Bulletin de la paroisse Limay-Vexin

Avril 2015N° 47

Brueil-en-Vexin, Drocourt, Follainville-Dennemont, Fontenay-Saint-Père, Gargenville, Guernes,Guitrancourt, Issou, Jambville, Lainville, Limay, Montalet-le-Bois, Oinville-sur-Montcient, Sailly,Saint-Martin-la-Garenne, Porcheville, Seraincourt

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1969 - 2015

46e

ANNIVERSAIRE

On ne dure pas

sans raison

A. Litzellmann

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Côté pratiqueCôté pratique

Accueil et renseignements

Fontenay-Saint-Père, salle paroissiale 6 rue de la Mairie. Tél : 01 34 79 11 65 - Fax : 09 58 65 80 76 paroisse.vexin@free.fr.Mardi, jeudi et samedi de 10h à 12h

Limay, maison paroissiale 32 rue de l’Eglise. Tél : 01 34 77 10 76 - Fax : 01 30 98 09 42 paroisse.gilp@wanadoo.fr.Lundi 14h-16h, mardi, mercredi, jeudi 9h-11h, vendredi 9h30-11h30, samedi 10h30-12h

Gargenville, le Relais 38 avenue Lucien Desnos. Tél : 01 30 42 78 52 - Fax : 01 30 42 78 52 relais.gargenville@orange.fr. Samedi 10h-12h

Accueil des prêtres Maison paroissiale de Limay 32 rue de l’Eglise. Tél : 01 34 77 10 76Jeudi 17h-19h.Site : www.catholiquesmantois.paroisse.net A

. Litzellmann

Père Olivier de Rubercy

Rameaux : Messes samedi 28 mars 18h à Porcheville, 18h30 à Saint-Martin, dimanche 29 mars 10h30 à Oinville, 11h à Gargenville et Limay31 mars : 20h Messe chrismale à la cathédrale de Versailles2 avril Jeudi Saint : 20h30 à Limay3 avril Vendredi Saint : Chemin de croix 15h à Brueil et à Issou, 17h àGargenville pour les enfants et leurs familles, 18h de Limay à la collégiale.Office de la Passion 20h30 à Drocourt et à Porcheville.4 avril Vigile pascale : 21h à Fontenay et à Gargenville20 avril Pâques : 10h30 à Follainville, 11h à Gargenville et Limay

Semaine Sainte

Calendrier des messesAvril Samedi 11 : 18h30 messe à GuitrancourtDimanche 12 : 10h30 messe à JambvilleSamedi 18 : 18h30 messe à LainvilleDimanche 19 : 10h30 messe à FontenaySamedi 25 : 18h30 messe à DennemontDimanche 26 : 10h30 messe à Brueil

MaiSamedi 2 : 18h30 messe à SaillyDimanche 3 : 10h30 messe à GuernesSamedi 9 : 18h30 messe à DrocourtDimanche 10 : 10h30 messe à OinvilleJeudi 14 mai : Ascension, messe 10h30 à FollainvilleSamedi 16 : 18h messe à MontaletDimanche 17 : 10h30 messe à FontenaySamedi 23 : Pentecôte, 18h30 messe à SeraincourtDimanche 24 : Pentecôte, 10h30 messe à Saint-MartinSamedi 30 : 18h30 messe à SandrancourtDimanche 31 : Kermesse, 11h00 messe à Sailly

JuinSamedi 6 : 18h30 messe à DrocourtDimanche 7 : 10h30 messe à Saint-MartinSamedi 13 : 18h30 messe à GuitrancourtDimanche 14 : 10h30 messe à JambvilleSamedi 20 : 18h30 messe à LainvilleDimanche 21 : 10h30 messe à FontenaySamedi 27 : 18h30 messe à DennemontDimanche 28 : 10h30 messe à Brueil

Tous les dimanches 9h30 messe à Gargenville, 11h messe à Limay

Tous les samedis18h messe à Porcheville

Mois de juillet et août Tous les dimanches messe 9h30 à Fontenay, 11h à Limay.

A. Litzellmann

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Le mot de notre Curé Le mot de notre Curé

ÉditorialÉditorial

En cherchant bien dans toute l’histoirede l’humanité, nous ne trouvons personnequi soit revenu de la mort et qui puissedire : « J’étais mort et me voilà vivant ! ».

À une exception près, le Christ ! Leschrétiens osent croire que le Christ, qu’ilsreconnaissent comme le Fils de Dieu, estmort et ressuscité et qu’il est désormaistoujours vivant, vivant dans les cœurs,vivant dans l’Église et agissant au cœurdu monde.

Leur foi repose sur celle des premiers témoins qui ont vu et entenduet qui attestent : « Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité ; nous tous, nousen sommes témoins […] Nous avons mangé et bu avec lui après sarésurrection d’entre les morts. » (Actes 2, 32 ; 10, 41). Depuis plusde 2 000 ans, cette Bonne Nouvelle ne cesse de se répandre à traverstoute la Terre pour rejoindre tous les peuples et chaque personneen particulier. En ressuscitant, le Christ a vaincu la mort. En ressuscitant,il a fait triompher la vie.

Et dans le baptême, la vie de Dieu nous est offerte gratuitementafin que nous soyons sauvés de la mort et que nous vivions pourtoujours avec lui.

