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News - Noticias - Informatie

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Religieux et laïcs

une même mission

N. 4Avril 2012

AAL’Asie, une priorité

Je rentre d’un voyage en Asie qui m’a permis de visiter les frères des

Philippines et du Vietnam. L’Assomption est présente dans ces pays depuis moins de 7 ans et déjà notre congrégation prend un visage asiatique avec l’arrivée de nombreux jeunes. En fait, l’aventure asiatique de l’Assomption a commencé il y a fort longtemps avec notre fondation de Mandchourie, mais celle-ci a brutalement était interrompue en 1952 sous la pression du régime communiste chinois. Malgré cela nous n’avons jamais perdu l’ambition d’y retourner, mais il a fallu attendre 40 ans avec la fondation en Corée pour voir refleurir notre espérance asiatique. Aujourd’hui, nous sommes présents dans trois pays et nous espérons vivement continuer notre développement.

Pourquoi l’Asie est-elle une priorité de congrégation ? C’est lors du chapitre

général de 2005 que nous avons pris la décision de mettre cette priorité en œuvre et même si celle-ci n’a pas été formulée explicitement dans les Actes du chapitre de 2011, il est clair que nous gardons une forte ambition asiatique. Il est nécessaire

que l’ensemble du corps assomptionniste se mobilise pour l’Asie.

L’Asie est une priorité parce qu’il s’agit du continent où se vivent d’ores et

déjà les grands défis de notre monde. La démographie y est impressionnante car elle représente plus de 60% de la population mondiale. L’Église y est minoritaire et le travail d’évangélisation est immense. Quand nous voyons ces foules immenses qui ne connaissent pas Jésus-Christ, notre zèle apostolique ne peut être que stimulé. C’est aussi le lieu où se joue les grandes décisions de demain avec l’émergence de la Chine et de l’Inde comme grandes puissances mondiales. Enfin, il y a un nombre important de pauvres et nous n’oublions pas que l’Évangile doit leur être annoncé en priorité.

L’Assomption est une petite famille modeste et humble, mais elle a des

potentialités réelles. Je reviens émerveillé de voir comment avec nos maigres moyens nous réussissons en Corée, aux Philippines et au Vietnam à nous insérer dans le paysage local. Je pense à

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Edito

rial l’initiative récente de lancer le mensuel de prière

« Living with Christ » dans sa version philippine. Je pense également à notre orphelinat d’Ho Chi Minh Ville où nous accueillons une vingtaine d’enfants. Je pense aussi au réseau de laïcs bienfaiteurs qui entourent la communauté de Gwangju.

L’Asie, c’est aussi des jeunes qui frappent à notre porte et qui demande que nous réfléchissions

aux conditions de leur accueil. Le savez-vous, mais nous avons des postulants chinois et indiens ? Qu’allons-nous leur proposer ? Quelle perspective de fondation avons-nous dans leurs pays?

Aujourd’hui, la priorité reste bien la consolidation des fondations. Parmi elle, je

pense tout particulièrement à la Corée qui n’a jamais bénéficié d’un soutien massif au long de ses 20 années d’histoire. Je me permets d’interpeller chacun des religieux pour qu’il se pose en conscience la question d’un service en Corée. Déjà un frère Vietnamien a répondu à l’appel et se dévoue aux migrants originaires de son pays. Il faudrait d’autres personnes en renfort. Les Philippines vont connaître prochainement le départ de frères aînés qui après avoir consacré du temps à bien servir la mission retournent dans leur pays d’origine. Il me paraît important de les remplacer par des plus jeunes pour continuer de soutenir le petit noyau des fondateurs. Enfin, le Vietnam n’a pas de frères étrangers dans les communautés et il est nécessaire de favoriser l’internationalité. Je lance un appel pour que des frères se déclarent disponibles pour soutenir nos fondations.

Progressivement une prise de conscience se fait dans les communautés asiatiques. Celles-

ci découvrent qu’elles sont solidaires entre elles et qu’elles ont une communauté de destin.La Coordination Inter-Asiatique qui s’est réunie au Vietnam a permis d’avancer sur la compréhension du processus de continentalisation. Il ne s’agit pas de créer une province au sens ancien du terme, mais de favoriser l’émergence d’une structure apte à favoriser la circulation des personnes et le soutien des projets apostoliques. Nous ne devons pas avoir peur de cette évolution qui est la garantie d’un surplus d’énergie et de vitalité. La continentalisation n’est pas une chimère monstrueuse, elle est le soutien pour notre dynamisme apostolique. Au moment où la mondialisation s’étend, nous voulons donner un visage humain à nos structures. Réfléchir à la continentalisation, c’est favoriser la fraternité et stimuler le zèle apostolique.

L’Asie est une terre pleine de promesses, mais elle est aussi un continent aux nombreux défis.

Puisse l’Assomption y manifester son charisme dans la simplicité et la joie !

Alors que l’Église est dans la lumière de Pâques, je prie le Seigneur pour qu’Il nous donne la

force et le courage d’être des missionnaires heureux de la Bonne Nouvelle.

Père Benoît GrièreSupérieur Général

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Offi cielLe Père Benoît Grière, Supérieur Général, avec son Conseil, a appelé

à la profession perpétuelle1. Fr. Dominic MUTURI KAMAU (Afrique) (02/03/2012)2. Fr. Isidore KAMBALE MASIMENGO (Afrique) (02/03/2012)3. Fr. Charles Mavunda KAKULE (Afrique) (03/03/2012)4. Fr. Philippe BERRACHED (France) (03/03/2012)5. Fr. Venceslas Quentin KOLELA (Afrique) (05/03/2012)6. Fr. KAKULE MBOKANI Jean-Marie (Afrique) (05/03/2012)7. Fr. Louis KIVUYA MUKE (Afrique) (06/03/2012)

AgendaConseil général ordinaire

30 avril au 12 mai24 septembre au 5 octobre

Conseil Général Plénier

du 1er au 10 juillet

Père Benoît GRIERE

Visites canoniques- Afrique de l’Ouest, du 17 au 31mai : Togo et Burkina

Faso. (Benoît et Emmanuel)- Europe du Nord du 15 au 27 juin. (Benoît et

Emmanuel)- Par� cipa� on au Pèlerinage Na� onal du 15 août à

Lourdes- Afrique (Kinshasa) et Madagascar du 25 août au 21

septembre 2012- Rencontre des Conseils généraux de la Famille de

l’Assomp� on à Paris du 8 au 11 octobre 2012

John Franck

- du 16 au 29 mars au Brésil - du 29 mars au 9 avril au Chili - du 10 avril au 13 avril en Argen� ne - du 14 au 19 avril en Colombie - du 19 au 26 avril en USA/Florida- du 12 juillet au 3 septembre aux USA

Emmanuel Kahindo

- du 29 mars au 10 avril à Gênes (Italie)- du 20 au 27 avril à Paris (commission interna� onale

de Forma� on)- du 11 au 15 mai conseil d’Europe à Madrid

(Espagne)- du 18 au 31 mai voyage en Afrique de l’Ouest- du 15 au 26 juin : visite canonique de la Province

d’Europe du Nord- du 16 au 22 octobre : conseil d’Europe à Valpré-Lyon

(France)

Didier Remiot

- du 29 mars au 3 avril à Paris (conseil des consulteurs)

- du 25 octobre au 2 novembre : voyage au Canada

Marcelo Marciel

- du 18 au 30 juin : rencontre de la Mission d’Orient à Moscou (Russie)

Provincial d’Afrique

Le samedi 3 mars le père Benoît GRIERE a rendu publique la nomination du Père Protais KABILA KAKULE KALONDO comme Supérieur Provincial d’Afrique pour succéder au Père

Vincent KAMBERE le 1er juin prochain au terme du second mandat de ce dernier. Le Père Protais exerce actuellement les fonctions de Supérieur Régional d’Afrique de l’Est depuis 2008 à la suite du Père Richard Brunelle.

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Portr

ait Un nouveau Provincial

C’est le jour de la Saint Augustin, le 28 août 1961 que

naît le petit Kalondo au foyer de Mutume Corneille et de Bilere Rosa à Ka-singa (même si l’état civil le rajeunit de deux ans.) Il est le quatrième enfant du couple et son deuxième garçon. Il est baptisé à la paroisse de Mutwanga le 18 septembre 1961. Après les études primaires à Mu-twanga de 1969 à 1973 et à Musyenene de 1973 à 1975. C’est dans cette localité qu’il reçoit la confirmation, le 17 décem-bre 1973), après une année dans un institut aujourd’hui disparu, il est scolarisé à l’institut Biondi de Mu-syenene de 1976-1978 et à l’institut Lwanga de Mulo de 1978 à 1984. C’est à Mulo qu’il rencontre le P. Marc Champion et que commence son aventure assomptionniste. De 1984 à 1985, il fait son temps de postulat à Kitatumba avec le Père Delvordre. Il entre au noviciat, à la maison Lwanga de Butembo le 22 août 1985 et y prononce ses pre-miers vœux, le 16 septembre 1986. Au scolasticat, il a comme forma-teur le P. Giuliano Riccadonna et supérieur le Père Charles Mbogha Kambale (1942-2005), le futur évêque de Wamba (1990), d’Isiro-Niangara (1995) devenu archevê-que de Bukavu en 2001. La sim-plicité du Frère Protais lui gagne la sympathie de tous. Sa générosité et son attention pour les pauvres le poussent à s’engager dans l’al-phabétisation. Il réalisera plus tard en 2008 l’édition d’ouvrages pour l’apprentissage de la lecture et de l’écriture en trois langues destinée

