... %%\r\nAoût 2008\r\n\r\n","","1","0","1","1","1","0","fr" "14","admin","4","2008-07-22...

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Transcript of ... %%\r\nAoût 2008\r\n\r\n","","1","0","1","1","1","0","fr" "14","admin","4","2008-07-22...

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[categorie cat_id,cat_libelle,cat_desc,cat_libelle_url,cat_ord]"3","Pourquoi Tous Croles ! ?","Description, objectifs et statuts de lassociation.\r\nDiscours de l'AG constitutive.","Pourquoi-tous-creoles","10""4","Un peu dhistoire","Esclavage, rivalits entre communauts puis amener le discours la cration de lassociation","Un-peu-dhistoire","12""5","Tmoignages","Tmoignage de personnalits","Temoignages","11""10","Penses et citations","Raccourcis de la pense que nous inspire la lecture des changes du blog et\r\nla volont de devenir Tous Croles!","Pensees-et-citations","9""9","Devenir Membre","Devenir Membre de l'association","Devenir-membre","8""11","Vie de l'association","","Vie-de-l-association","13""12","Statuts de l'association","","Statut-de-l-association","3""13","Conseil d'administration","","Conseil-d-administration","4""14","Commissions de travail","","Commissions-de-travail","6""15","Crolit","","Creolite","1""16","Contactez-nous","","Contact","7""17","Actualits croles","","Actualites-creoles","0""18","Conseil d'administration Paris","","Conseil-d-administration-paris","5""19","Prsentation de l'association","","Presentation-de-l-association","2"

[post post_id,user_id,cat_id,post_dt,post_creadt,post_upddt,post_titre,post_titre_url,post_chapo,post_chapo_wiki,post_content,post_content_wiki,post_notes,post_pub,post_selected,post_open_comment,post_open_tb,nb_comment,nb_trackback,post_lang]"7","admin","3","2008-02-20 08:51:27","2008-02-20 08:51:27","2008-12-30 10:09:14","Discours de Grard DORWLING-CARTER","discours-de-gerard-dorwling-carter","

Vice-prsident de l'association \"Tous Croles !\", Grard DORWLING-CARTER a prononc ce discours le 9 novembre 2007, lors de l'assemble gnrale constitutive de l'association.

","Vice-prsident de l'association \"Tous Croles !\", Grard DORWLING-CARTER a prononc ce discours le 9 novembre 2007, lors de l'assemble gnrale constitutive de l'association.","

Chers Amis Martiniquais,

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Mon motion nest pas moindre que celle de mon Prsident, aussi pour lapaiser je vais vous raconter quelques anecdotes, souligner certains faits, mettre en exergue certaines raisons qui nont pas t voques par Roger De JAHAM, pour expliquer la raison dtre de lentreprise Tous Croles!

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Jespre que ce faisant, votre dtermination continuer et porter plus haut loeuvre aujourdhui entreprise, saffirme encore plus.\nTout dabord, nous savons pour certains que cest au dbut de sicle pass que Bks et multres staient runis aux Trois Ilets, la Poterie pour procder une rpartition des\npouvoirs au sein de la socit martiniquaise. Pour les premiers, lindustrie, la terre et la proprit des moyens de production et pour les seconds, les diplmes, les professions\nlibrales quand leur statut acquis de haute lutte le leur permettrait. Ce nest pas une telle chose que nous ferons aujourdhui!

\n\n\n

Pour sourire: quelle symbolique que nous nous rencontrions pour la premire fois dans le cadre dun aroport, comme pour prendre notre envol pour une destination lointaine. Mais nous nallons pas faire comme certains, aller chercher ailleurs le bonheur, lapaisement qui nont pu tre trouvs sur la terre natale, cest ici que dornavant nous allons persvrer pour faire de la Martinique une socit apaise.\nJe ne parle pas de suppression de la dlinquance, de la terminaison des embouteillages, des tracas du quotidien et surtout de la modernit.\nNi de la fin des querelles politiques, du dbat amusant sur lindpendance, lautonomie ou la dpartementalisation. Mais de la souffrance que nous portons en cette communaut, comme une blessure qui ne doit pas cicatriser au risque de ne plus tre Nous mmes! Un nous mme qui devrait irrmdiablement tre fait dune division sociale entre ethnies, classes, catgories mlanines diffrentes.\nCela fait un peu plus de dix ans que Roger qui je proposais de crer un groupe de Martiniquais pour oeuvrer dans le sens aujourdhui entrepris me rpondait: Ainsi tu nous vois parlant des Bks - comme ne vivant pas au sein de la socit martiniquaise, comme ntant pas dauthentiques Martiniquais?

\n\n\n

Ce quoi je lui ai rpondu que jtais totalement conscient de la nature fondamentalement martiniquaise de la communaut bke, pour preuve: la formidable palette de caf au lait, cheveux sauvs qui compose notre socit, mais que je ne parlais pas de sortie nocturnes du matre, dtreintes interdites (et plus souvent acceptes quon veut bien nous le faire croire), aux confins de la plantation. Mais de relations quilibres, fraternelles et ouvertes, de Martiniquais ayant dcid daccepter lhritage lgu par le pass, sans bnfice dinventaire pour avancer sur les chemins escarps de notre futur commun.\nJe lui disais, sans trop y croire quil fallait que nos femmes se connaissent, que nos enfants jouent ensemble, que nos portes souvrent les uns aux autres, dans des relations quotidiennes et banalises. Et lhistoire sest acclre, cela a t tout dabord louverture historique que constitue la prise de position courageuse de plus de 400 bks sur le drame qua t lesclavage, laffirmation de principes humanistes essentiels loccasion de ce cent cinquantenaire de labolition de lesclavage, louverture officielle des portes de la plus grande famille bke des Martiniquais, ce de faon publique et devenue depuis un rituel social. Dans le plus grand naturel et la plus grande simplicit. Parce que ce sont des Martiniquais qui reoivent, changent avec des Martiniquais toutes couleurs confondues dans cette grande maison de Frgate au Franois.

\n\n\n

Des gestes forts, la remise dune dcoration un membre minent de la classe des multres par le plus illustre des Bks. Je veux parler de Marcel OSENAT, notre frre-ami et de Bernard HAYOT, absent aujourdhui parce que de lautre ct de la plante.

\n\n\n

Pour terminer, parce que je ne peux pas tre plus long que mon Prsident, je dirait que notre ambition est immense; Elle est de prouver que Le Monde est antillais. que notre le, pour paraphraser un intervenant runionnais, luniversit dt du MEDEF daot 2006, est une sorte de rsum de la plante, plongeant les racines de sa population dans au moins trois continents et mlangeant ses racines. Ce qui me fait invoquer Glissant et sa socit Rhizome, savoir racinaire, ( aux racine multiples ) mais aussi qui dit que nos souffrances, celles de la traite, de lesclavage sont derrire nous: que cet espace bleu que nous devons crer doit tre fait de bonheur et dapaisement. Tout cela pour expliquer que les chantiers sont nombreux, le plus important tant:

\n\n\n

- La cration dune maison des/de lidentit Martiniquaise(s) sous lgide dun comit scientifique et de toutes personnes comptentes qui aura aussi pour fonction dtre un lieu de recherche en plus de conservation pdagogique.\n- Un lieu pour montrer notre socit: les Amis de Karisko associs notre entreprise sauront nous faire dcouvrir par ce biais lun des rhizomes le carabe de notre identit.\n- Toutes les initiatives pour concrtiser les ides et principes humanistes noncs en 1998 par les signataires du Manifeste Bk loccasion de la commmoration du Cent cinquantenaire de labolition de lesclavage , ne peuvent tre dores et dj inventories.\n- Mais ces qui sera possible sera de mener en synergie avec dautres organisations, associations, instances, ou institutions tous les projets qui vont dans le sens de notre objectif.\n- Les tudes et recherches qui seront menes sur lhistoire de notre socit martiniquaise pour permettre une comprhension la plus juste et humaniste que possible, notamment la priode de lesclavage auront notre aval, mieux notre soutien.\n- Les actions de lassociation seront menes lgard de toute la communaut martiniquaise et notamment envers tous les jeunes qui nous devrons transmettre les valeurs, la langue, et tout ce qui forge lidentit crole. Parce que nous affirmons rsolument et sans complexes, nous, ngres, Bks, Chabins, Multres, cpres, descendants dIndiens, Chinois, orientaux et moyen-orientaux et tout humain de la terre qui a dcid de faire souche en cette terre de Martinique que nous sommes, que nous sommes: Tous Croles!