Cette année encore, de nouveaux baptisés vont revivre en passantde la mort à la vie. Ils témoignent que le Christ est vivant aujourd'huidans leur vie. Priscilla, qui sera baptisée à Pâques, témoigne : « Jesais maintenant que chaque chose n’arrive pas par hasard, qu’il fautouvrir son cœur pour voir que le Seigneur est toujours avec nous àtout moment, même dans les moments les plus sombres. Au plusprofond de mon cœur, j’ai la certitude que le Seigneur n’a cessé dem’appeler pour que j’accomplisse une mission et cette mission passeavant tout par mon baptême à la veillée pascale. » Avec elle, beaucoupd’autres personnes seront baptisées à Pâques. Réjouissons-nousavec elles : le Christ est vivant, il nous a sauvés, alléluia !

Père Olivier de Rubercy

Édition et publicité :CEME : 29, rue Chevert - 75007 Paris Tél : 01 53 59 51 00 - E-mail : ceme@ceme-medias.fr

Lorsque vous avez découvert ce numérodu Lien, peut-être avez-vous trouvé quel’illustration de couverture était bienvide. Bien au contraire, elle déborde del’éclat de ce soleil qui se lève sur la mer.Éclat de la gloire du Christ ressuscitéque nous célébrons en ce jour de Pâques.Éclat de la vie qu’Il nous donne entriomphant des ténèbres de la mort. Cetéclat inonde notre monde, mais savons-nous le voir ? Nous sommes aveugléspar les commentaires mortifères de nosmédias, qui ne nous donnent à voir quele côté sombre de notre monde :

souffrances, guerres, famines, vies détruites, fanatismes, maladies,handicaps... Pouvons-nous le leur reprocher ? Dans le fond, c’estmalheureusement ce que nous leur demandons, de quoi entretenirnotre révolte.

Et pourtant, nonobstant tout le mal qu’il s’obstine à commettre,l’homme partage ce rayonnement : dans le dévouement desaumôniers et visiteurs d’hôpitaux et de prisons et de ceux quis’attachent à soulager la misère de leurs frères, dans la vie consacréequi est célébrée tout au long de cette année, dans la recherched’un mode de développement non destructeur de notre Terre, dansle magnifique élan de foi des constructeurs de nos belles églises,dans l’aspiration des jeunes à un amour vrai…

Sachons le voir, ce rayonnement, fraction du sublime éclat de laRésurrection, et puissions-nous y participer tous ! LumineusesPâques !

Alain Litzellmann

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C. Litzellmann

Rédaction et administration : 6 rue de la Mairie - 78440 Fontenay-Saint-PèreTél 01 34 79 11 65 - ac.litzellmann@orange.frDirecteur de la publication : Claudine LitzellmannRédacteur en chef : Alain Litzellmann

A. Litzellmann.

Bulletin de la paroisse Limay-Vexin

Décembre 2013N° 43

Brueil-en-Vexin, Drocourt, Follainville-Dennemont, Fontenay-Saint-Père, Gargenville, Guernes, Guitrancourt, Issou, Jambville, Lainville, Limay, Montalet-le-Bois, Oinville-sur-Montcient, Sailly, Saint-Martin-la-Garenne, Porcheville, Seraincourt

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A vos agendasA vos agendas

Témoignage d'un aumônier à l'hôpital...

Une femme m'avait interpellée du regard et du sourire. Elle me voyaitpasser dans le couloir, j'allais voir régulièrement une personne de lachambre voisine. « Je me demandais qui vous étiez ». Je me suisprésentée, nous avons parlé un peu, elle me dit qu'elle est évangélique.Sa sœur était là et n'a pas osé poser la question qui la brûlait, maisquand je suis repassée le lendemain, elle était là aussi et avait trouvéune réponse : « Je suis allée voir sur l’internet. Un aumônier, c'estquelqu'un qui apporte du réconfort ».Voici un an que je suis un des deux aumôniers à mi-temps de l’hôpitalde Mantes. Envoyée par l'Église, j’y vis cette aventure de la rencontre,pour être disponible aux joies et aux peines, aux doutes et aux peurs,aux questionnements et aux espoirs de ceux qui y passent quelquesjours ou des années (puisqu'il y a une maison de retraite). Je suisdisponible aussi pour les familles et pour le personnel de l'hôpital. Avec une équipe de visiteurs bénévoles, nous passons dans les services :souvent simple présence amicale, mais je suis émerveillée de lasimplicité et de la confiance avec laquelle les personnes que nousvisitons nous disent ce qui fait leur vie. Certains ne reçoivent pasd'autre visite que la nôtre.Nous faisons un peu de route ensemble, sur ce chemin auquel ilssouhaitent donner un sens. Avec ceux qui le demandent, nous pouvonsprier, apporter la communion. Parfois, nous préparons des sacrements :sacrement des malades pour avoir la force de traverser l'épreuve,parfois sacrement de réconciliation, que les prêtres du doyennéviennent célébrer. À la maison de retraite, nous animons un tempsde prière chaque semaine, la messe est célébrée tous les mois. Nousy vivons au rythme de l'année liturgique, et nous faisons en sorteque tous participent par la prière à la vie des paroisses : les personnes