aux tout-petits. Etre un apôtre dé-sintéressé et plein d’initiatives, un frère disponible, voilà ce qui l’ha-bite ce 15 août 1991 lorsqu’il fait sa profession perpétuelle entre les mains du P. Théodard. Mais ce jour-là aussi il ressent plus spécia-lement le vide laissé par une ma-man décédée l’année précédente. La vocation de Protais : bien de servir l’Eglise comme prêtre. Mgr Emmanuel Kataliko l’ordonne dia-cre le 22 janvier 1995 et prêtre à la paroisse de Kitatumba le 21 décem-bre de la même année. Il en devient le curé de 1997 à 1999. Il est alors nommé supérieur de la commu-nauté paroissiale de l’Immaculée Conception de Kyondo puis le curé l’année suivante. En 2001 com-mence son aventure kényane. Afin de rendre à l’Assomption une visi-bilité qu’elle n’a pas encore dans ce pays où elle est depuis 1987 grâce à la province d’Amérique du Nord, le Père Protais prend en charge la paroisse Sainte Monique de Njiru, une terre en friche matériellement et spirituellement. Il se préoccupe de collecter des fonds pour la cons-truction d’une grande église dans

cette banlieue de Nairobi. Il a écrit le récit passionnant (hélas non pu-blié) de cette aventure missionnaire dans un manuscrit intitulé « Njiru, terre de mission ». En 2008, alors que le P. Richard Brunelle quitte le Kenya, le P. Protais est nommé Supérieur Régional d’Afrique de l’Est et doit non sans déchirement quitter la direction de sa chère pa-roisse. Comme régional, désormais il déploie son dynamisme sur toute la zone non seulement au Kenya, mais également en Tanzanie et en Ouganda où l’Assomption vient de s’implanter. Le P. Protais est avant tout un constructeur de fraternité et c’est sans doute la préoccupa-tion qui l’animera dans sa nouvelle charge : à aller de l’avant « Duc in altum ! ». Membre du Chapitre Gé-néral en mai 2011 à Rome, il décla-rait : « Dans nos pays déchirés par les conflits politiques et ethniques, par la méfiance et les haines qu’en-gendrent toutes sortes de pauvre-tés... je me sens être leur cœur, leur voix, leur envoyé et cela me remplit de joie mais aussi de crainte devant le Seigneur ».

Père Protais KABILA KAKULE KALONDO Nouveau Supérieur Provincial d’Afrique

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NouvellesLe Père Bernard Holzer, élu Président d’APAC

Le 29 février 2012, lors de la 11ème Assem-blée générale tri-annuelle d’APAC (Asia

Pacific Augustinian Conference), le Père Bernard Holzer a été élu Président de ce forum pour trois ans.APAC rassemble les Congrégations religieuses masculines et féminines d’Asie et du Pacifique qui suivent la Règle et s’inspirent de la spiritualité de saint Augustin. Ce forum cherche à renforcer les liens entre les familles augusti-niennes et à promouvoir la collaboration entre ses membres, notamment dans les domaines de la formation et de la spiritualité, desvocations et des jeunes, de l’éducation et de l’en-gagement pour plus de justice et de paix. APAC réunit actuellement les religieux et religieuses de la famille augustinienne d’Australie, de Corée, de Guinée-Papouasie, d’Inde, d’Indonésie, du Japon, des Philippines, de Taïwan, de Thaïlande et du Vietnam.

Lancement de l’éditionphilippine de « Living with Christ »

Le 27 février 2012, l’équipe de Bayard Phi-lippine – le Père Ricky Montañez, éditeur et

président de Bayard-Philippines, les Frères Ellis Luciano et Blair Nuyda, respectivement Rédac-teur en chef et Directeur de la création graphique,

les Pères Bernard Holzer, Conseiller éditorial, et Gilles Blouin, rédacteur, ainsi que Jérôme Berson, un volontaire de la Délégation Catholique pour la Coopération (DCC) chargé de la production et du mar-keting – ont présenté le numéro zéro de l’édition philippine de « Living with Christ » aux communautés religieuses du quartier. Le prochain numéro des « Chroniques de Manille » reviendra sur l’événement.

Worcester : la signature d’une convention

Le 7 mars, la soirée à Due Pini prend des airs d’annexe universitaire. Une quarantaine

d’étudiants de Worcester et leurs accompagna-teurs (parmi eux le Père Dinh Vo Tran Gia) ont été accueillis pour une messe solennelle sous la présidence du Père John Franck, assistant général et animé par le P. Jérôme Lively, et suivie d’un repas festif qui s’est conclu par la signature d’une convention entre l’Université d’Assumption College et la Congrégation en vue de l’ouverture d’un Campus de l’Université à Rome.

Le Docteur Cesareo, président d’Assumption College de Worcester et le P. Grière, Supérieur Général signent la Convention bilatérale.

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Nouv

elle

s Visite à Rome de Mgr Mathias (Ouganda)

Ce lundi 06 février 2012, la communau-té Due Pini a été honorée par la visite de Mgr Mathias Ssekamanya, évêque

du diocèse de Lugazi (Ouganda). Cette visite n’avait d’autre but que de se connaître les uns et les uns. En effet, d’ici quelques mois, deux frères de la province d’Afrique, vont ouvrir une commu-nauté dans son diocèse et desservir une parois-se, précisément dans le village de Kyavakade. Ces frères y vivent déjà depuis 7 mois, pour ap-prendre la langue locale, en vue de cette future implantation que nous espérons pouvoir finan-cer grâce aux réponses à l’appel d’aide qui a été lancé par le Conseil Général Plénier à tous les assomptionnistes qui œuvrent en paroisse. Après le Kenya et la Tanzanie, l’Ouganda de-vient le troisième pays en Afrique de l’Est où nos frères d’Afrique sont missionnaires. Après le dîner, pendant plus d’une heure, Ma-thias Ssekamanya s’est entretenu avec la com-munauté à laquelle s’étaient jointes les Oblates pour parler de son jeune diocèse (créé il y a dix ans) et présenter les appels missionnaires de son église qu’il considère comme urgents, notamment l’éducation, la santé et la vie spiri-tuelle des agents pastoraux.

Emmanuel Kihugho, a.a.

En haut: Mgr. Mathias Ssekamanya, évêque de Lugazi (Ouganda) en compagnie du P. Luc Martel, directeur du Bureau Solidarité et Développement et du Père Général.

En bas: Les Pères Pierre Kasereka Kisangani et Gilbert Maghesse

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A Rocca di Papa à une tren-taine de kilomètres de Rome, a eu lieu, du 28 mars

au 1er avril, la première rencontre internationale de préparation pour les prochaines JMJ. A l’invitation du Conseil Pontifical pour les Laïcs, les frères Régis Grosperrin et José Oyakawa Araoz, délégués de la Famille de l’Assomption se sont retrouvés au Centre Interna-tional de Spiritualité des Oblats (OMV) pour cette rencontre ayant pour thème “Soyez toujours dans la joie du Seigneur !” (Ph 4,4). Sous le beau paysage rayonnant du printemps, les représentants de différents congrégations et mouve-ments d’Eglise (300 responsables de 98 pays) ont commencé à pré-parer RIO 2013, les 28° JMJ. Les délégués se sont retrouvés dans un climat simple et fraternel pour mettre la main dès maintenant au

grand projet du 2013 où les jeunes seront invités à être les protagonis-tes d’une Eglise jeune et vivante, désireuse d’être partout témoin du Christ sous le thème « Allez donc ! De toutes les nations faites des dis-ciples » (cf. Mt 28, 19)

La rencontre s’est déroulée en trois temps: la première partie de la ses-sion a été consacrée à l’évaluation des JMJ de Madrid par le Cardinal Antonio Rouco Valera. Puis, ce fut le moment le plus attendu. RIO!!! la ville choisie comme lieu de la prochaine rencontre de la jeunesse. Avec la coupe du monde de foot-ball de 2014 et les Jeux olympiques d’été de 2016, les JMJ 2013 seront le premier des événements majeurs confiés au Brésil. Pour les JMJ, il a répondu joyeusement et courageu-sement à l’appel de l’Eglise. La dé-légation brésilienne s’est présentée

pleine de couleurs et au rythme de la samba. L’archevêque de Rio de Janeiro, Mgr Orani Joao Tempesta a ouvert cette deuxième partie de la session en nous expliquant ce qui représentait pour le diocèse de Rio de Janeiro un tel rendez-vous. Le troisième temps de la session a été centré sur la formation des jeunes. La conférence du P. Fabio Attard sur “la pastorale de jeunes face les défis éducatifs actuels” a été précédée des témoignages de différents mouvements de jeu-nes: scoutisme, Comunio et Li-bératione, MEJ, etc. La rencontre s’est clôturée sur la place Saint Pierre par la Messe des Rameaux présidée par Benoit XVI, en cette XXVIIème Journée Mondiale de la Jeunesse.

Fr. José Oyakawa Araoz

Nouvelles

C’est parti !!!

