement ses portes le 11 juin aux Acacias/Genève. La nou-

velle marque DS Automobiles, désormais émancipée de Citroën, table sur le lancement de 200 DS Store dans les plus grandes villes d’Europe. Après l’antenne genevoise, d’autres espaces ouvriront leurs portes dans notre pays. Dédiée au «luxe à la française», la gamme comprend aujourd’hui les modèles DS 3 (y compris DS 3 cabriolet), DS 4 et DS 5.

VOLVO ON CALL

Voici une appli qui devrait vous faciliter la ville… Grâce à votre Smartphone, vous pouvez verrouiller vos

portières à distance, vérifier si les vitres sont restées ouvertes, planifier vos itinéraires, consulter les données du véhicule et activer le chauffage de stationnement. Et si vous ne savez vraiment plus où vous avez parqué votre Volvo, l’appli vous indique l’endroit et vous y emmène. Elle vous permet aussi d’activer le klaxon et les clignotants afin de la retrouver plus facilement.

L’ACTUALITÉ EN 9 NEWS

Ce n’est pas à proprement parler un musée mais un conservatoire automobile privé qui ouvrira prochaine-

ment ses portes dans le canton de Neuchâtel. Son initia-teur, Raynald Friedli, est le meilleur connaisseur au monde de la marque Martini disparue en 1934. Il exposera dans son antre de Saint-Blaise des véhicules de 1897 à 1937, dont évidemment des Martini, mais aussi d’autres véhicules exceptionnels, comme cette Chevrolet Type H de 1914, la plus ancienne Chevrolet connue en Europe.

SC POO

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ZURICH ASSURANCE

BIEN ASSURÉ,MÊME EN CAMPINGLES VACANCES EN CARAVANE CONNAISSENT UN REGAIN DE POPULARITÉ. MAIS VOTRE VÉHICULE EST-IL ASSURÉ CONTRE LES DOMMAGES ET LES CAMBRIOLAGES ?

Al’époque, on emportait une simple tente, un sac de cou-chage, un matelas de sol, un réchaud à gaz et une glacière ;

de nos jours, on remorque une caravane confortable, équipée d’un lit douillet avec coussins et édredon, d’une plaque de cuisson et d’un réfrigérateur ! Une caravane ou même un camping-car offre beaucoup plus d’espace. Non seule-ment le confort est nettement meilleur, mais il est aussi possible d’emporter plus d’ustensiles de ménage et d’amé-nager ainsi son hébergement mobile de manière optimale. Mais attention : plus vous en emportez, plus les risques de dommages augmentent.

ASSURANCE INVENTAIRE DU MÉNAGE L’inventaire du ménage comprend les objets mobiles appartenant au foyer, et chez certains assureurs, les animaux

domestiques. L’assurance inventaire du ménage protège en général tous les effets personnels contre les incen-dies, les dégâts d’eau et dommages naturels, les vols, les effractions et détroussements. Or le risque de cam-briolage (vol avec effraction) est relati-vement élevé sur un terrain de camping. En effet, il est en général assez facile de forcer les portières des caravanes et camping-cars, après avoir constaté l’absence des résidents.

Quelques conseils tout simples vous permettent de réduire les risques : ver-rouillez toujours les portières, portes, fenêtres, toits ouvrants ou repliables. Ne laissez pas traîner les objets de valeur ; gardez-les sur vous dans la mesure du possible. Emportez une clé de réserve, mais ne la cachez pas dans la caravane. Vérifiez votre couverture d’assurance avant le départ : il peut être valable de souscrire une assurance spé-ciale pour le camping ou contre le vol.

Votre couverture d’assurance dépend aussi de la durée de votre séjour en camping. Si vous ne passez que quelques semaines en camping pen-dant les vacances, votre équipement est en général couvert par votre assu-rance inventaire du ménage normale. Mais si vous parquez votre caravane de façon permanente sur un terrain de camping, il vous faut une couverture adaptée. C’est pourquoi il vaut mieux

contacter à temps un spécialiste pour clarifier vos besoins et options.

ASSURANCE CASCO PARTIELLE ET ASSURANCE RESPONSABILITÉ CIVILEL’assurance casco partielle prend en charge les frais de réparation liés aux dommages causés à la caravane en tant que telle, par une effraction ou une ten-tative de vol. Elle couvre également les dommages causés par incendie, événe-ments naturels, bris de glaces, vanda-lisme, collisions avec des animaux et comme déjà mentionnés causés par vol.

On peut aussi s’assurer contre les dommages par collision dont on est soi-même responsable en souscrivant une casco intégrale, particulièrement recom-mandée pour les véhicules récents.

Si vous conduisez un véhicule à moteur, vous devez obligatoirement posséder une assurance responsabilité civile, qui couvre les dommages que vous causez à des tiers. Pour une caravane, une assurance responsabilité civile individuelle n’est pas nécessaire, la caravane étant comprise dans l’assu-rance responsabilité civile du véhicule qui la remorque (contrairement au camping-car.)

En cas de location, l’assurance respon-sabilité civile pour le véhicule est en générale incluse, avec ou sans fran-chise en fonction du prestataire.

ACS

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A retourner à: Automobile Club de Suisse, administration centrale, Wasserwerkgasse 39, 3000 Berne 13

COUPON ZURICH COMPAGNIE D’ASSURANCES SA

L’offre suivante de Zurich m’intéresse: Conditions préférentielles pour les membres ACS:

Ass. de véhicules automobiles Ass. inventaire de ménage Ass. responsabilité civile de particuliers Ass. Bâtiment

Par ailleurs, les domaines d’assurance suivants m’intéressent:

Prévoyance / Placements Assurance accidents et maladie Solutions destinées à la clientèle entreprises

Veuillez m’appeler entre ............h et ............h.Je suis déjà client de Zurich : oui non Madame Monsieur

Numéro de membre ........................................................

Nom ................................ Prénom ...............................

Rue/no ............................ NPA/Lieu .............................

Téléphone ....................... date de naissance ................

Société .........................................................................

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EXCLUSIF

EN VOITURE LADY GAGA !

Auto : Votre père restaurait les voitures de Claude Nobs ?Mathieu Jaton : Mon père faisait partie des scouts de

Vevey et Claude des scouts de Clarens. Lorsque Claude a lancé le festival, il a appelé tous ses copains scouts afin qu’ils lui donnent un coup de main. Comme mon père était ingénieur mécanicien de formation, c’est lui qui entretenait et réparait les voitures, et notamment la Lagonda qui accueillit les Rolling Stones.

LE MONTREUX JAZZ FESTIVAL DÉMARRE LE 3 JUILLET. AUX COMMANDES, MATHIEU JATON, QUI FERA À NOUVEAU EN SORTE QUE TOUT ROULEPOUR LES 2000 MUSICIENS ANNONCÉS. Par Pierre Thaulaz

Qu’est devenue la Lagonda ?Elle roule de temps en temps. Thierry, le partenaire de Claude, nous a fait l’hon-neur de la sortir pour l’inauguration du Montreux Jazz café.

Avant de devenir secrétaire général, puis directeur du festival en 2013, vous avez travaillé dans le chalet de Claude Nobs, à Caux. C’est là que vous avez tout appris ?J’ai surtout compris la manière de fonc-tionner, la qualité d’accueil, l’ambiance, l’état d’esprit de ce festival. Vous êtes une grande star, vous êtes adulé pour ce que vous représentez et non pour ce que vous êtes et vous vous retrouvez

face à Claude Nobs qui vous prépare un plat de pâtes et pose la bouteille de rouge : «Allez, viens on boit un coup !» Imaginez le bien que ça doit faire à un artiste qui fait le tour de la planète entouré de caméras !

Un côté familial ?Familial, amical, simple. Vous avez Santana à côté de vous, vous discutez avec lui comme avec un homme normal. Je montais au chalet, on était deux à parler business et à 4 heures du matin on était 25. Pour ma part, j’ai toujours aimé ça. Lorsque j’étais enfant, la mai-son était aussi un peu une auberge espagnole. Des amis arrivaient de par-tout, des dîners s’improvisaient.

Cet état d’esprit est resté après la disparition de Claude Nobs ?On avait des valeurs relativement com-munes que l’on a pu partager dans la conduite du festival. Quand j’ai repris les rênes, au-delà de la tristesse que j’avais d’avoir perdu mon maître spiri-tuel, je me suis senti vite relativement à l’aise. Parce que c’est un peu ma maison.

Il vous avait plus ou moins choisi ?Il m’a dit un jour : «Tu sais pourquoi je t’ai choisi ? Parce que tu sais faire des choses que je ne sais pas faire.» Mais lorsqu’un créateur disparaît, les règles changent. Les membres du conseil de fondation auraient très bien pu en déci-der autrement. Ils ont suivi la recom-mandation de Claude, à mon plus grand bonheur d’ailleurs, et je crois à leur plus grand bonheur aussi. J’avais souvent entendu : «Quand Claude disparaîtra, ce sera très compliqué.» C’est vrai que Claude n’avait pas de plan stratégique, mais finalement on se rend compte qu’il avait préparé mieux que personne son

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départ. Il avait créé tout un univers, et au moment où il est parti plein de gens ont pensé : «On va faire en sorte que cette œuvre grandisse encore.» Pas seulement nous mais les artistes, les partenaires, les sponsors, les médias. Et ce que je ressens très fortement aujourd’hui, c’est qu’on a une sorte de turbodiesel V8 derrière qui pousse.

Lorsque vous avez une décision importante à prendre, comme le choix d’un artiste, vous dites-vous : «Est-ce que ça lui plairait ?» Non. J’y pense souvent, il est là, il est dans mon bureau, sur des photos, mais il m’avait déclaré très subtilement, un mois avant sa mort : «Tu sais, si un jour je viens à disparaître, il faut vraiment que tu fasses ce que tu penses être juste.» Quand on a établi le programme de cette édition avec Michaela (réd. Maiterth), on s’est dit : «La soirée avec Chick Corea et Herbie Hancock ou celle avec Caetano Veloso et Gilberto Gil, il aurait adoré ça.» La soirée Quincy avec Zaz et la famille Chedid, ça le ferait marrer.

Donc vous ne faites pas quelque chose qui lui aurait déplu ?Je ne ferais pas des choses qui iraient à l’encontre de la manifestation.