âgées prient aussi pour les prêtres, les enfants du caté, ceux qui sepréparent au mariage...L'aumônier est aussi demandé, parfois dans l'urgence, pour accompagnerpar la prière le Passage de ceux qui décèdent et la famille qui lesentoure. Nous nous disons souvent que c'est dommage de n'avoirpas pu rencontrer la personne plus tôt... Par notre présence, nosmots, notre prière, nous sommes des témoins d'espérance dans cesmoments difficiles, particulièrement - cela arrive parfois - quand ils'agit de tout-petits. Notre service est aussi celui de la prière. Nous ne sommes pas là ennotre nom, mais témoins de l'amour de Dieu pour chacun. J'ail'immense chance d'avoir l'oratoire pour bureau, avec la Présenceeucharistique ! Le matin, ceux qui le souhaitent peuvent venir s'yrecueillir. Régulièrement, nous invitons le personnel de l’hôpital à lacélébration de la messe. J'aime beaucoup ce moment où, petiteassemblée, nous portons dans l'offrande du Christ les souffrances,les espoirs, les combats et les joies de tous, malades, familles etsoignants.

Claire-Odile Bouchereau 07 81 36 17 78aumonerie@ch-mantes-la-jolie.fr

L'équipe d’aumônerie a besoin de visiteurs, à l’hôpital, à la maisonde retraite et au moyen séjour à Dennemont. Il faut avoir quelquesheures de disponibilité une après-midi par semaine, suivre la formationinitiale et participer aux rencontres d'équipe. Pour recevoir la visite de l’aumônerie, à Mantes ou ailleurs, il suffitde demander aux équipes soignantes. Elles feront le nécessaire, etvous diront comment nous joindre !

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« Soumettre la terre »…. Mais… jusqu’où ? Dieu créa l’homme à son image, il créa le mâle et la femelle. Dieules bénit et dit : « Fructifiez, multipliez, remplissez la terre et soumettez-la. Régnez sur les poissons de la mer, les oiseaux des cieux et sur tousles animaux qui marchent sur le sol ». (Genèse)

Le 16 janvier 2015 le Pape François a annoncé une encyclique surl’écologie pour juin ou juillet 2015. Dans l’avion qui l’emmenait auxPhilippines il a déclaré : « L’homme met en esclavage la nature. Nousnous sommes emparés de notre mère la terre. Je crois que l’hommeest allé trop loin ».

« Aller trop loin » ?Tout progrès a son revers ; nous le savons maintenant : pollution,déforestation, disparition d’espèces animales (abeilles en danger,petits oiseaux, poissons…) et nouvelles maladies humaines commeles cancers dus à l’amiante ou les inquiétudes quant à l’effet desphtalates par exemple sur notre santé…

Il faut donc regarder les « progrès » avec prudence, ils se paient tropsouvent de dégâts irréversibles : eaux et sols empoisonnés, lacsasséchés, pertes de terres agricoles, déplacements de populations…

Voilà pourquoi, très localement, certains s’inquiètent dans le Vexindes projets de Calcia qui va creuser des carrières (à Brueil, Fontenay-St-Père, Guitrancourt, Sailly) pour en extraire le calcaire qui, une foisbroyé et calciné, sera utilisé pour faire du ciment et du béton.

En effet, très bientôt, il s’agit de creuser (dans une zone déjà déterminéede 55 hectares) à une profondeur de 70 m pour atteindre la couchecalcaire (70 m ! C’est la hauteur de Notre-Dame de Paris ou de lacollégiale de Mantes).

Beaucoup s’inquiètent donc pour la nappe phréatique et demandentdes recherches et des expertises poussées : les communes citéesn’auront-elles pas de difficultés d’approvisionnement en eau ? Lesrivières du bassin de la Montcient risquent-elles d’être sinon tariesdu moins ralenties ? Les étangs de pêche pourront-ils subsister ?Des craintes naissent chez les habitants devant ce projet : la poussière,le ballet des camions sur les petites routes, les bruits… et pourcombien de dizaines d’années ? Et avec quoi seront comblées cesénormes excavations ?

Pourtant l’entreprise Calcia (Italcementi) est bien implantée dans lavallée de la Seine car le fleuve offrait justement un moyen de transportplus « écologique » que la route pour le transport des matièrespondéreuses comme les cailloux et les granulats.

Il faut réfléchir, avant la grande Conférence internationale sur leclimat (prévue à Paris en décembre 2015), à ces trois fondamentauxde la foi chrétienne : l’espérance, l’universalité du bien commun etla solidarité.

Selon Eléna Lasida (économiste chargée de mission à Justice et Paix- France) : « Les gouvernements seront invités à lâcher du lest quantà la défense des intérêts particuliers pour penser à l’intérêt général ».Elle dit aussi : « Avant toute chose il semble indispensable de trouverun nouvel imaginaire autour de la “vie bonne“ qui ne soit pas centrésur le “toujours plus“». (Interview- La Croix 16/01/15)

Rappelons la notion de précaution, introduite par J. Chirac dans lapréambule de la Constitution :« Lorsque la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’étatdes connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière graveet irréversible l’environnement, les autorités publiques veillent, parapplication du principe de précaution et dans leurs domainesd’attributions, à la mise en œuvre de procédures d’évaluation desrisques et à l’adoption de mesures provisoires et proportionnées afinde parer à la réalisation du dommage. » (article 5 de la Chartre del’environnement).

Anne Marchon

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Dossier

C-O Bouchereau

C-O Bouchereau

L’église Notre-Dame de Jambville

La construction de cette petite église de village telle que l’on peutla voir aujourd’hui s’étale entre le XIème et le XVIème s.

