e esse lleeg lle - Tréteaux de FrancePHOTO DMA s G commente encor e Carol e Tieze . À la fi n de...

stage de réalis

ation

théâtrale

Direction

avec les tréteaux de france

organisé à phalsbourg, dans le cadre de la

politique culturelle

du conseil départemental d

e la moselle

un partenariat tréteaux de france

centre dramatique national, afec de phalsbourg

et conseil départemental d

e la moselle

Revue

de pres

se

Date : 08 JUIL 16

Périodicité : QuotidienOJD : 163692

Journaliste : SG

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TRETEAUX 9987058400505Tous droits réservés à l'éditeur

PHALSBOURG Festival de théâtre

L'arrivée desTréteaux

Bien avant les acteurs profession-nels, arrive une quarantaine destagiaires amateurs pour uneformation de réalisation théâtraleavec Les Tréteaux de France. Lalogistique est en place pour lesaccueillir aujourd'hui en find'après-midi.

DEPUIS mois ANS, le partenariat entre lecentre dramatique national, Les Tréteauxde France, l'Afec (association de forma-tion et d'échanges culturels) qui pilote lefestival de théâtre de Phalsbourg (*) et leconseil départemental de la Moselle, per-met à des personnes de tout âge de seformer à la pratique du théâtre, sous lahoulette de formateurs professionnels,line belle opportunité pour une quaran-taine de passionnés, âgés cette année de18 à 83 ans. Ils suivront une formationqui aboutira à des représentations pen-dant le festival devant un « vrai » public.Il reste quatre places, pour des jeunes

mosellans de 18 à 25 ans, subvention-nées par le conseil départemental 57 (**).

Un encadrement professionnel« Nous préparons leur venue bien enamont. Nous avons pris possession de lacité scolaire où les stagiaires sont héber-gés et effectué les repérages pour lesateliers. Nous connaissons les prénomsde chacun ! », commente Carole Tieze,administratrice du projet. C'est de Nor-mandie, siège technique des Tréteaux deFrance dont la direction est à Pantin,qu'est arrivé un camion de 50 m3 dematériel, pour le son et les lumières. Unéquipement des plus professionnels misà la disposition de ces amoureux duthéâtre qui passeront trois semainesdans une ville qui lui dédie un festivaldepuis 36 ans.Dans les prochains jours, les stagiairesvont devoir choisir l'atelier qui les inté-resse, entre quatre propositions. « C'estl'inverse d'un casting, ce sont les stagiai-res qui choisissent leurs formateurs »,

Date : 08 JUIL 16


Journaliste : SG

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La délégation technique des Tréteaux de France est arrivée pour mettre en place le stage de théâtre. PHOTO DMA s G

commente encore Carole Tieze. À la fin deleur séjour, ils auront le plaisir de ren- i (*) Le festival se déroule du 22 au 31 juillet,

renseignements au ©03.87.24.42.42. Voirsupplément culturel DMA, Reflets, édition de

contrer le directeur des Tréteaux, RobinRenucci. i

SG demain et programme complet dans nos

pages prochainement.

I (**) Coût résidentiel du stage : 180€, toutcompris, contact ©06.82.14.80.16 ou©06.63.90.47.99.

Date : 15 JUIL 16


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CULTURE dpholsbourg

Veillez avec les TréteauxDans le cadre du festival de théâtre de Phalsbourg, les

Tréteaux de France organisent un stage ouvert aux acteursprofessionnels et amateurs. Alors que les répétitions viennenttout juste de commencer, ils proposent un rendez-vousconvivial et ouvert à tous, ce samedi : une veillée. En rond, surla place d'Armes, les acteurs sont invités à proposer un texte,une histoire, une chanson ou même une danse. Le public estinvité à les rejoindre pour regarder ou même participer, le cerclepouvant s'élargir à tout nouveau venu. S'inscrivant dans laphilosophie de cette compagnie, le but de cette veillée et depermettre l'échange et le dialogue entre les acteurs et le public.

Samedi 16 juillet, à 2l h, place d'Armes à Phalsbourg.Renseignements auprès de l'office de tourisme :tél. 03 87 24 42 42.

Les ateliers du stage des Tréteaux de France viennentde commencer, ici avec Alain Bâtis. Photo Laurent MAM:

Date : 16 JUIL 16

Pays : FrancePériodicité : QuotidienOJD : 119278

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Entre théâtre de rue, burlesque et danse

La magie sortira du Carillo Je 25 juillet à 22 h. Photo DR

Avec les TréteauxLes stagiaires des Tréteaux de

France vont avoir cinq restitu-tions de leurs ateliers qui seronttous intégrés à la programma-tion. Les spectacles au pro-gramme sont : Laïcité ! Nousécrivons ton nom sur une idéede Jean-Claude Penchenat ; Donyuan revient de la guerre, textede Ôdôn vin Horvath ; Ploutos,Dieu du fric, texte d'Aristo-phane, Plongée dans l'illusioncomique d'après Pierre Corneilleet Sur le Zinc, un atelier cabaret.

Les Ogres

La Fontaine

Dans son film, Léa Fehner,raconte l'histoire d'une troupede théâtre itinérant. On ydécouvre leur quotidien jusqu'àl'arrivée imminente d'un bébé etle retour d'une ancienneamante. Les 22 et 23 juillet àIS h à la salle des fêtes

ApnéeCe film de Jean-Christophe

Meurisse et de la troupe desChiens de Navarre montre lequotidien de trois personnesinadaptées. Les 24 et 25 juillet18 h, à la salle des fêtes.

La comédienne Caroline Ferryorganise un stage pour enfantsautour des fables de la Fontaine.Des restitutions sont program-mées les 22, 23 et 24 juillet àpartir de 18 h, à la salle desscouts.

What isUn danseur, Vidal Bin!, et un

musicien proposent au publicde construire avec eux un solode danse contemporaine. Les22, 23 et 24 juillet à 20 h à lacaserne Taillant.

RétrocyclettesLouise et Juliette nous emmè-

nent dans leur monde rétro àcoup d'acrobaties et de jon-glage. Les 22, 23 et 24 juillet à20 h, au fossé du lycée.

Histoires d'amourLe célèbre conteur Henri Gou-

gaud va parler du cœur qui bat,« d'hommes et de femmes assoif-fés l'un de l'autre, joueurs, dési-rants, éperdus... » Les 22, 23 et24 juillet à 22 h au FosséSchwemm.

Offenbach et la DivaHortense

La soprano Mélanie Moussayet la pianiste Cécile Steffanuslivrent un spectacle burlesque.Avec la musique de JacquesOffenbach, elles racontent lavie d'Hortense Schneider, lacréatrice des plus grands rôlesdu compositeur. Les 22, 23 et24 juillet à 22 h ; les 25 et 26 à20 h, à la salle des fêtes.