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Grard DORWLING-CARTER

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Lamentin, le 09/11/2007

","Chers Amis Martiniquais,\r\n\r\nMon motion nest pas moindre que celle de mon Prsident, aussi pour lapaiser je vais vous raconter quelques anecdotes, souligner certains faits, mettre en exergue certaines raisons qui nont pas t voques par Roger De JAHAM, pour expliquer la raison dtre de lentreprise Tous Croles ! \r\n\r\nJespre que ce faisant, votre dtermination continuer et porter plus haut loeuvre aujourdhui entreprise, saffirme encore plus. \r\nTout dabord, nous savons pour certains que cest au dbut de sicle pass que Bks et multres staient runis aux Trois Ilets, la Poterie pour procder une rpartition des\r\n pouvoirs au sein de la socit martiniquaise. Pour les premiers, lindustrie, la terre et la proprit des moyens de production et pour les seconds, les diplmes, les professions\r\nlibrales quand leur statut acquis de haute lutte le leur permettrait. Ce nest pas une telle chose que nous ferons aujourdhui !\r\n\r\nPour sourire : quelle symbolique que nous nous rencontrions pour la premire fois dans le cadre dun aroport, comme pour prendre notre envol pour une destination lointaine. Mais nous nallons pas faire comme certains, aller chercher ailleurs le bonheur, lapaisement qui nont pu tre trouvs sur la terre natale, cest ici que dornavant nous allons persvrer pour faire de la Martinique une socit apaise.\r\nJe ne parle pas de suppression de la dlinquance, de la terminaison des embouteillages, des tracas du quotidien et surtout de la modernit.\r\nNi de la fin des querelles politiques, du dbat amusant sur lindpendance, lautonomie ou la dpartementalisation. Mais de la souffrance que nous portons en cette communaut, comme une blessure qui ne doit pas cicatriser au risque de ne plus tre Nous mmes ! Un nous mme qui devrait irrmdiablement tre fait dune division sociale entre ethnies, classes, catgories mlanines diffrentes.\r\nCela fait un peu plus de dix ans que Roger qui je proposais de crer un groupe de Martiniquais pour oeuvrer dans le sens aujourdhui entrepris me rpondait : Ainsi tu nous vois parlant des Bks - comme ne vivant pas au sein de la socit martiniquaise, comme ntant pas dauthentiques Martiniquais ? \r\n\r\nCe quoi je lui ai rpondu que jtais totalement conscient de la nature fondamentalement martiniquaise de la communaut bke, pour preuve : la formidable palette de caf au lait, cheveux sauvs qui compose notre socit, mais que je ne parlais pas de sortie nocturnes du matre, dtreintes interdites (et plus souvent acceptes quon veut bien nous le faire croire), aux confins de la plantation. Mais de relations quilibres, fraternelles et ouvertes, de Martiniquais ayant dcid daccepter lhritage lgu par le pass, sans bnfice dinventaire pour avancer sur les chemins escarps de notre futur commun.\r\nJe lui disais, sans trop y croire quil fallait que nos femmes se connaissent, que nos enfants jouent ensemble, que nos portes souvrent les uns aux autres, dans des relations quotidiennes et banalises. Et lhistoire sest acclre, cela a t tout dabord louverture historique que constitue la prise de position courageuse de plus de 400 bks sur le drame qua t lesclavage, laffirmation de principes humanistes essentiels loccasion de ce cent cinquantenaire de labolition de lesclavage, louverture officielle des portes de la plus grande famille bke des Martiniquais, ce de faon publique et devenue depuis un rituel social. Dans le plus grand naturel et la plus grande simplicit. Parce que ce sont des Martiniquais qui reoivent, changent avec des Martiniquais toutes couleurs confondues dans cette grande maison de Frgate au Franois.\r\n\r\nDes gestes forts, la remise dune dcoration un membre minent de la classe des multres par le plus illustre des Bks. Je veux parler de Marcel OSENAT, notre frre-ami et de Bernard HAYOT, absent aujourdhui parce que de lautre ct de la plante.\r\n\r\nPour terminer, parce que je ne peux pas tre plus long que mon Prsident, je dirait que notre ambition est immense ; Elle est de prouver que Le Monde est antillais. que notre le, pour paraphraser un intervenant runionnais, luniversit dt du MEDEF daot 2006, est une sorte de rsum de la plante, plongeant les racines de sa population dans au moins trois continents et mlangeant ses racines. Ce qui me fait invoquer Glissant et sa socit Rhizome, savoir racinaire, ( aux racine multiples ) mais aussi qui dit que nos souffrances, celles de la traite, de lesclavage sont derrire nous : que cet espace bleu que nous devons crer doit tre fait de bonheur et dapaisement. Tout cela pour expliquer que les chantiers sont nombreux, le plus important tant :\r\n\r\n- La cration dune maison des/de lidentit Martiniquaise(s) sous lgide dun comit scientifique et de toutes personnes comptentes qui aura aussi pour fonction dtre un lieu de recherche en plus de conservation pdagogique.\r\n- Un lieu pour montrer notre socit : les Amis de Karisko associs notre entreprise sauront nous faire dcouvrir par ce biais lun des rhizomes le carabe de notre identit.\r\n- Toutes les initiatives pour concrtiser les ides et principes humanistes noncs en 1998 par les signataires du Manifeste Bk loccasion de la commmoration du Cent cinquantenaire de labolition de lesclavage , ne peuvent tre dores et dj inventories.\r\n- Mais ces qui sera possible sera de mener en synergie avec dautres organisations, associations, instances, ou institutions tous les projets qui vont dans le sens de notre objectif.\r\n- Les tudes et recherches qui seront menes sur lhistoire de notre socit martiniquaise pour permettre une comprhension la plus juste et humaniste que possible, notamment la priode de lesclavage auront notre aval, mieux notre soutien.\r\n- Les actions de lassociation seront menes lgard de toute la communaut martiniquaise et notamment envers tous les jeunes qui nous devrons transmettre les valeurs, la langue, et tout ce qui forge lidentit crole. Parce que nous affirmons rsolument et sans complexes, nous, ngres, Bks, Chabins, Multres, cpres, descendants dIndiens, Chinois, orientaux et moyen-orientaux et tout humain de la terre qui a dcid de faire souche en cette terre de Martinique que nous sommes, que nous sommes : Tous Croles ! \r\n\r\nGrard DORWLING-CARTER\r\n\r\nLamentin, le 09/11/2007\r\n","","1","0","1","0","0","0","fr""13","admin","11","2008-07-22 19:28:22","2008-07-22 19:28:22","2008-12-30 10:12:43","Cycle de confrences","cycle-de-conferences","

Le rle des femmes dans l'histoire de la Martinique, et en particulier dans le processus d'abolition de l'esclavage.

","Le rle des femmes dans l'histoire de la Martinique, et en particulier dans le processus d'abolition de l'esclavage.","

L'historien Gilbert PAGO a rcemment anim une confrence-dbat la mdiathque du Lamentin l'initiative de l'association \"Tous Croles !\", sur le rle des femmes dans le processus d'abolition de l'esclavage.

\n\n\n

Le confrencier a voqu et analys le comportement prpondrant des femmes martiniquaises dans les moments dcisifs de la lutte pour l'mancipation, leurs revendications et leurs initiatives durant cette priode fondatrice.

\n\n\n

Le public s'est montr trs intress, et a pos de nombreuses questions pertinentes qui ont aliment le dbat.