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UNE NOTE RÉDIGÉE de la main du Père Gervais Quenard en date du 21 septembre 1927 nous parle d’un précieux objet : l’aube du Père

d’Alzon. Nous avons essayé de rassembler quelques éléments relatifs à cette relique.Depuis Lavagnac où le Père d’Alzon se repose, le 18 mai 1871, il écrit à Mère Emmanuel-Marie Corren-son : « Les yeux de Mme de Giry ne lui permettent pas de faire l’aube mais elle m’a donné quelques mètres de dentelle au point d’Angleterre, avec la-quelle on pourra garnir le bas d’une aube ou faire un devant d’autel. Elle m’a donné aussi le voile de son mariage, toujours au point d’Angleterre. Tout cela et autre chose avait été donné à son arrière-grand-mère par Catherine II, l’impératrice de Russie. Cela ne date pas d’aujourd’hui. » Ce passage est cité in-tégralement par le Père Quenard.Rappelons tout d’abord qui était Madame Louis de Giry, née Constance Roussy de Sales. Elle était la pe-tite cousine du Père dont le fils unique Maurice était mort en septembre 1870 aux combats de la Porta Pia à Rome. Avec elle, le P. d’Alzon entretenait un lien régulier, lui rendait visite à Montpellier et la soute-nait moralement surtout après la mort de son fils uni-que. C’est probablement Constance, Madame Louis de Giry elle-même qui portera l’étoffe à Mère Emma-nuel-Marie (Lettres du Père d’Alzon à Mère Corren-son du 6 juin 1871, t. IX, p. 86) De la dentelle, un voile de mariée en dentelle au point d’Angleterre : de quoi s’agit-il ? C’est au XVII° et XVIII° siècle que l’on commence à parler de dentelle d’Angleterre ou de point d’Angleterre. Dans une An-gleterre qui interdisait importation de dentelles étran-gères et où la contrebande battait son plein, cette ap-pellation était une sorte de ruse commerciale, sensés permettre aux marchands anglais de vendre en toute tranquillité sur leur sol des dentelles importées. Sous ce nom on trouvera pendant deux siècles des dentel-les aux techniques et aux styles très différents. Vers 1850, les marchands de dentelles bruxellois reprirent ce nom pour une dentelle mixte qu’ils commerciali-saient à l’époque. Et aujourd’hui, quand on parle de point d’Angleterre c’est à cette production du XIX° siècle qu’on fait référence.

Qui était cette arrière grand’mère ? Selon l’ouvrage de Louis Roque, Armorial de la No-blesse de Languedoc, paru à Montpellier en 1860, Louis-Victorien de Castillon, seigneur de Castillon, marquis de Saint-Victor, colonel de dragons, chevalier de Saint-Louis, envoyé de la baronnie de Cailus, par Mgr l’archevêque de Narbonne, aux états généraux

Père

d’Al

zon L’aube du Père d’Alzon.

Dentelle au p oint d’Angleterre offerte par la tzarine Catherine II.

L’auble du P. d’Alzon réalisée par les Oblates de Nîmes en 1871.

par Bernard LE LEANNEC

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Père d’Alzon

de Languedoc en 1781, qualifié marquis devant cette assemblée, avait épousé le 25 janvier 1763 Louise-Augustine Le Roy de Macé, dont il eut trois fils et une fille : Claude-Louis, Louis-Hippolyte, Louis-Félicien-Eugène, chevalier de Malte en 1789; Pauline, mariée en 1803 à Henri-Fulcrand de Fabre, baron de la Tude.Claude-Louis de Castillon, le fils ainé, seigneur de Castillon, marquis de Saint-Victor, épousa Sophie de Guignard de Saint-Priest, fille du comte François Em-manuel de Saint-Priest, (ministre de la maison du roi et en août 1790, nommé par le roi ministre de l’in-térieur), et de Mlle Wilhelmina von Ludolf, fille de l’ambassadeur du Royaume de Naples près de la Su-blime Porte (arrière grand’mère de Constance), dont il eut cinq enfants. La plus jeune de ces cinq enfants est Armandine, mariée à Jean-Eugène Roussy de Sa-les (1823). De son mariage naquirent dix enfants dont Constance en 6ème position. Constance, de son mariage avec Louis de Giry, eut un fils unique : Maurice qui meurt à Rome en 1870.L’arrière grand’mère de la cousine Constance était donc l’épouse de Guillaume Emmanuel Guignard, vi-comte de Saint-Priest (1776, Constantinople – 1814 Laon) un émigré français devenu général dans l’armée russe qui combattit contre les troupes révolutionnaires

de Napoléon. Dans l’histoire de la colonie française de Moscou depuis les origines jusqu’en 1812, nous voyons qu’un courant d’émigration française vers la fin du XVII° siècle se tourne vers la Russie afin de se rapprocher d’une souveraine, l’impératrice Catherine II, plus respectueuse des traditions de l’ancien régime. C’est ainsi que l’on voit apparaître à la cour de la sta-rine à Saint-Pétersbourg des membres de l’aristocratie française dont Saint Priest (p. 117). Le comte est aussi signalé en tant que personne ayant accès à la cour et fréquentant des familles de la haute noblesse parmi les soutiens des ecclésiastiques français (p. 125).La note du Père Quenard nous rapporte que Mère Ma-rie de Saint Jean Pedemay1 avait emporté cette aube de Nîmes en Hollande, au moment des lois contre les congrégations en 1901. Elle y avait été gardée et re-mise donc au Père Quenard le 21 septembre 1927.

1 Pages d’Oblations, t. II, Paris, 1960, pp. 151-153 nous ap-prend que Mère Marie de Saint Jean Pédemay (1870-1932) avait été sacristine à Nîmes et qu’au moment des lois de 1901, elle avait suivi la communauté à Bramois (Suisse) puis à Roermond (Hollande) de 1903 à 1920, où elle fut nommée Supérieure en 1918. Elle le resta au transfert des sœurs à Hulsberg (Hollande) en mai 1920 jusqu’à sa mort en 1932.

Autographe du Père Gervais Quenard du 21 septembre 1927

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ue Le Bureau de Développement et de Solidarité.

Le Bureau de Développement et de Solidarité (BDS) doit être une des nouvelles sources de

financement de la mission de l’Assomption.C’est pourquoi l’Econome Général suit de près l’activité du Bureau. Une réunion hebdomadaire réunit le père Luc Martel et l’Econome Général afin d’assurer d’un avancement régulier de tous les dossiers. Il est prévu de désormais y associer par Skype le père Salvator, vivant en communauté à Fiskdale (Massachussetts), et qui est plus parti-culièrement chargé au sein du BDS de la recher-che de fonds auprès des organismes basés aux Etats-Unis.Les principaux projets pour lesquels nous recher-chons des fonds sont pour le moment :- l’extension de la communauté des étudiants en

philosophie à Arusha, Tanzanie ;- la construction d’un bâtiment destiné à abriter

à Kampala (Uganda) une communauté pour les postulants d’Afrique de l’Est (anglophones.) ;

- la construction de locaux plus adapté pour le centre social de Kindugu à Butembo (école pri-maire et école d’alphabétisation d’adulte) ;

- la construction d’un laboratoire de chimie au collège Kambali de Butembo ;

- la construction de dortoirs pour les élèves et de logements pour les professeurs au collège d’Eje-da à Madagascar.

- Le Centre de Langue de Manille ;- La reconstruction d’une école primaire à Lota

(Chili), fortement endommagée par un tremble-ment de terre.

Récemment, nous avons reçu d’une ONG anglaise une somme de 6.000 £ pour la communauté du philosophat de Tanzanie et une autre de 5.000 $ pour le laboratoire de chimie du collège Kambali. Le donateur de cette dernière somme annonce vouloir bientôt faire un deuxième don d’au moins le même montant.Plusieurs dossiers seront bientôt complets et vont pouvoir être envoyés à des organismes potentiel-lement donateurs.

L’Economat Général est chargé du suivi de deux fonds de placement :

1. le Fonds de Solidarité dont les rendements sont des-tinés à aider à couvrir les frais liés à la formation des Provinces et zones assomptionnistes qui n’ont pas les moyens de couvrir elles-mêmes ces dépenses.

2. le Fonds de la Maison Générale dont les rendements sont destinés à financer le budget annuel de la mai-son générale dont les dépenses ne sont même pas couvertes à 25% par les redevances générales.

Pour rappel, le principe –très simplifié- d’un tel place-ment est le suivant :

• on dispose d’un capital de « 100 », avec lequel on achète des actions et/ou des obligations sur le mar-ché boursier ;

• on espère que un an après, grâce au développement de l’économie, la valeur en bourse de ce qu’on a acheté aura augmenté. Supposons qu’elle soit passée à « 104 » ;

• si l’inflation de l’année écoulée a été de 2,5%, il faut laisser dans le fonds d’investissement un total de « 02,50 » pour en préserver le pouvoir d’achat ;

Nos fonds de placement.

Les moyens économiques de notre mission

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Dossier économique

• on peut alors utiliser « 1,5 » (=104-102,5) et le dé-penser pour couvrir nos besoins.

L’année 2011 a été une année particulièrement mau-vaise pour les placements financiers. Loin de produire des rendements positifs, les deux fonds de placement ont perdu significativement en valeur. (Pour revenir à notre exemple, ce qu’on avait acheté « 100 », ne vaut plus que « 95 », moins cher que ce qu’on a payé.).

La raison en est que l’économie des pays développés ne se porte pas bien. Elle a du mal à se remettre de la grosse crise financière de l’année 2008. Les pays d’Europe sont très endettés (depuis plus de 30 ans, la plupart d’entre eux dépensent chaque année plus que leurs revenus et sont donc obligés d’emprunter, toujours plus chaque année, pour couvrir leur déficit.) et les marchés doutent de plus en plus de leur capacité à un jour rembourser leurs dettes. Les Etats-Unis sont eux-mêmes très endettés mais ont l’avantage, unique au monde, de pouvoir « imprimer » des dollars sans détruire leur économie.

Très concrètement, au lieu de produire un rendement positif, sur l’année 2011, les placements du Fonds de Solidarité ont diminué d’environ un million de dol-lars. Quant aux placements du Fonds de la Maison Générale, ils ont perdu 165.000 euros.