Au bout du comptoirla mer

C'est l'histoire de MonsieurStephan, animateur dans lemodeste casino d'une stationbalnéaire abandonnée, quiraconte ses doutes et seséchecs. Par ses tentatives dansdivers arts, il leur rend hom-mage. Le 25 juillet à 20 h ; les 26et 27 à 22 h, à la salle desscouts.

Non mais t'as vuma tête !

Un spectacle qui met enscène un clown peintre. C'estl'occasion de parler de l'image,sans parole et en trois tableaux.À partir de 8 ans. Les 26, 27 et28 juillet à 18 h, à la salle desfêtes.

Date : 16 JUIL 16


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CarilloLa magie sort dè cette gigan-

tesque horloge. A partir de sontic-tac, tous les événementss'enchaînent dans un spectaclede crique contemporain. Le25 juillet à 22 h, place d'Armes.Gratuit.

L'enfant cosmonauteGrand public et humoristique

ce spectacle débute avec troisétrangers assis sur un banc quine parlent pas la même langue.À l'aide d'objets du quotidien,ils réussissent à raconter lesrêves et espoirs. Les 29, 30 et3l juillet à 20 h au FosséSchwemm.

De pasoLa troupe espagnole Indus-

trial teatrera présente un specta-cle sur le cycle de la vie avec desclowns. Le 27 juillet à 21 h 15,place d'Armes. Gratuit

Balles populairesAvec la compagnie Encore

qui ? (Gorky), le spectateur estplongé dans l'univers de Gorky,un personnage qui voyagebeaucoup, rencontre des gens,les faits rêver. Le tout en jon-glant. À partir de 7 ans. Les 29,30 et 3l juillet à 18 h, dans lacour du lycée Erckmann-Cha-trian.

L'action se passe l'annéed'installation d'EI Greco àTolède alors qu'il peint letableau de l'Expolio. Réflexionintemporelle sur le monde. Le27 juillet à 20 h et le 28 juillet à20 h et 22 h, au cinéma Rio.

Sérénade pour pianisteachevé

C'est l'histoire d'un concer-tiste qui annonce qu'il va jouerune sérénade, mais ne le faitpas. Le 29 juillet à 22 h ; les 30et 31 à 20 h, salle des fêtes.

François ParisiCet accordéoniste proposera

un concert de son répertoiremusette, jazz. Place d'Armes, le30 juillet à 20 h. Gratuit.

La Yegros

Cette Argentine finira le festi-val avec son jazz aux airs salsa.Le 3l juillet à 22 h, placed'Armes. Gratuit.

UsinotopieTout au long du festival, une

exposition de marionnettes seraà voir de 16 h à 21 h. Cette bellecollection va donner lieu à unspectacle, dans lequel lesmarionnettes ont une vie. Les29,30et3 là I8h, I9h,20het2l h, à la salle paroissiale pro-testante.

L'enfant cosmonaute emmènera le public entre rire et émotion.Photo DR

Date : 22 JUIL 16


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PHALSBOURG Festival de théâtreEntrée des artistes :ça commence aujourd'hui

Deux divas pour un démarrage dans « Offenbach et la DivaHortense », humoristique et lyrique. D O C U M E N T REMIS

Depuis quèlques jours, les comé-diens ont investi la ville de Phals-bourg et dès ce soir, ils seront surles planches pour ce 36e festival dethéâtre qui mélange savammentles arts. Danse, cirque burlesqueacrobatique, lectures, arts plasti-ques, jonglerie, improvisation,marionnettes-objets, il y en aurapour tous les goûts, et pour toutesles bourses. Le pari du festival,porté par la Ville de Phalsbourg etson maire Dany Rocher, anciencomédien, est dè proposer un tarifabordable (7 € et moins pour lesabonnements de 6 ou 12 entrées).Le côté convivial est assuré aussipar une place d'Armes où règne lacouleur rouge utilisée pour repein-

dre du mobilier de récupération.Un vrai décor de fête et de bistrot àciel ouvert où il fait bon flâner,écouter de la musique avant etaprès les représentations, et serestaurer. Au total 17 spectacles,joués plusieurs fois, sont à l'affi-che pendant les dix prochainsjours. Les stagiaires des Tréteauxde France, en résidence pendanttrois semaines, monteront égale-ment sur les planches. Une belleaventure humaine et artistique,dont le public - 5 000 spectateurspar an - ne se lasse pas.

) Site wwwphalsbourg fr, billetteriesur place ou réservations au©03 87 24 42 42

Date : 23 JUIL 16


Journaliste : Adeline Gailly

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PHALSBOURG Stage de théâtre

De nouvelles recruesvenues d'Haïti

Ketty, Ginite, Dorcas et Richardson ont fait le voyage depuis Port-au-Prince pour participer au stage des Tréteaux de France,organisé dans ie cadre du festival de théâtre de Phalsbourg. Leur persévérance leur a permis de surmonter le parcours du

combattant auquel ils ont dû faire face pour venir jusqu'en France. C'est remplis d'espoir qu'ils comptent repartir en Haïti pourfaire partager leurs nouvelles connaissances.

I ls n'ont pas hésité à affronter denombreux problèmes financierset administratifs pour venir jus-qu'en France. Ginite Popote, sa

soeur Ketty, Dorcas Louis et Richard-son Morin ont parcouru plus de 7 000kilomètres depuis Port-au-Prince pourparticiper au stage de théâtre des Tré-teaux dè France, qui se déroule du 9 au31 juillet à Phalsbourg.Âgés de 24 à 28 ans, ils se sont connusà l'École nationale des arts (Énarts) enHaïti. Et à l'évocation de la formationaux arts de la scène à laquelle ils vontparticiper, tous esquissent un largesourire. « Nous sommes passionnés dethéâtre, c'est ce qui nous réunit. On esttrès heureux d'être ici », souligne Gini-te.La culture pour surmonterla criseLe projet est né de la rencontre de cesquatre jeunes haïtiens avec NadineDarmon. Invitée par l'association Pas-sage (*), dont font partie Ketty, Ginite,Dorcas et Richardson, la comédienneet metteure en scène avait fait le dé-

placement jusqu'en Haïti à l'occasionde la « Quinzaine de la francopho-nie ». Elle avait alors proposé un ate-lier théâtre aux étudiants de l'Énarts.« C'est en discutant avec Nadine quenous nous sommes rendus compte quenotre association oeuvre pour les mê-mes idées que les Tréteaux de France.Ce que nous souhaitons, c'est utiliserl'art comme vecteur de développe-ment, explique la coordinatrice géné-rale de Passage, Ginite Popote. Noustravaillons surtout avec des écoles, desassociations et des personnes en diffi-culté, comme des enfants issus d'or-phelinats par exemple. »Leur objectif est de réussir à surmon-ter la crise politique et économiqueque traverse leur pays. Ginite exposealors la solution imaginée par leurassociation pour y faire face : « II esttrès difficile de se déplacer en dehorsde Port-au-Prince. La capitale concen-tre tout et notamment la culture. Notrebut est donc d'amener l'art en provin-ce en animant des ateliers et en orga-nisant des rencontres avec des artis-tes. »En effet, ces quatre jeunes espoirs ontélaboré un projet en deux étapes : se