Lady Gaga, une présence qui s’impose pour un festival ?C’est le projet musical entre Tony Bennett et Lady Gaga qui s’impose. Tous deux vont revisiter les grands standards du jazz et du music-hall. Si un homme du charisme de Tony Bennett enregistre un album complet

et entreprend une tournée mondiale avec une personne comme Lady Gaga, c’est qu’il y en a sous le capot. Le vieux crooner de 88 ans avec la star de la pop qui revisite des standards de jazz et du music- hall, ça c’est purement Montreux.

Un programme facile à composer ?On ne sait pas quel artiste va tourner, monter un projet ou sortir un album. On ne connaît jamais le menu de demain. On le découvre généralement en janvier-février de l’année en cours, donc c’est un peu maso comme métier. Après, c’est à nous de faire la recette pour que ça fonctionne bien.

Des plats que l’on compose ? Avec Claude, c’est ce que l’on disait. Montreux Jazz n’est pas un festival où l’on fait une liste de courses. On essaie de créer des plats avec un peu de sel, de poivre et quelques épices pour lui donner du relief.

Ces artistes, les avez-vous transportés, par exemple lors de vos débuts au festival ?Oui, pendant les années où j’étais staff au chalet. Je faisais aussi office de chauffeur à la carte pour Claude. C’étaient de super bons moments car Claude était quelqu’un de très difficile à voir de manière individuelle. J’étais seul avec lui dans la voiture, donc il me racontait plein de choses.

Il n’avait pas envie de prendre le volant ?Non. Il faisait beaucoup de trucs en même temps, il était au téléphone, il

lisait. Mais Claude était un vrai pas-sionné de voitures. Il avait d’ailleurs des véhicules assez rigolos, comme sa Saab jaune. Il avait aussi acheté une Aston Martin qui avait appartenu à Harrison Ford...

Certains artistes formulent-ils des demandes particulières ?Je dis toujours que je fais un métier de concierge de 5 étoiles. Mettez-vous dans les chaussures d’un artiste qui aligne 150 dates par année. Tous les soirs il est dans un autre hôtel, dans une autre ville, sur une autre scène. Il est normal de lui offrir un peu de «home sweet home», ce qui se traduit par : «Je veux la bouteille d’eau que je bois chez moi.» Nous mettons un point d’honneur à répondre, voire même à anticiper et offrir même plus que ce que l’artiste pourrait attendre. Les voitures en font partie.

Miles Davies était lui aussi un passionné de voitures…Lui, c’était un phénomène. La dernière fois qu’il est venu au festival, il a dit à Claude : «Je viens, mais je voudrais avoir une Ferrari durant mon séjour à Montreux. Un copain de Claude avait une Ferrari : «Je te la prête volontiers pour Miles mais rends-moi un service. Ma femme fait du commerce de pou-lets, débrouille-toi pour qu’elle puisse les vendre sur les quais pendant le festival.» Ça se passait comme ça à l’époque ! Claude arrive tout content avec la Ferrari et monte voir Miles dans sa chambre d’hôtel : «J’ai ta Ferrari.» Miles : «Super.» Il regarde la voiture : «I would like to have un black one !» Miles voulait une noire, finalement il a pris sa rouge. Jamiroquai était lui aussi un fou de voitures de sport. Claude et lui par-laient de la nouvelle Maserati au chalet. J’ai entendu : «Je vais faire trois télé-phones, je vais lui trouver une Maserati pour demain.»

Votre voiture personnelle ?La nouvelle Jeep Cherokee.

Jeep qui est le nouveau partenaire du festival. Rien à voir avec la Lagonda des débuts ?En effet. On dispose de 55 véhicules, dont 30 Jeep limousines et une ving-taine de véhicules transporteurs, des minibus, etc. 2000 musiciens viennent au festival, ça fait du monde à transporter.

Dont quelques stars…Je n’ai pas vu encore les demandes des managers pour Tony Bennett et Lady Gaga, mais je trouverais super normal

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Vos envies de voyage n’ont jamais été aussi belles. Le Marco Polo.Pour tout ce qui sort de l’ordinaire.

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que chacun ait sa voiture. Ils tournent tout le temps ensemble, ils sont sur scène ensemble, ils ont besoin de moments où ils se retrouvent seuls ou avec un ami. On pourrait dire : «Ils jouent ensemble, ils n’ont qu’à aller dans la même voiture.» Eh bien non !

Il faut être attentif à ce genre de chose ?Oui. Surtout, il faut surtout bien com-prendre le milieu de la musique. Sting, par exemple, tourne chaque fois avec d’autres musiciens. Ces musiciens ne sont pas toujours des amis de 40 ans. Il se dit : «Pour cette tournée-là, il me faut ce batteur.» Mais ça ne veut pas dire que Sting va passer tous ses trajets en avion et en voiture avec lui et qu’il va dormir dans la même chambre d’hôtel.

Vous choisissez le modèle en fonction de la personnalité de l’artiste ?Nous avons toujours veillé à travailler avec des partenaires possédant une flotte de véhicules qui corresponde à l’attente de l’artiste. Cette année, avec les Jeep Grand Cherokee, on répond à 80-85% des requêtes des artistes. Après, si un musicien est soutenu par

une autre marque, on ne peut rien faire. C’est comme un guitariste qui vient sur scène avec une Fender. Même si nous avons Gibson comme partenaire, on ne peut pas lui imposer de jouer avec une Gibson. Le positionnement de la marque Jeep et l’esprit du festival se rejoignent beaucoup dans le côté durable premium. Il y a un côté luxueux mais ça reste aventurier. Finalement ça nous correspond bien.

Votre hantise, c’est que les artistes restent bloqués dans un bouchon entre Genève et Lausanne ?On fait en sorte que tout fonctionne en termes de timing, même avec une heure de bouchon. Ce sont plutôt les retards ou les annulations d’avions qui posent problème. Ça nous est arrivé l’an dernier avec Ayo. On a dû décaler le concert pour qu’elle joue en dernier. Elle avait prévu des robes, elle est mon-tée sur scène en jeans et en T-shirt. Le concert a été magique. C’est souvent comme ça dans la musique, des situa-tions extrêmes amènent des moments extraordinaires. Quand on est trop dans la normalité, finalement on fait des concerts normaux.

Les artistes révèlent leur véritable nature dans une voiture ?C’est très variable. Certains passent leur temps au téléphone, d’autres posent plein de questions. Ça dépend aussi si vous êtes seul avec l’artiste, ou s’il y a un manager ou un autre musi-cien. Il y a la fameuse histoire avec Prince. Notre responsable des chauf-feurs depuis plus de 20 ans va le cher-cher à l’aéroport et, au retour Prince, lui dit : «Sortez de l’autoroute, je veux voir le Lavaux !» Un moment magique pour le chauffeur qui lui explique la région. Une année plus tard, Prince sort un album avec une chanson qui s’appelle Lavaux.

Quel est l’artiste qui vous a le plus marqué ?Prince justement. C’est un extrater-restre. Il est très difficile de l’approcher et de lui parler, mais en même temps il a quelque chose de fascinant, comme David Bowie, ou Michael Stipe, que j’ai rencontré avec Claude aux Etats-Unis à l’occasion d’une journée avec R.E.M. Avec Michael Stipe, on a parlé de phi-losophie pendant deux heures, c’était juste un moment hors du temps.

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«DES JEUNES TRÈS INTÉRESSÉS PAR LA TECHNOLOGIE…»A LA TÊTE DE TAXIS FRIBOURG DEPUIS 2010, CHRISTOPH WIELAND A FAIT DE LA TESLA S 85 ÉLECTRIQUE LE VAISSEAU AMIRAL DE SA FLOTTE. CERTAINS CLIENTS EN REDEMANDENT. Par Pierre Thaulaz

Auto : La Tesla existe en plusieurs versions. Pourquoi avoir choisi la S 85 ?Christoph Wieland : La Tesla

P 85D de 700 ch n’est pas vraiment adaptée au service de taxi et la S 65 offre moins d’autonomie que la S 85. On ne possède la voiture que depuis février, mais on a constaté que l’auto-nomie était de 380 km en période de froid. Je pense qu’on atteindra les 450 km en été.

L’année dernière, vous avez testé des Chevrolet Volt ?L’importateur nous avait approchés, ainsi que d’autres compagnies de taxis. Chevrolet voulait lancer le modèle et il ne savait pas encore qu’il allait se reti-rer du marché suisse. Mais dans le cas de la Volt, l’autonomie était limitée à 40 km, voire à 28 km en hiver. On pouvait certes continuer à rouler puisque la voi-ture est équipée d’un moteur à essence, mais ce n’est pas très écologique. En plus, le temps de recharge était très long, soit 5 à 6 heures pour 60 km. En comparaison, la Tesla charge 110 km par heure sur une station publique. Sur une station équipée d’un superchar-geur Tesla, comme celle du restoroute d’Estavayer, on charge 600 km par heure. Et là, le courant est gratuit durant toute la durée de vie de la voiture.

D’autres arguments en faveur du taxi Tesla ?Oui, la place. La Chevrolet Volt possède quatre sièges individuels, on ne peut donc charger que trois personnes. La journée, ça ne pose pas trop de pro-blèmes mais le week-end ou la nuit, on transporte facilement quatre pas-sagers. Il y a également sensiblement moins de place pour les bagages, en raison des batteries. Des batteries qui,

sur la Tesla, occupent tout le bas de la voiture. D’où davantage d’espace pour le coffre.

Certains clients prennent des photos…Ça arrive en effet. Les chauffeurs nous ont rapporté que les jeunes étaient

très intéressés, surtout le week-end. Ils disent : «Je veux la Tesla !» Ce sont notamment des étudiants de l’école d’ingénieurs de Fribourg qui se montrent très intéressés par la technologie.

Le client peut donc choisir ?Oui, pour autant qu’elle soit disponible.

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Un premier bilan positif ?Les chauffeurs l’apprécient. C’est une voiture très agréable à rouler et qui ne manque pas de puissance puisqu’elle approche les 400 ch. Maintenant, on ne sait pas comment réagira la voiture après 400’000 km.

Des raisons pour qu’elle soit moins solide qu’une Mercedes diesel ?C’est une voiture américaine (rire). Mais bon, on bénéficie de 6 ans de garantie sur le moteur électrique et les batteries. Et comme je ne pense pas qu’on va la garder 6 ans, on est couvert…

Freinez-vous vos chauffeurs ?C’est vrai que la voiture accélère fort, mais un chauffeur professionnel sait aussi que si son permis gicle, il n’a plus de travail.

