Post on 26-Oct-2020
UNIVERSITE JEAN MONNET
FACULTE DE MEDECINE
Jacques LISFRANC
LABORATOIRE D’ANATOMIE
15 rue Ambroise Paré
42000 Saint-Etienne
Année 2014-2015
DIPLOME UNIVERSITAIRE
D’ANATOMIE APPLIQUEE
A L’IMPLANTOLOGIE
Mémoire Présenté par
Mme LE Docteur PAOLO MANNINO
EXTRACTION-IMPLANTATION
IMMEDIATE
Directeur du Mémoire
PROF. ROBERT GAUTHIER
SOMMAIRE
1- IMPLANTOLOGIE DENTAIRE
1.1- Historique
2- ANATOMIE DES MAXILLAIRES
2.1- Le maxillaire
2.2- La mandibule
3- OS ALVEOLAIRE
3.1 Carateristiques histilogiques de l’os alveolaire
3.2 Os alveolaire regeneration apres exstraction dentaire
4- OSSEOINTEGRATION
4-1 Protocole Branemark
5- EXAMEN PRE-IMPLANTAIRE
6- EXTRACTION-IMPLANTATION IMMEDIATE
7- INDICATIONS
8- PROTOCOLES
9- CAS CLINIQUE
10- CONCLUSION
11- BIBLIOGRAFIE
2
INTRODUCTION
Le grand développement de la recherché scientifique depuis le début des
années 80 à ce jour a fourni ckinici et des chercheurs tels une grande
connaisence dans le domaine de la biologie osseunse, des techniques et
du materiel chirurgical utilize (surfaces d’implants), pour permettre
l’introduction dans la pratique nouveaux protocols cliniques
quotidiennes opératonnelles qui permettraient de saisir et d’accessoires
de prostheses en moins de temps.
AVANTAGES Reduction du nombre d’interventions
Confort du patient
Taux de success équivalent
Durée de traitement rèduit
Preservation des papilles et de l’architetture gingivaleProfiter du potential de regeneration
post-exstractionnelle
INCONVENIENTS Risqué de recession vestibulaire
3
1- L’IMPLANTOLOGIE
1.1 Historique
Remplacer des dents perdues par un artifice prothétique a été une
préoccupation humaine depuis l’aube temps. De nombreuses
découvertes archéologiques l’attestent, tout au long de l’histoire des
homes et en tous lieux. Les artifices sont d’origines varies, minérale,
animale et humaine.
L’implantologie a connu une evolution fulgurante, de nombreuses
avancées ont eu lieu au cours de ces derniéres années. Le patient n’est
plus, eet ne peut être, traité aujourdd’hui comme au début de l’ère
implantaire. De nombreuses evolutions en germe à l’époque se sont
concrétisées, de nouveaux concepts ont percé et de nouveaux
protocols se sont imposes.
Décrivons succinctement les péeriodes d’évolution qu’a connu
l’implantologie.
* Période antique ( avant J-C à environ 450 aprés J-C)
Les premières tentatives d’implantation de dents sont effectuées au
temps des dynasties de l’Egypte ancienne et des cultures
précolombiennes. Les examens radiographiques des cranes exhumes
mettent en evidence une bonne integration osseuse des raciness
artificielles en ivoire sculpté (culture précolombienne).
* Période intermédiaire ( Moyen-Age, jusqu’au XIXè siècle)
Durant cette période, l’implantologie est essentiellement limitèe
aux transplantations. La transplantations est réalisée d’un patient à un
autre par des barbiers- chirurgiens. Les dents sont prélevèes chez des
individus appartenant aux couches sociales défavorisées. Dès le
4
début du XVIIIe siècle, l’existence d’un risqué d’infection et de
contamination bactérienne est mentionnée.
* Période fondamentale ( de 1800 à 1900)
L’implantologie endo-osseuse commence véritablement à cette
époque. En 1809, Maggilio pose un implant en or dans un site post-
extractionnel. La prothése est uniquement réalisée après la
cicatrisation tissulaire. Les principes de biocompatibilité et de
stabilité primaire sont élaborés par Berry en 1888. Ce dernier insiste
sur la nécessité d’une stabilité immediate de l’implant et sur
l’utilisation de matériaux “ûrs”, évitant toute transmission de maladie.
* Période prémoderne (de 1910 à 1930)
Payne et Greenfield sont les précurseurs de l’implantologie (au
début du XXe siècle). Une mise en function différée de l’implant de
6à 8 semaines est suggérée, l’importance d’un contact intime os-
implant est soulignée. Un rapprochement avec les principes de la
chirurgie orthopèdique est établi, les notions de chirurgie «propre» et
de mise en function différée sont évoquées.
* Période moderne ( de 1930 à 1978)
Cette période commence véritablement à la fin des années 1930.
Elle est caractérisée par l’étude de diffèrents biomatériaux ainsi que
par l’introduction d’innovations chirurgicales et prothètiques. Trois
types d’implants sont mis au point:
1- Implants endo-osseux I: Des résultats satisfaisants à 17 ans sont
constatés.
2- Implants sous-périostés: Ils sont mis au point en 1941 par Dahl,
en Suéde.
3- Implants endo-osseux II: À partir des années 1940, différentes
forms d’implants sont crées.
5
L’implantologie des années 1950 à 1970 a été celle de tous les essais
et de toutes les erreurs. Des taux de success de l’ordre de 50% à court
terme sont parfaitement acceptés et sont considérés comme
encourageants.
* Période contemporaine (ostéo- integration ou péeriode
Bränemark)
Le début de cette période se situe vers la fin des années 1970.
Mise au point du concept de l’ostèo-intègration: les premières
recherches sur l’integration tissulaire des matériaux sont réalisées en
Suède au début des années 1950. Des connaissances sont acquises sur
différents types de matériaux ainsi que sur le role du traumatisme
chirurgical dans la cicatrisation tissulaire. En 1965, un premier
patient est traité selon les principes de l’ostéointégration. Bränemark
et al. (1977) introduisent le concept d’ostéointégration. Liée à
l’utilisation d’implants en titane (fixtures de Bränemark) et à la mise
en nourrice Durant la période de cicatrisation osseuse. L’ostéo-
intégration, est définie par Bränemark et al. (1985) comme étant une
“junction anatomique et fonctionnelle directe entre l’os vivant
remanié et la surface de l’implant mis en charge”. Ce type d’interface
permet le maintien d’un taux de succèss élevé à long terme.
Bränemark et son équipe sont ainsi reconnus pour avoir mis au point
les principes biologiques de l’implantologie contemporaine:
l’ostéointégration.
Les carractéristiques les plus fondamentales par rapport à la période
précédente resident dans:
- la recherché d’une apposition directe à l’interface os-implant alors
que précédemment, une fibro-intégration était recherché afin de
mimer le ligament alvéolo-dentaire.