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De gauche a droite, Ketty Popote, Ginite Popote, Dorcas Louis et Richardson Morin sont tous les quatre passionnes de theatre Ils sont venus jusqu'enFrance pour participer au stage des Tréteaux de France PI 1 0 1 DJ DNA A G

former au theatre a Phalsbourg puisretourner en Haïti pour partager leursavoir a travers des formations Maîsc'est au bout de long mois de préparalion, d'une volonté tenace et de quelques precieux soutiens que leur idée apu voir le jour

Un parcours du combattant« ] ai du vider entierement mon compte pour pouvoir venir confie GmiteLes autres ont du demander de I aide aleur famille » Un investissement per-sonnel nécessaire car leurs sollicita-tions auprès de différents instituts,aussi bien publics que prives, n'ontpas abouti Aides par les Tréteaux deFrance les jeunes comédiens poursuivent actuellement leurs recherches definancement Sans réponse pour I mstant« Maîs il n y a pas eu que les problemes d argent, ajoute Gmite Nousavons aussi eu énormément de difficultes au niveau administratif » Leurprincipal obstacle l'obtention du visa Un Graal nécessaire pour pouvoirfaire le voyage « Nous avons du fourmr une lettre d'invitation, une attestalion d hebergement et bien d'autrespapiers explique Gimte Sans compterque tout cela prend du temps et le prix

du billet d avion ne faisait qu'augmenter de jour en jour Nous avons donc dule payer entre 900 et I DOO € au lieude 500-600 € si nous avions pu leprendre en avance »Le plaisir de pratiquer leur passion aheureusement dissipe les souvenirs dece parcours du combattant Ils ne pensent désormais qu a une chose jouersur scene Arrives seulement lell juillet et encore quelque peu desorientes, les jeunes comédiens ont chacun rejoint leur atelier Gmite et Ri-chardson travaillent avec PatrickPalmero a la réalisation d un spectaclemêlant le chant et le theatre sur lethème de la laïcité Quant a Ketty elleavoue avoir toujours reve de jouer« Don Juan revient de la guerre »d Odon von Horvath et a donc intègrel'atelier d'Alain Bâtis Enfin, Dorcas,intéressée par la piece « Ploutos »d Aristophane a choisi celui de NadineDarmon avec qui elle avait eu un tresbon contact lors de leur premiere rencontre

Préparer les ateliersen HaïtiLeurs journees sont désormais rythmees dè 9 h a 22 h 30, par les exercices de theatre avant les représenta

lions finales prévues du 26 au31 juillet Toutefois ils n'ont pas perdu de vue leur objectif et prennentainsi le temps de se reunir une demiheure tous les soirs pour faire le pointsur la formation de la journee et prépa-rer les ateliers en HaïtiUne fois la parenthèse du stage refer-mée, ils devront de nouveau faire faceaux réalités financieres Car, afin degagner un peu d argent, Ginite, KettyDorcas et Richardson ont prévu d organiser deux ateliers de danse haïtienneles 23 et 25 aout a Sevran Ils ontégalement emmené dans leurs baga

ges des produits artisanaux qu ils essayeront de vendre sur place Avant des'envoler la tête remplie de nouvellesconnaissances, pour rentrer au pays le4 septembre i

ADELINE GAILLY

> Passage promotion de I action socialesymbolique et artistique pour generationémancipée

• Le festival de theatre de Phalsbourg sepoursuit au 31 juillet Programme completwww phalsbourg fr réservations au

COS 87 24 42 42

Ketty découvre le texte de « Don Juan revient de la guerre >

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Formés par Quentin Bruno, au piano, et Manon Landowski, au chant, Richardson et Ginite préparent le cabaret sur lalaïcité qu'ils présenteront fin juillet.

À CHAQUE ATELIER SON AMBIANCELes stagiaires ont émis des vœux par ordre de préférence que les organisateurs onttenté de respecter tout en équilibrant les groupes. Chaque atelier réunit ainsi unedizaine de participants venus de toute la France, de Belgique et d'Haïti. Ils sontâgés de 18 à 83 ans.• Laïcité ! Nous écrivons ton nom, avec Patrick Palmero : cet atelier a pourobjectif de préparer un cabaret contemporain mêlant théâtre et chant sur le thèmede la laïcité.Dates des représentations : 26, 27 et 29 juillet à 18 h.• Don Juan revient de la guerre, avec Alain Bâtis : à travers l'histoire de DonJuan, c'est l'Allemagne déboussolée au lendemain de la guerre de 1914-1918 queles stagiaires vont découvrir.Dates des représentations: 26 juillet à 22 h, 27 juillet à 22 h 15 et 28 juillet à 22 h.• Plongée dans L'Illusion comique, avec Julia Vidit : les participants de cetatelier joueront un spectacle centré autour des tribulations de Pridamant parti à larecherche de son fils.Dates des représentations : 27, 28 juillet à 20 h et 29 juillet à 22 h.• Ploutos, avec Nadine Darmon : les stagiaires devront s'imprégner de la comédied'Aristophane qui met en scène Ploutos, le Dieu argent rendu aveugle par Zeus.Dates des représentations : 26 juillet à 20 h, 28 juillet à 18 h et 29 juillet à 20 h.

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i NORD-SUD e


Des stagiaireshaïtiens

Pour assouvir leur passion du théâtre, ils ont effectué 7 DOO kilomètres. PHOTO DMA A D E L I N E GAILLY

Le centre national d'artdramatique les Tréteauxde France organise un sta-ge de trois semaines à

l'occasion du festival de théâtrede Phalsbourg. Cette année, pourla première fois, de jeunes Haï-tiens ont choisi d'y participer,surmontant pour ce faire moultobstacles, notamment finan-ciers.Tous les quatre sont inscrits à

l'école nationale des arts en Haï-ti. C'est là-bas qu'ils ont rencon-tre l'une des formatrices des Tré-t e a u x , N a d i n e D a r m o n ,comédienne et metteur en scêne,qui leur a parlé du stage en Fran-ce.Leur objectif, utiliser l'art com-me vecteur de développementpour aider leur pays à surmonterla crise économique et politique.Un objectif ambitieux et une bel-

le finalité pour le théâtre quipermet de traverser les frontiè-res et de redonner de l'espoir.Comme les autres stagiaires -une quarantaine de personnessuivent la formation -, les jeu-nes Haïtiens auront l'occasion demonter sur scène lors de restitu-tions de leur travail en atelier. •

I Programme complet du festivalwwwphalsbourgfr

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Journaliste : Anne-Laure Naymark

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ou festival cfe théâtre de phalsbourg

Les Tréteaux de France,troisième actePour la troisième année de suite, le centre dramatique national des Tréteaux de France organise des stagesdans le cadre du festival de théâtre de Phalsbourg. Les premières représentations ont lieu dès mardi.