L’investissement de près de 100’000 francs n’est pas négligeable…Bien sûr. D’un autre côté, le coût éner-gétique pour une Mercedes diesel, qui est de 16-18 francs pour 100 km, tombe à 2,83 francs pour la Tesla. Ça fait donc une grosse différence. En effectuant 70’000 km par année, la voiture est amortie au bout de 4 ans. Si elle effec-tue plus de kilomètres, c’est du bonus, et si elle en fait moins, eh bien…

Le chauffeur dispose d’un immense écran…On a deux boutons sur la voiture, un pour ouvrir la boîte à gant, l’autre pour le feu de panne. Toutes les commandes s’opèrent grâce à cet écran.

Une voiture sans boîte de vitesses…Oui, et cette absence de changement de vitesse est agréable pour le client qui goûte également le silence de la voiture. Pour nous, l’avantage se situe aussi sur le plan de l’entretien : pas d’huile, pas d’eau, etc.

En cas de problème technique ? On appelle le constructeur qui intervient directement par Internet sur la voiture. Un jour, on ne parvenait pas à charger la voiture au dépôt. Ils ont tout contrôlé et nous ont dit : «La voiture c’est bon, le câble c’est bon, mais vous avez un problème de masse sur l’installation de la maison.» On a fait venir un électricien.

Une voiture que vous pouvez donc charger au siège de l’entreprise, à Givisiez ?Oui, mais c’est un peu plus lent. Les stations Move gérées par le groupe E sont plus rapides.

L’objectif serait-il de pouvoir disposer d’une flotte 100% électrique ?Non. On dispose de cinq ou six endroits en ville de Fribourg pour charger les voi-tures, mais il arrive que ces stations soient occupées par des privés. Car il y a de plus en plus de voitures élec-triques et l’infrastructure n’est pas encore adaptée.

Votre entreprise est également engagée dans d’autres types de transport…Le transport scolaire notamment. On véhicule environ 4000 élèves par jour et ce type de transport pourrait s’ouvrir à la mobilité électrique. On roule le matin, à midi, l’après-midi et le soir, et le véhi-cule reste stationné 3 ou 4 heures au dépôt, période durant laquelle on pour-rait facilement charger le véhicule.

Christoph Wieland : «II nous faut une grande autonomie et beaucoup de place, et Tesla est le seul constructeur qui nous propose une offre de ce type. L’autonomie de la nouvelle Mercedes Classe B électrique n’est que de 150 km et la BMW i3 est trop petite. A l’avenir, l’alternative BYD pourrait être une option intéressante. On recense beaucoup de taxis BYD en Chine, des voitures qui offrent entre 300 et 400 km d’autonomie et qui sont nettement moins chères que la Tesla, laquelle reste un produit de luxe.»

SUIVRE L’EXEMPLE CHINOIS ?

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RENCONTRE12253AUTO

L’EXCEPTION JURASSIENNESEULE FEMME EN SUISSE À DIRIGER UN SERVICE DES AUTOS, KARINE MARTI EST UNE BATTANTE. SON PROCHAIN COMBAT ? L’AUTONOMISATION DE L’OFFICE JURASSIEN DES VÉHICULES (OVJ).Par Pierre Thaulaz

Auto : L’OVJ, un service à visage humain ?Karine Marti : Même si notre clientèle est captive, on se doit

d’offrir un service digne de n’importe quelle entreprise privée. On fait en sorte que les visiteurs se sentent bien, qu’ils bénéficient de places de parc en suffisance. Nous avons totalement repensé le service lorsque nous avons quitté le centre-ville de Delémont pour le site de la Communance (réd. : zone industrielle). Auparavant, les clients ne trouvaient pas de places de parc et ils se retrouvaient agglutinés derrière un guichet, sans aucune confidentialité.

Une femme à la tête d’un service des automobiles, quelque chose d’exceptionnel ?Je suis la première (réd. : depuis 2007) et malheureusement la seule. Chaque

fois que l’un de mes collègues d’un autre canton part à la retraite, je m’at-tends à ce qu’ils nomment une femme mais ça ne s’est encore jamais fait.

Qu’est-ce que ça change, une femme à la tête d’un service des autos ?Selon moi, il n’y a pas de qualités typi-quement féminines ou masculines. J’ai toujours fonctionné en équipe car on est toujours beaucoup plus intelligent à plu-sieurs autour d’une table que tout seul dans son bureau. On traite actuellement d’un projet d’équipement de la halle 3, un sujet purement technique et tout le monde donne son avis, le chef des mesures, le responsable des finances, etc. Un service des autos, c’est comme cinq entreprises dans le même bâti-ment. Chacun exerce un métier diffé-rent et tous travaillent ensemble. Pour ma part je suis une pure gestionnaire…

On parle aujourd’hui d’autonomisation de votre office. Et non pas de privatisation ? Ça n’a rien à voir. Une privatisation, c’est donner au secteur privé un travail que l’Etat entend se dessaisir. En l’oc-currence, le canton abandonnerait des tâches régaliennes comme les retraits de permis de conduire, la délivrance de plaques, les immatriculations. C’est justement pour éviter une privatisation que le gouvernement nous a demandé d’étudier un projet permettant à l’office de se développer. Actuellement, je ne peux pas investir davantage, même si j’arrive à prouver que l’investisse-ment est rentable, et je ne peux pas engager de personnel, même si j’en ai besoin. On doit sortir de ce carcan administratif, avoir une certaine sou-plesse dans la gestion, être plus réac-tif, voire proactif, tout en conservant un

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L’EXCEPTION JURASSIENNErégime semi-étatique, avec le contrôle de l’Etat. Si on dégage du bénéfice, on doit le répartir entre l’Etat, l’OVJ qui doit constituer des réserves pour renouveler son équipement, et les contribuables jurassiens. C’est ce qui s’est passé à Fribourg et Neuchâtel où les offices ont pu se développer, construire, équiper des pistes, engager des experts. La loi dit : «Vous devez expertiser les véhi-cules selon les périodicités requises.» Aujourd’hui, on est hors la loi dans le Jura car on ne les respecte pas. Forcément, on n’a pas assez d’experts, pas assez d’infrastructures.

Quels seraient les avantages de cette autonomisation pour les clients ?Pour les clients professionnels, gara-gistes, moniteurs ou assureurs qui viennent tous les jours chez nous, c’est plus de disponibilité, des plages d’exa-mens et d’expertises en suffisance, en gros la fin des goulets d’étranglement. Quant au client privé qui vient de temps en temps, on pourrait être tenté de dire qu’il peut attendre. Peut-être, mais s’il vient faire un permis international parce qu’il part aux Etats-Unis, il préfère l’avoir avant son retour de vacances ! L’autre élément, c’est le coût de nos presta-tions. Notre ambition est de pouvoir tra-vailler mieux et de baisser nos tarifs. Par contre, la taxe auto n’est pas de notre ressort. Que l’on soit autonome ou non, les 27 millions que le canton encaisse avec la taxe auto n’entrent pas dans les caisses de l’OVJ.

Le Parlement a accepté le projet. Mais il y a ce référendum …On espérait démarrer l’autonomie le 1er

janvier 2016, mais avec le lancement du référendum on perdra une année, pour autant encore que le peuple accepte le projet.

Le plus grand problème sur les routes jurassiennes ? Les Jurassiens ne roulent pas plus vite et ne boivent pas plus qu’ailleurs en Suisse. C’est déjà la bonne nouvelle! Les trois causes majeures des retraits de permis restent la vitesse, l’alcool et les inattentions. Des inattentions en forte augmentation, notamment en raison de l’usage du Smartphone au

volant. C’est un peu l’effet pervers des limitations de vitesse. Vous roulez à 80 sur une rectiligne hors village en vous disant que tout va bien, vous enclen-chez le régulateur de vitesse et vous ne portez plus une grande attention sur ce qui se passe autour de vous. Vous en profitez pour répondre au téléphone, écrire un SMS, et c’est là que survient l’accident. On essaie de sensibiliser nos jeunes conducteurs à cette problé-matique. Ecrire un SMS au volant, c’est comme se bander les yeux pendant 5 à 6 secondes.

Le permis 2 phases n’a pas changé la manière de conduire des jeunes ?Mon sentiment est qu’on a de la chance dans le Jura de compter sur des moni-teurs qui sont de grands profession-nels et qui font un boulot formidable avec nos élèves. Les deux cours de la 2-phases, j’y crois très moyennement. Mais la loi et ce qu’elle est, nous l’ap-pliquons parce que c’est notre mission de l’appliquer.

Comme Via Sicura ?Via Sicura, c’est une black box! On a vendu un truc au Parlement fédéral, une boîte noire. Cette boîte noire, on lui a mis un beau nœud dessus et on a dit : «Zéro mort sur le routes, sécu-rité routière, vous votez et tout sera parfait sur les routes suisses.»Pas un seul parlementaire n’a ouvert la black box pour voir ce qu’il y avait dedans. Une fois ouverte, on a découvert les ordonnances d’application et on s’est rendu compte que Via Sicura avait beaucoup de défauts. Le juge n’a plus aucune liberté d’appréciation sur la faute, le service autos doit suivre l’avis du juge, respectivement la LCR qui sti-pule qu’à partir de tant de kilomètres de plus on est un chauffard, que ce soit devant une école dans un village ou sur un bout droit où il n’y a personne. La faute est la même. On a crimina-lisé l’automobiliste de manière trop importante à mes yeux, pour quelques rares cas de véritables chauffards. Les vrais chauffards, auteurs par exemple d’une course-poursuite et qui ont tué quelqu’un, là je ne discute pas. Quand le juge dit «La voiture était une arme», oui la voiture était une arme, il faut les condamner au même titre que celui qui

a fait usage d’un pistolet. En revanche, 99% des automobilistes ne sont pas des criminels. S’ils commettent un jour un dépassement de vitesse, ils tombent sous le coup du délit de chauf-fard, à l’insu de leur plein gré si j’ose l’expression. Des gens nous disent : «Je perds mon boulot, ma maison, vous détruisez ma vie!» Via Sicura est allé beaucoup trop loin. L’idée était bonne, mais il fallait ouvrir la boîte et voir ce qu’il y avait dedans.