6
- la mise en nourrice de l’implant et sa mise en function différée face
à une mise en charge la plus immediate possible.
Depuis lors, l’implantologie a connu un essor sans precedent. Des
millions d’implants sont posés chaque année sur tous les continents.
De nombreux systèmes implantaires ont vu le jour et des taux de
success de l’ordre de 95 à 100% sont monnaie courante dans les
publications.
* Période post-bränemarkienne (mise en charge immediate avec
implants ostéo-intégrés)
Quelques etudes cliniques et animals publiées au début des années
1990 montrant qu’une mise en charge immediate des implants peut
conduire à un taux élevé d’ostéo-intégration.
À la fin des années 1990, le nombre de ces articles va en grandissant.
On se penche alors sur la simplification des techniques chirurgicales
et prothétiques présentées par l’école suédoise comme des prérequis.
Une des simplifications les plus significatives consiste à s’affranchir
de la nécessité de procéder à une mise en nourrice des implants
durant 3 à 6 mois.
Puis, on élimine la période de mise en charge différée chez le patient
à la mandibule édentée, en mettant en place des protocoles de mise en
charge immédiate dans les 72 heures. Bränemark et al. (1999)
finissent eux-mêmes par remettre en cause leurs prinipes émis
quelque 30 années auparavant.
La mise en charge immédiate: En 1999, Bränemark fait son
aggiornamento, il publie un article clinique avec un nouveau système
implantaire destiné à la mise en charge immédiate. Le nombre des
études, tant cliniques qu’expérimentales, sur la mise en charge
immédiate explose à partir de l’année 2000. Les indications limitées
7
au début à la mandibule édentée sont ètendues à toutes les situations
cliniques d’édentement, dans sites guéris ou post-extractionnels. Les
taux de success des implant sont élevés. Semblables à ceux obtneus
par les methods classiques demise en harge différée.
8
2. ANATOMIE DES MAXILLAIRES
2.1 Les maxillaire (Annexes 1 et 2)
a) Anatomie du maxillaire
Il s’agit d’un os pair de la face, qui se stue au dessus de la cavité
buccale, en dessous des cavities orbitaires et en dehors des fosses
nasals.
Le maxillaire est constitué d’un corps de forme triangulaire
pyramidal et présennte 4 faces qui sont les suivantes: jugale,
infratemporale, orbitaire et nasale.
La face jugale:
Elle est antérieure, limitée en haut par le bord infra-orbitaire, en
bas par l’arcade alvéolaire et mésialement par l’incisure nasale.
La face infra-temporale:
Elle est postéro-latérale; on retrouve la paroi antérieure de la fosse
infra-temporale dans sa partie latérale, et sa partie postérieure
constitue la tubérosité maxillaire.
La face orbitaire:
Elle est constituée d’un bord antérieur qui est infra-orbitaire, d’un
bord médian qui présente l’incisure lacrymale et d’un bord
postèrieur.
La face nasale:
Elle est mésiale et forme une partie de la paroi latérale de la cavité
nasale. De l’os maxillaire se détache 3 processus: les processus
maxillaire, palatin et zygomatique.
Le processus zygomatique:
9
Sa face antérieure prolong
e la face jugale et sa face postérieur se continue par la face
infra-temporale. Pour ce qui est de sa face supérieure, elle est
horizontale et prolonge la face orbitaire. Son apex s’articule
avec l’os zygomatique.
Le processus frontal:
sa face latéral est divisée par la crête lacrymale antérieure, en
arrière de cette crête se trouve le sillon lacrymal, en avant
s’insere les muscles élevateurs de la lèvre supérieure et des
ailes du nez, l’orbiulaire de l’oeil et le ligament palpébral
médial.
Sa face médiales’articule avec l’ethmoïde.
Enfin, son extrémité supérieure s’articule en haut avec la partie
nasale du frontal, en avant avec l’os nasal et en arriére avec
l’os lacrymal.
Le processus palatin
Sa face inférieure est perforée par de nombreux trous vasculaires.
On retrouve le sillon paalatin qui prolonge en avant le foramen
grand palatin.
De même, au niveau du maxillaire, on trouve le sinus maxillaire
qui se situe dans le corps du maxillaire. Il est souvent décrit
comme ayant la forme d’une pyramide couchée sur le côté, à base
médiale et dont le sommet est situé dans le processus.
b) Vascularisation du maxillaire (Annexe 5)
Dans la fosse infra-temporale, la vascularisation est assurée par les
branches collatérales de l’artère maxillaire. Au niveau du plancher
10
de l’orbite, la vascularisation est assurée par l’artère infra-
orbitaire. (23)
c) Innervation du maxillaire (Annexe 5)
Elle est assurée par le nerf maxillaire et ses branches collatérales (23)
2.2 La mandibule (Annexe 3 et 4)
a) Anatomie de la mandibule
La mandibule est située à la partie inférieure et antérieure de la face.
La mandibule est un os impair et symétrique, constituant à lui seul la
mâchoire inférioeure. On lui distingue trois parties: une partie
moyenne, le corps, et deux parties latérales, les branches montanes.
Corps de la mandibule
Le corps mandibulaire a la forme d’un fer à cheval. Il présente une
face antérieure convexe, une face postérieure concave, un bord
supérieur ou alvéolaire et un bord inférieur libre.
Face antérieure
Dans sa partie médiane, une ligne verticale, indice de la soudure des
deux parties de l’os, la symphyse mentonnière. La symphyse du
menton se termine en bas sur le sommet d’une saillie triangulaire à
base inférieure, l’èminence mentonnière. Elle donne insertion aux
muscles triangulaire des lèvres, carré du menton et peaucier.
Au-dessus de la ligne oblique externe se trouve le trou mentonnier.
Cet orifice est situé ù égale distante des deux bords de la mâchoire et
11
sur une verticale passant tantôt entre les deux prémolaires, tantôt par
l’une ou l’autre de ces deux dents. Il livre passage aux vaisseaux et au
nerf mentonniers.
Face postérieure
La face postérieure du corps de la mandibule présente sur la partie
médiane, et près du bord inférieur, quatre petites saillies superposées
nommées apophyses géni à droite, deux à gauche.
Des apophyses géni nâit, de chaque côté, une ligne saillnte, la ligne
oblique interne ou mylo-hyoïdienne. La ligne oblique interne se porte
en haut et en arrière et se termine sur la branche montante du
maxillaire inférieur, elle donne attaché au muscle mylo-hydoïdien, où
cheminent les vaisseaux et nerf du meme nom. La ligne oblique
interne divise la face postérieure du corps du maxillaire en deux
parties. L’une, supérieure, appellee fossette sublinguale; elle est en
rapport avec la glande sublinguale. L’autre, inférieure, la fossette sub-
mandibulaire.