Comme il a néanmoins fallu en 2011 couvrir les dé-penses de la solidarité inter-provinciale et celles de la Maison Générale, le montant total de chacun des deux fonds a baissé davantage encore. La congréga-tion s’est donc appauvrie.

Il n’est pas possible de savoir aujourd’hui comment les marchés boursiers vont se comporter en 2012. Mais beaucoup d’experts de sont pas très optimistes.

Cette situation ne peut que pousser chacun d’entre nous à trouver et développer de nouvelles sources de revenu. Ce n’est qu’avec cet effort que nous réussi-rons à financer notre mission au servie de Royaume !

Didier Remiot

Nos fonds de placement.Nos fonds de placement.

Pour joindre l’Economat Général à moindre coûts :L’Econome Général a un compte

Skype sur lequel il peut être joint quand il est à Rome.

Son pseudo : econom.gen

Les moyens économiques de notre mission

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TOUS LES TROIS MOIS, une cin-quantaine d’économes gé-néraux d’expression anglo-

phone et francophone (hommes et femmes) se retrouvent à Rome pour partager leur expérience et réfléchir ensemble à des préoccu-pations communes.La dernière de ces rencontres était consacrée au « fundrai-sing », c’est-à-dire à la recherche de dons. Un expert laïc a présenté les grands principes qui président à cette recherche, en insistant no-tamment sur le rôle croissant des réseaux sociaux comme vecteurs de la sollicitation et de la réception des dons.Mais notre assemblée a été plus sensible à la présentation particu-lièrement passionnée d’un jésuite colombien qui travaille au sein de l’Economat Général de la Compa-gnie de Jésus.Il nous a expliqué avec beaucoup de conviction que, pour les jésui-

tes, l’heure n’était plus à la soli-darité inter-provinciale car les provinces anciennes des pays oc-cidentaux ne pouvaient plus cou-vrir les besoins des provinces des pays du sud. Aussi, l’Economat Général jésuite consacre beaucoup de temps et d’énergie à visiter les Provinces (au nombre de 95 !) pour les convaincre de trouver el-les-mêmes sur leur propre territoi-re les ressources nécessaires à leur vie et à leurs apostolats : chaque province est invitée à développer de manière volontariste son propre programme de recherche de dona-teurs. Notre intervenant jésuite nous a déclaré avec force être con-vaincu que même les pays les plus pauvres ont des familles riches qui peuvent être donatrices. Il a donné plusieurs exemples tirés de la réa-lité et notamment celui de cette ri-che famille indonésienne qui paye chaque mois l’intégralité des frais du noviciat.

Je retiens encore de son interven-tion cette autre conviction qu’il nous a partagée : « de la même manière qu’une province qui se reposerait sur le seul travail de l’éveilleur de vocation sans que chaque religieux ne se sente res-ponsable du souci vocationnel n’aurait que bien peu de chance d’attirer des jeunes en son sein, ainsi une province dont la recher-che de dons ne reposerait que sur le seul religieux en charge de la procure n’arrivera pas à trouver les ressources nécessaires à sa mission ». C’est à chaque reli-gieux d’avoir le souci de solliciter de nouveaux donateurs. Avec un humour certain, notre intervenant nous a dit souhaiter que chaque jé-suite y mette autant de créativité et d’astuce qu’il déploie parfois pour se faire offrir téléphone ou ordina-teur personnel !

Didier Remiot

Comment font les autres congrégations ?

Construction de l’église à Lugazi, Ouganda

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ETRE CHARGÉ de la province Améri-que du Nord-Philippines au Con-seil général, n’est pas de tout repos

et vous amène parfois à vivre l’inattendu. Au mois de février, il m’a fallu faire le tour du cadran pour rejoindre Rome à Mexico. En dépit d’une réputation de bourlingueur, je mettais pour la première fois les pieds dans ce que l’on considère comme le se-cond pays d’Amérique Latine après le Brésil. La mégapole de Mexico surprend agréablement. C’est la découverte d’une assez belle cité où la pollution dont on par-le tant, du fait de sa situation de cuvette, me sembla peu notable. Peut-être était-ce dû à la saison ? À la différence d’une ville comme Manille où, au bout de trois jours, on ressent un terrible mal de gorge. Une semaine, c’est vraiment peu pour décou-vrir les réalités de la vie assomptionniste

dans cette capitale. J’avais à plusieurs reprises lu que la ville de Mexico était la Ninive des temps modernes, une ville im-mense, aux embouteillages de cauchemar et à l’atmosphère parfois irrespirable. Cer-tes les bouchons sont là, mais rien de pire que dans les mégapoles asiatiques. Si vous voulez ma première impression, la voici : la ville m’est apparue agréable, et loin des idées préconçues et des clichés convenus ... Hélas le temps m’a manqué pour bien la visiter. J’ai tout juste eu le temps de passer deux jours dans chacune des trois commu-nautés assomptionnistes où je vous invite à me suivre. Commençons par la plus histo-rique de nos implantations au nom révéla-teur : Nuestra Senora de la Guadalupe, Reina de Mexico e Emperatriz de Ame-rica, d’une modeste chapelle les pionniers en ont fait un grand sanctuaire digne et im-

A la découverte de l’Assomption:le Mexique et les Etats-Unis

Nuestra Señora de la Guadalupe, Reina de Mexico e Emperatriz de América

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posant dont le Père Francisco est aujourd’hui le recteur. A ses côtés, les deux anciens : le Père Teodoro Asarta de l’ancienne Navarre, et le Père Gary Perron, le dernier « Gringo » de l’équipe restent ac-tifs dans cette paroisse des beaux quartiers ayant pignon sur rue. La récente librairie se développe bien, mais la réputation des lieux vient surtout du sous-sol de l’église, véritable catacombe. En effet la crypte est aujourd’hui une vraie cité des morts : les « nichos » ont fait le plein et il faut songer à leur offrir de nouveaux espaces à ouvrir un nouveau columbarium. Le Père Baudouin qui complète l’équipe originaire lui, du Nouveau Mon-de assomptionniste, la région des grands lacs africains, aux racines tout aussi anciennes que la civili-sation aztèque, est à la tête d’une barque bien menée. L’équipage de l’ «Emperatriz» est constitué par des laïcs expérimentés qui gardent comme préoccupation première les vocations.

Si l’on pouvait qualifier d’un mot la seconde communauté celle de Casa Leonardo Larocque on dirait qu’elle est mobile. En effet elle a changé quatre fois d’implan-tation en trois ans. L’implantation actuelle va-t-elle durer ? Nous sommes à la limite de la ville de Mexico dans l’une de ces succur-sales paroissiales suburbaines. La paroisse San Andrès Totoltepec est dans cet état de croissance à l’héritage bien complexe, mais où l’investissement pastoral a encore des airs de défrichage. L’Assomp-tion y est pour trois ans. Le contrat avec le diocèse se termine en effet en août prochain. On verra pour la suite dans cette dynamique du provisoire. Le Père Flavio Bustos Castillo, supérieur et curé est se-condé de trois jeunes aux études : le Frère Carlos Danilo Ascencio Lemus originaire de San Salvador, le Frère Jesus Tlecuile Mixteco et le Frère Roberto Reyes Delgadillo, l’économe. Le Père Fataki Kakule Mwirawivu (congolais) complète

cette équipe. Les frères étudient au centre ville et il leur faut deux heures pour s’y rendre. Ce qui ex-plique en partie la flexibilité des horaires communautaires.Derrière l’église un centre pastoral est en construction. Ses capacités sont cependant modestes. Pour des raisons avancées par les monu-ments historiques, les plans d’oc-cupation doivent se limiter aux normes de construction en vigueur. Le P. Flavio, initiateur de deux cen-tres d’aide psychologique. (Centro Asuncionista De Integracion Hu-mana, CAIH) y collaborent encore un peu avec deux autres religieux. Mais pourquoi ne pas songer à en faire une œuvre mobilisatrice de la région qu’un conseil d’admi-nistration assomptionniste sérieux pourrait relancer : psychothérapie oblige ?La Casa Manuel a des capacités plus grandes avec ses 16 chambres aménagées très simplement. A la fois foyer d’accueil et maison de formation, elle est aujourd’hui sous

A gauche:Paroisse San Andrès Totoltepec, Chapelle St. Augustin.

A droit:cybercafé à Casa Manuel.

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la responsabilité du P. Oswaldo Garcia Sanchez. Elle ne rassem-ble pas moins de 5 aspirants, deux postulants et un jeune qui mène une expérience communautaire. La communauté bénéficie d’une belle chapelle et les gens sont heureux de pouvoir la fréquenter. Dans un coin, un petit internet café permet quelques modestes ressources, pro-pres à mettre du beurre dans les épi-nards de la maison. Le P. Oswaldo m’a expliqué en effet un budget tout aussi compliqué qu’une recette mexicaine. Certes je n’aurai pas eu beaucoup de temps pour le fameux Musée anthropologique ou la visite des pyramides, mais cette première visite m’a donné de garder en bou-che le goût des œufs de fourmis ar-rosé de tequilla et dans le cœur cette Assomption mexicaine si internatio-nale avec ses trois frères congolais et ses espoirs solides de développe-ment vocationnel. Certes le chantier est important : il s’agit de trouver des formateurs pour accompagner tous ces jeunes intéressés à la vie religieuse assomptionniste, de faire en sorte que l’intendance suive et de réfléchir à de nouveaux domaines pastoraux où les jeunes religieux travailleront à étendre le Royaume.