Vous faites de la politique. N’avez-vous pas l’impression qu’on culpabilise sans cesse l’automobiliste ?Je fais de la politique, et si tout va bien j’en ferai encore un petit peu plus cet automne (réd. : en briguant un siège pour le PDC au Conseil national). A Berne, il y a des lobbys verts impor-tants, mais il n’y pas de lobby constitué pour soutenir l’automobiliste. La voi-ture est une nécessité pour la mobilité individuelle et celle et des entreprises, pour le développement économique et social d’une région. Je n’ai rien contre le rail mais à un moment donné il faut revenir sur terre. Si j’habite Réclère ou Grandfontaine, peu m’importe qu’il y ait des liaisons deux fois par heure entre Porrentruy et Delémont. Nombre d’entreprises n’utilisent jamais le rail car elles ont des camionnettes pour les livraisons. Il faut les soutenir.

Quelle conductrice êtes-vous ?Je suis prudente sur la route, et extrê-mement prudente dans les villages. En revanche, j’aime bien me rendre une fois par année sur le circuit de l’Anneau du Rhin puisque je fais aussi de la moto avec mon mari. De très belles journées passées en la compagnie de Jacques Cornu.

On dit que les gens qui vont sur un circuit vont rouler vite sur la route…C’est le contraire. J’ai beaucoup d’amis qui font du circuit, ce sont des gens extrêmement calmes. Les excités de la route, vous ne les voyez jamais sur un circuit, et si par hasard ils viennent sur un circuit, ils ne sont jamais devant...

STOP AUX EXCÈS DE VIA SICURA

Le texte de l’initiative est définiti-vement adopté, avec pour points principaux :

LE BUT PRIORITAIRERedonner au juge la possibilité d’appré-cier la gravité de l’infraction à la légis-lation sur la circulation routière d’une manière proportionnelle.

LA PEINE PLANCHERactuellement le minimum pour délit de chauffard est de 1 an de privation de liberté. Il faut donner une marge d’ap-préciation au juge. Nous repartons de la peine pécuniaire.

L’OBLIGATION DE RECOURS DES ASSUREURSSuppression de la disposition légale du recours obligatoire de l’assureur, en laissant à celui-ci la possibilité de le faire.

LE DÉLIT DE CHAUFFARDréduction de la période de retrait de per-mis en cas de délit de chauffard (actuel-lement 2 ans) à un minimum de 6 mois, sachant que pour une faute grave la LCR prévoit normalement une période minimum de 3 mois.

LA RÉCIDIVEactuellement le permis est retiré pour 10 ans minimum en cas de récidive, nous demandons une mesure adminis-trative de 18 mois au minimum.

L’Association Stop aux Abus de Via Sicura (ASAVS) n’a pas pour intention de défendre les chauffards, mais de rétablir une certaine proportion entre les peines infligées aux délinquants et autres criminels de droit commun, par rapport aux usagers de la route qui sont actuellement trop fortement «criminalisés».

RÉUNIE EN ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EXTRAORDINAIRE, L’ASSOCIATION STOP AUX ABUS DE VIA SICURA (ASAVS) A DÉCIDÉ DE LANCER UNE INITIATIVE POPULAIRE SOUS LE NOM DE «STOP AUX EXCÈS DE VIA SICURA».

VIA SICURA14253AUTO

Il n’est pas acceptable qu’un excès de vitesse, qui n’a mis personne en dan-ger, soit plus pénalisé que l’homicide par négligence, la vente de drogue ou encore l’agression !

Il en va de la crédibilité de notre légis-lation sur la circulation routière, car la proportionnalité entre la faute et la sanction est la base de la démocratie !

POUR TOUT RENSEIGNEMENTMonsieur Steve PeterPrésident ASAVSCourriel : pré[email protected]

Monsieur Pierre ContatSecrétaire ASAVSCourriel : [email protected]

INITIATIVE POPULAIREART. 82, AL. 4 À 7 (NOUVEAUX)Al. 4 La Confédération veille à mettre en œuvre et à garantir un régime de sanction proportionnel et approprié en cas de «délit de chauffard».

Al. 5 Celui qui, par une violation inten-tionnelle des règles fondamentales de la circulation, accepte de courir un grand risque d’accident pouvant entraîner de graves blessures ou la mort, que ce soit en commettant des excès de vitesse particulièrement importants, en effectuant des dépas-sements téméraires ou en participant à des courses de vitesses illicites avec des véhicules automobiles est puni d’une peine privatives de liberté

de quatre ans au plus ou d’une peine pécuniaire.

Al. 6 L’assureur a un droit de recours contre le preneur d’assurance ou l’assuré dans la mesure où il aurait été autorisé à refuser ou à réduire ses prestations d’après le contrat ou la législation applicable, notamment lorsque les dommages ont été causés alors que le conducteur se trouvait en état d’ébriété ou dans l’incapacité de conduire ou lors d’un excès de vitesse relevant du délit de chauffard. L’étendue du recours tient compte du degré de culpabilité et de la situation économique de la personne contre laquelle le recours est formé.

Al. 7 Après une infraction grave, le per-mis d’élève conducteur ou le permis de conduire est retiré pour six mois au mini-mum si, par une violation intentionnelle des règles fondamentales de la circula-tion, la personne accepte de courir un grand risque d’accident pouvant entraî-ner de graves blessures ou la mort, que ce soit en commettant des excès de vitesse particulièrement importants, en effectuant des dépassements témé-raires ou en participant à des courses de vitesse illicites avec des véhicules automobiles. Si le conducteur a déjà fait l’objet d’une mesure de retrait pour l’un de ces motifs au cours des cinq dernières années, le permis est retiré pour dix-huit mois au minimum.

LA CONSTITUTION EST MODIFIÉE COMME SUIT

Modèle illustré: nouveau Mazda CX-3 Revolution SKYACTIV-D 105, catégorie de rendement énergétique A, consommation mixte 4,0 l/100 km, émissions CO2 105 g/km (moyenne de toutes les voitures neuves vendues 144 g CO2/km).

Pour aller de l’avant, il est indispensable de remettre en question les stéréotypes. Avec le nouveau Mazda CX-3, nous faisons voler en éclats les frontières entre SUV et citadines, traction avant et intégrale, moteur essence et diesel, ou encore boîte automatique et manuelle. C’est vous qui choisissez comment vous souhaitez vivre le plaisir de conduire. Avec son design raffi né et ses technologies SKYACTIV innovantes, il redéfi nit le rapport entre confort, fonctionnalité et effi cience. Peu importe ce que vous imaginiez, vous ne pourrez être que surpris. MAZDA. AU-DELÀ DES CONVENTIONS.

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FÄSSLERMAINTIENT LE CAPAVEC ONZE VICTOIRES ENGRANGÉES, SUR LES DOUZE DERNIÈRES COURSES DE CHAMPIONNAT DU MONDE DONT UNE AUX 24 HEURES DU MANS, LES PILOTES SUISSES TENAIENT UNE TRÈS GROSSE COTE À LA BOURSE DU BIG ONE. NÉANMOINS, MALGRÉ TOUS LES SIGNES FAVORABLES RÉUNIS, LA GLORIEUSE INCERTITUDE DU SPORT A CETTE FOIS ÉCARTÉ SÉBASTIEN BUEMI, MARCEL FÄSSLER ET NEEL JANI DE LA LUTTE POUR LA PLUS HAUTE MARCHE DU PODIUM. Par Gérard Vallat

Pourtant, les «trois fantas-tiques» ont tout de même marqué la semaine mancelle, par leur charisme, l’entente

cordiale qui les lient et leurs désormais habituels faits d’armes. Premier à marquer le territoire, Neel Jani a signé une pole position d’anthologie qui l’a placé sur un seul tour hors de portée

l’illustre fribourgeois avant lui. Et le parallèle ne s’arrête pas là, puisque l’un comme l’autre ont été et sont encore les fers de lance de l’armada de Stuttgart. Hélas, un problème d’hybride handicapa dès le départ la Porsche 919 de notre compatriote qui subit également un problème de freins persistant qui l’empêchera de se mêler à la lutte pour la victoire. Un peu plus de chance pour Marcel Fässler qui a rallié l’arrivée en 3e position malgré une crevaison lente et la perte du capot de son Audi R18 en pleine ligne droite. Retardé, le Schwytzois et ses équipiers perdront les deux tours qui les ont séparés de la Porsche des vainqueurs. Bilan plus difficile pour Sébastien Buemi qui n’a jamais été en mesure de se mêler à la lutte pour le podium. La faute à une Toyota TS040 largement dominée en vitesse pure par ses adversaires. Soulignons encore la première place du très relevé classe-ment LMP2 du Franco-suisse Nicolas Lapierre qui s’est imposé au volant de l’Oreca-Nissan de l’équipe chinoise KCMG, qu’il partageait avec la paire Howson/Bradley.

de tous ses poursuivants. En arrêtant la trotteuse à 3’16’’887, le Biennois devenait le premier helvète depuis Jo Siffert en 1968 à signer le meilleur temps sur un tour au Mans. Cerise sur le gâteau, l’exploit est accompli au volant d’une Porsche,

tout comme

La Porsche 919, vainqueur, avec Nico Hulkenberg, Nick Tandy et Earl Bamber

Sébastien Buemi, Neel Jani et Marcel Fässler

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En signant la pole position des 24 Heures du Mans au volant de sa Porsche 919 Hybrid, Neel Jani a rejoint Jo Siffert dans l’histoire, seul pilote suisse avant lui à s’élancer pour le double tour d’horloge en position de leader. C’était en 1968, déjà au volant d’une Porsche.

Evincé de l’équipe officielle Toyota l’an dernier, le Franco-suisse Nicolas Lapierre a remis l’église au milieu du village en remportant la compétitive classe LMP2 au volant de l’Oreca-Nissan KCMG, après avoir signé une probante pole position.

Triple vainqueurs des 24 Heures du Mans en 2011, 2012 et 2014, Marcel Fässler et ses compères Benoit Treluyer/André Lotterer ont amené leur Audi R18 e-tron Hybride sur la 3e marche du podium de l’édition 2015

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Impuissant au volant d’une Toyota TS040 Hybrid dominée en performance pure par les Porsche et Audi, Sébastien Buemi a vécu une course difficile bouclée à un décevant 8e rang. Ci-contre, avec Brendon Hartley (Porsche).