Les bords
Le bord supérieur ou alvéolaire du corps de la mandibule est creusé
de cavités, destinées à recevoir les racines de dents. Ces cavités, dites
alvéoles dentaires, sont en tout semblables, comme disposition
général et comme nombre aux alvéoles du maxilles.
Le bord inférieur est épais, mousse, lisse. Il n’est pas rare de
rencontrer sur ce bord, au voisinage de son extrémitè postérieure, une
gouttière très marquée sur certains sujets: c’est la gouttière qui voit le
12
passage de lìartère faciale, au moment où elle quitte la region du cou
pour entrer dans la région de la face.
Branches montantes
Les branches montantes sont rectangulaires, plus hautes que larges,
obliquement dirigées, allongées de haut en bas, et elles présentent
deux faces, l’une externe, l’autre interne, et quatre bords.
Face
Des deux faces, l’une regarde en dehors (face latérale), l’autre en
dedans (face médiale)
Face latérale
On voit dans sa partie inférieure des crêtes rugueuses, obliques en bas
et en arrière, sur lesquelles s’insèrent les lames tendineuses du
masseter.
Face médiale
Il existe également sur la partie inférieure de la face interne des crêtes
rugueuses, obliques en bas et en arrière qui concernent l’insertion du
muscle ptèrygoïdien interne.
A la partie moyenne de cette face, se trouve l’orifice d’entrée du
canal dentaire inférieur, dans lequel s’engagent les vaisseaux et nerfs
dentaires inférieurs. Il est limité en avant par une saillie trianguilaire
aiguë, l’épine de Spix, sur laquelle s’insére le ligament sphéno-
maxillaire. En arrière de l’orifice du canal dentaire, se trouve parfois
une autre saillie, plus petite que la précédente, l’antilingula.
13
Bords
Les quatre bords de la branche montante de la mandibule se
distinguent en antérieur, postérieur, supérieur et infèrieur:
Le bord antérieur, oblique dehaut en bas, et d’arrière en avant. Il est
compris entre deux crêtes, l’une, interne, l’autre, externe. En haut, la
crête interne monte sur la face interne de la branche montaqnte et de
l’apophyse coronoïde en formant un relief, la crête temporale. On voit
dans la gouttière que limitent en bas les deux crêtes du bord antérieur
une crête oblique en bas et en dehors; c’est la crête buccinatrice; elle
donne insertion au buccinateur. Les deux crêtes du bord antérieur
donnent insertion à des faisceaux tendineux du muscle temporal.
Le bord postérieur est également oblique en bas et en avant. Il est épis
et mousse et décrit une courbe en Strès allongée. Il est en rapport
avec la glande parotide, d’où le nom de bord parotidien sous lequel le
désignent certains auteurs.
Le bord infériuer se continue en avant avec le bord inférieur du corps
maxillaire; il forme en arrière, en se réunissant avec le bord postérieur
de la branche montante, l’angle de la mâchoire ou gonion. Il est
souvent creusé dans sa partie antérieure d’une dépression transversale
due au passage de l’artère faciale. (L’angle mandibuilaire varie
beaucoup suivant les âges: très ouvert chez le nouveau-né, ou il
mesure de 150° à 160°, il s’atténue peuù peu au fur et à mesure que le
sujet se développe. Chez l’adulte, il ne mesure plus que 115° à 125°).
Le bord supérieur dirigé d’avant en arrière présente deux saillies,
l’une postérieure, le condyle de la mandibule, l’autre antérieure,
14
l’apophyse coronoïde, separée l’une de l’autre par une échancrure
profonde appelée Échancrure sigmoïde. Cette échancrure a la forme
d’un croissant à concavité dirigée en haut. Elle sépare l’une de l’autre
les deux saillies osseuses (et apophyse coronoïde) et, d’autre part, fait
communiquer les régions massétérines situées sur la face externe de
la branche du maxillaire et la fosse zygomatique située de l’autre côte
de la branche. C’est par cette échancrure que passent les nerfs et les
vaisseaux massétérins. L’apophyse coronoïde donne insertion au
muscle temporal (23).
b) Vascularisation de la mandibule
La mandibule est vascularisée par un réseau externe périosté et un
rèseau interne endo-osseaux.
Le réseau externe est formé par:
- l’artère faciale, qui gagne la région sub-mandibulaire en passant à
la face médiale, puis au bord supérieur de la glande sub-
mandibuilaire. Elle est appliquée contre le périoste de la mandibule
au bord inférieur et sur la partie inférieure de la face latérale, puis elle
devient plus superficielle pour cheminer dans la joue;
- l’artère sub-mentale, qui provient de l’artère faciale, se dirige
obliquement en avant et gagne la face inférieure de la mandibule dans
la région antérieure.
- l’artère sub-linguale, qui provient de l’artère linguale et gagne la
partie antérieure du plancher buccal jusqu’à la corticale postérieure
15
de la symphyse. Elle peute être lésée en cas de perforation de cette
corticale.
- les artères massétérique et ptérygoïdienne, branches de l’artère
maxillaire, et l’artère mylo- hyoïdienne, branche de l’artère alvéolaire
inférieure.
Le réseau interne dépend de l’artère alvéolaire inférieure, branche
de l’artère maxillaire,qui pénètre dans le canal mandibulaire en
arrière de la lingula mandibulaire. L’artère est située au-dessus du
nerf alvéolaire inférieure se détachent des rameaux destinés à chaque
apex dentaire. L’artère se divise en deux rameaux terminaux, une
artère incisive qui continue son trajet dans la mandibule et donne des
rameaux à la canine et aux incisive mandibulaires, et une artère
mentonnière qui sort par le foramen mentonnier et s’anastomose
avec l’artère sub-mentale (23).
c) Innervation de la mandibule (Annexe 5)
Le nerf alvéolaire inférieur assure l’innervation sensitive de la
mandibule et des dents mandibulaires. C’est une branche terminale du
nerf mandibulaire (V3). Le nerf mandibulaire, après avoir traversé la
base du crâne en empruntant le foramen ovale, pénètre dans la fosse
infra-temporale et donne notamment:
A) Trois nerfs moteurs destinés au muscle temporal, d’arrière en
avant:
- le nerf temporal profound postérieur, qui provident du nerf
temporo-massétérique.
16
- le nerf temporal profond moyen
- le nerf temporal profond antérieur, qui provient avec le nerf
buccal du nerf temporo-buccal.
B) Deux rameaux terminaux:
- le nerf lingual, qui chemine contre la face interne de la
mandibule dans la région molaire. Il descend entre le muscle
ptérygoïdien latéral, latéralement, et le ptérygoïdien médial,
médialement, et se trouve appliqué contre la face médiale du
trigone rétro-molaire. Puis il entre en contact étroit avec le
canal de Wharton et gagne la langue mobile dont il assure la
sensibilité.