\n\n\n

Agrg d'histoire, enseignant l'Universit des Antilles et de la Guyane, Gilbert PAGO est galement directeur de l'IUFM. Son ouvrage \"Les femmes et la liquidation du systme esclavagiste la Martinique entre 1848 et 1852\" est une source prcieuse d'informations sur ces moments importants de notre histoire. L'historien travaille actuellement sur la biographie de Lumina SOPHIE, paratre dans quelques mois.

","L'historien Gilbert PAGO a rcemment anim une confrence-dbat la mdiathque du Lamentin l'initiative de l'association \"Tous Croles !\", sur le rle des femmes dans le processus d'abolition de l'esclavage. \r\n\r\nLe confrencier a voqu et analys le comportement prpondrant des femmes martiniquaises dans les moments dcisifs de la lutte pour l'mancipation, leurs revendications et leurs initiatives durant cette priode fondatrice.\r\n\r\nLe public s'est montr trs intress, et a pos de nombreuses questions pertinentes qui ont aliment le dbat.\r\n\r\nAgrg d'histoire, enseignant l'Universit des Antilles et de la Guyane, Gilbert PAGO est galement directeur de l'IUFM. Son ouvrage \"''Les femmes et la liquidation du systme esclavagiste la Martinique entre 1848 et 1852''\" est une source prcieuse d'informations sur ces moments importants de notre histoire. L'historien travaille actuellement sur la biographie de Lumina SOPHIE, paratre dans quelques mois.","","1","0","1","0","0","0","fr""5","admin","9","2008-02-19 15:04:32","2008-02-19 15:04:32","2008-12-30 10:00:43","Comment devenir membre de l'association ?","comment-devenir-membre-de-l-association","","","

Tlcharger le formulaire d'inscription

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Cliquez pour tlcharger

","Tlcharger le formulaire d'inscription\r\n\r\n[Cliquez pour tlcharger|http://www.touscreoles.fr/divers/BULLETIN_ADHESION_TOUS_CREOLES.pdf|fr]","","1","0","0","0","0","0","fr""20","admin","11","2008-09-12 11:44:20","2008-09-12 11:44:20","2008-12-30 09:54:16","Rencontre des familles","rencontre-des-famille","

Le 20 juillet dernier, les membres et sympathisants de notre association se sont retrouvs au Franois, avec leurs familles, pour une journe de dtente et de rencontre. Quelques souvenirs de cette journe.\n

","Le 20 juillet dernier, les membres et sympathisants de notre association se sont retrouvs au Franois, avec leurs familles, pour une journe de dtente et de rencontre. Quelques souvenirs de cette journe.\r\n((/wp-content/uploads/images/CIMG0583 2.JPG))","

Quand les membres de l'association et leurs familles se rencontrent, c'est un moment fort et sympathique.

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On peut affirmer que notre journe de dtente et de rencontre entre nos familles et amis, qui s'est droule le dimanche 20 juillet 2008 la Pointe-Jacques, au Franois, a connu un rel succs.

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Ce jour-l , plus de 80 membres et sympathisants de Tous Croles! se sont retrouvs en bord de mer, autour d'une palla gante, dans une ambiance amicale et sympathique.

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L'anthropologue Thierry L'ETANG a pu clairer notre lanterne quant l'origine du mot crole et son volution smantique, et notre ami Marcel RAPON nous a ravis avec la lecture de son pome Suis-je l'enfant d'un peuple bananier.

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Une grande simplicit, de la bonne humeur et une volont daller plus loin, tels sont les termes de lune des participantes pour qualifier cette belle journe.

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","Quand les membres de l'association et leurs familles se rencontrent, c'est un moment fort et sympathique.\r\n\r\n\r\n--------------------------------------------------------------------------------\r\n\r\nOn peut affirmer que notre journe de dtente et de rencontre entre nos familles et amis, qui s'est droule le dimanche 20 juillet 2008 la Pointe-Jacques, au Franois, a connu un rel succs.\r\n\r\nCe jour-l , plus de 80 membres et sympathisants de Tous Croles ! se sont retrouvs en bord de mer, autour d'une palla gante, dans une ambiance amicale et sympathique.\r\n\r\nL'anthropologue Thierry L'ETANG a pu clairer notre lanterne quant l'origine du mot crole et son volution smantique, et notre ami Marcel RAPON nous a ravis avec la lecture de son pome Suis-je l'enfant d'un peuple bananier .\r\n\r\n Une grande simplicit, de la bonne humeur et une volont daller plus loin , tels sont les termes de lune des participantes pour qualifier cette belle journe.\r\n\r\n((/wp-content/uploads/images/CIMG0567 2.JPG))\r\n((/wp-content/uploads/images/CIMG0565 2.JPG))\r\n((/wp-content/uploads/images/CIMG0564 2.JPG))\r\n((/wp-content/uploads/images/CIMG0579 2.JPG))\r\n((/wp-content/uploads/images/CIMG0596 2.JPG))\r\n((/wp-content/uploads/images/CIMG0591 2.JPG))\r\n((/wp-content/uploads/images/CIMG0594 2.JPG))\r\n((/wp-content/uploads/images/CIMG0519 2.JPG))\r\n((/wp-content/uploads/images/CIMG0597 2.JPG))\r\n((/wp-content/uploads/images/CIMG0503 2.JPG))\r\n((/wp-content/uploads/images/CIMG0522 2.JPG))\r\n((/wp-content/uploads/images/CIMG0588 2.JPG))\r\n((/wp-content/uploads/images/CIMG0593 2.JPG))\r\n","","1","0","1","0","1","0","fr""22","admin","11","2008-10-29 09:24:20","2008-10-29 09:24:20","2008-12-30 09:55:51","Entretien avec Ibrahima THIOUB","entretien-avec-ibrahima-thioub","

A loccasion de la soire que la chane Arte consacrait aux tabous de lesclavage, LHumanit propose un entretien avec Ibrahima Thioub, directeur du Dpartement dhistoire de lUniversit Cheikh Anta Diop de Dakar .

","A loccasion de la soire que la chane Arte consacrait aux tabous de lesclavage , LHumanit propose un entretien avec Ibrahima Thioub, directeur du Dpartement dhistoire de lUniversit Cheikh Anta Diop de Dakar .","

Ibrahima THIOUB, ce spcialiste de lesclavage qui intervient dans les esclaves oublis, deuxime documentaire diffus par la chaine franco allemande, revient ici sur la question de la participation africaine la traite atlantique.
\nRappelant que ce nest pas en tant quobjets ou victimes, mais bien en tant que sujets actifs que les Africains ont particip leur propre histoire, THIOUB insiste sur la ncessit de regarder ce pass en face, quels que soient les risques de rcupration, pour en conjurer les consquences dans le prsent.
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\nPour lire l'interview, utilisez le lien ci-aprs :
\nhttp://www.humanite.fr/Entretien-avec-Ibrahima-Thioub-Esclavage

","Ibrahima THIOUB, ce spcialiste de lesclavage qui intervient dans les esclaves oublis , deuxime documentaire diffus par la chaine franco allemande, revient ici sur la question de la participation africaine la traite atlantique.%%%\r\nRappelant que ce nest pas en tant quobjets ou victimes, mais bien en tant que sujets actifs que les Africains ont particip leur propre histoire, THIOUB insiste sur la ncessit de regarder ce pass en face, quels que soient les risques de rcupration, pour en conjurer les consquences dans le prsent.%%%\r\n%%%\r\nPour lire l'interview, utilisez le lien ci-aprs :%%%\r\nhttp://www.humanite.fr/Entretien-avec-Ibrahima-Thioub-Esclavage","","1","0","1","1","0","0","fr""23","admin","5","2008-11-18 19:14:37","2008-11-18 19:14:37","2008-12-30 09:56:27","Obama n'est pas Martiniquais !","obama-nest-pas-martiniquais","

Chroniqueur bien connu de la vie politique martiniquaise, Yves-Lopold MONTHIEUX fait ici une analyse pertinente des raisons qui ont pu pousser certains rejeter notre association \"Tous Croles !\"

","Chroniqueur bien connu de la vie politique martiniquaise, Yves-Lopold MONTHIEUX fait ici une analyse pertinente des raisons qui ont pu pousser certains rejeter notre association \"Tous Croles !\"","

Obama nest pas Martiniquais !