Retardées par le délai nécessaire à un changement de motorisation, les Rebellion R-One désormais propulsées par le V6 AER bi-turbos, ont fait leurs grands débuts au Mans. Un peu «verts», les LMP1 de l’équipe suisse ont néanmoins réalisés de bons essais qualificatifs (9e et 10e derrière les Porsche, Audi et Toyota). Mais en course les inévitables maladies de jeunesse inhérentes à ce genre de travaux ont fréquemment ralenti la marche des Rebellion R12 qui ont tout de même été saluées par le drapeau à damier aux 18 et 23e positions.

Remise en selle par l’horloger Franck Muller, après ses déboires avec un

partenaire à la parole douteuse, l’équipe fribourgeoise Sard Morand est passée près de l’exploit au Mans.

Hélas, les dieux de la mécanique en avaient décidé autrement. Retirée sur casse mécanique à quelques minutes de la mi-course, la Morgan LMP2 sera de retour aux prochaines 6 heures du

Nürburgring à fin août.

Alexandre Imperatori et Mathias Beche

Nicolas Prost

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Engagé au volant de la très capricieuse CLM P1-AER du team Kolles, Simon Trummer fait des difficiles en endurance. Pas de quoi couper l’enthousiasme de l’ancien pilote GP2 qui se régale dans les rangs de l’endurance.

Tous les voyants étaient au vert pour Gary Hirsch, avant que le faisceau électrique de sa Gibson-Nissan refuse tout service. Contraint à l’abandon, le Genevois qui occupait la 2e place de la classe LMP2 au moment de son retrait peu nourrir des regrets légitimes. Gary Hirsch, Jon Lancaster et Gaëtan Patelou à la Parade, en civile, suite à un problème de pressing...

Annoncée à grand renfort de frais lors du Superbowl, la «révolutionnaire» Nissan GT-R LMP1 traction avant,

était très attendue au Mans. Conçue totalement à l’encontre

des prototypes conventionnels de Porsche, Toyota et Audi, la Nissan n’a convaincu personne. Avec des

temps de qualification supérieurs de plus de 20 secondes à celui réalisé

par Neel Jani, les trois prototypes nippons se trouvaient relégués aux

30, 31e et 32e places de grille de départ. Pas mieux à l’arrivée où

aucun d’entre eux n’a été classé.

Très attendue en Suisse, cette édition des 24 Heures du Mans comportait également

en levé de rideau une course des «Le Mans Légend», célébrant le désormais mythique

match Ford-Ferrari. Engagé à cette épreuve au volant d’une très belle Ford GT40 ayant disputé l’épreuve en 1968, Bernard Thuner s’est brillamment imposé, après avoir déjà

signé la pole position. Une belle satisfaction pour l’ancien multiple champion suisse de

Supertourisme des années 90 qui avait pris le départ de quatre éditions des 24 Heures

du Mans au cours de cette époque.

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PUBLIREPORTAGE TEST MAZDA CX-3

UN TOUT GRAND PETIT CROSSOVERAVEC UN SUPERBE PACKAGE FAIT DE DESIGN, DE PUISSANCE ET DE TECHNIQUE, LE PLUS PETIT CONSTRUCTEUR DE VOITURES AU MONDE ENCORE AUTONOME ENTEND FAIRE SON ENTRÉE DANS LE SEGMENT LUCRATIF DES CROSSOVERS. LE MAZDA CX-3 EST DISPONIBLE AU PRIX DE CHF 22’000.- AUPRÈS DES CONCESSIONNAIRES.

Cette année, les Japonais appuie à fond sur la pédale des gaz. Mazda lance en effet cinq nouveaux modèles en

l’espace de six mois seulement. C’est le petit Mazda 2 qui a eu l’honneur de la une, suivi des deux nouvelles ver-sions du CX-5 (nouveau avec moteur essence de 2,5 litres) et le Mazda6 (nouveau avec traction intégrale) ainsi que le CX-3 présenté au début juin. En août, le mythique roadster MX-5 vien-dra clore cette remarquable offensive de la marque. «Le CX-3 joue pour nous un rôle tout ce qu’il y a de plus cen-tral» dit Damian Donnellan, directeur général de Mazda Suisse, en parlant de l’importance du premier crossover de la marque. Dans le classement suisse des marques, ce modèle est passé du 16e rang à la fin 2014 au 12e rang au terme des quatre premiers mois 2015, ce qui représente une progression

de quatre rangs, progression que la marque entend évidemment confirmer.

UN VRAI CARACTÈRELe nouveau design de la marque (Kodo), qui lui a d’ailleurs valu de belles louanges dernièrement, marque égale-ment la personnalité du CX-3 de 4,28 m de long et de 1,54 m de haut. La partie avant est particulièrement remarquable. Les phares allongés avec un anneau formé d’un réflecteur concave, d’un ensemble d’éléments à LED et d’un système de lentilles ne manquent pas de frapper d’emblée. Le capot moteur caractéristique et la ligne de profil qui remonte sont censés symboliser la puissance nécessaire. La saveur par-ticulière du CX-3 – comme d’ailleurs celle son grande-frère, le CX-5 – vient de ses lignes latérales, qui montent et qui descendent ainsi que de ses larges épaules. Remarquable également ce

long empattement et les courts porte-à-faux. Un aspect général qu’accentue encore un arrière accentué et des feux très marqués. A partir de la version d’équipement moyenne «Ambition», le CX-3 roule avec des jantes en alliage léger, éclaire la chaussée avec des phares LED et dispose également de feux de jour à LED ainsi que des feux arrière à LED. De nouveaux coloris sont proposés au choix, dont notamment un nouveau «Ceramic M».

UNE TECHNIQUE DE CLASSE SUPÉRIEUREL’intérieur du CX-3 respire la moder-nité et se caractérise par une haptique exceptionnelle. Les responsables ont indubitablement mis le paquet à ce niveau. Comparé aux autres modèles de la marque, le crossover s’avère nettement plus élégant à l’intérieur. Nous avons notamment été agréa-blement impressionnés par le volant multifonctions cuir, qui tient bien en mains, l’indicateur de vitesse central (également avec Head-up-Display), l’écran tactile de 7 pouces bien posi-tionné (de série à partir de la version Ambition) ainsi que le régulateur rota-tif avec un anneau en aluminium pour la climatisation, sans oublier les cla-pets d’aération joliment pourvus d’un anneau rouge. A quoi s’ajoutent les sièges demi-cuir en option (Pure White ou Lux Suede) pour CHF 2500.--. Trois versions d’équipement sont proposées au choix : Challenge (base), Ambition et Revolution. Le modèle d’entrée de gamme offre entre autres des sièges en tissu, une climatisation manuelle et un écran pour les fonctions audio. Les dossiers des sièges arrière rabattables séparément à 60 :40 permettent de

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varier la configuration de l’habitacle. Le coffre affiche une capacité de 350 litres.

Le nouveau SUV compact signé Mazda comporte des systèmes d’assistance qui puisent dans la technique la plus pointue. On relèvera notamment, à par-tir du niveau d’équipement moyen, des auxiliaires techniques tels l’assistant de freinage d’urgence City, l’assistant de changement de file, l’avertisseur de tra-fic latéral en marche arrière, du système Pre-Crash-Safety avec freinage actif ou encore la caméra de recul.

TROIS MOTORISATIONSAvec ses quelque 1350 kilos, le CX-3 doté d’un moteur diesel de 105 ch (Skyactiv-D 105) jouera les seconds rôle, à tout le moins en Suisse, où les chiffres de vente devraient se situer à un pourcentage à un chiffre. C’est en effet le deux litres essence (Skyactiv-G) qui est demandé, avec 120 ou 150 ch. Aucun autre fournisseur n’est en mesure de proposer une individualisation aussi

poussée au niveau des moteurs, de la transmission et de l’entraînement. Que ce soit avec ou sans traction intégrale, avec boîtier manuel à 6 vitesses ou boîte automatique à 6 rapports, tout peut être configuré au bon vouloir du client. Seul le moteur atmosphérique, plus faible, est disponible avec la traction avant. Toutes les motorisations sont en outre équipées de la technique «i-Stop» qui permet d’économiser du carburant.

Le modèle de base équipé d’un moteur à essence de 120 ch consomme seu-lement 5,9 litres aux 100 km, bien qu’il soit un sportif avec des qualités de sprinter (0-100 km/h en 9,0 sec.). La boîte automatique permet même d’économiser encore un peu plus (1 décilitre). La motorisation la plus puis-sante proposée se situe dans une four-chette modérée, avec 6,3 et 6,4 litres. L’économie maximale est obtenue avec du diesel combiné à une traction avant et un boîtier manuel, qui, avec une consommation de 4,0 l/100 km, tutoie

la prestigieuse limite des 100 grammes d’émissions de CO

2.

BILANLors de nos premiers tests, ce véhicule doté d’un moteur à essence de 150 ch/204Nm combiné avec la boîte auto-matique à 6 vitesses réglables tout en douceur (avec deux modes de conduite: normal/sport) et traction intégrale nous a frappés de par sa maîtrise, que ce soit sur l’autoroute ou sur les routes de cols tortueuses. Avec ses équipements très variés, le CX-3 ne peut qu’enthousias-mer le conducteur, et ce, tant du point de vue du confort que de la sécurité. On mentionnera également la technique novatrice comme le régulateur adaptatif de vitesse ou les feux de route auto-matiques et l’installation audio Bose. Compte tenu de la technique somp-tueuse, du confort et du plaisir que pro-cure la conduite, nous estimons que le prix de catalogue (CHF 34‘900.-) est un argument supplémentaire en sa faveur.

(mru)

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FASCINANT MAIS RARE !ACURA RDX, VOUS CONNAISSEZ ? C’EST CE SUPER SUV HAUT DE GAMME SIGNÉ HONDA. IL EST VRAI QUE LES CHANCES D’EN APERCEVOIR UN EXEMPLAIRE SUR LES ROUTES DE SUISSE SONT FAIBLES. ET POUR CAUSE : UNE DEMI-DOUZAINE D’UNITÉS SEULEMENT ONT ÉTÉ IMMATRICULÉES EN SUISSE APRÈS AVOIR FAIT L’OBJET D’UNE IMPORTATION PARALLÈLE.Par Roland Christen

Ce caractère très exclusif a une explication toute simple et parfaitement logique : l’Acura RDX est uniquement dispo-

nible avec un moteur essence, un V6 3,5 litres qui développe gaillardement 279 ch à 6200 tr/min pour un couple de 369 Nm à 4500 tr/min. Or si ce type de propulseur est très répandu sur le marché nord-américain, en Europe et dans cette catégorie de véhicules, les versions à moteur diesel sont largement plus nombreuses. CQFD ! Il faut se faire une raison : l’Acura RDX ne lancera pas une offensive de conquête commerciale vers le Vieux Continent ! Et c’est bien dommage, car ce véhicule ne manque pas d’atouts.