Au XIème s, la paroisse de Jambville est desservie par un prieurédépendant de l’abbaye cistercienne de Saint-Germer-de-Fly. Lesmoines et la communauté paroissiale se sont naturellement partagél’usage de l’édifice. Le prieuré a existé jusqu’au XVIIème s.

Le cimetière l'entourait jusqu'à la fin du XIXème s. En 1989, des travauxde restauration et d’assainissement ont été entrepris, l’église estdéterrée et retrouve des proportions plus proches de celles d’origine.

L’église primitive avait un plan probablement très simple : une nefcouverte en bois, une travée sous clocher, un chœur carré. Elle estbien orientée : tournée vers l’orient, le levant, symbole de la Résurrection.

Commençons par en faire le tour

De l'église primitive, il ne reste que les murs nord et ouest, et lesvestiges du premier portail roman, du XIème s, avec son tympan carreléet l’archivolte décorée de violettes. Il est le seul de ce type en VexinFrançais. On ignore quand il a été condamné, quand on a ouvertcette grande porte sans caractère à l'ouest, et construit le porche.

Les contreforts massifs ont été ajoutés vers le début du XXème s, unephoto de 1895 ne montre que de minces contreforts romans. Il ensubsiste un, sur le mur ouest, à droite du porche.

Le clocher roman octogonal, percé d'une fenêtre sur chaque pan,date du XIIème s, la grande flèche, avec les fausses gargouilles qui la

décorent, lui est postérieure et date de la fin du XIIIème s ou du débutdu XIVème s. Il faut l'imaginer lors de la construction, alors que l'églisen'avait qu'une seule nef, et que la toiture ne l'englobait pas commeaujourd'hui. La légende voudrait que le clocher soit dû, commed'autres dans la région, à un vœu. Prononcé par qui? Agnès deMontfort, qui a épousé en 1144 Galéran II de Meulan, alors que sonmari s'en allait en croisade? Lequel Galéran serait revenu après avoiréchappé au naufrage sur le chemin du retour ! La deuxième croisadea lieu entre 1147 et 1149, ce qui porterait la construction du clocheraprès cette date. Or, elle est souvent estimée du second quart duXIIème s.

Mais le propre des légendes n'est- il pas de nous faire rêver?

Ce qui est certain en revanche, c'est que le clocher de Jambvilleservait, avec d'autres clochers de la région, (Chérence, Omerville,Maudétour, Gadancourt, Fontenay-Saint-Père, Saint-Martin-la-Garenne) au bornage de la forêt royale d'Arthies.

Entrons dans l'église

Il nous faut descendre quelques marches, et nous avons une impressionde chaleureuse intimité. Le regard est attiré vers l'oculus du chevet,habillé d'un vitrail moderne non figuratif. Il porte les lettres hébraïquesYHWH, le nom imprononçable de Dieu, qui signifie à la fois « JeSuis », « J' Étais » (depuis toujours), et « Je Serai » (à jamais devantvous). En regardant le mur nord, on peut deviner l'existence d'unbas-côté nord à une époque ancienne. Regardons les voûtes et leschapiteaux derrière l'autel et sous le clocher. Ce sont les plus anciens,du XIIème s. Elles sont sur croisées d'ogives en plein-cintre. Les nervuressont formées de deux tores accolés, il n’y a pas de clef de voûtedécorée. On peut deviner sur les chapiteaux du chœur des décorationssimples en forme de feuilles, bien fatiguées par le temps.

Au XIIIème s, on ajoute une chapelle au sud, formant comme un fauxcroisillon. Les ogives et les chapiteaux sont un peu plus travaillés,avec des clefs de voûte. La campagne de restauration des années1990 y a trouvé des vestiges des fresques d'origine. Elles ont étélaissées en l'état et ont servi de modèle pour repeindre le reste del'édifice dans le même esprit. Si ce type de restauration nous paraîtnaturel aujourd'hui, cela l'était beaucoup moins il y a vingt ans !

Entre 1510 et 1540, Jehan d’Oinville est seigneur d’Oinville et Jambville.Il fait agrandir les deux églises. On ne conserve alors que les mursnord et ouest de la nef, pour ajouter une seconde nef au sud. Lesvoûtes, sur croisées d’ogives, sont de même hauteur, et couvertesd’une même toiture qui englobe alors le clocher.

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C-O Bouchereau

C-O Bouchereau

Les restaurations du XXème siècle

L'aspect intérieur de l'église a bien changé durant le XXème s. Les autelsde dévotion ont été supprimés. Les scouts de France ont offert l'autelactuel, magnifique bloc d'une seule pierre. L'ancien, qui fermait latravée sous clocher, a été déplacé sous la statue de la Vierge, etl'édifice a retrouvé sa perspective... et de l'espace ! Les fresques ontété refaites et de nouveaux vitraux installés.

À propos des statues...

La belle statue en pierre de la Vierge, du début du XIVème s, est classée.Une étude récente nous fait connaître les états successifs de lapolychromie, aujourd'hui recouverte par un badigeon blanc. Les deuxplus anciens, celui d'origine et le premier, repeint du XVème -XVIème s,étaient de très belle qualité, malheureusement leur mauvaiseconservation ne permet pas qu'ils soient restaurés.