- le nerf alvéolaire inférieur qui pénètre dans le canal
mandibulaire.
Ce canal généralement situè sous les racines dentaires au contact de
la corticale interne;
Le nerf alvéolaire inférieur se divise en regard des prémoòaires en:
- un nerf incisive qui continue son trajet intra-osseux dans le canal
incisive pour assurer l’innervation sensitive des canines et incisives
mandibulaires.
- un nerf mentonnier qui sort par le foramen mentonnier en
déscrivant souvent un coude dans l’os. Il se divise en de multiples
rameaux sensitifs destinés à la lèvre inférieure et au menton (23).
17
Trajet du nerf alvéolaire inférieur à l’intérieur du canal mandibulaire
18
3. OS ALVEOLAIRE
3.1 Carateristiques histologiques de los alveolaire
Le tissu osseux provient du mésenchyme embryonnaire. On peut trouver
trois principaux types de cellules: les ostéoblastes, les ostéoclastes et
ostéocytes. Le premier je suis adjoints à la formation de la matrice
osseuse, de forme parallélépipédique avoir avec le noyau dans une
position excentrique et un appareil de Golgi, et un reticulum
endoplasmique bien développé. Les osteoblasts synthétiser le collagène
de type I, GAG, l’ostéocalcine et ont des récepteurs de l’hormone
parathyroïdienne (PTH). PTH stimule ces cellules à sécréter (facteurs
d’activation des osteoclasts) OAF.
Ces cellules peuvent être trouvés sur la surface des trav<ées osseuses
dans l’os spongieux, la surface extérieure de l’os cortical en bordure de
l’os de la mâchoire, dans les visages des cellules qui ressemblement vers
le ligament paradontal (os tries). Cellules osteocytes sont plus aplaties,
avec un petit nombre de ribosomes et un petit appareil de Golgi. Elles
ont un role très important dans le maintien de la matrice osseuse, et en
fait leur mort determine sa reabsorption. Ils permettent également à l’os
à adapter à tout stimuli mécaniques ou chimiques. Les osteoclasts plutôt
derive de la moelle osseuse et sont géant monocitimacrofagi séerie de
cellules, ils sont des cellules multinuclées, riches en mitochondries et les
lysosomes et un nombre considerable de récepteurs pour la calcitonine.
La calcitonine inhibe l’activé de résorption osseuse des osteoclasts. En
outré, ceux-ci sont riches en ces anhydrase carbonique, enzyme qui
19
permet la demineralization de l’os calcifié composant, l’acidification du
milieu environnant.
COMPOSITION DE L’OS:
1. Cellules composant, représenté par les osteoclasts, osteocytes et le
ostéoclastes.
2. Composant extra telephone:
a. La partie organique (environ 35%), essentiellement constitué par
les proteins: I (90%), l’ostéocalcine (2.1%), l’ostéonectine,
l’protéoglycanes de type collagène, des lipids, et les
glycosaminoglycanes (8%).
b. Partie inorganique (environ 65%), constitué de calcium et de
phosphore sous la forme d’hydroxyapatite.
La formation de l’os alvéolaire est due à l’action des osteoblasts: ils
produisent ostéoïde, qui est une substance organique formé par les fibres
de collagène et une matrice constituée principalement de glycoproteins et
proteoglycans; Cette ostéoïde, riche en proteins présentant des charges
negatives, subit une calcification à travers le depot de minéraux, comme
le calcium (Ca ++) et de phosphate; l’addition ultérieure d’ions
hydroxide et bicarbonate donne lieu à des cristaux d’hydroxyapatite, qui
est l’os sous sa forme mature. Au cours de la vie, l’os alvéolaire étant un
tissue métaboliquement active, est constamment en cours de renovation,
à travers des processus neoapposizione et le remodelage. Pour cette
raison, au fil des ans, les dents subissent la migration et la forme de
changement de l’os alvéolaire et la taille résorption due à osteoclasts
osseuse. Ce sont des cellules mobiles, capables de migrer à la surface de
l’os et aderirci; à ce stade, avec leur membrane delimiter un espace
restraint tout près de la matière osseuse, dans lequel libérer l’acide
lactique (ce qui perturbe le composant mineral) et des enzymes lytiques
20
(capable de degrader les proteins de l’os): de cette faҫon produire le
‘ostéolyse, à savoir la résorption de la matirce osseuse. Les substances
organiques qui restent sont ensuite éliminés par phagocytose osteoclasts:
vous avez, donc, une résorption osseuse.
3.2 Os alveolaire regeneration apres exstraction dentaire
Après l’extraction d’une dent, nell’alveolo déclenchement des processus
conduisant à la regeneration de l’os alvéolaire: 1. Dans un premier
temps, le site est rempli de sang, après quelques minutes, sera organisée
dans un caillot. La formation d’un caillot stable est indispensable pour le
bon remplissage du défaut intra-osseaux: il en fait d’agir comme un
«échafaudage» sur lequel ils peuvent migrer cellules ostéogéniques. 2.
Après un jour nous nous trouvons fibroblastes d’extraction et de fibrin;
ostéoblaste commencent à recouvrir les bords de l’os et les osteoclasts
determiner un bord minimum d’absorption de la douille, qui est
nécessaire pour induire des osteoblasts à produire leur matrice osseuse.
Enfin apparaît linfocidi et leucocidi. 3. Après deux jours d’extraction on
voit la formation d’un tissue de granulation luimême, caractérisé par la
presence de vaisseaux sanguins, des fibroblastes et leucocidi. 4. Une
semaine est le tissue de granulation predominant: il ya des fibroblastes,
des fibres de collagène et des vaisseaux sanguins quin sont organizes
dans un nouveau système vasculaire (angiogenèse). Lancer le depot d’os
dans la partie la plus apicale de l’alveéole, avec formation d’ostéoïde. 5.