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Llection de Barack Obama porte en elle un espoir pour tous les hommes de couleur de la terre.
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\nLes Martiniquais participent cet immense sentiment de satisfaction mais, trs certainement pour certains, au-del de toute mesure. Tiens, je marrte au mot de Grard Dorwling-Carter quil ajoute en post-scriptum de son dernier article sur Obama:\nSans jeter une ombre, dit-il, sur la victoire de ce grand homme, nous devons dire avoir t particulirement agacs par la rcupration que font certains hommes politiques de la victoire dObama pour occuper les mdias et sriger en spcialistes de la question, tandis que leur propre dmarche politique est faite de zanzolages dabandons et de trahisons de la cause martiniquaise. Jignore qui il vise en particulier.

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Cest vrai, certains lus martiniquais sinvitent toutes les noces. Pourvu quil y ait les camras. On se rappelle quau soir de la victoire de Sarkozy on se bousculait sur les plateaux de tlvision, y compris ceux qui avaient invit ne pas voter. Le lendemain de la victoire dObama on a pu voir flotter cte cte sur le petit cran, de part et dautre dun leader indpendantiste, le drapeau amricain et celui quon destine la Martinique. Ce nest pas seulement de la rcupration, comme le dit GDC, cest de la schizophrnie et, sans aucun doute, pour parler simple, du vrai carnaval. Et pas celui des autres!\nDes leaders politiques martiniquais se flicitent que Barack Obama ait russi une dmarche politique parfaitement oppose celle quils prconisent pour la Martinique. Le rejet spectaculaire de Tous Croles nest pas la moindre expression de ce refus de la vie en harmonie dont Obama est lclatant symbole.\nTout distingue Obama de la Martinique nationaliste :

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-Obama cest lavenir, la Martinique cest la mmoire.

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-Obama cest louverture, la Martinique cest le repli.

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-Obama cest le mrite, la Martinique cest la rparation.

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-Obama cest laction, la Martinique cest lidologie.

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-Obama cest la tolrance

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Bref, il y a trs peu dObama chez le militant nationaliste martiniquais, comme on y trouve galement trs peu de Mandela et de Martin Luther King.\n
\nCest indniable, Obama nest pas Martiniquais.\nReste peut-tre la ngritude, ou le noirisme. L , je naurais pas os: Raphal Confiant la fait. En supprimant lentour, pour voir plus clair, lide peut se tenir.

\n\n\n

Yves-Lopold MONTHIEUX

","__Obama nest pas Martiniquais !__%%%\r\n\r\nLlection de Barack Obama porte en elle un espoir pour tous les hommes de couleur de la terre.%%%\r\n%%%\r\nLes Martiniquais participent cet immense sentiment de satisfaction mais, trs certainement pour certains, au-del de toute mesure. Tiens, je marrte au mot de Grard Dorwling-Carter quil ajoute en post-scriptum de son dernier article sur Obama : \r\n Sans jeter une ombre, dit-il, sur la victoire de ce grand homme, nous devons dire avoir t particulirement agacs par la rcupration que font certains hommes politiques de la victoire dObama pour occuper les mdias et sriger en spcialistes de la question, tandis que leur propre dmarche politique est faite de zanzolages dabandons et de trahisons de la cause martiniquaise . Jignore qui il vise en particulier.\r\n\r\nCest vrai, certains lus martiniquais sinvitent toutes les noces. Pourvu quil y ait les camras. On se rappelle quau soir de la victoire de Sarkozy on se bousculait sur les plateaux de tlvision, y compris ceux qui avaient invit ne pas voter. Le lendemain de la victoire dObama on a pu voir flotter cte cte sur le petit cran, de part et dautre dun leader indpendantiste, le drapeau amricain et celui quon destine la Martinique. Ce nest pas seulement de la rcupration, comme le dit GDC, cest de la schizophrnie et, sans aucun doute, pour parler simple, du vrai carnaval. Et pas celui des autres !\r\nDes leaders politiques martiniquais se flicitent que Barack Obama ait russi une dmarche politique parfaitement oppose celle quils prconisent pour la Martinique. Le rejet spectaculaire de Tous Croles nest pas la moindre expression de ce refus de la vie en harmonie dont Obama est lclatant symbole. \r\nTout distingue Obama de la Martinique nationaliste :%%%\r\n\r\n-Obama cest lavenir, la Martinique cest la mmoire. %%%\r\n\r\n-Obama cest louverture, la Martinique cest le repli. %%%\r\n\r\n-Obama cest le mrite, la Martinique cest la rparation. %%%\r\n\r\n-Obama cest laction, la Martinique cest lidologie. %%%\r\n\r\n-Obama cest la tolrance%%%\r\n\r\nBref, il y a trs peu dObama chez le militant nationaliste martiniquais, comme on y trouve galement trs peu de Mandela et de Martin Luther King.\r\n%%%\r\nCest indniable, Obama nest pas Martiniquais.\r\nReste peut-tre la ngritude, ou le noirisme . L , je naurais pas os : Raphal Confiant la fait. En supprimant lentour, pour voir plus clair, lide peut se tenir.\r\n\r\n__Yves-Lopold MONTHIEUX__\r\n","","1","0","1","1","1","0","fr""24","admin","11","2008-12-01 14:57:19","2008-12-01 14:57:19","2009-08-12 18:08:47","Epiphane de Moirans, un abolitionniste un sicle avant l'Abb Grgoire.","epiphane-de-moirans-un-abolitionniste-un-siecle-avant-labbe-gregoire","

C'est l'intitul de la confrence-dbat donne dans la salle du Conseil municipal de Schoelcher, le jeudi 27 novembre 2008, par le Rvrend pre Gaston Jean-Michel, doyen des prtres de la Martinique.

","C'est l'intitul de la confrence-dbat donne dans la salle du Conseil municipal de Schoelcher, le jeudi 27 novembre 2008, par le Rvrend pre Gaston Jean-Michel, doyen des prtres de la Martinique.","

Lequel de ces deux hommes pouvions-nous, ce soir-l , le plus admirer: le confrencier, en la personne du pre Gaston Jean-Michel? Ou labolitionniste, Epiphane de Moirans, dont le premier avait mission de faire lloge?

\n\n\n

\n\n\n

Ag de 97 ans il est tout de mme n en 1911 !- le pre Jean-Michel a vritablement sduit lassistance par sa vivacit desprit et sa vaste rudition. En prsentant son parcours exceptionnel, lhistorien Edouard Delpine sest merveill, comme nous tous, du regard trs prcis que porte le pre Jean-Michel sur le prsent, passant avec aisance dans la mme conversation du XVII sicle Barack Obama, sur lequel il sest document par Internet! Ordonn prtre en 1935, cet homme dglise vit au moins trois passions: sa foi, les jeunes, et la communication. Fondateur de Radio Saint-Louis en 1982, le pre Jean-Michel y anime encore des missions chaque semaine. Les paroissiens de Saint-Esprit, du Morne-Vert et du Vauclin, communes o il a successivement servi, se souviennent avec force de ce prtre, par ailleurs spcialiste de lhistoire des rapports entre lglise catholique et lesclavage.

\n\n\n

Abolitionniste avant lheure, Epiphane de Moirans tait un de ces rares hommes qui, avant les premiers abolitionnistes anglais, bien avant Victor Schoelcher, avaient dj rclam en plein XVII sicle labolition de lesclavage. Il nous intresse ici en Martinique parce quil a foul notre sol en 1678, et quil y a vcu lun de ses premiers contacts avec lhorreur esclavagiste. Epiphane de Moirans ntait pas un noble, mais un religieux capucin disciple de Saint Franois, dont le nom tait en fait celui de son baptistre dans le Jura, selon un usage habituel lpoque. Sa congrgation condamnait dj lesclavage, et interdisait ses membres de possder des esclaves; cette rgle cheville au coeur, ds aprs son ordination sacerdotale, Epiphane de Moirans obtint dtre nomm missionnaire apostolique, cest- -dire non assujetti un diocse, mais dpendant directement de la congrgation pontificale Propaganda Fide, afin davoir les coudes franches et la libert toute relative- souhaite pour mener la mission dvanglisation quil stait assigne.