Autour du piano textedans les mains, cinq per-sonnes travai l lent la

chanson Une femme c'est faitpour souffre, en suivant les con-seils de Manon Landowski Aupiano, Quentin Bruno lesaccompagne Un peu à l'écart,Patrick Palmero fait travaillerune comédienne sur son texte.Tous préparent Laïcité ' Nousécrivons ton nom, l'un des ate-liers-spectacles proposés par leCentre dramatique national desTréteaux de France

C'est la troisième année qu'ilsorganisent un stage dans lecadre du festival de théâtre dePhalsbourg, pour comédiensamateurs et professionnels.Pour cette édition, ils sont 38,de toute la France et même deHaïti. La plus jeune, Cassie, a 18ans et la plus àgée, Monique, a82 ans. Tous auront l'occasionde montrer ce qu'ils ont apprislors de cette formation au coursde restitutions

Un cabaret

Pour la première fois, un caba-ret est prévu parmi les ateliers.C'est pour ce projet que ManonLandowski travaille en collabo-ration avec Patrick Palmero, à lasalle des fêtes. « Sur une idée deJean-Claude Penehenat, enmêlant textes littéraires et chan-sons pour retracer les grandsmoments de la laïcité, décritPatrick Palmero Mettre deschansons permet d'alléger lecôte politique » Si le chant nemodifie pas la manière de tra-vailler des stagiaires, cela aug-mente la difficulté « Ils dowentassocier la technique de chant etla liberté de jeu, expliqueManon Landowski. Les chan-sons dowent faire avancerlaction ll faut que ça s'enchaîne

avec les textes avant et après »

Des ateliers ouvertsau public

Dans les locaux de I ancienmagasin de meubles Arnold, unautre atelier vient de débuter.Alain Bâtis travaille Don juanrevient de la guerre de Odôn vonHorvath avec une dizaine destagiaires Le metteur en scènede la compagnie messine LaMandarine blanche apprécie lelieu qui correspond bien à lapièce « La pièce se passe en1918 Don Juan pense êtremeilleur qu'avant, ce qui n'estpas le cas, résume Alain Bâtis.Dans la distribution, je veux queles comédiens aillent vers lespersonnages qui leur correspon-dent. C'est rare qu un acteur ait

cette possibilité » Et pour ledébut de I atelier, il fait travaillerson groupe sur les espaces,« pour voir où ils se sententbien ».

Nadine Darmon prépare avecd'autres stagiaires une représen-tation autour du texte d Aristo-phane, PJoutos, Dieu du fric.Julia Vidit mène un atelier surPlongée dans l'Illusion comiqued après Pierre Corneille. Cesdeux intervenantes comme lesautres, dispensent égalementdes ateliers de formation Cer-tains sont même ouverts aupublic sur réservation. Au pro-gramme, du théâtre, du chant etmême de la lecture à voix hauteavec Robin Renucci

Textes : Anne-LaureNAYMARK.

Dans fesfocauxde l'ancienmagasinArnold,Alain Bâtisdonnefes consignespour unexerciceaux stagiairesqui ont choisison atefier.Photos laurent MAMI

Les datesdes représentations

Restitutions des ateliers spectacleLaïcité ! Nous écrivons ton nom : les 26, 27 et 29 juillet dans la

cour du vieil hôpital, rue de l'EgliseDon Juan revient de la guerre . les 26 et 28 juillet à 22 h, le

27 juillet à 22 h IS, Chez Arnold, 2 rue UlrichPloutos. Dieu du fric les 26 et 29 juillet a 20 h et le 28 juillet à

18 h, ancien Arnold literie, accès par la rue UlrichPlongée dans l'illusion comique • les 27 et 28 juillet a20h, le

29 juillet à22h, dans la salle des fêtes du lycée Erckmann-ChatrianLes ateliers ouverts au publicAtelier théâtre avec Julia Vidit le 26 juillet de 10 h à 12 h ;

atelier théâtre avec Nadine Darmon le 27 juillet de 10 h à 12 h :atelier chant avec Manon Landowski le 28 juillet de 10 h à 12 h ;atelier théâtre avec Alain Bâtis le 29 juillet de 10 h à 12 h Atelierlecture à voix haute avec Robin Renucci le 29 juillet de 14 h àloh.

Réservations : tél. 06 63 90 47 99.

Date : 23 JUIL 16



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Quatre Haïtiens en stageChaque annee les parti-

cipants aux stages organises par les Tréteaux

viennent de lom Pour cettetroisieme annee a Phalsbourgils sont quatre a avoir fait untres long voyage pour assistera cette cession Ketty PopoteCmite Popote Dorcas Jean-louis et Richardson Morinsont Haïtiens Âges entre 24et 28 ans ils font tous partisde I association PassageCette derniere s occupe de laPromotion de I action socialesymbolique et artistique pourgeneration émancipée (Passage) Ils sont étudiants aI ecole nationale des arts(Enarts) dans leur pays etsont arrives le 6 juillet

« 7 ai rencontre Nadine Dormon qui était en tournee avecles Tréteaux de France enHaïti a I occasion de la quinzaïne de la francophonie sesouvient Gmite Popote lacoordmatrice du groupe Jaiparticipe aussi a un stageavec elle en Haute Corse »L actrice française a aussiorganise un atelier de burles-que et d écriture en plateau enHaïti C est a cette occasionqu elle parle du stage a Phals-bourg aux membres de Passage Enchantes CmiteKetty Dorcas et Richardsondécident d y participer

Le début de cette aventureest un p a r c o u rs seméd embûches pour ce petitgroupe « Nous avons eu dumal a trouver des financements pour partir Suite a unecrise financiere et politiquedans notre pays les institulions publiques ne pouvaientpas nous subventionner »explique Gmite Popote Ilsn obtiennent pas plus de succes auprès ries institutionsprives Cela ne les empêchepas de poursuivre leur projet

Plus de 800 €de billet d'avion

Pour ce voyage - qui leur acoûte entre 800 et 900 € debillets d avion par personne- ils ont du utiliser leurseconomies «Ce n était pasfacile d obtenir un visa ll fallait un justificatif d hébergement une invitation » enumere Richardson Et afind obtenir un petit peud argent ils ne sont pasvenus les mains vides deHaïti Ils ont ramené desobjets artisanaux pour lesvendre Et avec trois de leurscamarades dans un stage aParis ils ont prévu d animerquèlques stages de danseshaïtiennes