Sur le 14e jour ou deux, la partie marginale de la prise apparaît couvert
de tissu conjonctif immature, riche en cellules inflammatoires et de
navires et d’observer l’apparition de osteoid le long des murs. 6. Après
21
4-6 semaines, la ‘cavité est remplie de tissu conjonctif et l’os. Dans le
premier mois, il est formé principalement d’os lamellaire qui
accompagne la résorption de la lamina dura de l’alvéole. 7. Après deux
mois, l’os alvéolaire montre une neostruttura, mais son rétablissement
complet peut prendre jusqu’à quatre mois. Habituellement, le post-
extraction alvéolaire guéri jamais attaint la hauteur verticale des alvéoles
des dents à proximité. Normalement, les post-extraction socket guérit
sans complications; le défaut qui est apparu alvéolaire à la suite de
l’enlèvement de la dent sera que partiellement être réparé. Ce processus
de résorption prend la forme d’une crête étroite et plus courte et a
déménagé en position linguale/palatine. La plupart de la perte d’os
alvéolaire se produit dans les 6 premiers mois, mais l’activité de
résorption osseuse se poursuit tout au long de la vie, pour une vitesse
plus faible, pour aboutir finalement à l’elimination d’une grande quantité
de structure mandibulaire. Une revue systématique de la literature
réslisée par Van der Weijden, Aqua et fente en 2009, a étudié la
«Changer os alvéolaire dimensions dans les alvéoles d’extraction
humains», analysant 12 études que les périodes d’évaluation allant de 3 à
12 mois. Les résultats de cet examen systématique montrent qu’en
moyenne on peut attendre environ 2h57mm remplissage vertical
dell’alveolo post-extraction. D’autre part, nous observons une
diminution de la hauteur de la crête, qui, basée sur des mesures
radiographiques, est d’environ 1,59 mm; compte tenu des évaluations
cliniques, toutefois, cette perte est de 1,67 mm dimension verticale dans
le vestibulaire et 3,2 mm sur la face linguale. De cette revue
systématique, on peut conclure que, pendant la période de cicatrisation
post-extraction, la clinique de perte de la dimension bucco-lingual de la
crête (3,87 mm) est supérieure à la perte de hauteur. La plupart des
22
changements dimensionnels de la crête alvéolaire les deux à la verticale
comme à l’horizontale ont lieu pendant les 3 premiers mois de guérison.
4. OSTÉOINTÉGRATION
A ce jour, on peut definer le processus d’ostéo-intégration à la suite
d’une série de processus qui se produisent dans le site de l’implant après
mise en place du dispositif de fixation de guérison. La période de
cicatrisation après une intervention chirurgicale est essentielle à la
‘ostéo- integration: le systeme doit rester en l’absence de charge et le
stress; en effet, meme une légère mobilité de l’implant, en raison des
forces orales (langue, mastication), déclenche un processus de
proliferation du tissue conjonctif qui conduit à une fibrose péri-
implantaire.
Cette fibrointegrantion (interposition de tissue conjonctif fibreux entre
l’os et implant) est physiologique dans les jours après l’implantation
d’insertion, mais doit ensuite être remplacé dall’osteointegrazione, sinon
vous aurez la mobilité (pour la presence de fibres élastiques dans le
tissue conjonctif) et la douleur (parce que la conjonctif est innerve),
l’application de charhes occlusales. Pour éviter fibrointegration doit
éviter les traumatismes et les charges excessives de la période
postopératoire immédiate et maintenir la température basse os lors du
forage à travers l’irrigation abondante, pour éviter la nécrose osseuse.
Les recherches de 1987 et Tomas Biorn Albrektsson nous permettent
d’évaluer étape par étape les reactions cellulaires qui se produisent après
la pose d’un implant dans l’os de lapin:
1) Dans les premiéres heures, il ischémie tissulaire autour de
l’implant, ce qui entraîne une nécrose osseuse.
23
2) Après quatre jours, en raison de la perméabilité vasculaire accrue,
il ya la migration et la colonization des cellules
mésenchymateuses indifférenciées produites par l’os et places
dans un cercle pour occupier le poste d’extraction alvéolaire.
3) Dans les jours suivants, il ya différenciation cellulaire
(granulocytes et des macrophages affluent pour éliminer les debris
cellulaires et une nécros de l’os) et de l’organisation du tissue
périprothétique.
4) Un mois après l’implant d’insertion, vous remarquerez peut-être
une petite quantité d’os nouvellement formé autour de l’appareil.
5) Trois mois après l’intervention, on observe une augmentation de
l’os sur ‘interface avec la plante; dans certains cas, le fi lest rempli
par de l’os cortical, dans d’autres cas se trouvent la plupart des
tissus mous.
6) Six mois après la chirurgie, on peut observer, avec une légère
variabilité individuelle, un bon os cortical dans le fil.
7) Un an après la chirurgie, nous trouvons une surface de contact de
l’os cortical 90-95% (pour les implants places dans le tibia et du
femur).
4.1 Protocole Branemark
Le protocole développé par Branemark fournit:
1) La stérilité absolue.
2) Procedures d’exploitation aussi peu traumatisante que possible.
3) Détachement d’un lambeau mucopériosté, insertion de l’implant, le
repositionnement et la suture du lambeau.
24
4) Pour intervener dans des sites interforaminale chez des sujets
complètement édentés devront attendre au moins trois mois à partir
de l’extraction.
5) Au cours de la preparation du site de l’implant doit être limitée à
une nécrose osseuse minimum en raison de la chaleur produite par le
frottement pendant le forage, grâce à l’utilisation de l’irrigation.
6) Fixture titane pur avec surface usinée.
7) Système implant prothèse hexagone externe.
8) Recherché pour la stabilité primaire.
9) Le manque de radiographies peropératoires.
10) Exclusion de mâcher charges pendant au moins 3 mois à la
mandibule et 6 mois dans le maxillaire.
25
5. EXAMEN PRE-IMPLANTAIRE
Avant de valider l’indication d’un implant dentaire, le praticien doit
réaliser un bilan complet qui comprend: un examen bucco-dentaire
approfondi, un examen radiologique et un interrogatoire medical.
L’examen bucco-dentaire a puor but de détecter d’éventuels caries,
dent abîmées, problemes gingivaux qui doivent être traits avant
d’engager le processus implantaire. Cet examen nous renseigne aussi
sur la limitation d’ouverture buccale, l’accessibilité buccale
(notamment si l’on veut poser un implant en postérieur) et sur
l’occlusion.
L’examen radiologique permet de dépister les affections touchant les
raciness dentaires et d’évauler la qualité de l’os. En complement un
scanner dentaire ou examen en 3D offre une vision fine et détaillée de
l’ensemble dess arcades dentaires, nécessaire pour prévoir les
modalities des arcades dentaires, nécessaire pour prévoir les modalities
du geste implantaire.
L’interrogatoire medical permet d’identifier d’éventuelles contre-
indications: radiothérapie, traitement aux bisphosphonates…
Dans ce paragraphe, c’est l’examen radiologique que nous allons
developer à travers les techniques d’imagerie dento-maxillaires. En
effet, avant toute chirurgie implantaire il est d’usage de realizer un
examen pré-implantaire afin d’apprécier les risques anatomiques
concomitant à la localization de la pose de ll’implant et d’évaluer le
volume et la qualité de l’os et ce sont les examens.
La radiographie panaromique, le scanner (dentascanner), le cône beam
et les logiciels de planification implantaire sont des examens
26
complémentaires qui vont grandement aider le praticien à analyser les
risques anatomiques avant la chirurgie implantaire. La radiographie
panoramique ou l’orthopantomogramme est un examen radiologique
en 2 dimensions qui permet de visualizer sur un seul cliché (une seule
radio) les arcades dentaires, les maxillaires, les parties inférieures des
fosses nasals, les sinus maxillaires, le trajet du nerf alvéolaire inférieur
entre autres.