Deux statues de bois polychrome se trouvent situées de part et d’autrede l’autel. Elles ont été offertes lorsque l'on a ôté les autels de dévotionqui se situaient de chaque côté du chœur, après la réforme liturgiquede Vatican II. D'après R. Jolibois, elles provenaient du réfectoire desCordeliers de Dinan, et la tradition les aurait reconnues commereprésentant saint Louis et saint Guillaume. Pour L. Bresson

1, ces

statues datent de la fin du XIVème s.

Il est pourtant plus que douteux de reconnaître le saint patron denotre diocèse dans la statue royale. Elle est beaucoup plus probablement

une copie d'une statue de Charles V, conservée au Musée du Louvre,qui se trouvait sur le portail de l’église des Célestins à Paris. Le roi aimplanté l'ordre en France, et c'est pour cela qu'il tient dans la mainune chapelle qui n'est donc pas la Sainte Chapelle. Ce que le donateurde la statue, qui pensait à saint Louis, ignorait probablement, c'estque Limay doit à Charles V le Couvent des Célestins et Saint-Martin-la-Garenne, d'après la légende, le sanctuaire aujourd'hui disparu deNotre-Dame de la Désirée.

L’autre statue, à droite de l’autel, représente un saint évêque, dunom de Guillaume. Son attribut, un pot, ou une sorte de marmite,située juste derrière lui, ne nous aide malheureusement pas beaucouppour le reconnaître parmi la soixantaine de Guillaume ayant étécanonisés. À noter la jolie scène de l’Annonciation qui se trouvesculptée en décoration de sa crosse.

Pierre de Jambville

Au sol dans le faux-croisillon sud, une pierre marque l’entrée d’unepetite crypte. Elle renferme, dans un petit cercueil, des ossementsqui seraient ceux de Pierre de Jambville, dernier des seigneurs de cenom, dont la dalle tumulaire, de la fin du XIIème s ou début du XIVème s,relevée le long du mur sud, vient de faire l'objet d'une restauration.

Claire-Odile Bouchereau

1 - L. Bresson, mélanges, une statue de Charles V dans l’église Notre-Dame de Jambville, annales historiques du Mantois, tome I, avril 1976, pp 91-94

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Dossier

Visiter une église Les touristes, les amateurs de vieilles pierres, les férus d’architectureaiment visiter les bâtiments que nous a laissés l’Histoire comme leschâteaux, forteresses et églises. Certes les églises sont des bâtiments historiques mais elles ne racontentpas la même chose qu’un vieux château ou une forteresse qui furent,eux, des lieux de pouvoir…Les églises furent- et sont - des lieux collectifs de prière, de célébrationset de fêtes. Le mot latin ecclesia, assemblée, est à l’origine du motéglise.Les églises même très vieilles et vénérables servent toujours pourrassembler les croyants, célébrer Dieu ensemble, faire la fête ensemble.Il y a certes le style roman, le gothique, les techniques de construction,le siècle, l’époque mais il y a le sens qui habite les lieux : « À quoisert cette porte ? Cette table ? Et ces objets ? Que raconte cetableau ? » etc.

Commençons par la façade etla porte qui nous invitent à entrer.Parfois austère, parfois décorée,la porte, le portail nous prometquelque chose, nous parle desprophètes ou nous annonce leparadis. Souvent tournée versl’ouest, côté soleil couchant, lafaçade et la porte invitent,accueillent l’homme mortel quivit du côté du couchant et quiau soir de sa vie se couchera dansla terre, comme le soleil se couchederrière l’horizon…En entrant dans l’église, l’hommetourne donc le dos au couchant,à la mort, et se tourne vers l’est,là où renaît chaque matin la

lumière. Symbolique de la foi renouvelée en la lumière que le ChristJésus a apporté aux hommes qui l’attendaient et « erraient dans lesténèbres ».« Ceux qui habitaient le pays de l’ombre ont vu se lever une grandelumière » dit le prophète Isaïe.

Près de l’entrée se trouvent souventdes fonts (fontaine) baptismaux.Ils sont placés à l’entrée parcequ’ils servent à marquer l’entréedans la communauté par le ritedu baptême (en grec, immersion).Jadis les baptêmes avaient mêmelieu hors de l’église, dans unechapelle spéciale à côté. Le baptisése plongeait entièrement dansune grande cuve d’où il ressortaitlavé, renouvelé, un hommenouveau. Les chrétiens protestants« évangéliques » notamment ontrepris ce rite. On ne naît pas chrétien. On devient chrétien par la Foiet le baptême.

L’autel, là au centre, est latable où le prêtre va prépareret consacrer le repas (painet vin) en souvenir et Mémorialdu dernier repas de Jésus ausoir veille de sa mort. N’a-t-il pas dit : « Vous ferez cela

en mémoire de moi » après avoir distribué pain et vin à ses amis ?La messe est en effet un « repas fraternel » en attendant qu’Il revienne,c'est-à-dire jusqu’à la fin du monde. Avant tout repas il faut se laverles mains, c’est le rite du « lavabo » (en latin, je me laverai) le prêtrese lave donc les mains et il y a parfois à côté de l’autel de petits« lavabos » creusés dans le mur. (à Seraincourt, par exemple).