EMBONPOINTTout d’abord il y a la robe. Bon sang ne saurait mentir : une certaine res-semblance existe avec le populaire SUV Honda CR-V. Lorsqu’on observe sa silhouette et même la face avant, l’Acura RDX évoque un CR-V qui aurait pris de l’embonpoint ! Les lignes sont tendues, les traits de la proue acérés.

L’ensemble est joliment équilibré et l’habitacle ne demeure pas en reste : c’est solide, raffiné, le tableau de bord est clairement disposé et l’instrumen-tation bien lisible. Mais c’est évidem-ment aussi un concept à l’américaine, avec des rangements nombreux et des aménagements pratiques tous azimuts.

POTENTIEL ÉCONOMIQUEC’est dans le cadre du Salon de Chicago qui s’est déroulé en février dernier que la nouvelle génération d’Acura RDX a été présentée. Les principales évolu-tions sont techniques : un système de coupure de cylindres en phase de faible charge et une légère augmentation de la

TEST ACURA RDX

puissance (+ 6 ch) ainsi que l’adoption d’un éclairage à LED. Reste à évoquer un sujet sensible : le prix. Aux Etats-Unis, l’Acura RDX est proposé à moins de 42’000 dollars, soit à peine plus de 39’000 francs suisses. Compte tenu du rapport prix/prestations, il existe sans doute un potentiel intéressant pour les importations parallèles. Avis aux amateurs !

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TEST JEEP GRAND CHEROKEE

LE PASSE-PARTOUT

Le Grand Cherokee est le modèle phare d’une gamme qui a récemment été complétée par le Renegade, positionné dans

la catégorie des SUV. Bien entendu, le Grand Cherokee reste l’aristocrate de la famille.

Sept ouvertures rectangulaires alignées sur la face avant, autant de dents prêtes à mordre le bitume pour se ras-sasier de caillasse et de poussière : la face avant donne le ton, même si, sous nos latitudes, l’utilisateur lambda se déplacera sans doute essentiellement sur le bitume. L’esthétique de cette Jeep respecte les canons de la marque : des traits violents, droits, qui offrent un évident contraste avec ceux de ses concurrentes allemandes, comme les BMW X5M et autres Mercedes ML. Il est vrai que ce véritable tout terrain est un américain pour lequel les consi-dérations pratiques sont prioritaires. C’est perceptible dans l’habitacle où les rangements sont nombreux, bien ordonnés. L’instrumentation est bien disposée et l’info embarquée est riche ; elle complète en particulier sur le tachy-mètre un affichage de l’itinéraire issu de l’écran du système de navigation. Un bémol cependant: la lecture du cadran principal est pénalisée par des reflets

parasites lorsque le soleil pénètre dans l’habitacle.

BOÎTE AUTOMATIQUE À 8 RAPPORTSCôté moteur, ma voiture de test était animée par un V6 turbodiesel 3 litres développant 250 ch avec un couple impressionnant de 570 Nm dès 1700 tr/min. Ce moteur est une pure mer-veille. Puissant, il est aussi progressif et onctueux dès les régimes inférieurs. Sans brutalité mais avec une constance remarquable. La boîte de vitesses automatique à laquelle il est accouplé

comporte 8 rapports, ce qui est le meil-leur garant d’une constance exception-nelle, et surtout d’une consommation avantageuse de l’ordre de 7,5 l/100 km.

UN TOUT TERRAIN CIVILISÉLa suspension est plutôt ferme, surtout à faible charge, mais le confort est bien présent grâce à des sièges parfaite-ment dessinés. Quant à la direction, elle comporte une assistance progres-sive qui contribue à la maniabilité d’un véhicule pesant tout de même près de 2300 kilos à vide. Véritable conqué-rant des grands espaces, le Cherokee est néanmoins parfaitement adapté à la civilisation moderne et urbaine, à condition toutefois de s’habituer à ses dimensions (483 x 195 x178 cm). A cet égard, les nombreux capteurs consti-tuent une aide appréciée. Prix à partir de 59’000 francs.

JEEP, UN NOM MAGIQUE AUQUEL SE RATTACHE UN GOÛT D’AVENTURE. DU FIN FOND DE L’ARIZONA JUSQU’AUX DÉSERTS DE L’UTAH EN PASSANT PAR LA CALIFORNIE ET LE NEVADA, DES IMAGES FORTES ME RAPPELLENT UN CERTAIN «JEEP JAMBOREE» À UNE ÉPOQUE, LES ANNÉES 80, OÙ LA JEEP ÉTAIT LA PLUS BELLE CONQUÊTE MÉCANIQUE DE L’HOMME ! Par Roland Christen

Tous les cantons ont refusé cette augmentation. Le 27 mai 2015, le Conseil fédéral a mis en consultation un projet de

«Mobility Pricing», ce qui revient à intro-duire une «vignette électronique» qui permettra une perception différenciée des kilomètres parcourus par les usa-gers de la route en fonction de l’heure de leurs déplacements.

POLITIQUE ROUTIÈRE

QU’EST-CE QUE LE «MOBILITY PRICING» ?

LES DANGERS INSIDIEUX DU MOBILITY PRICINGUn système de Mobility pricing frapperait durement les personnes actives travaillant dans les princi-pales agglomérations.Après avoir rêvé d’un «Road pricing», soit un péage routier ayant pour but d’in-fluer sur la demande de trafic individuel motorisé, notamment en se basant sur le coûteux système installé au centre de Londres, le Département fédéral des transports (DETEC) planche désormais sur le «Mobility pricing».

Le Mobility pricing consiste en des redevances liées à l’utilisation des infrastructures et des services dans les transports individuels motorisés et dans les transports publics, ayant pour but d’influer sur la demande de mobi-lité. Il s’agit donc d’une tarification de la mobilité différenciée selon les horaires et les trajets, que le DETEC étudie dans le but d’aplanir les pointes de trafic.

Concrètement, un système de Mobility pricing ressemblerait à une Redevance poids lourds liées aux prestations (RPLP) étendue à tous les usagers de la route et des transports publics. Mais, à la différence de la RPLP, fondée sur des paliers par kilomètre parcouru certes élevés (entre 82 et 124 centimes par kilomètre pour un camion de 40 tonnes) mais forfaitaires, un système de Mobility pricing frapperait beaucoup plus durement les personnes actives travaillant dans les principales agglo-mérations que les autres catégories de citoyens. Un tel système implique en effet une tarification plus lourde des infrastructures surchargées pendant les heures de pointe.

En d’autres termes, un système de Mobility pricing rationnerait l’usage

LE 24 NOVEMBRE 2013, LE PEUPLE REFUSAIT D’AUGMENTER LE PRIX DE LA VIGNETTE AUTOROUTIÈRE DE CHF 40.- À CHF 100.- AVEC UN SCORE DE 60.5 % DE NON ET SEULEMENT 39.5 % DE OUI.

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d’infrastructures routières et ferro-viaires sous-dimensionnées dans les métropoles zurichoise, lémanique et bâloise, alors que ces dernières contri-buent de manière majeure à la solida-rité confédérale.

En ce sens, il n’est pas étonnant que même la conseillère fédérale Doris Leuthard souligne que la mise en place d’un tel système pose de nombreuses questions techniques, financières et politiques. Mais l’on peut compter sur la technocratie fédérale et les four-nisseurs de systèmes de tarification de la mobilité pour que la discussion continue.

Soyons donc clairs : le Conseil fédéral doit, avant toute mise en consultation d’un projet de Mobility pricing, publier comme il s’y est engagé un Message sur la création d’un Fonds d’infrastruc-ture routière, analogue au Fonds ferro-viaire adopté début 2014 et couplé à un programme de développement de l’infrastructure autoroutière, à commen-cer par les ceintures des principales agglomérations.

Cela fait, un système de Mobility pri-cing n’est envisageable qu’à quatre conditions. Premièrement, comme l’a précisé Doris Leuthard, il ne devrait pas entraîner une hausse de la charge fiscale des usagers. Deuxièmement, ce système devrait financer les infras-tructures de transport en compensant la diminution attendue des recettes des taxes sur les carburants du fait de la réduction de la consommation des véhicules. Troisièmement, il devrait être appliqué aussi bien aux usagers de la route qu’à ceux des transports publics. Enfin, quatrièmement, un tel système devrait être fondé sur un montant for-faitaire par kilomètre.

Patrick EperonL’Agefi du 26 novembre 2014

DÉFINITION ET OBJECTIF DE LA TARIFICATION DE LA MOBILITÉ *La tarification de la mobilité doit permettre d’exploiter de manière plus efficace les infrastructures de transport du rail et de la route. Ainsi, le concept englobe plusieurs modes de transport, raison pour laquelle il doit être distingué des dispositifs de péage routier utilisés à l’étranger (par ex. à Londres ou Stockolm), qui impliquent la perception de redevances seulement pour l’uti-lisation des routes à des fins de gestion de réseau.

DÉFINITIONPrélèvement d’une redevance liée à l’utilisation de l’infras-tructure et des services dans les transports individuels et les transports publics afin d’influer sur la demande.

OBJECTIFLa tarification de la mobilité doit permettre de réduire les pics d’af-fluence sur les différents modes de transport et de parvenir à une utilisation plus homogène des infrastructures de transport.

* Par l’Office fédéral des routes

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BILLET DU PRÉSIDENT

STOP AUX EXCÈSDE VIA SICURA !

C’est courant septembre que la récolte des 100’000 signa-tures nécessaires pour le dépôt de cette initiative pourra

commencer !

Nous aurons 18 mois pour récolter ces 100’000 signatures ! Ce sont donc 5556 paraphes par mois ou 185 par jour que nous devons récolter !

RÉUNIE EN ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EXTRAORDINAIRE LE 6 JUIN À SAVIGNY, L’ASAVS - ASSOCIATION STOP AUX ABUS DE VIA SICURA - A ADOPTÉÀ L’UNANIMITÉ LE TEXTE ET LE TITRE DE L’INITIATIVE POPULAIRE«STOP AUX EXCÈS DE VIA SICURA».