Illustration d’une panoramique dentaire
L’intérêt du panoramique dentaire est de dépister les foyers infectieux
dentaires et les affections pouvant toucher les maxillaires et des sinus.
Il permet aussi de mesurer les niveaux osseuax, d’appréhender les
difficulties anatomiques et de choisir les dimensions des implants.
Mais attention, la technique pantomographique génere des
deformations verticals et horizontals entraînant des deformations
dimensionnelles globales variables ce qui entraine un manqué de
fiabilité. Pour éviter ces deformations, il faut un appareil
radiographique bien réglé et un patient bien positionnépuor obtenir une
image radiographique la plus fiable possible. Ainsi, l’examen
panoramique n’est pas suffisant avant une chirurgie implantaire car ne
27
nous renseigne pas sur le volume osseux. Il s’agit d’un bon examen de
débrouillage mais qui se révele incomplet.
La tomodensitométrie ou scanner est un examen de référence qui a un
aspect médico-légal. Le scanner nous donne une acquisition
voluminique (3D) et un champ large: maxillaire, mandibule et sinus
maxillaires en entire.
- le scanner dentaire ou dentascanner, permet d’étudier un apex dentaire
à la recherche par example d’un foyer infectieux, ou encore d’étudier
les rapports du canal dentaire (siege du nerf dentaire) avec les racines
de la dent de sagesse.
Illustration d’un scanner dentaire (coupes axiale, coronale et panoramique)
Cet examen permet aussi d’évaluer le volume osseux. C’est l’analyse
de ce document qui permet au praticien de décider s’il est nécessaire de
pratiquer une greffe osseuse ou non. Il y a réalisatin d’une sèrie de
coupes du maxillaire et de la mandibule lors d’un scanner.
28
Le logiciel permet dans un second temps de reconstruire les images
dans les trois plans de l’espace, et d’obtenir en particulier des coupes
sagittales perpendiculaires à l’arcade dentaire sans agrandissement
(1mm pour 1mm sur les films) (8) (9).
Autre technique d’imagerie, le cone beam, à mi-chemin entre le
panoramique dentaire et le scanner, le cône beam crée une petite
révolution dans le domaine de l’imagerie médicale. Cet appareil offre
notamment de nouvelles opportunités en matiere d’examen dentaire
mais reste encore peu connu du public.ù
Le cône beam (ou CBCT) est une nouvelle technique de radiographie
numeérisée apparue vers la fin des années 90. Comme son nom
l’indique, il utilise un faisceau d’irradiation de forme conique. Cet
appareil présente notamment l’avantage d’être plus précis que le
panoramique dentaire en offrant une résolution similaire, avec en plus
la possibilité d’une reconstitution numérique en 3D (18).
A l’inverse du scanner, il permet de balayer en un seul passage
l’ensemble du volume à radiographier, en étant en outre moins
irradiant. Il offre par ailleurs la possibilité de localiser le champ
d’examen sur la zone à étudier (quelques dents, une mâchoire), ce qui
permet d’éviter d’irradier inutilement les autres parties du crâne.
Autrement, du fait de la précision qu’il apporte, le cône beam reste un
examen de choix en implantologie. Il permet d’évaluer au plus juste le
volume osseux et la position des structures anatomique délicates
comme les nerfs en vue de la pose d’implants. La modélisation en 3D
permet en outre de choisir la taille et la forme des implants
proportionnellement à la morphologie du patient et de simuler leurs
emplacements virtuellement.
29
Illustration d’images issues d’un cône beam
Enfin, il existe des logiciels d’aide au diagnostic et à la chirurgie
(10). Nous ne détaillerons que deux d’entre eux qui sont les plus
utilisés ou les plus representatives de ces nouvelles techniques:
Simplant et Nobelguide.
- Simplant
L’ètude commence classiquement par la realization de modeles
d’études montés sur articulateur. Puis est fabriqué un montage en cire,
préfigurant la prothèse definitive. Cela permet d’objectiver
l’application des impératifs de la prothèse implanto-portée.
Un guide radiologique dérivé du modèle prothétique est réalisé. Soit on
y inclut des dens du commerce radio opaques, soit l’enregistrement
occlusal. Ce matériau doit être rigide.
30
- Scanner avec deux acquisition
Un double scanner doit être realize pour avoir une representation fidèle
de l’os et du guide radiographique. Les marqueurs de gutta percha sur
le guide sont des elements essentiels pour effectuer une fusion exacte
entre les deux scanners.
Le premier scanner est realize sur le patient ayant en bouche le guide
radiographique stabilize en bonne position par l’index occlusal. Il nous
apporte une image détaillée de l’os et du positionnement des repéres de
gutta percha du guide radiographique. Ce scanner est toujours realize
selon une acquisition parallèle au plan occlusal, intéressant la
mandibule ou le maxillaire ainsi qu’une partie des dents antagonistes.
Le deuxième scanner est realize sur le guide radiographique seul, sans
mordu d’occlusion. Il assure une image détaillée du guide
radiographique et des repères de gutta percha dans sa structure. Cette
acquisition devra se faire dans les memes conditions que la précédente.
- Planification
Le logiciell permet de positioner le guide radiographique sur l’os
alvéolaire tout en ménageant l’espace de l’épaisseur de la muqueuse et
de mettre en place virtuellement les implants.
- Guide chirurgical
La planification permet de fabriquer en usine le guide chirurgical par
technique de scanner. Il est la réplique du guid radiographique aménagé
pour permettre le forage et la mise en place des implants. Le guide
chirurgical servira d’empreinte au laboratoire de prothèse, pour couler
le modèle de travail. (27)
31
6. EXTRACTION- IMPLANTATION IMMEDIATE
Dans le passé, le protocole pour le positionnement d’un implant pour
remplacer un élément dentaire pour extraire prévu une intervention en
deux étapes:dans une première session a été extrait et l’élément dentaire,
après que la direction du résidu d’alvéole, et referma les tissus et il
donne le temps de l’os de guérir (environ 3-6 mois); la deuxième session
a été effectivement entré dans l’installation mature dans l’os.
Cependant, au cours des 20 dernières années, une meilleure
compréhension de l’utilisation thérapeutique des implants dentaires a
entraîné des changements radicaux dans les orientations traditionnelles
de chirurgie implantaire: l’avancement de la technologie des
biomatériaux, ainsi que l’optimisation des profils et des caractéristiques
de surface de l’implant, ont fourni des protocols cliniques améliorés pour
fournir des options de traitement les plus avancés. Aujourd’hui, en effet,
chez les patients qui presentment un os alvéolaire d’une certaine quantité
et la qualité et la qualité, telle qui est capable d’assurer la stabilité
primaire nous pouvons utilizer l’usine de protocole post-extraction, ou
une plante place immédiatement après (ou quelques jours après)
l’extraction de la dent, sans avoir à attendre pour la guérison complete de
l’os. Plusieurs etudes cliniques chez l’homme ont montré des niveaux
élevés de success pour les implants places dans les alvéoles d’extraction.