Malgre les difficultés ren-

Ketty, Ginite, Dorcas et Richardson sont heureux de participer a cette aventure humaineet culturelle avec les Tréteaux de France

contrées ces quatre étudiantsne regrettent rien Ils se montrent tres enthousiastes et aI aise dans les différents aleliers mis en place a Phalsbourg par les Tréteaux «jesuis impressionne par ledéroulement du stage et lespréparations relatives aI organisation de festival dont

j ai hâte de faire partie assureGmite un grand sourire eclairant son visage Ft tous (esmembres de I association sontimpressionnes par le mairequi est tres ouvert et qui vavers les autres » Si ce n estpas leur premier voyage enFrance ils ont eu I occasionde decouvrir Phalsbourg

« une tres belle ville touristeque qui garde certaines tredilions et riche du point de vueartistique » Ces Haïtiens nesont pas la en touristes flleur retour dans leur pays ilsvont dispenser la formationreçue ici « Nous n avons pasd équivalent la bas » reconnaît Gmite

Date : 26 JUIL 16


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Phalsbourg : leprogramme dufestival de théâtre

Avec Non mais t'as vu ma tête ! Luc Amoros dessineà grands coups d'ombres, de pinceaux ou de caméras

un théâtre d'illusion fabriqué en direct. Photo DR

Le festival de théâtre de Phalsbourg se poursuit ce mardi avec :Laïcité ! Nous écrivons ton nom, restitution des ateliers du

stage de réalisation théâtrale organisé par Les Tréteaux de France,à 18 h dans la cour du vieil hôpital.

Non maîs Cas vu ma tête ! à 18 h à la salle des fêtes.P/outos, Dieu du fric, restitution des ateliers du stage de

réalisation théâtrale organisé par Les Tréteaux de France, à 20 haux magasins de literie Arnold (parking Intermarché).

Offenbach et la Diva Hortense, à 20 h à la salle des fêtes.Ru bout du comptoir la mer, à 22 h à la salle des Scouts.Don Juan revient de la guerre, à 22 h aux magasins Arnold.

Date : 27 JUIL 16


Journaliste : Marie Gerhardy

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Comptoir des espoirsLes stagiaires de l'ateliermené par Manon Landowskipour les Tréteaux de Franceà Phalsbourg ont restituéleur travail mardi soir àl'ancienne brasseriesflo.

LES DERNIERS SPECTATEURS S6pressent au bar. Encore deboutou déjà assis, un monde fouenvahit la salle. Le brouhaharègne, et le spectacle ne semble

Jeu ivre pour l'interprète de« Mon anisette ».

pas près de commencer. Sou-dain, une quinzaine de person-nes entonne en chœur « AuGrand Café, vous être entréspar hasard... » A voir les yeuxronds des autres, l'effet de sur-prise est réussi.À peine 20 heuresde travailC'est Charles Trénet, donc, quiouvre « Sur le zinc ». Le specta-cle offre une tranche de vie decomptoir, ambiance bistrot pa-risien du début du siècle der-nier. Les incontournables, com-me « Milord » par Edith Piaf,côtoient des pépites rares, àl'instar de « Juke-Box » de Ser-ge Gainsbourg, accompagnéspar le piano de Quentin Bruno.La metteuse en scène ManonLandowski n'en est pas à soncoup d'essai. Interprète dethéâtre musical depuis 28 ans,auteur-compositeur-interprète,créatrice de spectacles... De-puis quèlques années, elle aégalement à coeur la transmis-sion. Professeure de chant-in-terprétation au conservatoirede Paris, elle a même été pro-fesseure à la Star Academy...

Le directeur des Tréteaux deFrance, Robin Renucci, a propo-sé à Manon de monter un ate-lier complémentaire aux quatreateliers principaux, autour dela technique vocale. Elle a doncreçu une quinzaine de stagiai-res pendant trois semaines,dont deux jeunes venus de Haï-ti. En tout, ils se sont vus unevingtaine d'heures à peine.« Ils étaient 27 à s'être ins-crits... Je ne pouvais pas pren-dre tout le monde ! En arrivant,la plupart m'ont prévenu qu'ilsn'avaient jamais chanté. Nousavons commencé par jouer lestextes, leurs histoires, et tantpis pour les notes. S'emparerd'une chanson demande telle-ment d'énergie ! J'ai eu à faire àdes stagiaires incroyables. »Les amateurs ont goûté avecaisance à la gouaille de « Lacomplainte de Kesoubah » oude « Mon anisette », et ont vibréavec « La grasse matinée » deJacques Prévert ou « Lesamants d'un jour » d'EdithPiaf. À la fois drôles et tou-chants, ils ont réussi à arracherquèlques larmes et plusieurséclats de rire aux spectateurs.

Date : 27 JUIL 16



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Quinze comédiens plein d'énergie. PHOTOS DMA

C'est en découvrant le lieu quele projet a germé dans la tête deManon Landowski. « Je voulaismonter des textes de Prévertdans un théâtre. Mais en voyantla brasserie 1900, je me suis dit

qu'il y avait vraiment quelquechose à faire. » S'il fait toujoursautant d'effet, il faut se réjouirde la réouverture du bistrot fer-mé depuis 2012. En effet, à lafin du festival, il se transforme-

ra en bar à vins. •MARIE GERHARDY

> « Sur le zinc » sera encore jouésamedi à 18 h, toujours àl'ancienne brasserie 1900.

Date : 28 JUIL 16


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Le pays de SarrebourgPhalsbourg : leprogramme dufestival de théâtre

José Lémius, /'acteur phalsbourgeois (à gauche) sera surscène dans Tout un ciel de Tolède. La troupe de Robin

Renucci, /es Tréteaux dè France, proposera trois spectaclesCC Soir. Photo RL

Non maîs t'as nu ma tête ! à 18 h à la salle des fêtes Unspectacle sans paroles et en trois tableaux pour un peintre-clown et sa toile Ce peintre-clown va, tour à tour, tenterd'exécuter son autoportrait, le portrait de I un de ses specta-teurs volontaire, puis enfin celui de son public dans sonentier Maîs c'est compter sans le pouvoir particulier desimages, qui vont à chacune de ses tentatives, immanquable-ment échapper à son contrôle

Ploutos, Dieu du fric, à 20 h chez Arnold Literie Restitu-tion des ateliers du stage de réalisation théâtrale organisé parLes Tréteaux de France Dans cette brillante comedie d'Aristo-phane le peuple, sous l'impulsion de Chrémyle - un travailleurpauvre - entreprend de rendre la vue a Ploutus, Dieu du fricafin qu'il distribue equitablement la richesse entre lescitoyens. En effet, Zeus avait rendu celui-ci aveugle afin des octroyer le pouvoir d attribuer les bienfaits de la monnaieselon ses besoins

Tout un ciel de Tolède a 20 h et 22 h place d Armes.Laction se passe I année de l'installation d'EI Grece à Tolède,alors qu'il peint le fameux tableau de LExpoho Line nuit legrand mystique saintjean de la Croix s'évade du Carmel ou ilétait retenu prisonnier dans un cachot depuis des mois et vase réfugier dans l'atelier du peintre . en recherche d inspira-tion.