Par René Desbaillets, président ACS GenèveCela passe par une mobilisation de toutes les personnes, associations et entreprises qui ont besoin d’utiliser un véhicule motorisé à 2, 3 ou 4 roues et plus !

Pour mener à bien cette tâche, il est nécessaire également d’avoir des moyens financiers. Et à l’heure où les restrictions de circulation mènent gentiment à la généralisation du 30 km/h en ville, 60 km/h hors locali-tés et 100 km/h sur les autoroutes, ce qui conduira à une diminution des dépenses consacrées à l’entretien des véhicules, toutes les entreprises, grosses ou petites, qui dégagent du chiffre d’affaires en lien avec la mobilité devraient s’engager si elles veulent, à terme subsister. D’autant plus qu’une fraction de politiciens s’acharne jour-nellement à faire disparaître la mobilité individuelle !

J’entends déjà des «oui mais moi je ...» qui pensent que seuls les autres vont subir les affres de Via Sicura ! Ils se trompent lourdement car nul n’est à l’abri d’une inattention qui lui fera ne

pas voir un petit triopan «60 km/h» posé sur le bas-côté d’un tronçon d’au-toroute qu’il parcoure normalement à 120 km/h !

UN PETIT FLASH ET C’EST TOUTE UNE VIE QUI VA S’ÉCROULER !Vous êtes devenu un CHAUFFARD donc un CRIMINEL au sens de Via Sicura !

Cela veut dire : UNE année minimum de PRISON (alors que vous n’avez blessé personne), 18 mois minimum (ça dépend de vos antécédents) de retrait de permis, saisie de votre véhicule, et très lourde amende !

Pour beaucoup, cela veut dire la fin d’une carrière professionnelle, une catastrophe financière, voire bien sou-vent de graves problèmes familiaux !

Nous ne voulons pas défendre les chauf-fards mais faire respecter une équité et une proportionnalité dans les peines, et redonner aux juges le pouvoir de juger et d’assouplir les sanctions appliquées notamment aux conducteurs qui n’ont pas causé d’accident !

RÉAGISSEZ !Via Sicura nous concerne tous, alors n’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires, réactions, expériences... par e-mail,

à l’adresse de la rédaction : [email protected]. Merci !

BESOIN D’UN CONSEIL JURIDIQUE ?

Sachez qu ’en étant membre de l’ACS, vous pou-vez bénéficier d’un conseil juridique gratuit en matière de la circulation.

Ne perdez pas de temps et demandez conseil auprès de votre agence ACS section neu-châteloise, par téléphone au 032 725 81 22 ou par e-mail [email protected].

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JEUDI 28 MAI 2015NEUCHÂTEL CONCOURS DE RECRUTEMENTSDurant l’année, l’ACS section neuchâteloise orga-nise un concours de recrutement afin de récom-penser les conseillers de la Zurich Assurances. Félicitations particulières à M. Yvan Lezzi, gagnant le 1er prix et un grand BRAVO à toute l’équipe des agences générales Walter Tosalli et Alfredo Mortellaro de la Zurich Assurances pour leurs efforts et le travail qu’ils ont fourni. Cette année, avec un minimum de 12 adhésions pour entrer dans le concours, 8 gagnants ont été primés par l’ACS section neuchâteloise à la hauteur de leurs performances.

Grâce à nos différents partenariats, vous béné-ficiez de nombreux avantages, dont les 5% de rabais sur l’assurance de véhicules à moteur et sur les assurances ménage, bâtiment et responsa-bilité civile de particuliers de la Zurich Assurances.

COURS DE PERFECTIONNEMENT – 10 NOVEMBRE 2015

SUIVEZ L’ÉVOLUTION

Gardez le rythme en prenant des cours de perfec-tionnement théorique sur la circulation routière. Mis en place par des professionnels pour les 60 et plus, il sera traité des nouvelles règles de la circulation en vigueur, la manière de se comporter dans un giratoire, ainsi que les meilleurs moyens mis à votre disposition pour assurer une conduite agréable. Une demi-journée d’échanges et de per-fectionnement pour le prix de CHF 50.- le mardi 10 novembre à 14h, à l’hôtel de La Vue-des-Alpes.

(de g. à dr. : M. Giorgio Olivieri,M. Alexandre Siffert,M. Christophe Hurni,

Mme Séverine Lehmann,M. Jérémy Kisslig,

M. Y. Lezzi,M. David Achard)

photo M. Claude ComteAbsents : Mme S. Corrado, M. Didier

Schneider, M. Moreno Antonio

M. Yvan Lezzi

Venez nombreux en vous inscrivant par e-mail à [email protected], par téléphone au 032 725 81 22 ou en utilisant ce coupon-réponse ci-dessous.

NOM ..................................Prénom ................................... No de membre ACS 0009 02 ..............

oui, je m’inscris au cours de perfectionnement le 10.11.2015Adresse ..............................................................................CP ...........Ville ..................................

E-mail ...................................................................Tél ..................................................................

Signature .....................................................................................................................................

A retourner à : ACS section neuchâteloise, Case postale 21, 2072 St-Blaise.

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VOTRE SECTIONS

ACS FribourgCase postale 1051701 FribourgT +41 26 341 80 20F +41 26 347 15 [email protected]

ACS GenèveClos de la Fonderie 19Case postale 12051227 CarougeT +41 22 342 22 33F +41 22 301 37 [email protected]

ACS NeuchâtelAvenue des Pâquiers 16Case postale 212072 Saint-BlaiseT +41 32 725 81 22F +41 32 725 81 [email protected]

ACS Les RangiersCase postale 1302882 Saint-UrsanneT +41 32 422 65 22F +41 32 421 42 [email protected]

ACS Seeland-JuraHugi Strasse 22501 BienneT +41 32 323 15 25F +41 32 323 71 [email protected]

ACS ValaisRue du Scex 331950 SionT +41 27 322 11 15F +41 27 322 33 [email protected]

ACS VaudChemin des Gavardes 7Case postale 1361073 SavignyT +41 21 331 27 22F +41 21 331 27 [email protected]

LE 18 AOÛT 2015 !

VENEZ PILOTEZ SUR CIRCUIT F1 DE MAGNY-COURS– LES 24 ET 25 AOÛT 2015

COURS DE CONDUITE ACTUELLE

UN AIR DE VACANCES

PILOTAGE SUR CIRCUIT

Des conseils, de la théorie et surtout de la pra-tique. Le tout dans un esprit relaxe et dans la bonne humeur. Vous serez accompagnés par deux professionnels moniteurs et instructeurs du Conseil Suisse de la Sécurité Routière.

Le 18 août 2015 de 13h30 à 17h30 au Club 44 à La Chaux-de-Fonds, Mme Sandra de Cocatrix et M. Eric Bourquin, vous accueille pour vous donner toutes les ficelles du bon conducteur :• 2 x 45 minutes de pratique et maintien d’une conduite à niveau• 60 minutes de théorie, code de la route et nouvelles lois en vigueur • Cours sur mesure en groupe de 2 ou 4 personnes et 2 moniteurs

• Théorie et pratique avec voiture de fonction• Bilan, conclusion et réponses à vos questions• Remise d’attestation• Collation incluse

Un cours exceptionnel pour le prix de CHF 200.- ; l’ACS section neuchâteloise vous offre un rabais de CHF 20.- et le SCAN vous rem-bourse CHF 50.- en remplissant un simple for-mulaire de participation qui vous sera transmis lors du cours.

Pour plus d’information visitez notre site internet www.acs.ch/neuchatel ou envoyez votre demande par e-mail [email protected] ou par télé-phone : +41 32 725 81 22.

LA CONDUITE AUJOURD’HUI ?

MON COMPORTEMENT EST-IL TOUJOURS ADAPTÉ À LA CONDUITE ACTUELLE ?

PASSEZ UNE APRÈS-MIDI EN VIP POUR UN COURS DE PERFECTIONNEMENT !

L’ACS section neuchâteloise en collaboration avec Sports-Promotion propose 2 journées de roulage sur le circuit F1 de Magny-Cours les 24 et 25 août 2015.

Pour plus d’information veuillez nous contacter par e-mail [email protected] ou par télé-phone au +41 32 725 81 22.

En solo, à deux ou en famille ; à pieds, à vélo, en voiture, à moto, en avion ou en bateau, il y a tant de choses auxquelles il faut penser !

Afin d’éviter les bouchons et de devoir faire de la monnaie, pensez au badge de télépéage si vous vous rendez en France, c’est rapide et si simple.Pour plus d’information : [email protected].

Nous rappelons à nos membres que pour toutes réservations

de voyages auprès de l’agence de voyage TUI – les frais de dossier qui s’élèvent à CHF 70.- sont offerts. N’oubliez pas de vous faire connaître en tant que membre ACS ! Agence de voyage TUI, rue de la Treille 5, à Neuchâtel.

L’ACS section neuchâteloise vous souhaite d’ores et déjà de magnifiques vacances d’été !

SECTIONS ACS

N’OUBLIEZ PAS DE CONTRÔLER VOTRE COUVERTURE VOYAGE AVANT VOTRE DÉPART. SUR UN SIMPLE APPEL TÉLÉPHONIQUE NOUS POURRONS VOUS RENSEIGNER.

AVEC L’ADOPTION DES NOUVEAUX STATUTS DE L’ACS VAUD, LE COMITÉ DEVAIT REVOIR SES STRUCTURES ET DÉFINIR LES TÂCHES DÉVOLUES À SES MEMBRES.

3e SLALOM DE GENEVE

Si vous partez en France, commandez au plus vite, à notre secrétariat, votre badge des télépéages français, qui vous permettra de gagner beaucoup temps , surtout en cette période de vacances !

Le badge et les frais de mise en service sont offerts aux membres de l’ACS. 1.70 euros vous seront facturés à la fin de chaque mois pour autant que vous utilisiez le badge. Gratuit les mois sans passage au télépéage.