Le tabernacle (en latin taberna,maison, cabane) c’est, souventau milieu de l’autel, cette petite« armoire ». La porte est souventtrès ouvragée. C’est là que l’onconserve le pain consacré (leshosties) qui n’a pas étéconsommé. Ce pain consacré estle plus précieux, c’est le « painde vie », l’Eucharistie (en grec,action de grâce). Une petite lamperouge allumée indique que lepain consacré est là, dans le

tabernacle. Ce « pain de vie » nourrit la Foi des fidèles.Il y a des meubles dans une église : on s’assied pour écouter et onse lève pour prier. On peut s’agenouiller pour « adorer ». Il y a doncdes bancs, des chaises et des « prie-Dieu » parfois.

Les diverses statues plus ou moinsanciennes ou artistiques, en pierre ou enbois, nous offrent à voir soit des saintsdont l’histoire et la vie sont des modèlespour les fidèles, soit Jésus lui-même quien tant qu’homme (et personnagehistorique) peut être représenté. Il estbien souvent montré cloué sur la croix.(crucifix). Mais très souvent il est petitenfant dans les bras de sa mère Marie.

Sur les murs ontrouve aussi unChemin deCroix qui, en 14« stations », nousraconte en images la Passion (les souffrances)de Jésus depuis sa condamnation à mortjusqu’à sa mise au tombeau. Ce Chemin deCroix est rappelé solennellement dans le deuil

et la douleur, chaque année le « Vendredi saint », deux jours avantle dimanche de Pâques, jour de la Résurrection.

Dans les églisesromanes les piliersportent deschapiteaux qui sontsculptés de petitspersonnages etd’animaux : ilsracontent des histoiresde la Bible, desEvangiles ou descontes et proverbespopulaires. Les guidessont alors trèsprécieux pour bien voir et « lire » ce que nous racontent ces sculpturessi anciennes.

A. Litzellmann

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Pour mon soutien au LIEN pendant l'année 2014-2015

q Chèque bancaire (à Association paroissiale de Fontenay)

q Chèque postal

q Espèces

Dans les églises gothiques, ce sont lesvitraux colorés des fenêtres qui nousracontent des histoires de la Bible, dessaints et des Evangiles. Ils sont fragiles,aussi les vitraux anciens sont rares etprécieux. Il faut aussi souvent un guide(et des jumelles !) pour les déchiffrer,mais alors que de belles découvertes !Le roman et le gothique utilisent donc,le premier la pierre, le second le vitrailpour nous instruire.Se contenter des dates, des dimensionset des styles en visitant une église,c’est se priver de la compréhensionde tout un monde, de récits, de savoirs,de traditions, de foi et de sens… qui

font tout le charme si prenant d’une visite de lieux chargés de senset de vécu…

Anne Marchon

Associations de guides bénévoles des sites religieux :- CASA (Communautés d’Accueil sur les Sites Artistiques). L’associationorganise des séjours d’été pour les jeunes de 18 à 35 ans quireçoivent une formation avant d’assurer une permanence de guidessur de nombreux sites religieux à travers la France. Pendant le restede l’année, des guides généralement plus âgés assurent ce mêmeservice à Notre-Dame de Paris. www.guidecasa.com

- Ars et Fides fédère des associations de guides bénévoles sur dessites religieux en France. http://www.arsetfides.be/francais/bienvenue.htm

Les mots ont un sens qu’il faut bien connaître. Car « mal nommerles choses c’est ajouter au malheur du monde » selon Albert Camus.

On entend beaucoup parler ces temps-ci de blasphème, de profanation,de sacrilège. Mais que signifient exactement ces mots ?

Blasphème : du grec blasphemia, parole de mauvaise augure quine doit pas être prononcée dans une cérémonie religieuse, ou plusgénéralement mauvais propos, calomnie, diffamation.Le blasphème est donc une parole, des mots.Rappelons que Jésus fut condamné à mort pour blasphème : « Alorsle Grand-prêtre déchira ses vêtements et dit : “Il a blasphémé !Qu’avons-nous besoin d’autres témoins ? Vous venez tous d’entendreson blasphème. Qu’en dites-vous ?” Ils répondirent : “Il mérite lamort !” ». (Matt. 26-65 idem Mc. 14-64)

Profanation : Profane, du latin pro- fanum, devant le temple, c’est-à-dire ce qui n’est pas le temple, ce qui est en dehors du temple,donc ce qui n’est pas « sacré ».Ainsi profane est l’inverse de sacré, alors que sacrifier signifielittéralement rendre sacré.Mais qu’est-ce que le sacré ? C’est un concept mobile et très complexedont les théologiens et anthropologues discutent toujours : ce quiest sacré dans une civilisation ne l’est pas dans une autre…La profanation c’est donc la destruction du sacré, soit l’entrée physiquedans un lieu sacré, soit des actes contraires à la sacralité d’un lieu(un cimetière par exemple).

Sacrilège : « Consiste à profaner ou traiter indignement les sacrementsou autre actions liturgiques, ainsi que les personnes consacrées àDieu. Le sacrilège est un péché grave quand il est commis contrel’Eucharistie » (catéchisme de l’Eglise catholique).On voit là qu’il s’agit de respect, de dignité…Le sacrilège est un péché d’irréligion qui contrevient à la premièreparole de Dieu (le premier commandement) : « Je suis le Seigneurton Dieu. Tu n’auras pas d’autres dieux que moi » (Exode 20, 2-5)ou encore : « Écoute Israël, le Seigneur notre Dieu est l’Unique »(Deutéronome 6, 4).Il s’agit ici d’actes irrespectueux (et non de paroles). On distinguesacrilège réel (envers les sacrements, les objets du culte) et sacrilègelocal (profanation d’une église, d’une chapelle ou d’un cimetière).En 1829, sous Charles X, une loi fut votée punissant de mort lesacrilège. Cette loi fut abrogée dès la révolution de1830 qui chassaCharles X.