Don juan revient de la guerre, à 22 h au Vieux ArnoldRestitution des ateliers du stage de réalisation théâtraleorganisé par Les Tréteaux de France Nous sommes en 1918.C'est I armistice Don Juan revient de la guerre et se croitaujourd'hui meilleur qu'hier ll veut retrouver celle qu'il aabandonnée et qui est morte de chagrin ll erre ll cèdependant ce voyage à nouveau à la séduction et croisetrente-cinq figures féminines .

Plongée dans L'Illusion comique, à 22 h à la salle des fêtesdu lycée Erckmann-Chatrian Restitution des ateliers du stagede réalisation théâtrale organisé par Les Tréteaux de FranceCette pièce, ecrite en 1635, est un monument baroque danslequel il ne faut pas avoir peur d'entrer ' A l'intérieur, lemagicien Alcandre fait surgir une vision pour permettre aPndamant de revoir son fils Clmdor, dont il n a plus denouvelle

Date : 29 JUIL 16


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Phalsbourg :le programme du festival

Concert stage de l'Orches-tres des Vosges du Nord, à18 h, à la salle des Scouts. Con-cert de fin de stage, dirigé parFederico Palacios, clarinettisteet chef d'orchestre qui donnel'occasion d'un parcours musi-cal aux couleurs de Broadwayet des comédies musicales.

Laïcité, nous écrivons tonnom, à 18 h, dans la cour duvieil hôpital. Restitution d'unatelier de réalisation théâtraleorganisé par Les Tréteaux deFrance. Montage littéraire etpoétique et chants, sur uneidée de Jean-Claude Penchenat.La loi de 1905 fut un momentfort de l'histoire des libertés enFrance à faire revivre, à traversun choix de textes fondateurs,de poèmes, de chansons, dedialogues... La question de lalaïcité, ses enjeux, ses limites,ses contradictions, ses pers-pectives.

Récréations fantastiques, à18 h, 19 h, 20 h et 2l h, à lasalle paroissiale protestante.Pour découvrir, sentir, saisir, lavie des marionnettes, basculezde l'autre côté du miroir etécoutez leurs confidences...Venues d'ici et d'ailleurs, tradi-tionnelles ou contemporaines,el les vous emmènent envoyage vers différents conti-nents, différentes époques, seconfrontant et s'harmonisant àla fois par leur diversité esthéti-que, de la plus sophistiquée àla plus archaïque.

Baffes populaires, à 18 h,dans la cour du lycée Erck-mann-Chatrian. Entre jonglerie,histoire et improvisation, vousentrez dans l'univers de Gorky.Gorky, c'est un personnage quivoyage beaucoup, qui rencon-tre des gens, qui s'arrête et quiles fait rêver. Pour cela, c'estsimple ! Il jongle avec des bal-les, des massues et autresobjets tout en racontant des

L'enfant cosmonaute sera joué ce soir à 20 h,au fossé Schivemm. Photo DR

histoires, ses histoires. Ce qu'ilaime Gorky, c'est les rencon-tres.

Pfoutos, Dieu du fric, à 20 hchez Arnold literie. Restitutiond'un stage de réalisation théâ-trale orgnaisé par Les Tréteauxde France. Dans cette brillantecomédie d'Aristophane, le peu-ple, sous l'impulsion de Chré-myle - un travailleur pauvre -,entreprend de rendre la vue àPloutos, Dieu du fric afin qu'ildistribue équitablement larichesse, entre les citoyens...En effet, Zeus avait renduce lu i -c i aveugle af in des'octroyer le pouvoir d'attribuerles bienfaits de la monnaieselon ses besoins.

L'enfant cosmonaute, à20 h, au fossé Schwemm. Troisétrangers se retrouvent assissur le même banc public. Ils neparlent pas la même langue.Comment faire dès lors pourpartager ses rêves, ses espoirs,ses blessures ? En sortant de sapoche une pince à thé, unsachet, un tire-bouchon quideviendra marionnette-objet letemps de construire un pay-sage, un voyage, une histoire.

Trois baragouins mal articulésdeviennent langues sensibleset universelles.

Sérénade pour pianisteachevé, à 22 h, à la salle desfêtes. Philibert Topaze, un pia-niste d'apparence très classi-que, vient in terpréter lafameuse sérénade de Schubert.Problème : le piano est tournédans le mauvais sens. Il essaiede le remettre en place maislobjet est lourd comme un roc,comme vissé au sol. Or la salleest pleine et le public attend.Alors, luttant contre le ridicule,il tente de faire bonne figuremais une série d'accidentsl'attend...

Plongée dans l'illusioncomique, à 22 h, à la salle desfêtes du lycée Erckmann-Cha-trian. Restitution d'un stage deréalisation théâtrale organisépar Les Tréteaux de France.Cette pièce, écrite en 1635, estun monument baroque danslequel il ne faut pas avoir peurd'entrer ! À l'intérieur, le magi-cien Alcandre fait surgir unevision pour permettre à Prida-mant de revoir son fils Clindor,dont il n'a plus de nouvelle.

Date : 30 JUIL 16



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CULTURE robin renucci au festival de théâtre de phalsbourg

« Si les djihadistes faisaientthéâtre, ils ne tueraient pas »Cest la troisième année que Robin RenucciFrance. Il y apprécie la rencontre entre des

vient au festival de théâtre de Phalsbourg avec les Tréteaux depersonnes d'origines différentes.

Directeur du Centre dramatique national desTréteaux de France

Robin Renucci - acteur notamment de la serie Un villagefrançais pour laquelle il a fmi letournage de la 7" saison - étaitpresent a Phalsbourg pourassister aux restitutions desateliers organisées par les Tré-teaux ll a également mené unatelier de lecture a voix haute

L'INTERVIEW

Qu'est-ce qui vous inté-resse dans les ateliers avec lepublic ?

Robin RENUCCI «Ces tI une de mes missions a la têtedes Tréteaux de France Je faisde la creation de spectaclevivant Maîs mon rôle est ausside faire que le spectateur nesoit pas un etre passif qui eonsomme Je travaille a la formalion et a la transmission »

Les stages mis en placedans le cadre du festivalsont dans cette logique ?