L’insertion d’implants à la fois l’extraction dentaire present plusieurs
avantages.
Les premières etudes réalisées ont montré que les implants places
immédiatement dans un site de la carrier processus actuels de
32
l’ostéointégration similaire à celle connue pour les sites matures, à la fois
pour la qualité et la quantité d’os nouvellement formé.
Karabud, dans une etude histologique et morphométrique des canines
mandibulaires, a rencontré un BIC (os-implant Contact, indicative de
l’ostéo-intégration) de 62,4% et 51,3% à 8 semaines, dans les sites
immédiats post-extraction, traits respectivement les implants recouverts
d’hydroxyapatite et en implants en titane par projection plasma.
Schulte a été le premier, dans une etude menée chez l’homme, avec un
suivi de 8 ans, en échange d’implants post-extraction taux de success de
90%.
Block, dans une etude retrospective, a montré un taux de réussite entre
92,7% et 98,0%, en accord avec les valeurs trouvées par Grunder et al, et
par d’autres etudes dans la literature. Les etudes de la literature sur le
placement de l’implant immediate dans les sites d’extraction d’éléments
multiples raciness sont rares: Atzi et al. dans une étde dans cinq ans, ils
ont montré des taux de réussite de 92% pour les molaires mandibulaires
et 82% au niveua des molaires maxillaires, notant que le facteur clé est la
densité de l’os, avec des taux allant jusqu’à 35- d’échec 44% en D4
osseuse. Dans une etude à 12 mois de suivi Cafiero et al. Ils ont obtenu
les mêmes taux de réussite entre les molaires supérieures et inférieures
(100%); données conformément à l’étude à 18 mois de Van Bogaerde et
al. Comme le montrent ces études, la procédure d’implantation post-
extraction montre un taux de réussite élevé et est donc désormais
considérée comme une procédur clinique qui a des résultats prévisibles.
Dans une étude de Becker, les implants ont été placés à la fois de
l’extraction et n’a pas été utilisé, n’importe quel type de matériau de
greffe, ou la membrane de barrière. Petits défauts circonférentielles entre
33
l’implant et l’os opinion ont été remplis de sang recouverte d’un rabat de
pédicule. Il à été rapporté un taux de 93,3 % de réussite en quatre ans.
Une étude de Covani et al. 2003 soutenu l’hypothèse que d’induire une
cicatrisation osseuse spontanée de péri-implantaire défaut osseux qui ne
dépassent pas deux mm est suffisante, les facteurs suivants:
1) La stabilité primaire.
2) L’intégrité de la paroi de l’os maintient un caillot de sang stable.
3) Fermeture par première intention du volet.
Tuotefois cette procédure pour être accepté par example être
recommandé pour une utilization de routine, il a encore besoin d’études
approfondies et bien menées.
34
35
INDICATIONS
Toutes dents compromises: fracture, fissure, lésion endodontique, lésion parodontale terminale, résorption radiculaire, rhisalyse
Nécessite un examen minutieux de la gencive• Épaisseur et quantité • Architecture• Biotype• Table osseuse vestibulaire
36
PROTOCOLES
Extraction atraumatique en conservant la table osseuse vestibuilare
Axe de forage en fonction des conditions anatomiques pré-implantaires
Secteur antero-maxillaire: axe d’insertion de l’implant doit souvent être palatine
Utilization d’une fraise boule ou fissure à ou pour guider le 1 ͤ foret et conserver ensuite la même angulation
37
PROTOCOLES• Secteur pré-mola i re maxi l la i re• Si la rac ine b i - rad icu lée, chois i r l ’axe de la
rac ine pa lat ine
38
PROTOCOLES Si espace entre l’implant et la paroi
vestibulaire (GAP), combler impérativement avec de l’os autogène ou hydroxyapatite d’origine bovine (résorption plus lente)
39
CAS CLINIQUE N°1
Extract ion 11&21Femme 65 ans Parodont i te termina le
40
41
42
43
44
45
CONCLUSION
En conclusion, on peut affirmer que, grâce à l’avancement continu de la
recherche scientifique et technique au cours des dernières années, même
le protocole opératoire qui consiste à placer un post-extraction en charge
immédiate implant peut être considéré comme une procédure peut
produire des résultats prévisibles, avec un taux de réussite très élevé.
Cependant, il est également important, afin de parvenir à une thérapie
réussie, effectuer une évaluation préopératoire attentive du cas clinique,
au cours de laquelle doit être déterminée: la présence d’une quantité et la
qualité de l’os et de l’absence de conditions adéquates qui peuvent
mettre en péril le processus de ostéointégration et donc le succès de
l’implant. Le positionnement d’une charge immediate post-implant
d’extraction présente de nombreaux avantages par rapport à la technique
classique développé par Branemark. Avec cette procedure, en fait, nous
pouvons rèpondre plus adéquatement aux exigencies croissants des
patients, qui, nécessitent le plus souvent des therapies à court terme, qui
sont abordables et, surtout, que les presents résultats esthétiques
immédiats. La durée des coûts plus petits et plus contenaient sont dus à
un petit nombre de chirurgies. Les meilleurs esthétique, à la place, est
garanti par la réponse du tissue osseaux: dans le protocole classique, en
fait, au cours de la période de cicatrisation de 6 mois, le tissue osseaux
est pas stimulée du tout et ne seront donc correspondre à une
augmentation du taux de résorption. En charge immediate, cependant,
l’os alvéolaire va immédiatement commencer à absorber les forces
occlusales provenant de la restauration proviso ire, et cette function sera
d’assurer une résorption osseuse moins, montrant un meilleur résultat
46
esthétique. La procedure Clinique examine dans cette etude prospective
a prouvé être en mesure de répondre aux attentes toujours croissants des
patients, tout en fournissant le clinician evec un protocole qui peut
fournir des résultats prévisibles, où il ya les conditions optimales.
47
BIBLIOGRAFIA
1) Knese KH. Bone formation and development of osseus structure.
Verh Dtsch Ges Pathol. 1963; 47:35-54. Revie.w
2) Enlow DH. Osteocyte necrosis in normal bone. J.Dent Res. 1966
Jan-Feb; 45 (1):213.
3) Baumhammers A, Stallard RE, Zander HA. Remodelling of
alveolar bone. J Periodontol. 1965 Nov-Dec; 36 (6):439-42
4) Tallgren, A. The continuing reduction of the residual alveolar
ridges in complete denture wearers: a mixed longitudinal study
coverin 25 years. Journal of Prosthetic Dentistry 1972; 27, 120-
132.