Etats-Unis

Après ces journées trop courtes, je suis déjà à New York arpentant Manhattan le dimanche. Il me reste alors une semaine pour revoir les communautés de Nouvelle Angle-terre qui me sont plus familières. J’ai passé plusieurs années de ma vie aux États-Unis. J’ai fait mon noviciat dans la région de Boston (1986-87) !La communauté de Saint Anne and Saint Patrick Parish (Fis-kdale) se retrouve autour d’un bon repas et d’échanges fraternels. Avec le P. Salvator Kasereka nous nous communiquons quelques in-formation sur le Bureau de Déve-loppement avec notre rencontre hebdomadaire sur Skype.A Emmanuel House, je retrouve avec joie Ding et Wang deux viet-namiens, mais aussi deux jeunes du Mexique, Ryan, 35 ans du Collora-do, originaire d’Ukraine. La com-munauté prie avec les sœurs et avec des gens de l’extérieur. A Old English Road, je retrouve la maison des anciens, où le plus âgé vient d’atteindre ses 96 printemps. Une question est sur toutes les lè-vres: où sera le prochain noviciat

de six à onze novices ? On ne le sait pas encore. Ces quelques jours qui concluaient mon voyage outre Atlantique, ont été consacrés à ren-contrer et partager avec les frères des quatre communautés US, mais aussi m’ont aussi donné l’occasion de travailler sur des sujets compta-bles et financiers avec le trésorier de la province, du Collège de l’As-somption et de parler du Départe-ment éditorial de Bayard. Avant de m’envoler pour Rome j’ai pu apprécié la vie à la communauté de Brighton (dans la banlieue de Boston) une communauté de plus de 20 personnes, jeunes diplômés de la théologie pour la plupart. Un groupe assez diversifié: deux reli-gieux des Edmundites, un prêtre de Nouvelle-Zélande, un moine béné-dictin, un jeune de Singapour, un autre du Guatemala et des Philip-pins. Une communauté vivante et intéressante où, à côté des prières communes et des repas, il se passe toujours quelque chose.Que ce soit au Mexique ou au Mas-sachusetts, un constat : nos com-munautés sont pleins de vie et de projets pour service du Royaume.

Didier Remiot

Fr. Didier Remiot, Econome général.

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ique Brésil : la Rencontre de « Jeunesse Assomption »

Le Royaume dans toutes ses dimensions

Il y a environ 17 ans que la fa-mille de l’assomption tient au Brésil cette rencontre des jeu-

nes religieux, appelé « Assomption Jeune ». Du 18 au 21 février 2012 a eu lieu chez les Petites Sœurs de l’Assomption à Taboao Da Serra à Sao Paulo au Brésil la rencontre des Jeunes de l’Assomption d’Améri-que Latine sur « la dimension du Royaume à l’Assomption ». Ce thème était né de la réflexion de la rencontre précédente qui s’était préoccupée de savoir s’il « exis-tait un charisme assomptionniste n’ayant pas encore trouvé sa pleine réalisation dans nos différentes con-grégations ?» L’ « Assomption Jeu-

ne » a rassemblé 22 participants : deux Religieuses de l’Assomption (RA), deux Oblates de l’Assomp-tion (OA), quatre Petites-Sœurs de l’Assomption (PSA), et quatorze Augustins de l’Assomption (AA), jeunes religieux et formateurs.Ce partage a été précédé d’un tra-vail de préparation sur le thème du Royaume dans ses dimensions historiques, dans ses applications actuelles et dans l’expérience de chaque communauté.Les jeunes religieux et religieu-ses se sont retrouvés en famille de l’Assomption, histoire de garder vivante la communion qui unit nos familles religieuses à travers le

monde.Echanges et réflexions ont aidé chacun et chacune à réaliser qu’ils étaient porteurs d’un trésor conte-nu dans des vases d’argile et qu’ils étaient invités à le transporter plus loin grâce à l’énergie que procure le Christ. La rencontre a été organi-sée par une équipe de coordination composée de Sœur Juceli (PSA), Sœur Ximena (OA), Sœur Roberta (RA) et le fr. Vagner (AA).De ces différents échanges sur le Royaume en marche, de ce partage de rêves et désirs de jeunesse est née la découverte nouvelle du sens de la vie religieuse en germe aujourd’hui à l’Assomption! Etre les messagers

Jeunesse Assomption : le groupe de la rencontre de février 2012 à Taboao da Serra, Sao Paulo, Brésil.

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de l’esprit de la famille de l’Assomp-tion, auprès de la jeunesse de tout un continent passe aussi par la fête de la rencontre surtout quand celle-ci a lieu en plein carnaval ! « Durant la ren-contre, nous avons partagé beaucoup de moments agréables : la danse a été une de formes de faire connaître notre vie comme jeunes assomptionnistes, la musique nous remplie de joie ; mais le sommet de toute notre activité c’est la prière, notre action de grâces, qui nous enrichie comme famille de l’Assomp-tion », souligne le P. Joimar en poursui-vant : « Regarder l’histoire, considérer le passé, c’est toujours un défi. Tout ce que Dieu nous a donné, tout au long de ces années de vie, comme famille as-somptionniste. Regarder chaque geste, chaque pierre, chaque brique, chaque prière… tout ce qui a été vécu dans nos familles. Nous ne pouvons que rendre grâces au Seigneur, qui s’est toujours manifesté vivant au milieu de nous, toujours agissant ! »Une telle expérience devrait se multi-plier à travers d’autres provinces pour mieux préparer les prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse qui auront lieu au Brésil en 2013, sur le thème « De toutes les nations faites des disci-ples » (cf. Mt 28, 19). En attendant la prochaine rencontre est prévue du 31 janvier au 3 février 2013, à la maison de Notre-Dame de l’Assomption, de Espírito Santo de Pinhal, avec comme objectif de poursuivre la réflexion sur le charisme de l’Assomption.

la danse a été une de formes de faire connaître notre vie comme jeunes assomptionnistes“

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Congolais en terres hispano...

Le souci missionnaire de la Province d’Afrique est de plus en plus marquant. Du-

rant ces dernières semaines preuve encore en a été faite avec l’arrivée de deux nouveau frères congolais au Chili et un en Argentine. Les Pères Roger Musungira et Jose-phat Kawa ont rejoint le Chili de-puis le 23 février, après une aven-ture imprévue à leur programme : un aller-retour Nairobi Sao-Paolo pour des questions de visas ! Mais la seconde fois fut la bonne. Après 22 heures de voyages et six heu-res de décalage horaire ils étaient à destination accueillis par le P ; Bolivar Paluku Lukenzano, le for-mateur de la Province. « Me voici au Chili, une nouvelle province, et je dois donc m’insérer dans cette « nouvelle terre de mission » écrit le P. Josephat « Ma première pré-

occupation est l’apprentissage de l’espagnol. Un moi après mon ar-rivée, j’ai commencé à présider l’Eucharistie et donner une homé-lie. Les chrétiens sont sympathi-ques et m’ont encouragé à aller de l’avant. » Il ajoute : « Dans l’en-semble, c’est une Assomption où les «vieux» sont plus nombreux que les jeunes. Mais, leur zèle et leur disponibilité apostoliques m’ont beaucoup frappé ».Le Père Roger Musungira de son côté nous dit : « J’ai été stupéfait quand j’ai reçu la nouvelle de ma nomination actuelle pour Santi-ago du Chili. En fait, je ne me fi-gurais pas sortir de mon pays et surtout de ma terre africaine ». Sa découverte, il nous en parle : « Je ne pensais pas être à même de m’adapter à la culture occidentale qui me déconcerte. Mes pensées

étaient presqu’aux antipodes de cette nouvelle réalité. Mais en-fin, conscient de mon obéissance promise à Dieu, j’ai consenti à ré-pondre à cet appel ». Ma première impression : c’est d’abord l’émer-veillement : « l’accueil fraternel des religieux de la province, leur convivialité, leur collaboration et leur considération les uns pour les autres m’ont rassuré. Je me suis senti en famille, parmi les miens. Je vis dans la communauté multi-culturelle dans laquelle péruvien, équatorien, colombien et congolais poursuivent le même but : le règne de Dieu ».Un autre frère est venu aussi étof-fer les effectifs de la Province mais en Argentine. En effet, le frère Mé-dard Kahindo Vyangavo s’initie à l’espagnol à Buenos Aires.