\n\n\n

Notre capucin avait choisi comme terrain daction la rgion des Carabes, et plus prcisment le territoire des indiens de la tribu des Galibis, au Venezuela, jusque-l nglig par les conqurants espagnols, portugais et franais, puisque ne reclant ni or, ni argent. Pour y parvenir, on le vit passer successivement Cuba, la Martinique, Saint-Vincent, Grenade, et partout il navait de cesse de souffler libration aux esclavagistes quil entendait en confession. En dpit du secret du confessionnal, sa propagande subversive parvint aux oreilles des diffrents gouverneurs des les, dont lun le fit arrter et dporter en Espagne, o il fut mis aux arrts durant des annes au couvent Saint-Jean de Dieu Sville; cest l quil finalisa en 1682 son oeuvre magistrale, La libert des esclaves ou dfense juridique de la libert naturelle des esclaves.', documentaire dtaill sur la vie des esclaves observe sur les habitations tout au long de son priple, mais galement docte et solide plaidoyer aussi bien religieux que moral, dfendant la libert naturelle des hommes mis en esclavage.

\n\n\n

Reste malheureusement enfouie pendant presque trois cents ans dans les archives de lglise en Salamanque, ce qui explique quelle soit si peu connue, exhume de loubli au XX sicle, cette somme prcieuse a pu tre photocopie, et une copie obtenue la Martinique par lexcellent abb Bernard David du Diamant, qui entreprit de la faire traduire par Robert Lapierre, un rudit professeur de latin au lyce Schoelcher de Fort-de-France. Labb David y a bien sr troitement collabor, car seul un ecclsiastique pouvait claircir certains termes obscurs, tirs de la Bible ou de la thologie. Edit il y a un quart de sicle par la Socit dHistoire de la Martinique, cet ouvrage est introuvable aujourdhui, mme dans les bibliothques, et seuls quelques trop rares exemplaires existent encore. Tout au long de pnibles descriptions des souffrances et des outrages infligs aux esclaves, Epiphane de Moirans y fustige la cupidit aveugle des Europens, pour lui source de grands malheurs, et dclare: Pour quils voient, ou du moins quils aient la lumire pour voir ce qui est juste, jentreprendrai de dfendre la libert naturelle des esclaves dAfrique, dans le dessein dtablir la vrit de la vie et de la justice. Je rsolus de me consacrer la plume, jugeant que ctait l une ncessit.. Lauteur dnonce galement la puissance des structures permettant le maintien de lesclavage, limage dun matre lui disant: Cela est dans lusage, Pre; on ne peut y porter remde.'

\n\n\n

Epiphane de Moirans disparut en 1689, soit un sicle avant la Rvolution franaise. Encore peu connu pour les raisons que lon sait, cet homme singulier et courageux a vritablement ouvert la voie lAbb Grgoire (1750-1831) et tous les abolitionnistes qui le suivirent et luttrent sans relche pour faire aboutir cette noble cause.

","Lequel de ces deux hommes pouvions-nous, ce soir-l , le plus admirer : le confrencier, en la personne du pre Gaston Jean-Michel ? Ou labolitionniste, Epiphane de Moirans, dont le premier avait mission de faire lloge ?\r\n\r\n((/wp-content/uploads/images/Pere JEAN-MICHEL.jpg))\r\n\r\nAg de 97 ans il est tout de mme n en 1911 !- le pre Jean-Michel a vritablement sduit lassistance par sa vivacit desprit et sa vaste rudition. En prsentant son parcours exceptionnel, lhistorien Edouard Delpine sest merveill, comme nous tous, du regard trs prcis que porte le pre Jean-Michel sur le prsent, passant avec aisance dans la mme conversation du XVII sicle Barack Obama, sur lequel il sest document par Internet ! Ordonn prtre en 1935, cet homme dglise vit au moins trois passions : sa foi, les jeunes, et la communication. Fondateur de ''Radio Saint-Louis'' en 1982, le pre Jean-Michel y anime encore des missions chaque semaine. Les paroissiens de Saint-Esprit, du Morne-Vert et du Vauclin, communes o il a successivement servi, se souviennent avec force de ce prtre, par ailleurs spcialiste de lhistoire des rapports entre lglise catholique et lesclavage.\r\n\r\nAbolitionniste avant lheure, Epiphane de Moirans tait un de ces rares hommes qui, avant les premiers abolitionnistes anglais, bien avant Victor Schoelcher, avaient dj rclam en plein XVII sicle labolition de lesclavage. Il nous intresse ici en Martinique parce quil a foul notre sol en 1678, et quil y a vcu lun de ses premiers contacts avec lhorreur esclavagiste. Epiphane de Moirans ntait pas un noble, mais un religieux capucin disciple de Saint Franois, dont le nom tait en fait celui de son baptistre dans le Jura, selon un usage habituel lpoque. Sa congrgation condamnait dj lesclavage, et interdisait ses membres de possder des esclaves ; cette rgle cheville au coeur, ds aprs son ordination sacerdotale, Epiphane de Moirans obtint dtre nomm missionnaire apostolique, cest- -dire non assujetti un diocse, mais dpendant directement de la congrgation pontificale ''Propaganda Fide'', afin davoir les coudes franches et la libert toute relative- souhaite pour mener la mission dvanglisation quil stait assigne.\r\n\r\nNotre capucin avait choisi comme terrain daction la rgion des Carabes, et plus prcisment le territoire des indiens de la tribu des Galibis, au Venezuela, jusque-l nglig par les conqurants espagnols, portugais et franais, puisque ne reclant ni or, ni argent. Pour y parvenir, on le vit passer successivement Cuba, la Martinique, Saint-Vincent, Grenade, et partout il navait de cesse de souffler libration aux esclavagistes quil entendait en confession. En dpit du secret du confessionnal, sa propagande subversive parvint aux oreilles des diffrents gouverneurs des les, dont lun le fit arrter et dporter en Espagne, o il fut mis aux arrts durant des annes au couvent Saint-Jean de Dieu Sville ; cest l quil finalisa en 1682 son oeuvre magistrale, La libert des esclaves ou dfense juridique de la libert naturelle des esclaves.', documentaire dtaill sur la vie des esclaves observe sur les habitations tout au long de son priple, mais galement docte et solide plaidoyer aussi bien religieux que moral, dfendant la libert naturelle des hommes mis en esclavage. \r\n\r\nReste malheureusement enfouie pendant presque trois cents ans dans les archives de lglise en Salamanque, ce qui explique quelle soit si peu connue, exhume de loubli au XX sicle, cette somme prcieuse a pu tre photocopie, et une copie obtenue la Martinique par lexcellent abb Bernard David du Diamant, qui entreprit de la faire traduire par Robert Lapierre, un rudit professeur de latin au lyce Schoelcher de Fort-de-France. Labb David y a bien sr troitement collabor, car seul un ecclsiastique pouvait claircir certains termes obscurs, tirs de la Bible ou de la thologie. Edit il y a un quart de sicle par la Socit dHistoire de la Martinique, cet ouvrage est introuvable aujourdhui, mme dans les bibliothques, et seuls quelques trop rares exemplaires existent encore. Tout au long de pnibles descriptions des souffrances et des outrages infligs aux esclaves, Epiphane de Moirans y fustige la cupidit aveugle des Europens, pour lui source de grands malheurs, et dclare : Pour quils voient, ou du moins quils aient la lumire pour voir ce qui est juste, jentreprendrai de dfendre la libert naturelle des esclaves dAfrique, dans le dessein dtablir la vrit de la vie et de la justice. Je rsolus de me consacrer la plume, jugeant que ctait l une ncessit. . Lauteur dnonce galement la puissance des structures permettant le maintien de lesclavage, limage dun matre lui disant : Cela est dans lusage, Pre ; on ne peut y porter remde.'\r\n\r\nEpiphane de Moirans disparut en 1689, soit un sicle avant la Rvolution franaise. Encore peu connu pour les raisons que lon sait, cet homme singulier et courageux a vritablement ouvert la voie lAbb Grgoire (1750-1831) et tous les abolitionnistes qui le suivirent et luttrent sans relche pour faire aboutir cette noble cause.","","1","0","1","1","0","0","fr""19","admin","10","2008-09-01 15:40:36","2008-09-01 15:40:36","2008-12-30 09:53:33","Un Peuple, une Histoire, une Unit","un-peuple-une-histoire-une-unite","

Notre ami Luc Andr nous envoie, l'occasion de la rentre, ce beau pome en acrostiches, dont il est devenu un spcialiste.