« Cela permet de partagerune experience commune Lesstagiaires sont aussi le publicPar leur diversite, ils representent la population sur le pla-teau. Les restitutions ne sontpas des spectacles parfaite-ment réalises Maîs ce que j aivu est extrêmement probantTous ont réalise un gros travail,extrêmement abouti en dixjours C est I alchimie entre letravail la qualite des mterve

nants et la diversite des gensC'est ce mélange que je sou-haite C est mon choix dedirecteur de mettre l'accent surces stages ll y a une traditionici e est pour ça que j ai choisiPhalsbourg »

Vous comptez revenir aufestival l'an prochain ?

« Oui Je suis ravi du partenariat que j'ai avec le maireDany Kocher et avec le conseildepartemental ll y a de vraismoyens ll faut continuer letravail que Ion fait ici, maîsaussi I améliorer Je souhaitequ'il y ait plus de bourses llny a pas besoin d'aimer letheâtre pour participer a cesstages C est une aventure fra-ternelle de groupe »

Êtes-vous flatté que despersonnes viennent d'Haïtipour suivre ces stages ?

« C est tres agréable, maîs çane rn étonne pas Les Tréteauxde France ont cree des liens surle territoire national et franco-phone Haïti n est pas franco-phone maîs a une proximiteavec notre culture »

Y a-t-il une fidelisation desstagiaires ?

« ll y a toujours des stagiaires qui reviennent d une anneesur I autre Nous avons deséchanges entre Phalsbourg etla Corse ou j organise aussi desstages avec l'association AriaDans ces deux cas nous som-m e s r e l a y e u r s d u n emethode »

Q u e l l e e s t v o t r e

Robin Renucci a mené un atelier de lecture à voix haute, hier, à Phalsbourg, avant d'assisterà des représentations. Photo Thomas KIRSCH

methode ?«Je suis sensible a la ques

tion de la singularité Cela per-met de lutter contre I umformite et les gens peuventexprimer ce qu ils sont Celaapporte un esprit critique unedistance avec soi-même Lespectacle sur la laïcité est en

echo avec I actualite C estbeau dans ce contexte de reve-nir a des fondamentaux »

Qu'est-ce que le théâtrepeut apporter à notresociété ?

« Le theâtre met la fraternitéau premier plan ll na pasbesoin d agressivité ll est base

sur la mise a distance, la compréhension C est un outil dediscernement et d'emancipa-tion Si les djihadistes faisaientdu theâtre, ils ne tueraientpas »

Propos recueillis par Anne-Laure NAYMARK.

Date : 30 JUIL 16



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Le programme du jourSur le zinc, restitution des

ateliers du stage de réalisationthéâtrale organise par Les Tré-teaux de France, a 18 h au barLe 1900 La chanson a traversune quinzaine de titres reliéspar le thème du bistrot, lieuprivilégie du vivre-ensemble.Le comptoir accueille rêves etdésespoirs, causeries, atten-tes, oisiveté, ivresses. . duclient de passage a l'habitue

Les Balles Populaires, a18 h dans la cour du lycéeErckmann-Chatrian Entre jon-glerie, histoire et improvisa-tion, vous entrez dans l'uni-vers de Gorky Gorky c'est unpersonnage qui voyage beau-coup, qui rencontre des gens,qui s'arrête et qui les fait rêverPour cela, c'est simple ! lljongle avec des balles, desmassues et autres objets touten racontant des histoires, seshistoires. Ce qu'il aime Gorky,c'est les rencontres Alors avous de venir le rencontrer

Récréation fantastique, aIS h, 19 h, 20 h et 2l h à lasalle paroissiale protestante.Pour découvrir, sentir, saisir,la vie des marionnettes, bas-culez de l'autre côté du miroir

et écoutez leurs confiden-ces V e n u e s d ' ic i e td'ailleurs, traditionnelles oucontemporaines, elles vousemmènent en voyage vers dif-férents continents, différentesépoques, se confrontant ets'harmonisant a la fois parleur diversité esthétique, de laplus sophistiquée a la plusarchaïque

Actrices d'un spectacleachevé, elles commencent iciune nouvelle vie Lors de visi-tes particulières trois comé-diens, prêtant leurs voix, vouslivrent leur monde imaginaire,leurs pensées, leurs rêvesleurs histoires. Les marionnet-tes vous interpellent sur lelien qui les unit à leurs ma-rionnettistes

L'enfant Cosmonaute, à20 h au fossé Schwemm.Trois étrangers se retrouventass is sur le même bancpublic. Ils ne parlent pas lamême langue Comment fairedès lors pour partager sesrêves, ses espoirs, ses blessu-res '

Sérénade pour pianisteachevé, a 20 h à la salle desfêtes Philibert Topaze, un

pianiste d'apparence tres clas-sique, vient interpréter lafameuse sérénade de Schu-bert. Problème . le piano esttourne dans le mauvais sens.Il essaie de le remettre enplace maîs l'objet est lourdcomme un roc, comme visseausol Or la salle est pleine etle public attend Alors, luttantcontre le ridicule, il tente defaire bonne figure maîs uneserie d'accidents l'attend .

Concert de François Parisi,à 22 h sur la place d'ArmesAccordéoniste de naissance.François Parisi se passionnetrès tôt pour l'harmonie jazz,la composition d'étourdissan-tes valses et l'improvisationfulgurante. Et son dépoussié-rage en regle nous invite a unstyle unique, métissage eni-vrant entre la tradition, leswing et la java.

Billetterie: hôtel de ville.Les réservat ions nonpayées doivent être confir-mées au moins 30 minutesavant le début des specta-cles. Tarif des spectacles :7 €- Demi-tarif pour lesmoins de 18 ans.

Xavier Perron est un pianiste qui a bien du mal à maitriserson instrument. Photo DR

Date : 02 AOUT 16


Journaliste : Simone Giedinger

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PHALSBOURG Tréteaux de France

Le théâtre, un antidote ?Depuis trois ans, le centre national d'art dramatique, les Tréteaux de France, participe au festival de Phalsbourg qui s'est achevé

dimanche soir. À l'heure du bilan (lire en page 10), son directeur Robin Renucci rappelle les missions essentielles du théâtre.

Pour Robin Renucci, directeur des Tréteaux de France, le rôle du théâtre est plus que jamaisessentiel pour contrer la violence de notre société. PHOTO THOMAS KIRSCH

Date : 02 AOUT 16


Journaliste : Simone Giedinger

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A vec les Tréteaux deFrance, l'éducationpopulaire se traduità Phalsbourg par

l'organisation d'un stage deréalisation de théâtre quipermet à des amateurs demonter sur les planches et deprésenter des pièces devantle public du festival de théâ-tre.