Nous avons le plaisir de vous informer que les inscriptions sont désormais ouvertes ! Le parcours reste identiques à celui de 2014. Ce Slalom sera la 8e manche du Championnat Suisse des Slaloms.Le nombre d’inscription étant limité, nous vous recommandons de vous inscrire au plus vite sur : www.slalom-de-geneve.ch

GENÈVE LES VACANCES APPROCHENT

Si vous partez en Italie, vous pouvez vous procurer des cartes de péages Viacard à 25 euros ou 50 euros. Si vous partez à l’étranger, contrôlez également la validité de votre permis de conduire. Nous pou-vons vous établir dans les plus brefs délais un permis international.

Nous vous souhaitons d’ores et déjà un très bel été et une bonne route.

VAUD COMPOSITION DU NOUVEAU COMITÉ

Le nouveau Président, nommé par l’Assemblée générale, est Maître Jean-David Pelot.Né en 1966, il est titulaire d’une licence en droit de l’Université de Fribourg et du brevet d’avocat vaudois. Me Jean-David Pelot pratique le Barreau à Lausanne depuis 1995. Major dans l’artillerie, il est Conseiller communal à Chardonne depuis 1998 et membre de nombreux comités d’asso-ciations ou de fondations à vocation culturelle ou sociale. Me Jean-David Pelot est surtout un grand connaisseur de la chose automobile et un pas-sionné de voitures anciennes qu’il collectionne et conduit. Membre de notre Comité depuis l’année passée, il a d’emblée démontré son attachement aux valeurs de notre Club et son engagement en faveur de notre Section. (extrait de la présentation de Maître Jean-Luc Tschumy lors de l’Assemblée générale)

Le comité accueille un nouveau membre en la personne de Monsieur Nicolas Leuba.M. Nicolas Leuba est né en 1967. Après une for-mation commerciale et l’obtention d’un certificat d’Entrepreneurship à l’Université de Neuchâtel, il

a été actif dans le domaine de la distribution auto-mobile, notamment à la tête du Garage Honegger SA. Poursuivant sa formation post-grade, il a notamment obtenu un Bachelor of Business Administration à la Business School Lausanne et a assumé de nombreuses responsabilités dans le domaine commercial et associatif ainsi qu’en politique au sein du parti libéral/radical dont il est président de la Section de Pully/Paudex/Belmont et de l’arrondissement de Lavaux-Oron. Capitaine dans les Troupes mécanisées et légères, M. Nicolas Leuba est également président de l’Union Vaudoise des Garagistes et de l’Association Routière Vaudoise dont le nouveau nom est désor-mais Vaud Routes. C’est dire si ses nombreuses compétences et connaissances seront précieuses pour le Comité de notre Section. (extrait de la présentation de Maître Jean-Luc Tschumy lors de l’Assemblée générale)

Lors de sa première séance de comité, le 3 juin 2015, le comité a désigné son bureau. Celui-ci est composé de : Maître Jean-David Pelot (Président), Maître Luc Pittet (1er vice-président),

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SECTIONS ACS29253AUTO

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA SECTION LES RANGIERS S’EST DÉROULÉE LE 13 MAI DERNIER À GLOVELIER.

LA 72e ÉDITION DE LA COURSE DE CÔTE INTERNATIONALE SAINT-URSANNE LES RANGIERS SE DÉROULERA LES 15 ET 16 AOÛT 2015.

COURSE DE CÔTE SAINT-URSANNE

LES RANGIERS ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE

Monsieur Nicolas Leuba (2e vice-président), Laurent Borgeaud (trésorier), Maître Xavier de Haller (membre). Assiste également aux séances du bureau, Monsieur Charles Friderici (secrétaire général, sans droit de vote).

Les autres membres du comité sont : Messieurs Laurent Bandieri, Gérald Bolomey, Frédéric Borloz, Sylvaire Coquil, Patrick Eperon, Bertrand Jeandupeux, Joël Krieger, Alain Monod, Jean-Luc Pirlot et Maître Antoine Rochat.

Sous la présidence de Julien Broquet, une qua-rantaine de membres de la Section Les Rangiers de l’Automobile Club de suisse se sont réunis au Café de la Poste à Glovelier à l’occasion de sa 89e Assemblée générale ordinaire. Les membres présents ont ainsi pu honorer les jubilaires de la Section ainsi que remettre les prix du championnat interne, en présence de M. Stefan Holenstein, Directeur central ACS. Parmi les invités, la repré-sentante du Gouvernement jurassien, Mme Karine Marti, également cheffe de l’Office des véhicules, a salué l’engagement du Club et de la Section en faveur des automobilistes. Mme Marti a également rendu compte de toutes les difficultés rencontrées dans la mise en application du programme Via Sicura par les autorités administratives.

CHAMPIONNAT INTERNE - RÉSULTATS (20 classés)Pilotes1. Sylvain Chariatte (350 pts) ; 2. Patrick Vallat (344 pts) ; 3. Jean-Marc Salomon (334 pts)

NAVIGATEURS1. Alain Ioset (204 pts)2. Jaqueline Kilchenmann (142 pts)

AUTOCROSS1. Sandy Fahrni (733 pts) ; 2. Christophe Courbat (411 pts) ; 3. Jacques Willemin (96 pts)

Les jubilaires présents : M. Justin Hertzeisen (40 ans de sociétariat) à gauche et M. Roland Arnoux (50 ans de sociétariat), à droite, entourés de Me Julien Broquet, président de Section, et Dr Stefan Holenstein, Directeur central ACS

de gauche à droite : Luc Pittet (1er vice-président), Jean-David Pelot (nouveau Président), Laurent Borgeaud (trésorier)

C’est le 16 mai 1926 que la première course de côté des Rangiers s’est déroulée. Il s’agissait alors du parcours Develier - St-Ursanne. Organisée par la Section, elle était réservée aux membres de l’Automobile Club Suisse. Vu son succès et sa notoriété, elle devenait un événement national en 1930. Dès 1952, la course était déplacée sur le parcours St-Ursanne - Les Rangiers et la course devient internationale dès 1956.Des coureurs de grande renommée tels Jim Clark, Jo Bonnier, Jo Siffert, Jacques Laffitte ou encore René Arnoux s’y sont illustrés. En 1972, l’épreuve devient une manche du Championnat d’Europe

de la Montagne. Le parcours rapide et technique font de l’épreuve une course très appréciée des pilotes et constitue également la plus ancienne du Championnat d’Europe. Programmée parmi les dernières manches de la saison, elle est une épreuve incontournable pour les pilotes, qui se livrent régulièrement à de belles batailles contre le chrono. Il sera revenu sur l’organisation de la mythique Course des Rangiers lors de la pro-chaine édition, en compagnie de M. Jean-Claude Salomon, président du comité d’organisation.D’ici là, rendez-vous nombreux les 15 et 16 août prochain au Rangiers !

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EN ROUTE VERSLES SOMMETS

Suivant la voie tracée par leurs ainés, Marcel Fässler, Neel Jani, Sébastien Buemi, Edoardo Mortara et Nico Muller, la graine de champion emmenée actuellement par Louis Delétraz et Kevin Joerg est

suivie de très près par des garçons comme Darius Oskoui, Ralph Boschung et aussi David Droux. En tête du champion-nat monoplace VdeV, c’est ce dernier qui nous a confié ses ambitions et les raisons de ses choix.

En quelques mots, qui est David Droux, d’où vient-il et que fait-il ?«J’ai 18 ans depuis le mois de février, j’habite Sullens et je suis étudiant au gymnase de Chamblandes à Pully en voie commerce. Sur le plan sportif, j’ai débuté le karting assez tardivement, plus précisément à 14 ans par deux saisons en championnat suisse que j’ai terminées à chaque fois avec le titre de vice-champion».

Pour quelles raisons as-tu commencé si tard ?«Très jeune, vers l’âge de 5 ans, j’avais commencé le judo. C’est un sport que j’ai pratiqué intensivement durant quelques années avec un certain succès, jusqu’à ceinture bleue. Ensuite, je me suis lassé pour me diriger vers le ten-nis, mais je n’obtenais pas les résultats que je visais. Je me suis arrêté à R5, une période durant laquelle j’avais décou-vert le karting à Vuiteboeuf. C’est là bas que j’ai attrapé le virus accompagné par mon père qui m’a ensuite aidé à faire mes débuts en monoplace».

Quels ont été ces débuts ?«J’ai commencé par la BMW talent Cup, avec quelques podiums dans l’année, mais c’est sur la grande finale que se joue le classement de cette série et malheureusement cela ne s’est pas bien passé pour moi, j’ai terminé 6e. L’année

suivante, faute de budget pour passer en formule Renault 2.0, j’ai fait l’Autosport Academy F4 en France pour continuer à apprendre la monoplace dans une catégorie compétitive. Là encore, le résultat final est un peu mitigé, après un peu de malchance. Mais la performance pure était bonne».

Cette année tu pilotes en formule Renault 2.0 dans le championnat français VdeV que tu domines assez largement. Pourquoi ce choix et non le NEC par exemple ?«Le choix de ce championnat est essentiellement dû à des raisons de budget. Le calendrier du VdeV nous emmène sur de beaux circuits que j’aurai l’occasion, j’espère, de fréquenter dans d’autres catégories. Pour rouler en NEC dans une bonne équipe, il faut un budget plus élevé que je n’avais pas. J’ai la possibilité d’évoluer à bon niveau, au sein du team RC Formula qui a une belle expérience de la discipline. Avec ce package, je ferai six meetings de trois courses, ce qui me permet d’accumuler de l’expérience et des résultats pour l’avenir».

Parlons des résultats ?«Tout se passe bien pour le moment, je mène le championnat en ayant gagné presque toutes les courses jusqu’à mainte-nant. Mais le championnat n’est pas encore fini».

Quel est ton objectif à terme ?«Je vais tout d’abord mettre tous les atouts de mon côté pour décrocher ce titre en VdeV. Ensuite, mon objectif serait de passer en endurance. C’est une discipline qui me plaît et je pourrai peut-être faire mes débuts cette saison dans le cockpit d’un prototype de la série VdeV endurance. C’est un peu de la musique d’avenir, mais je me concentre aussi sur cet objectif pour peut-être progresser ensuite vers l’ELMS».

A LA POINTE DU COMBAT SUR PRATIQUEMENT TOUS LES FRONTS DU SPORT AUTOMOBILE, LA GÉNÉRATION ACTUELLE DE PILOTES PROFESSIONNELS SUISSES EST À SON APOGÉE, MAIS LA JEUNE GARDESE PRÉPARE DÉJÀ POUR LA RELÈVE. Par Gérard Vallat

PILOTE DU MOIS

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