","Notre ami Luc Andr nous envoie, l'occasion de la rentre, ce beau pome en acrostiches, dont il est devenu un spcialiste.","

Un Peuple, une Histoire, une Unit

\n\n\n\n

Taguant les diffrences en brisant nos silences,
\nOffrons la transparence de vraies confidences.
\nUnis pour le pays o nous avons grandi,
\nSoyons tous convertis pour dominer loubli.

\n\n\n

Cessons ces aparts qui nous font rgresser,
\nRefusons ces clichs qui nous ont diviss,
\nEt btissons demain en nous donnant la main.
\nOffrons nos gamins, le meilleur des tremplins,
\nLibrons de ses freins la cit en dclin,
\nEt croyons au chemin pour un nouveau destin.
\nSans la fraternit, nous serons condamns !

\n\n\n\n

La race nest quun prtexte pour nourrir un complexe!

\n\n\n

Luc ANDRE
\nAot 2008

","__Un Peuple, une Histoire, une Unit__%%%%%%\r\n\r\n\r\n__T__aguant les diffrences en brisant nos silences,%%%\r\n__O__ffrons la transparence de vraies confidences.%%%\r\n__U__nis pour le pays o nous avons grandi,%%%\r\n__S__oyons tous convertis pour dominer loubli.%%%\r\n\r\n__C__essons ces aparts qui nous font rgresser,%%%\r\n__R__efusons ces clichs qui nous ont diviss,%%%\r\n__E__t btissons demain en nous donnant la main.%%%\r\n__O__ffrons nos gamins, le meilleur des tremplins,%%%\r\n__L__ibrons de ses freins la cit en dclin,%%%\r\n__E__t croyons au chemin pour un nouveau destin.%%%\r\n__S__ans la fraternit, nous serons condamns !%%%\r\n\r\n\r\n__ La race nest quun prtexte pour nourrir un complexe ! __\r\n\r\n__Luc ANDRE__%%%\r\nAot 2008\r\n\r\n","","1","0","1","1","1","0","fr""14","admin","4","2008-07-22 19:48:33","2008-07-22 19:48:33","2010-04-01 09:43:39","La plantation d'un courbaril !","la-plantation-d-un-courbaril","

Voici le texte lu par Aim CESAIRE le 17 dcembre 2001, l'occasion de la plantation du courbaril historique l'habitation Clment, l'invitation de Bernard HAYOT.

","Voici le texte lu par Aim CESAIRE le 17 dcembre 2001, l'occasion de la plantation du courbaril historique l'habitation Clment, l'invitation de Bernard HAYOT.","

La plantation d'un courbaril !

\n\n\n

\n\n\n

Un des plus beaux arbres martiniquais, menac et sans doute en voie de disparition.

\n\n\n

Merci vous d'essayer de le sauver et d'en rappeler toute l'importance.

\n\n\n

Importance relle, conomique sans doute.

\n\n\n

Importance sociale, mais mes yeux, plus encore importance symbolique.

\n\n\n

Le courbaril, c'est dire l'enracinement dans le roc s'il le faut, mais vainqueur grce l'enttement et au vouloir vivre.

\n\n\n

Le courbaril: l'appui sur la profondeur du sol pour l'lan mdit et patient.

\n\n\n

Le courbaril, la dmarche lente, mais rsolue vers l'avenir.

\n\n\n

Ce sont toutes ces valeurs que nous rappelle la crmonie que vous avez organise ce matin.

\n\n\n

Ce qui est valable pour l'arbre est valable pour l'homme.

\n\n\n

Merci de le rappeler notre communaut, elle aussi en pril.

\n\n\n

Mais pourquoi tre pessimiste ?

\n\n\n

Le courbaril est l pour nous l'interdire.

\n\n\n

Avec ses feuilles. Non. Avec sa feuille, une feuille double et pourtant une.

\n\n\n

Regardez-la.

\n\n\n

Ici la bi-foliation se fait intime et partenariale.

\n\n\n

Une particularit botanique sans doute, mais dans laquelle je me permettrai de voir un symbole.

\n\n\n

Le symbole de la solidarit indispensable notre peuple, en cette poque de survie.

\n\n\n\n

Aim CESAIRE

\n\n\n

Fort de France, le 17 dcembre 2001

","__La plantation d'un courbaril !__\r\n\r\n((/wp-content/uploads/images/Courbarilweb.jpg))\r\n\r\nUn des plus beaux arbres martiniquais, menac et sans doute en voie de disparition.\r\n\r\nMerci vous d'essayer de le sauver et d'en rappeler toute l'importance.%%%\r\n\r\nImportance relle, conomique sans doute.%%%\r\n\r\nImportance sociale, mais mes yeux, plus encore importance symbolique.%%%\r\n\r\nLe courbaril, c'est dire l'enracinement dans le roc s'il le faut, mais vainqueur grce l'enttement et au vouloir vivre.%%%\r\n\r\nLe courbaril : l'appui sur la profondeur du sol pour l'lan mdit et patient.%%%\r\n\r\nLe courbaril, la dmarche lente, mais rsolue vers l'avenir.%%%\r\n\r\nCe sont toutes ces valeurs que nous rappelle la crmonie que vous avez organise ce matin.%%%\r\n\r\nCe qui est valable pour l'arbre est valable pour l'homme.%%%\r\n\r\nMerci de le rappeler notre communaut, elle aussi en pril.%%%\r\n\r\nMais pourquoi tre pessimiste ?%%%\r\n\r\nLe courbaril est l pour nous l'interdire.%%%\r\n\r\nAvec ses feuilles. Non. Avec sa feuille, une feuille ++double++ et pourtant ++une++.%%%\r\n\r\nRegardez-la.%%%\r\n\r\nIci la bi-foliation se fait intime et partenariale.%%%\r\n\r\nUne particularit botanique sans doute, mais dans laquelle je me permettrai de voir un symbole.%%%\r\n\r\nLe symbole de la solidarit indispensable notre peuple, en cette poque de survie.%%%\r\n\r\n\r\nAim CESAIRE%%%\r\n\r\nFort de France, le 17 dcembre 2001 ","","1","0","1","0","0","0","fr""9","admin","3","2008-02-20 13:52:14","2008-02-20 13:52:14","2009-07-21 18:30:48",""J'accepte cet archipel des Amriques" ","jaccepte-cet-archipel-des-ameriques","

Extrait d'un pome de Dereck WALCOTT, prix Nobel de littrature

","Extrait d'un pome de Dereck WALCOTT, prix Nobel de littrature","

Jaccepte cet archipel des Amriques. Je dis lanctre qui ma vendu et lanctre qui ma achet:

\n\n\n

Je nai pas de pre, je ne veux pas dun tel pre, bien que je puisse vous comprendre, fantme noir, fantme blanc, quand lun et lautre vous murmurez: Histoire.

\n\n\n

A vous, grands-pres qui intrieurement jai pardonn, je vous adresse, comme les plus honntes de ma race, un trange merci. Je vous adresse un trange, amer et pourtant exaltant merci pour cette immense friction et soudure de deux grands mondes, pareils aux moitis dun fruit jointes par son propre jus amer.

\n\n\n

Je vous remercie de mavoir plac, exils de vos propres Edens, dans la merveille et le prodige dun autre.