« Si on n'a pas lesmots, on cogne »

« Je suis admiratif de la qua-lité du travail qui est mené àtravers les ateliers, en unedizaine de jours à peine, etdu résultat livré lors des res-titutions. Le groupe de sta-giaires (une quarantaine,ndlr) est riche de sa diversité.Certains participants sont fi-dèles, année après année,comme par exemple cettefemme de 83 ans. Elle estégalement venue en Corse oùj'organise des stages avecl'Aria (association des ren-contres internationales artis-tiques) que j'ai créée en1998 », explique Robin Re-nucci, directeur de ce centrenational d'art dramatique.Pour lui, le partenariat avecle festival phalsbourgeois estd ' a u t a n t p l u s n a t u r e l

qu'existait là une traditiondè s t ages , e n t r e 1980et 2000.Des liens entre la Corse et lacité Vauban se sont égale-ment noués par l'entremisedu comédien qui dirige à lafois les Tréteaux et l'Aria surl'île de beauté dont il estoriginaire. « Des stagiaires etdes spectateurs vont de l'unà l'autre. Actuellement, àl'occasion de nos 19es rencon-tres internationales en Corse,nous accueillons 13 nationa-lités pour des stages de réali-sation théâtrale. » À Phals-bourg également, le stage desTréteaux a connu une enver-gure internationale avec laparticipation pour la premiè-re fois de quatre jeunes Haï-tiens (DNA du 23 juillet).

Un outil d'émancipationQuant à la méthode utiliséeauprès de ces stagiaires ama-teurs : « Nous misons sur lasingularité, sur la personna-lité des participants, pourlutter contre l'uniformisa-tion ». Car pour Robin Renuc-ci, le théâtre joue un rôleimportant dans la société.« II permet de réguler lespulsions et l'agressivité, parla mise à distance. On ydéveloppe l'esprit critique etle discernement. Dans la Grè-ce antique, le théâtre étaitoutil de citoyenneté. »À la question de son engage-

ment personnel, tant dansson rôle de direction quedans son métier d'acteur, parexemple dans la série télévi-sée « lin village français »dont il vient de tourner la7e saison, il répond : « Oui, jesuis quelqu'un d'engagé etma mission est d'utiliser aumieux les fonds publics ducentre national d'art drama-tique que je dirige à des finsd'émancipation et de forma-tion de l'esprit critique. No-tre rôle est de démocratiserla culture. » Et de rappelerl ' importance du langagepour agir sur la société. « Sion n'a pas les mots, on co-gne. Le langage sert la Répu-blique. »Le directeur des Tréteaux deFrance apprécie tout particu-lièrement le festival dè Phal-sbourg, sa programmationéclectique, son aspect popu-laire et sa convivialité, no-tamment sur la place rougeoù tout le monde se retrouvepour manger ensemble. Il vad'ailleurs poursuivre et amé-liorer ce partenariat, notam-ment en essayant d'obtenirdavantage de bourses pourdes places de stagiaires sup-plémentaires, venus de toutl'Hexagone et de l'étranger.Une chance pour la « cité desbraves » dont la traditionthéâtrale est bien ancrée, de-puis 36 ans déjà. •

SIMONE GIEDINGER

Date : 02 AOUT 16



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Folklore argentinà la sauce électro

Le groupe n'a cesse d'interagir avec le public PHOTO DMA DAVID MOHLFAHRT

Dimanche soir, la chanteuse Mana-na Yegros, dite « La Yegros », et sesmusiciens ont clôture en beaute lefestival de theâtre de Phalsbourg,avec un concert de musique sud-américaine revisitée.« A bailar la cumbia ! » C'est la peti-te phrase prononcée par La Yegrosavant d'entonner son tube « Vienede mi » qui a achevé de mettre lefeu à la place d'Armes de Phals-bourg. Les festivaliers collés à lascene dansaient des les premieresnotes, maîs plus lom sur la place,l'ambiance a mis un temps as'échauffer.Chamame, cumbia, milonga... Lesrythmes folkloriques argentins nesont pas au goût de tous, maîs ilssont à la base du travail de La Ye-gros. Elle vient de Misiones, uneprovince du Nord-Est de l'Argentineoù les traditions sont encore trêsvivaces Ses musiciens sont de Bue-nos Aires. Ensemble, ils s'appro-prient leurs racines, qu'ils mélan-gent avec des sons electroContre toute attente, c'est en Franceque La Yegros a cartonne des 2013avec son album « Viene de mi ». EnAmerique du Sud, elle est encoreune inconnue, pourtant cet ete elle

était programmée dans les plusgrands festivals de l'Hexagone.Comme il faut saisir sa chancequand elle se presente, Marianas'est installée a Montpellier.Dimanche soir, La Yegros est arrivéesur scène juchée sur des talonshauts et affublée de lunettes fantai-sie qui lui couvraient le visage.Talons, lunettes et chignon ont viteété mutiles. Au fur et à mesure quel'ambiance montait, les inhibitionsdisparaissaient. Quand elle danse,la chanteuse laisse surgir une fémi-nité brute, presque animaleEn Amerique du Sud, encore aujour-d'hui fortement marquée par l'héri-tage des civilisations précolombien-nes, les gens entretiennent unrapport puissant à la terre et auxcorps. La Yegros le chante et le dan-se, soutenue par des percussionsvibrantes. Les musiciens n'hésitentpas à jouer avec les attributs de laculture inca, portant entre autresd'imposants colliers dorés et culti-vant une certaine excentricité.Visiblement ravi d'être a Phals-bourg, le groupe n'a cesse d'intera-gir avec le public. Tandis que l'ac-cordéoniste s'aventurait à direquèlques mots en français, la chan-

teuse posait pour les photographestout en dansant. Après le concert, ilsn'ont pas hésite à se mêler à la foulepour partager un verre et rencontrerles festivaliers •

MARIE GERHARDY

6 300 SPECTATEURSLe festival de theatre de Phalsbourgs'est achevé dimanche soir sur un bilantres positif 6 300 spectateurs payantscontre 5 DOO en moyenne les anneesprécédentes Sur la place d'Armes« habillée de rouge », entre 13 DOO et17 DOO personnes sont venues en dixjours se restaurer et profiter des specta-cles gratuits Un chiffre record, gracenotamment a la meteo clémente « Lepublic fidèle s élargit de plus en plusautour de Saverne, Sarrebourg et Strasbourg », se réjouit le maire Dany Kocher Les compagnies invitées sontravies de I accueil qui leur est reservepar le maire, ancien comédien, et lesnombreux bénévoles investis dansI organisation Le partenariat avec lecentre national d'art dramatique, lesTréteaux de France, dirige par RobinRenucci, sera reconduit l'an prochainpour la 4e annee consécutive, pourI organisation du stage de theâtre

e esse lleeg lle - Tréteaux de FrancePHOTO DMA s G commente encor e Carol e Tieze . À la fi n de...

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