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Mon témoignage missionnaire ! Le Christ est mort pour tous, afin que les vivants n´aient plus leur vie centrée sur eux-mêmes, mais sur lui, qui est mort et ressuscité pour eux (Cf. II Co. 5, 15). “

Cette Parole de Saint Paul apôtre adressée à la com-munauté de Corinthe m´a

réconforté et rassuré lorsque, in-formé de ma nouvelle nomination, j´étais déséquilibré.En effet, l´annonce de ma nomina-tion inattendue ne m´a pas laissé tranquille, alors que je finissais mon premier cycle de philosophie à Bulengera, philosophat assomp-tionniste implanté à l´Est de la ville de Butembo, dans la Province d´Afrique. Je me posais une série de questions consistant à savoir le «pourquoi» de ma nomination dans un pays si éloigné comme le Chili, d´une part, et, d´autre part, la signification d´un choix tombé sur moi et non sur quelqu´un d´autre. C´est alors que me fut survenue la tentation de penser que le meilleur serait de dire non à cet envoi. Mais le Seigneur m´a illuminé à travers la lecture de l´Epitre de Saint Paul

aux Corinthiens susmentionnée. Je compris peu à peu que, de toutes façons, je n´ai plus une vie centrée sur moi-même, en tant que consa-cré, mais sur Celui qui est mort et ressuscité pour moi. En d´autres termes, ce qui donne un sens plé-nier à ma vie c´est de ne plus vi-vre pour moi-même, mais pour le Christ, en me laissant conquérir par lui. En conséquence, il fallait que j´accueille volontiers la mis-sion me confiée et que j´opte pour l´extension du Règne au Chili.Je suis à Santiago depuis le 23 fé-vrier 2012. Il ya pratiquement un mois. C´est une période pendant la-quelle j´expérimente une vie de re-naissance sur plusieurs plans. J´ai à «naître de nouveau», car je dois apprendre la nouvelle langue, la nouvelle culture, m´adapter à la fa-çon dont s´anime l´Eucharistie, à la façon d´acheter, de se déplacer, de participer aux cours, etc. Tout de-

vient presque nouveau, sauf quel-ques valeurs humaines, religieuses, sociales et culturelles que je trouve universelles. Je fournis maintenant un effort d´»ouverture d´esprit et de cœur aux valeurs culturelles, sociales, religieuses» (RV 20) du milieu où je vis désormais.Je suis encouragé par l´accueil dont je reste bénéficiaire dans la communauté «Nuestra Señora de la Asunción». Cette dernière veille à mon intégration et promeut mon épanouissement dans la vie présen-te. Je me sens chez nous.Selon mes premières impressions, le peuple de Santiago serait dompté d´esprit de courtoisie, d´accueil, de considération et d´humanité. Cela se constate dans les endroits où nous avons des occasions de ren-contrer les gens: à l´église, au stade de football, dans la «micro»(bus urbain), dans le métro, à l´école d´apprentissage de la langue espa-gnole, etc. A ce début de mon séjour au Chili, j´implore d´abord la grâce de Notre Seigneur pour qu´elle m´accompagne; ensuite l´intercession et la protection de la Sainte Vierge, Mère du Verbe; en-fin, je compte sur l´appui de mes confrères Assomptionnistes, de la congrégation et de moi-même, c´est-à-dire sur ce dont je suis capable. Je vous remercie.

Fait à Santiago de Chile le 27 Mars 2012

Fr. KASONDOLI SIHAYA Isidore Bakanja a.a.

Le Frères Isidore Bakanja Kasondoli Sihaya et Roger Mumbere Musungira à l’Ecole de langue

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L’année 2011 a été marquée pour quatre familles de l’Assomption par la tenue d’un chapitre général : mai pour les A.A. (Rome), juin pour les P.S.A. (Paris) et juillet pour les O.A. (Froyennes

en Belgique) et les OR.a (Saint-Doulchard, Cher). Il en est résulté la nomination de nouveaux responsables à la tête de ces congrégations dont celle du P. Benoît Grière pour les A.A., et la constitution progressive de nouvelles structures d’animation et de gouvernement un peu partout, de façon à adapter la carte ancienne des Provinces à la réalité du XXIème siècle, toujours plus internationale et dite de ‘mondialisation’ ou conti-nentale. C’est avec bonheur que nous avons accompagné en cette même année 2011, de nos vœux d’espérance les plus fraternels, la formation d’une nouvelle communauté en Afrique de l’Ouest, à Ouagadougou, ca-pitale du Burkina Faso, le ‘pays des hommes intègres’ selon l’adage, promesse dont nous ne pouvons qu’appuyer la réalisation sur un con-tinent encore largement gangrené par la corruption politique – mais il n’en a, hélas ! ni l’exclusivité ni le monopole – et par des mœurs ou traditions coutumières qui singent la démocratie en en pervertissant les mécanismes essentiels, sans parler de ces incessants conflits claniques, tribaux ou ethniques qui n’en finissent pas de désoler et de paupériser les populations civiles.La formation d’une communauté assomptionniste étudiante à Ouagadou-gou relève en fait d’une stratégie ordonnée. Après l’implantation de l’As-somption à Sokodé (Togo) en 2006, la mise sur pied d’une communauté de formation à Komah (postulat) et l’inauguration d’une première année de noviciat1 dans le quartier Zongo (2010-2011, avec le P. René Mihigo, congolais) appelaient une suite naturelle pour les études, d’où le choix d’une autre frontière à franchir pour l’Assomption, au pays même du P. Jean Paul Sagadou, burkinabé et maître d’œuvre de cette fondation. Dix religieux ont commencé l’aventure en terre burkinabé en louant la maison2 des Religieuses de l’Assomption, parties s’installer à l’Est de la capitale pour se rapprocher de leur établissement scolaire : il s’agit du P. Jean Paul Sagadou, supérieur et burkinabé, le premier sur les lieux le 6 septembre 2011, suivi le 12 septembre du P. Nicolas Angello Randriana-rison, malgache, puis le 20 septembre des six jeunes profès togolais3 (Fa-brice Akelessim, Jean-Claude Diwediga, Kodjo Vivien Dokoui, Georges Demenya Houssou, Roland Mangbassim et Kossi Lucas Sezoulhon). Le P. Paulin Kakule Vyakuno, congolais, connut quelques aventures de voyage avant de se joindre au groupe, com plet avec l’arrivée plus tardive du Frère Antoine Miss, français. Cette communauté relève pour l’instant de la Province de France ; dans le cadre de la future province d’Europe, elle intégrera une composante Afrique de l’Ouest, encore à naître mais prévisible. La résidence communautaire, située en plein cœur de Ouaga-dougou, se trouve à 10 minutes de l’aéroport international et à 5 minutes

BURKINA FASO.Fondation de l’Assomption au Burkina Faso, 2011.

par Jean Paul PERIER-MUZET *

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Diocèses du BurkinaLe pays compte depuis 2012 quinze circons-criptions ecclésiastiques dont 3 archevêchés :Ouagadougou (origine 1921, archevêché en 1955, actuel titulaire : Mgr Philippe Ouedrao-go)Bobo-Dioulasso (origine 1927, archevêché en 2000, actuel titulaire : Mgr Paul OuedraogoOuhayigouya (origine 1958, actuellement va-cant)Koupéla (origine 1956, archevêché en 2000, actuel titulaire : Mgr Séraphin Rouamba)Dedougou (origine 2000, actuel titulaire : Mgr Jude Bicaba)Fada N’Gourma (origine 1959, évêché en 1964)Kaya (origine 1969, actuel titulaire : Mgr Tho-mas Kaboré)Nouna (origine 1947, évêché 1955, actuel titu-laire : Mgr Joseph Sama)Banfora (origine 1998, actuel titulaire : Mgr Lucas Sanon)Manga (origine 1997, actuel titulaire : Mgr Wenceslas Compaoré)Koudougou (origine 1947, évêché 1955, actuel titulaire Mgr Basile Tapsoba)Diebougou (origine 1968, actuel titulaire : Mgr Raphaël Dabiré)Dori (origine 2004, actuel titulaire : Mgr Joa-chim Ouedraogo)Le 14ème diocèse créé par Benoît XVI en no-vembre 2011, Gaoua, qui a reçu comme pre-mier évêque Mgr Modeste Kambou, sacré le 12 février 2012.Enfin le tout nouveau XVème diocèse, celui de Tenkodogo, nouvellement érigé, actuel titu-laire: Mgr Prosper Koutiebo.Le Burkina entretient des relations diplomati-ques suivies et régulières avec le Vatican de-puis l’indépendance. Le nonce actuel se nom-me Mgr Vito Rallo.

* Dans l’esprit du Cahier du Bicentenaire 2010, n. 1 «Tour du monde assomptionniste», Rome, 2007,

le Burkina Faso devient de 420 pays de la carte assomptionniste

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de la paroisse cathédrale, établie sous le patronage de Saint Léon. Pour les cours de philosophie4, la formation est donnée à l’Institut Lavigerie des Pères Blancs. La rentrée a eu lieu le 24 septembre 2011. La jeune communauté as-somptionniste est également ap-pelée selon ses possibilités à s’in-sérer dans la pastorale diocésaine dont la responsabilité est assumée en dernier ressort par Mgr Phi-lippe Ouedraogo, archevêque du diocèse de Ouaga. Des contacts ont déjà été établis avec diverses personnalités dont le curé de la paroisse cathédrale, l’abbé Patrice Kaboré, l’aumônier diocésain de la jeunesse, l’abbé Valéry Sakou-gri, le prêtre chargé de la commu-nication dans le diocèse, l’abbé Dominique Yanoogo, le rédacteur de la publication Planètes Jeunes, Eyoum Ngangue, et le responsable de la vie religieuse dans le diocè-se, Mondésir Linderlhin Clerc de Saint-Viateur.L’Assomption est très présente au Burkina Faso, de façon significa-tive grâce aux Religieuses de l’As-somption depuis 1966 (dans trois diocèses dont celui de Ouaga, au quartier Bogodogo, école Sainte Marie Eugénie), grâce aux Obla-tes depuis 2000 (Bobo-Dioulasso), aux Orantes depuis 2007 (Ouaga-dougou) et aux Petites Sœurs, der-

nières arrivées de la famille fémi-nine en 2010 (Bobo-Dioulasso).

Le Burkina Faso, année 1810Il est assez difficile de préciser ce que fut dans le détail la vie au pays des Mossi et Gourmantché au dé-but du XIXème siècle, même s’il existe quelques témoignages de la civilisation locale aux traits de royaume féodaux. On y a aussi dé-tecté la présence des Dogons avant le XVIème siècle et, plus près de nous, celle de peuples construc-teurs qui ont laissé d’importantes ruines à Loropéni, de nos jours classées au Patrimoine mondial de l’humanité. Ce sont les explora-teurs français Louis Gustave Bin-ger (1886-1888) et Monteil (1890-1891) qui, à la suite de leurs voya-ges, font véritablement découvrir au monde européen le royaume mossi de Ouagadougou lequel passe en 1896 sous le régime co-lonial en tant que protectorat fran-çais, après une compagne militaire victorieuse sur Samory Touré. Le pays alors dénommé Haute-Volta dont les frontières, découpées entre le Mali, le Niger et la Côte

En haut: Découverte de Ouagadougou par nos Frères de Sokodé (Togo), Noël 2011.