\n\n\n

Derek Walcott\nSainte-Lucien, prix Nobel de littrature 1992

","Jaccepte cet archipel des Amriques. Je dis lanctre qui ma vendu et lanctre qui ma achet :\r\n\r\nJe nai pas de pre, je ne veux pas dun tel pre, bien que je puisse vous comprendre, fantme noir, fantme blanc, quand lun et lautre vous murmurez : Histoire .\r\n\r\nA vous, grands-pres qui intrieurement jai pardonn, je vous adresse, comme les plus honntes de ma race, un trange merci. Je vous adresse un trange, amer et pourtant exaltant merci pour cette immense friction et soudure de deux grands mondes, pareils aux moitis dun fruit jointes par son propre jus amer.\r\n\r\nJe vous remercie de mavoir plac, exils de vos propres Edens, dans la merveille et le prodige dun autre.\r\n\r\nDerek Walcott\r\nSainte-Lucien, prix Nobel de littrature 1992","","1","0","1","0","1","0","fr""10","admin","4","2008-02-20 13:55:13","2008-02-20 13:55:13","2008-12-30 10:11:08",""Nous nous souvenons..."","nous-nous-souvenons","

Dclaration rdige en 1998, l'occasion du Cent-cinquantenaire de l'Abolition de l'esclavage.\nCe texte a t sign par plus de quatre cents membres de la communaut bke de la Martinique, et a t lu en public le 22 mai 2006 sur la place de l'Abb-Grgoire, Fort-de-France.

\n\n\n

Pour reconnatre la souffrance de l'autre, et avancer vers une plus juste mmoire.

","Dclaration rdige en 1998, l'occasion du Cent-cinquantenaire de l'Abolition de l'esclavage.\r\nCe texte a t sign par plus de quatre cents membres de la communaut bke de la Martinique, et a t lu en public le 22 mai 2006 sur la place de l'Abb-Grgoire, Fort-de-France. \r\n\r\nPour reconnatre la souffrance de l'autre, et avancer vers une plus juste mmoire.","

\"Nous nous souvenons...\"

\n\n\n

La communaut martiniquaise est ne dans l'inhumanit de l'esclavage. Cette sombre priode a port atteinte la dignit de milliers d'hommes et de femmes, et il en est rsult de grandes souffrances qui marquent encore profondment les Martiniquais de toutes origines.

\n\n\n

Des colons venus d'Europe se sont implants la Martinique depuis le XVII sicle dans le cadre de l'expansion coloniale, et y ont fait souche. Parmi leurs descendants, des bks d'aujourd'hui se souviennent et tiennent apporter leur tmoignage la clbration du Cent-cinquantenaire de l'Abolition de l'esclavage.

\n\n\n

Ils le font avec sincrit et motion.

\n\n\n

L'vocation de cette histoire commune, fondatrice de l'identit crole contemporaine, doit constituer une nouvelle tape vers une meilleure reconnaissance mutuelle de tous ceux qui vivent la Martinique et sont, ensemble, les acteurs de son devenir.

\n\n\n

Aujourd'hui de par le monde, plusieurs millions d'hommes, de femmes et d'enfants sont encore maintenus en esclavage, bien que celui-ci ait t officiellement aboli dans tous les pays. Pour que cesse cette situation intolrable, il est impratif que tous les Martiniquais s'unissent pour dclarer l'esclavage comme tant un crime contre l'humanit.

","__\"Nous nous souvenons...\"__\r\n\r\nLa communaut martiniquaise est ne dans l'inhumanit de l'esclavage. Cette sombre priode a port atteinte la dignit de milliers d'hommes et de femmes, et il en est rsult de grandes souffrances qui marquent encore profondment les Martiniquais de toutes origines.\r\n\r\nDes colons venus d'Europe se sont implants la Martinique depuis le XVII sicle dans le cadre de l'expansion coloniale, et y ont fait souche. Parmi leurs descendants, des bks d'aujourd'hui se souviennent et tiennent apporter leur tmoignage la clbration du Cent-cinquantenaire de l'Abolition de l'esclavage.\r\n\r\nIls le font avec sincrit et motion.\r\n\r\nL'vocation de cette histoire commune, fondatrice de l'identit crole contemporaine, doit constituer une nouvelle tape vers une meilleure reconnaissance mutuelle de tous ceux qui vivent la Martinique et sont, ensemble, les acteurs de son devenir.\r\n\r\nAujourd'hui de par le monde, plusieurs millions d'hommes, de femmes et d'enfants sont encore maintenus en esclavage, bien que celui-ci ait t officiellement aboli dans tous les pays. Pour que cesse cette situation intolrable, il est impratif que tous les Martiniquais s'unissent pour dclarer l'esclavage comme tant un crime contre l'humanit.\r\n\r\n","","1","0","1","1","0","0","fr""11","admin","10","2008-02-27 10:22:18","2008-02-27 10:22:18","2008-12-30 10:11:55","Tous Croles !","tous-creoles","

Pome de Marcel RAPON

","Pome de Marcel RAPON","

Suis-je lenfant dun peuple bananier
\nLequel ne peut se dresser qu la force des bwa kor ?
\n
\nSuis-je lenfant dun peuple maracuja
\nLequel colonise la cime des autres afin de mieux ramper ?
\n
\nSuis-je lenfant dun peuple orchide
\nA linsultante beaut, ne dun parasitage divinement orchestr ?
\n
Enfin,
\nSuis-je lenfant dun peuple
\nDont lidentit est tire au sort la roulette russe
\nPar des aficionados du mein Kampf de la racine unique?
\n
\nA tous, je crie ma libert dtre!
\nEt, en cho avec lunivers,
\nJe ris de ma naissance :
\nCelle dune greffe portant de nouveaux fruits!
\nMme si le souvenir de ton aujourdhui
\nErre dans les trous noirs de ton hier ;
\nToi qui comme moi, est rejeton dune greffe,
\nSi un jour mes pleurs tinterpellent,
\nPa dig !
\n
\nLes larmes qui coulent
\nNe sont que les fruits de mon merveilleux rve
\nO rires et pleurs dun enfant comme dun peuple
\nNe sont que rayon de soleil ou de lune
\nA jamais lumires
\nPour clbrer le demain de toute naissance !

\n\n\n

Spciale ddicace Roger de JAHAM

\n\n\n\n

M-F RAPON

","Suis-je lenfant dun peuple bananier%%%\r\nLequel ne peut se dresser qu la force des bwa kor ?%%%\r\n%%%\r\nSuis-je lenfant dun peuple maracuja%%%\r\nLequel colonise la cime des autres afin de mieux ramper ?%%%\r\n%%%\r\nSuis-je lenfant dun peuple orchide%%%\r\nA linsultante beaut, ne dun parasitage divinement orchestr ?%%%\r\n%%%Enfin,%%%\r\nSuis-je lenfant dun peuple%%%\r\nDont lidentit est tire au sort la roulette russe%%%\r\nPar des aficionados du mein Kampf de la racine unique?%%%\r\n%%%\r\nA tous, je crie ma libert dtre!%%%\r\nEt, en cho avec lunivers,%%%\r\nJe ris de ma naissance :%%%\r\n Celle dune greffe portant de nouveaux fruits ! %%%\r\nMme si le souvenir de ton aujourdhui%%%\r\nErre dans les trous noirs de ton hier ;%%%\r\nToi qui comme moi, est rejeton dune greffe,%%%\r\nSi un jour mes pleurs tinterpellent,%%%\r\nPa dig !%%%\r\n%%%\r\nLes larmes qui coulent %%%\r\nNe sont que les fruits de mon merveilleux rve%%%\r\nO rires et pleurs dun enfant comme dun peuple%%%\r\nNe sont que rayon de soleil ou de lune%%%\r\nA jamais lumires%%%\r\nPour clbrer le demain de toute naissance !%%%\r\n\r\nSpciale ddicace Roger de JAHAM\r\n \r\nM-F RAPON\r\n","","1","0","1","1","2","0","fr""12","admin","10","2008-02-27 11:54:29","2008-02-27 11:54:29","2008-12-30 10:12:21","Quelques citations...","quelques-citations","

On ne peut jamais tre neutre. Le silence est une opinion.
\nHenri Moret

\n\n\n

On n'essaierait jamais rien s'il fallait d'abord rpondre toutes les objections.
\nSamuel Johnson