A. Litzellmann

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Les Sœurs de la Divine Providence ont été fondées en 1762 par unprêtre lorrain, Jean-Martin Moyë, pour l’instruction des filles de lacampagne, qui jusque-là n’en bénéficiaient pas. C’est MargueriteLecomte qui a été la première « envoyée » dans un hameau près deMetz. Jusque là, elle faisait profiter de son instruction ses camaradesd’usine. Ce sont les gens des villages où travaillaient les sœurs quileur ont donné cette appellation : « Sœurs de la Divine Providence ».

Dès le départ, il y a eu deux Congrégations simultanées, l’une delangue allemande et l’autre de langue français à Portieux.

Marguerite Lecomte n’a pas voulu recevoir d’argent, elle a comptésur la Providence. Les sœurs vivaient comme les gens de l’époque,cultivaient leur jardin et faisaient à l’occasion un travail de journalières.

Sept Congrégations sont issues de cette fondation, dont celle deRibeauvillé. Son fondateur s’est inspiré de Jean-Martin Moyë. Dansnotre Congrégation, il y a encore 260 sœurs dont une centaine àMadagascar, où les vocations sont nombreuses. Elles sont présentesaussi en Équateur et aux États-Unis.

« Nous habitons Limay depuis 2005, grâce au Père Guy Poisley quia fait des démarches pour nous trouver un appartement dans unquartier, suite à notre demande. Nous avons de bonnes relationsavec le voisinage ».

En effet, sœur Patricia et sœur Hortense ont un certain nombred’engagements au service de la paroisse et du Mantois.

Sœur Patricia

« Je suis en Action Catholique des Enfants (ACE) de 6 à 13 ans à laparoisse le mercredi après-midi avec deux autres responsables. Lacampagne d’année porte sur l’environnement. Les enfants travaillentensemble comme dans une association, réfléchissent, se donnentdes tâches diverses et des projets concrets, par exemple ramassagedes papiers dans la rue, organisation d’une fête de la « renaissance »de la Création… Le projet en cours : « Et nous, dans notreenvironnement ? » avec la fabrication d’un calendrier sur ce sujet.L’été dernier, ils ont fait l’expérience du jardinage dans la cour dupresbytère. À la fête de la Mission ouvrière, début janvier, deux enfantsont représenté l’ACE de Limay à Chanteloup-les-Vignes. Ils ontparticipé à une petite pièce de théâtre où il était question de l’étoilequi conduit les Mages. Ils ont été invités ensuite à écrire sur uneétoile quel était leur bonheur. Ils ont écrit, entre autres : « Mes parentset Jésus », « Mon étoile, c’est le Christ ».

Et voici d’autres de mes engagements : animatrice d’une année decaté. Avec le père Laroche, formation des servants d’autel auxquelson propose deux sorties par an ; réflexion sur l’Évangile du dimancheau début des messes avec les enfants présents. Et puis : visiteuse

bénévole à l’aumônerie de l’hôpital de Mantes ; bénévole du SecoursCatholique pour l’accueil des familles à l’établissement pénitentiairepour mineurs de Porcheville ; animation d’un groupe biblique cheznous, une fois par mois, avec les gens du quartier.

Deux matinées par semaine, je tiens une permanence d’accueil àl’église de Limay.

Sœur Hortense

J’ai deux activités principales qui sont l’apprentissage du français auxétrangers au Centre d’accueil des demandeurs d’asile (CADA) dePorcheville, et aussi à la maison. Je revois parfois certains anciens quipeinent avec des papiers à remplir.

Avec l’équipe « deuil » du secteur, j’accompagne des familles et jesuis toujours émerveillée du choix des textes pour les obsèques, signed’une foi qu’ils ne savent exprimer autrement.

Comme sœur Patricia, j’anime ici un groupe de Bible issu du synode,avec une dizaine de personnes. Cette année nous faisons une lecturesuivie des Actes des Apôtres. Je suis admirative de la foi qui se ditdans ces réunions.

Je fais également partie d’une équipe de solidarité, du CCFD, del’équipe fraternelle qui organise, une fois par mois, un repas pourles personnes seules.

J’aime bien le rôle d’intermédiaires pour que des démarches puissentse faire, par exemple avec l’Association de Solidarité avec les TravailleursImmigrés (ASTI) qui aide des étrangers à constituer leur dossier pourleurs papiers, ou mettre des gens en relation.

Comme nous avons une voiture pour deux, nous coordonnons nosactivités.

Une fois par mois, nous participons au « Cercle de Silence » à Mantes-la-Jolie, qui manifeste en faveur des sans-papiers enfermés en Centrede rétention.

Bien sûr, nous rencontrons des gens de religions différentes, desmusulmans qui sont devenus pour nous des voisins amis, desévangéliques, l’agent de Logirep (Office d’HLM), qui est adventisteet qui témoigne d’une foi chaleureuse : il aide les gens, il parle à toutle monde, et il lit régulièrement la Bible.