A droit: la communauté assomptionniste

Fiche d’iden� té du Burkina Faso

Superfi cie : 274 200 km2Popula� on es� mé en 2010 à quel-que 16 millions 250.000 habitants. Densité : 59, 2 hab./km2Date de l’indépendance : 5 août 1960Devise na� onale : Unité-Progrès-Jus� ceDrapeau : sur fond de deux bandes horizontales, une rouge au-dessus et une verte au-dessous, avec une étoile jaune à cinq branches au milieuMonnaie : Franc CFACapitale : OuagadougouRégime poli� que : République semi-présiden� elle (IVème) avec une représenta� on parlementaire (Chambre des députés) et mul� -par� sme. Actuel Président : Blaise Compaoré ; premier ministre : Luc Adolphe Tiao. Entre 1966 et 1991, le pays est secoué par des crises mul� ples qui amènent au pouvoir par coups d’état des militaires : La-mizana (1966-1980), Thomas San-kara (1983-1987), Blaise Compaoré (1987-1991).Hymne na� onal : Ditanyé (hymne de la Victoire)Villes principales : Koudougou, Bobo Dioulasso, Banfora, Fada NGourma, Dédougou, Kaya, Oua-hiyouya.Fêtes : 5 août 1960 (indépendance d’avec la France), 1er novembre F.A.N. (forces armées na� onales), 11 décembre 1958 (naissance de la première République).

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d’Ivoire, sont fixées en 1932 et en font un territoire enclavé sans accès à la mer, reçoit son premier gouver-neur en 1919. En décembre 1958, c’est la naissance officielle de la République de Haute Volta dans le cadre de l’Union ou Communauté franco-africaine, deux ans avant la reconnaissance de l’indépendance proclamée le 5 août 1960 sous le gouvernement de Maurice Yaméo-go. Le nom de Burkina Faso est adopté en août 1984. On peut da-ter d’août 1991 la véritable origine d’un Etat de droit avec des institu-tions démocratiques, des élections régulières, une Constitution adop-tée par référendum (2 juin 1991). La langue française est reconnue

langue officielle, sans effacer de nombreuses langues nationales, une soixantaine, comme le Mooré, le Dioula (N’ko) ou le Fulfudé. Le pays est administré en 13 régions subdivisées en 45 provinces, 350 départements et 359 communes dont 8000 villages. Sur le plan re-ligieux, on compte une nette pré-dominance islamique (60%) avec des minorités chrétiennes actives (23%) bien insérées dans la société, notamment les catholiques (19%). Les animistes représentent environ 15% de la population. Le pays a eu la joie de compter une fois un car-dinal en la personne de Mgr Paul Zoungrana (1917-2000), créé en 1965 par Paul VI.

1 L’histoire ne s’arrête pas. Début 2012, le 24 janvier exac-tement, l’Assomp�on A.A. de Sokodé a ouvert un noviciat tout neuf, bap�sé Saint-Augus-�n, dans un nouveau quar�er proche du collège des R.A. de Komah, peut-être bap�sé dans le futur ‘Cité d’Alzon’ d’après A.T.L.P., mares 2012, page 29.2 Adresse postale : 11 BP 1003 CMS Ouagadougou. Adresse mail : Assomp�onnistes_ouaga@yahoo.fr. Téléphone 00 226 50 33 73 13 et porta-ble : 00 228 70 88 52 41. Ce�e maison à un étage, louée, com-prend 13 chambres, deux salles communes outre la salle à manger, un magasin, un garage, une chapelle ; elle a été en�è-rement remeublée et équipée à neuf après le départ des Sœurs (3 septembre 2011) par la com-munauté assomp�onniste.3 Profession à Sokodé le 28 août 2011 dans l’église paroissiale de l’Assomp�on, quar�er Komah : cf ar�cle du P. Michel Carrière dans A.T.L.P., octobre 2011, n° 237, page 7.4 Le public est pluri-congréga-�onnel : outre les Pères Blancs, les étudiants proviennent de diverses familles religieuses : les Don Orion, les Rédemptoris-tes, les Missionnaires d’Afrique, les Religieux de Saint Vincent de Paul, les Fils de la Divine Provi-dence, les Frères Missionnaires des Campagnes…

AA info n. 4

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Asie La Coordination inter-asiatique est une initiative du Conseil général

plénier pour donner suite aux orientations du dernier Chapitre général concernant l’Asie : « Pour accompagner le développement récent et rapide de l’Assomption en Aise aux cultures si diverses, que soit désigné un Délégué spécial du Supérieur général chargé, en concertation avec les Provinciaux des deux Provinces concernées, de mettre en place une animation commune à l’ensemble des communautés d’Asie. Cette animation favorisera à la fois l’enracinement de ces communautés, mais aussi la coordination et une coopération en elles en vue de projets communs. » (Actes du Chapitre Général 2011 § 89).Ses membres (voir encadré) se sont réunis pour la première fois du 16 au 18 mars 2012, à Cap Saint-Jacques, au Vietnam, dans une maison de retraite de l’archidiocèse de Saigon.

Première rencontre de la Coordination inter-asiatique au Vietnam

16-18 mars 2012

La rencontre avait été précé-dée, le jeudi 15 mars, par une eucharistie célébrée au

noviciat de Ba Ria à l’occasion du 100ème jour du décès accidentel du Père Paul Dong, et par une ren-contre de la famille de l’Assomp-tion du Vietnam (Assomptionnis-tes, Oblates, Petites Sœurs et Re-ligieuses de l’Assomption)

Au cours de la première journée de la rencontre, le Père Général a présenté les objectifs de la Coor-dination inter-asiatique et chaque délégué a présenté la réalité de l’Assomption dans son pays : au Vietnam, en Corée du Sud et aux Philippines.

Au deuxième jour, après une éva-luation du premier Forum des religieux d’Asie qui s’était tenu à Manille en janvier 2010 et des informations sur la façon dont les

Provinces de France et d’Améri-que du Nord-Philippines se pré-occupaient des communautés et de leurs priorités apostoliques en Asie, les membres ont clarifié la notion de « continentalisation ».

Les membres de la Coordination ont ensuite défini quelques orien-tations et priorités pour le Délégué du Supérieur général pour l’Asie.

- Deux sessions de formation se-ront organisées en Asie : une ses-sion de formation au leadership et une session de préparation à la profession perpétuelle.- Pour préparer et organiser ces sessions et pour faire avancer la réflexion sur la formation, une Commission de Formation inter-asiatique a été mise en place. Elle est composée par Miguel Diaz, Bernard Holzer, François-Xavier Nguyen Tien Dung et Alex Cas-tro.- Des religieux d’Asie participe-ront à la RIAD en juillet 2013, en Thaïlande, avec le thème : « La place de la vie religieuse dans le dialogue inter-religieux ». Il sera proposé aux participants de la

Coordination inter-asiatique

- Membres ex offi cio : le Supérieur général, les Provinciaux concernés (France et Amérique du Nord - Philippines), le Délégué du général pour l’Asie : Benoît Grière, Benoît Gschwind, Miguel Diaz et Bernard Holzer.- Un membre par pays : le délégué du Provincial de France pour le Vietnam et la Corée, le Supérieur de Corée et un Conseiller de la Déléga� on des Philippines : François-Xavier Nguyen Tien Dung, Joseph Baik Ho et Alex Castro.

par Bernard HOLZER

AA Avril 2012

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Asie

RIAD de rendre visite aux commu-nautés assomptionnistes en Corée, aux Philippines et au Vietnam. La RIAD sera l’occasion d’une CAFI asiatique sur le thème : « Etre Assomptionniste aujourd’hui en Asie ».- Pour l’été 2013, des stages d’été seront organisés en Asie pour les religieux vivant en Asie : camps et stages de langues, participation à la pastorale de migrants et en mi-lieu pauvre…- Pour favoriser la communi-cation sur l’Asie au sein de la Congrégation, une Commission Communication a été mise en pla-ce. Elle est composée par Pierre Tran Van Huyen, Joachim Nguyen Khuong Duy (Vietnam), Vianney Kim Myong-Ho (Corée), Jay Li-tuañas (Philippines) et par le Dé-légué du Général. Ce dernier fera le lien avec les bulletins de Rome et de Paris.

La prochaine rencontre de la Coor-dination inter-asiatique aura lieu en Corée, les 18, 19 et 20 mars 2013. Son programme s’annonce déjà chargé avec plusieurs ré-flexions sur les grandes orienta-tions apostoliques en Asie, sur un plan de formation et des lieux de formation pour les frères en Asie, sur l’internationalisation des com-munautés en Asie, sur l’accueil de vocations asiatiques (Chine, Inde…) et d’une nouvelle fonda-tion commune en Asie (y compris dans les pays où nous sommes déjà présents et actifs).

Après cette rencontre, les partici-pants ont rendu visite aux diffé-rentes communautés assomption-nistes et oblates de Saigon, ainsi qu’à l’orphelinat, dans les parois-ses desservies par les frères et les centre de formation où ils ensei-gnent.