5) Van der Weijden F, Dell’Acqua F, Slot DE. Alveolar bone
dimensional changes of post-extraction sockets in humans: a
systematic review. J Clin Periodontol. 2009 Dec; 36 (12): 1048-
58. Review.
6) Nevins M, Camelo M, De Paoli S, Friedland B, Schenk RK,
Parma-Benfenati S, Simon M, Tinti C, Wagenberg B. A study of
the fate of the buccal wall of extraction sockets of teeth with
prominent roots. Int J Peridontics Rrestorative Dent. 2006 Feb;
26 (1): 19-29.
48
7) Johnson K. A study of the dimensional changes occurring in the
maxilla following closed face immediate denture treatment. Aust
Dent J.1969 Dec; 14 (6): 370-6.
8) Muster D, Champy M. Problem of bone-biomaterial interface.
Actual Odontostomatol (Paris). 1978 Mar; (121): 109-24.
9) Branemark P.I., Hansson BO, Adell R, Breine U, Lindstrom J,
Hallem O, Ohman A. osseointegrated implants in the treatment of
the edentulous jaw. Experience from a 10-year period. Scand J
Plast Reconstr Surg Suppl 1977; 16:1-132.
10) Branemark P.I. Ostointegration and its experimental background.
J. Prosthet Dent 1983;50 (3): 399-410.
11) Branemark P.I., Adell R, Albektsson T, L ekholm U, Lundkvist S,
Rockler B. Osseointegrated titanium fixtures in the treatment of
edentulousness. Biomaterials 1983, 4 81): 25-8.
12) Barzilay I, Graser GN, Iranpour B, Proskin HM. Immediate
Implantation of pure titanium implants into extraction sockets of
Macaca fascicularis. Part I: Clinical and radiographic assessment.
Int J Oral Maxillofac Implants. 1996.
13) Schulte W, Kleineikenscheidt H, Lindner K, Schareyka R. The
Tübingen immediate implants in clinical studies. Dtsch Zahnarztl
Z. 1978 May; 33 (5): 348-59.
49
14) Block MS, Kent JN. Placement of endosseous implants into tooth
extraction sites. J Oral Maxillofac Surg. 1991 Dec, 49 (12): 1269-
76.
15) Grunder U, Polizzi G, Goené R, Hatano N, Henry P, Jackson WJ,
Kawamura K, Köhler S, Renouard F, Rosenberg R, Triplett, G,
Werbitt M, Lithner B. A 3- year prospective multicenter follow-up
report on the immediate and delayed-immediate placement of
implants. Int J Oral Maxillofac Implants. 1999 Mar-Apr; 14 (2):
210-6.
16) Gelb DA. Immediate implant surgery: three-year retrospective
evalution of 50 consecutive cases. Int J Oral Maxillofac Implants.
1993; 8 (4): 388-99.
17) Polizzi G, Grunder U, Goené R, Hatano N, Henry P, Jackson WJ,
Kawamura K, Renouard F, Rosenberg R, Triplett G, Werbitt M,
Lithner B. Immediate and delayed implant placement into
extraction sockets: a 5-year report. Clin Implant Dent Relat Res.
2000; 2 (2 ):93-9.
18) Vanden Bogaerde L, Rangert B, Wendelhag I. Immediate/early
function of Branemark System TiUnite implants in fresh
extraction sockets in maxillae and posterior mandibles: an 18-
month prospective clinical study. Clin Implant Dent Relat Res.
2005; 7 Suppl 1: S121-30.
50
19) Paolantonio M, Dolci M, Scarano A, d’Archivio D, di Placido G,
Tumini V, Piatelli A. Immediate implantation in fresh extraction
sockets. A controlled clinical and histological study in man. J
Periodontol. 2001 Nov; 72 (11): 1560-71
.
20) Cosci F, Cosci B. A t-year retrospective study of 423 immediate
implants. Compend Contin Educ Dent. 1997 Sep; 18 (9): 940-2,
944, 946 passim.
21) Schropp L, Kostopoulos L, Wenzel . A. Bone healing following
immediate, delayed placement of titanium implants into extraction
sockets: a prospective clinical study. Int J Oral Maxillofac
Implants. 2003 Mar-Apr; 18 (2):189-99.
22) Branemark P, Adell R, Beine U, Lindstrom J, Hallen O et. al.
osseintegtated implants in the treatment edentulous jaw.
Experience from a 10 year period. Scand J Plast Reconstr Surg
1997; 2 (16): 1-132.
23) Shnitman D, Wohrle P, Rubenstein J. Immediate fixed interim
prostheses supported by two stage threaded implants:
methodology and results. J Oral Implantol. 1990; 16:96-105.
24) Tarnow D, Emtiag S, Classi A. Immediate loading of threaded
implants at stage I surgery in edentuolous arches: ten consecutive
case reports with 1-5 year follow-up. Int J Oral Maxilllofac
Implant 1997; 12:319-2.
51
25) Randow R, Ericsson I, Nilner K, Patersson A, Glantz P.
Immediate functional loading of Branemark dental implants: an
18-month clinical follow up study. Clin Oral Impl Res 1999; 10:8-
15.
26) Misch C, Degidi M. Immediate loading implants with fixed
prostheses in the completely edentulous patient. J C lin Impl Res
2003; 5:200-3.
27) Barone A, Rispoli L, Vozza I, Quaranta A, Covani U. Immediate
restoration of single implants placed immediately after tooth
extraction. J Periodontol. 2006 Nov; 77 (11): 1914-20.
28) Sennerby L, Meredith N. Resonance frequency analysis:
measuring implant stability and osseointegration of bone anchored
endosseus implants. Crit Rev Biomed Eng 1998; 26 (4): 275-291.
29) O’sullivan D, Sennerby L, Meredith N. Measurements Comparing
the initial stability of five designs of dental implants: a Human
cadaver study. Clinical Implant Dentistry and Related Research
2000; 2 (2):85-92.
52
TABLE DES MATIERES
3- IMPLANTOLOGIE DENTAIRE
2.1- Historique
4- ANATOMIE DES MAXILLAIRES
2.1- Le maxillaire
2.2- La mandibule
3- OS ALVEOLAIRE
3.1 Carateristiques histilogiques de l’os alveolaire
3.2 Os alveolaire regeneration après extraction dentaire
4- OSSEOINTEGRATION
4-1 Protocole Branemark
5- EXAMEN PRE-IMPLANTAIRE
6- EXTRACTION-IMPLANTATION IMMEDIATE
7- INDICATIONS
8- PROTOCOLES
9- CAS CLINIQUE
10- CONCLUSION
11- BIBLIOGRAFIE
53
APPROBATION
54