N’oublions pas notre relation au Seigneur à qui nous avons consacrénotre vie. Nous prions ensemble matin et soir, nous parlons à Dieudes personnes rencontrées. Chacune prend aussi un temps de prièrepersonnel : méditation, « prière d'Alliance » qui est comme unerelecture de notre journée devant le Seigneur ! Et bien sûr participationà la vie et à la prière de la paroisse. »

Les Sœurs de la divine Providence

Dossier

Sœur Hortense et sœur Patricia, qui habitent àLimay depuis 2005, ont accepté de répondre auxquestions du Lien sur leur Congrégation.

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Les samedi 10 et dimanche 11 janvier derniers,85 jeunes de 4ème et 3ème des aumôneries del'enseignement public du Mantois,accompagnés de leurs animateurs et du PèreMarc-Olivier de Vaugiraud, vicaire des paroissesde Mantes sud, ont vécu à Jambville latroisième édition du week-end « Corps àCœur », l'enjeu en était de leur apporter desoutils pour être décideurs de leur vie sexuelleet affective dans un projet d’amour chrétien,d’union des corps et des âmes, se déployantdans le mariage.

Ce parcours, qui s'inspire largement descontenus du programme « Teenstar » reconnupar le Secrétariat général de l'enseignementcatholique, s'est décliné autour de moyenspédagogiques dynamiques, de présentationsde témoins adultes, de rencontres et d'unéclairage sur l'enseignement de l'Église surce sujet. Il a pour but de permette aux jeunesd'envisager une vie affective et sexuelleresponsable et de promouvoir la pureté deleurs aspirations et leur quête du bien.

Des ateliers communs ou séparés garçons/filles,étaient aussi nombreux que passionnants :

- parler de sexualité de manière responsable, décomplexée,réfléchie et respectueuse,

- connaître le fonctionnement de son corps et celui de l'autre,décrypter l'image donnée de la sexualité par les médias etl’internet où le corps est dénaturé et transformé en un produitcommercial,

- comment dire NON pour devenir sexuellement responsable etcapable d'assumer son libre arbitre,

- connaître les différents moyens de contraception et redonnertoute leur place aux méthodes naturelles de contraception.

En considération de l'importance d'un tel sujet pour leur vie d'adolescentset bientôt de jeunes adultes, les parents ont fortement encouragéleurs jeunes à participer à ce week-end exclusivement préparé poureux et nous les en remercions vivement.

Entre parties de ballon, chants de louange, prière, veillée-témoignage,enseignement sur le mariage chrétien, nous avons vécu de réelsmoments d'émotions, de rires, de joie, de partage fraternel.

Au regard de tous ces beaux instants partagés, il ne fait aucun douteque la quatrième édition du week-end « Corps à Cœur » des jeunesdu Mantois ne connaisse ce même succès.

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CarnetCarnet

BaptêmesFontenay : Zoé Pigeon

MariageFontenay : Sarah Lhuillier et Benoît Bosquet

ObsèquesBrueil : Albert PujatDrocourt : Marie-Ange ClémentFollainville-Dennemont : Georgette Bustillo, Giliane Hayot,

Louise Bovet, Daniel Marais, Henri FauvelMontalet : Anne-Marie JacquesOinville : René Jean, Agnès FouqueSaint-Martin : Francisco Pirès-MartinsSeraincourt : Huguette Magnan, Jessy Condé

Après avoir assuré le soutien scolaire pendant plusieurs années,Françoise Méresse a guidé durant trois ans le Secours Catholique deGargenville.

Elle est appelée dans le sud-ouest pour des raisons familiales. Elletransmet le flambeau à Linda Vacchelli.

Son bilan :- les activités - le vestiaire - l'accompagnement- le soutien scolaire, l'alphabétisation- une aide ponctuelle (alimentaire, dettes, transport, chauffage,électroménager, etc.)

Plus de 200 familles sont aidées par an. Ce sont des demandeursd'asiles, des personnes sous tutelle, envoyées par les assistantessociales ou le Conseil Général, des sans domicile.

Le but du Secours Catholique est de les accueillir avec empathie, deles maintenir debout, de leur redonner confiance en eux mais nerien faire à leur place.

Françoise anime une équipe de 16 personnes, qui se relaient tousles mercredis de 14h à 17h.

D'autres activités dépendent du Secours Catholique, comme les café-rencontres, l'accueil des familles à l'établissement pénitentiaire pourmineurs de Porcheville.

Linda Vacchelli, bénévole depuis plusieurs années, reprend le flambeau.Ses projets sont de continuer, organiser « Paroles de Femmes »(discutions sur les problèmes rencontrés par les femmes du Centred’accueil des demandeurs d’asile).

Le Secours Catholique est toujours à la recherche de personnes prêtesà donner un peu de temps pour les autres.

Vous pouvez contacter Linda au 06 11 32 83 56.

La fête paroissiale se déroulera cette année le 31 mai. Messe à 11hà l’église Saint-Denis de Sailly, suivie de la kermesse dans le jardindu Moulin également à Sailly, au bord de la Montcient au bout dela rue de l’église (Attention ! Pas dans le jardin de la mairie !).

Cette année, il sera trop tard pour que le stand d’horticulture puissevous proposer des plantes potagères. En revanche, de superbes fleursvous seront proposées, juste à point pour la fête des Mères !

À noter également dans vos agendasLe comité des fêtes de Lainville organise une brocante le dimanche12 avril.

Secours Catholique

Notre fête paroissiale

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