« SUITE AU TRAVAIL de discer-nement fait en Chapitre gé-néral, la continentalisation

est un processus de conversion qui nous ouvre à la voix de l’Es-prit pour clarifier la mission de l’Assomption en Asie.Cet effort de communion et de col-laboration solidaire exige généro-sité et ouverture à ce qui change et à ce qui est différent. C’est un chemin de recherche de nouvelles structures qui ne sont pas encore définies. C’est un chemin de com-munion à faire ensemble, au ser-vice de la mission.La Coordination inter-asiatique est une instance d’animation qui promeut une réflexion sur notre identité charismatique et apostoli-que dans le contexte de l’Asie, qui promeut l’esprit missionnaire et la circulation des personnes. Pour être efficace, la collaboration ainsi que la transmission et l’in-carnation du charisme nécessitent une vision commune et un projet missionnaire partagé.La continentalisation n’est pas un chemin qui nous conduit à créer une Province telles celles qui fonctionnent jusqu’ici. Il faudra trouver de nouvelles modalités d’organisation».

Cap Saint-Jacques (Vietnam)du 16 au 18 mars 2012:Lieu de la 1ère rencontre de la Coordination Asie.

AA info n. 4

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Asie Visite du Supérieur Général aux Philippines

et au VietnamProfitant de son déplacement au Vietnam

pour la Coordination inter-asiatique, le Père Benoît Grière a tenu à rendre une visite fraternelle à Manille pour saluer les frères et les sœurs de la famille de l’Assomption.

Le Père Benoît est arrivé le jour de la fête de sainte Marie-Eugénie de Jésus.

Toute la famille de l’Assomption était réu-nie au Collège de l’Assomption à San Lo-renzo : les Religieuses, les Petites Sœurs, les Oblates et les Assomptionnistes… avec deux Supérieurs généraux, Sœur Felicia Ghiorghies (OA), Père Benoît (AA) et deux Provinciaux, Sœur Marjo Matias (RA – Phi-lippines-Thaïlande) et Miguel Diaz (AA - Amérique du Nord-Philippines). L’eucha-ristie était présidée par le Père Bernard Hol-zer (Délégué des Philippines). Il donna aussi l’homélie. Un dîner très familial clôtura la célébration.

Le lendemain, dimanche 11 mars, la fa-mille de l’Assomption se retrouvait à

nouveau pour l’ordination diaconale du Frè-re Ed Molina. Après l’ordination et le buffet, les Généraux et Provinciaux se retrouvaient pour un échange.

Le lundi 12 mars, une matinée de travail réunit les Pères Benoît, Miguel et Ber-

nard avec Sœur Felicia et ses Sœurs d’Asie, Sœurs Lugartha Ko (Régionale de Corée), Marie-Paulette Alaux (Supérieure au Viet-nam) et Catherine Hwang (Supérieure à Ma-nille). Des perspectives de collaboration en Asie ont été évoquées.

Il restait enfin du temps au Supérieur géné-ral pour rencontrer les frères individuelle-

ment ou en communauté et de visiter le nou-veau Assumption Language Center.

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PublicationsRègle de vieMise à jour et publication

A la suite de l’ag-giornamento voulue par le concile Vatican II, dont nous célé-brons cette année le 50ème anniversaire de l’ouverture, la Rè-gle de Vie de notre Congrégation a été promulguée à Rome en 1984. Depuis sa promulgation, la Règle de vie a été tra-duite en quatorze langues. Au cours du temps elle a subi aussi certaines modi-fications. Celles qui ont été approuvées par le Saint Siège ont été intégrées pour faire l’objet d’une édition numérique diffusée sur le site de la Congrégation. (www.assumptio.org)Les règles capitulaires 2011 doivent être éditées incessamment.

Fascicule sur les RAIl manquait à la collection « Vienne Ton Règne » le fas-cicule sur les Religieuses de l’Assomption, cette lacune vient d’être comblée dans une réalisation effectuée selon le même modèle que les onze fascicules précé-dents. Celui-ci intitulé « Marie-Eugénie de Jésus, fondatrice des Religieuses de l’Assomption » retrace les étapes clés de la fondation voulue par la sainte, canonisée le 3 juin 2007. Il offre à tra-vers les extraits de textes illustrés et de présentations brèves une première ap-proche de la Congrégation et de sa Fon-datrice, l’inscrivant comme le maillon d’une chaîne qui constitue aujourd’hui la grande famille de l’Assomption.

Le travail de mémoire n’est jamais achevé. Pour hono-rer le 150ème anniversaire de l’histoire de la Congréga-tion, le Père Jean-Paul Périer avait publié en cinq tomes les « Notices biographiques des Religieux de l’Assomp-tion ». Cet ensemble qui tisse l’histoire à partir des biogra-phies individuelles de 1850 à 2000 recensait alors 1677 religieux décédés. La con-grégation du ciel n’a cessé de croître et l’auteur nous offre aujourd’hui dans un 6ème vo-lume les notices de cette der-nière décennie (2000-2010) qui constitue un ensemble de 285 notices en faisant remar-quer qui si, « depuis l’année 1993, l’Assomption des vi-vants est passée sous la barre du millier de religieux, celle des défunts atteindra vrai-semblablement les 2000 vers 2011-2012. L’ouvrage con-tient également la liste d’an-ciens postulants, novices et profès à l’Assomption ayant quitté la Congrégation. L’his-toire est une reconstruction du passé à partir des deman-des du présent, la mémoire, elle, consiste surtout à lutter contre l’oubli. Pour la Con-grégation cet ouvrage est une référence à la fois pour met-tre en lumière son histoire et échapper à l’obscurité de l’oubli.

Notices biographiques des Religieux de l’Assomption (2000-2010). Contribution à l’histoire de l’Assomption, tome sixième, Rome, avril 2012, 752 pages.Le tirage de l’ouvrage étant limité pour des questions de coûts, nous vous prions d’en faire la commande en vous acquittant du règlement de 20 euros. (voir bon de com-mande)

P. Bernard Le Léannec

Mémoiresd’une Assomption en marche

religieux décédés. La con-grégation du ciel n’a cessé de croître et l’auteur nous offre aujourd’hui dans un 6ème vo-lume les notices de cette der-nière décennie (2000-2010) qui constitue un ensemble de 285 notices en faisant remar-quer qui si, « depuis l’année 1993, l’Assomption des vi-vants est passée sous la barre du millier de religieux, celle des défunts atteindra vrai-semblablement les 2000 vers 2011-2012. L’ouvrage con-tient également la liste d’an-ciens postulants, novices et profès à l’Assomption ayant quitté la Congrégation. L’his-toire est une reconstruction du passé à partir des deman-des du présent, la mémoire, elle, consiste surtout à lutter contre l’oubli. Pour la Con-grégation cet ouvrage est une référence à la fois pour met-tre en lumière son histoire et échapper à l’obscurité de l’oubli.

mande)P. Bernard Le Léannec

Assunzione@mclink.it

Nos frères défunts

Traducteurs : Eugene Laplante, anglaisJosé Antônio Echaniz, espagnolKees Krijnsen, néerlandais

Maquette et mise en page : Loredana Giannetti

Composé le 30.03.12Ce n. 04 d'AA-Infoest tiré à 430 exemplaires :265 en français50 en anglais60 en espagnol55 en néerlandais et 280 envois électroniques.

Responsable de rédaction :

Bernard Le Léannec, Secrétaire général Editorial 1L’Asie, une priorité

Offi ciel 3

Portrait 4Un nouveau Provincial

Nouvelles 5Visite à Rome de Mgr. Mathias (Ouganda) 6JMJ 2013 7

Père d’Alzon 8L’aube du Père d’Alzon

Dossier économique 10Les moyens économiques de notre mission:Le Bureau de Développement et Solidarité 10Nos fonds de placement 10Comment font les autres Congrégations? 12

Amérique Le Mexique et les Etats-Unis 13Brésil: la Rencontre de “Jeunesse Assomption 16Chili: Congolais en terres hispano... 18

Afrique 22Burkina Faso 22

Asie 24Coordination Inter-asiatique

Publications 27

Nos Frères défunts 28

Pour qu’AA-Info “parle” de vous,

merci d’envoyer les informations

sur la vie de l’Assomption

dans vos pays et vos communautés

au secrétariat généralbll719@gmail.com

avant la fin de chaqueConseil Général.

Merci surtout d’envoyerdes photos et

des illustrations.

Le Père Tini de Vries de la communauté de Modenweide est décédé à Bois-le-Duc (Pays-Bas) (Province d’Europe du Nord), le 10 janvier. Ses funérailles ont eu lieu à l’église Saint Pierre Banden à Leenden. Il avait 73 ans.

Le Père Tini (Edwin) Smeets (Province d’Europe du Nord) est décédé à Modenweide le 23 février. Ses funérailles ont eu lieu à la chapelle de la communauté le 28 février et il a été enterré au cime� ère de Kasteel Stapelen. Il venait d’avoir 90 ans.

Le Père Joop (Marcus) Berendsen est décédé le 29 février 2012 à Bois-le-Duc (Pays-Bas) (Province d’Europe du Nord. Ses funérailles ont eu lieu le 5 mars à la chapelle de la maison de retraite de Molenweide, suivie de sa sépulture au cime� ère de Kasteel Stapelen de Boxtel. Il avait 80 ans

Le Père Paul Jeurissen est décédé le 17 mars 2012 à la maison de repos de Erps-Kwerps (Province d’Europe du Nord). Ses funérailles ont eu lieu le 24 mars 2012 en l’église de Sainte Gertrude à Louvain (Belgique). Il avait 89 ans.

Encart:Signes de Dieu, n. 2