\n\n\n

La connaissance parle, mais la sagesse coute.
\nJimi Hendrix

","On ne peut jamais tre neutre. Le silence est une opinion.%%%\r\nHenri Moret%%%\r\n\r\nOn n'essaierait jamais rien s'il fallait d'abord rpondre toutes les objections.%%%\r\nSamuel Johnson%%%\r\n\r\nLa connaissance parle, mais la sagesse coute.%%%\r\nJimi Hendrix%%%","

On ne peut jamais tre neutre. Le silence est une opinion.
\nHenri Moret

\n\n\n

On n'essaierait jamais rien s'il fallait d'abord rpondre toutes les objections.
\nSamuel Johnson

\n\n\n

La connaissance parle, mais la sagesse coute.
\nJimi Hendrix

\n\n\n

Ce n'est pas le lit dans lequel tu es n qui compte, c'est le coeur qui bat dans ta poitrine.
\nJean Van Hamme

\n\n\n

Ne jamais oublier d'aimer exagrment: c'est la seule bonne mesure.
\nChristiane Singer

\n\n\n

Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la mme direction.
\nAntoine de Saint-Exupry

","On ne peut jamais tre neutre. Le silence est une opinion.%%%\r\nHenri Moret%%%\r\n\r\nOn n'essaierait jamais rien s'il fallait d'abord rpondre toutes les objections.%%%\r\nSamuel Johnson%%%\r\n\r\nLa connaissance parle, mais la sagesse coute.%%%\r\nJimi Hendrix%%%\r\n\r\nCe n'est pas le lit dans lequel tu es n qui compte, c'est le coeur qui bat dans ta poitrine.%%%\r\nJean Van Hamme%%%\r\n\r\nNe jamais oublier d'aimer exagrment : c'est la seule bonne mesure.%%%\r\nChristiane Singer%%%\r\n\r\nAimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la mme direction.%%%\r\nAntoine de Saint-Exupry\r\n\r\n","","1","0","1","0","0","0","fr""43","admin","11","2009-07-13 14:26:20","2009-07-13 14:26:20","2009-07-15 10:24:26","Crole jusqu'en Sude !","creole-jusqu-en-suede","

Voil une bien sympathique photo de Maxette Olsson, une Martiniquaise vivant en Sude, qui affirme (en trois langues: franais, sudois et crole) tre \"crole\" jusqu'au bout de son madras!

","Voil une bien sympathique photo de Maxette Olsson, une Martiniquaise vivant en Sude, qui affirme (en trois langues : franais, sudois et crole) tre \"crole\" jusqu'au bout de son madras !","

","((/wp-content/uploads/images/IMG_3078.jpg))","","1","0","1","1","1","0","fr""21","admin","5","2008-10-01 17:46:08","2008-10-01 17:46:08","2008-12-30 09:55:14","Retour Gore : le film voir !","retour-a-goree-le-film-a-voir","

\"Road movie\" musical, Retour Gore raconte le priple du chanteur africain Youssou N'Dour sur les traces des esclaves noirs et de la musique qu'ils ont invente: le jazz.

","\"Road movie\" musical, Retour Gore raconte le priple du chanteur africain Youssou N'Dour sur les traces des esclaves noirs et de la musique qu'ils ont invente : le jazz.","

Le dfi de Youssou N'Dour racont par le ralisateur Pierre-Yves Borgeaud: rapporter en Afrique un rpertoire de jazz et le chanter Gore, l'le symbole de la traite ngrire, la Porte du non-retour, en hommage aux victimes de l'esclavage.
\nGuid dans sa qute par le pianiste Moncef Genoud, Youssou N'Dour parcourt les Etats-Unis et l'Europe. Accompagns par des musiciens d'exception, ils croisent de nombreuses personnalits, et crent, au fil des rencontres, des concerts et des discussions sur l'esclavage, une musique qui transcende les cultures.
\nD'Atlanta New Orlans, de New York Dakar en passant par le Luxembourg, les chansons se transforment, s'imprgnent de jazz et de gospel. Mais dj le jour du retour en Afrique approche, et beaucoup reste faire afin d'tre prt pour le concert final Gore...
\nParcours initiatique, \"Retour Gore\" est un autre regard sur l'esclavage.

","Le dfi de Youssou N'Dour racont par le ralisateur Pierre-Yves Borgeaud: rapporter en Afrique un rpertoire de jazz et le chanter Gore, l'le symbole de la traite ngrire, la Porte du non-retour, en hommage aux victimes de l'esclavage.%%%\r\nGuid dans sa qute par le pianiste Moncef Genoud, Youssou N'Dour parcourt les Etats-Unis et l'Europe. Accompagns par des musiciens d'exception, ils croisent de nombreuses personnalits, et crent, au fil des rencontres, des concerts et des discussions sur l'esclavage, une musique qui transcende les cultures.%%%\r\nD'Atlanta New Orlans, de New York Dakar en passant par le Luxembourg, les chansons se transforment, s'imprgnent de jazz et de gospel. Mais dj le jour du retour en Afrique approche, et beaucoup reste faire afin d'tre prt pour le concert final Gore...%%%\r\nParcours initiatique, \"Retour Gore\" est un autre regard sur l'esclavage.\r\n","","1","0","1","1","0","0","fr""45","admin","11","2009-07-21 17:52:02","2009-07-21 17:52:02","2009-07-22 09:58:56","Assemble gnrale du 20 juin 2009","assemblee-generale-du-20-juin-2009","

Ci-aprs quelques photos de notre dernire assemble gnrale qui s'est tenue Sainte-Marie.

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","Ci-aprs quelques photos de notre dernire assemble gnrale qui s'est tenue Sainte-Marie.\r\n\r\n((/wp-content/uploads/images/AG du 20-06-2009/FH000009.jpg))","

Une vue de l'assistance lors du repas.
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","Une vue de l'assistance lors du repas.%%%\r\n((/wp-content/uploads/images/AG du 20-06-2009/FH000010.jpg))%%%\r\n((/wp-content/uploads/images/AG du 20-06-2009/FH000006.jpg))%%%\r\n((/wp-content/uploads/images/AG du 20-06-2009/FH000019.JPG))%%%\r\n((/wp-content/uploads/images/AG du 20-06-2009/FH000011.JPG))%%%\r\n((/wp-content/uploads/images/AG du 20-06-2009/FH000016.JPG))%%%\r\n((/wp-content/uploads/images/AG du 20-06-2009/FH000018.JPG))%%%\r\n((/wp-content/uploads/images/AG du 20-06-2009/FH000003.jpg))%%%","","1","0","1","1","0","0","fr""46","admin","13","2009-07-21 18:46:50","2009-07-21 18:46:50","2009-07-21 18:46:50","Conseil d'administration","conseil-d-administration","

la suite de sa dernire assemble gnrale du 20 juin 2009, notre association a procd jeudi 04 juillet 2009 la rlection de son Conseil d'administration.

"," la suite de sa dernire assemble gnrale du 20 juin 2009, notre association a procd jeudi 04 juillet 2009 la rlection de son Conseil d'administration.","

Notre Conseil d'administration se compose dornavant des membres suivants:

\n\n\n

1.Grard DORWLING-CARTER, co-prsident
\n2.Roger de JAHAM, co-prsident
\n3.Danile SIRUGUE, secrtaire
\n4.Maryline LAOUCHEZ, secrtaire adjointe
\n5.Mickal de JAHAM, trsorier
\n6.Fred CLIMNE, trsorier adjoint
\n7.Roland CASSIUS de LINVAL, membre du Conseil
\n8.rick DD, membre du Conseil
\n9.Yves DONATIEN, membre du Conseil
\n10.Hector LISABETH, membre du Conseil, charg des relations avec la section de Paris
\n11.Ccile HAYOT-ROYER, membre du Conseil
\n12.Grard THOMAS, membre du Conseil

","Notre Conseil d'administration se compose dornavant des membres suivants : \r\n\r\n1.Grard DORWLING-CARTER, co-prsident%%%\r\n2.Roger de JAHAM, co-prsident%%%\r\n3.Danile SIRUGUE, secrtaire%%%\r\n4.Maryline LAOUCHEZ, secrtaire adjointe%%%\r\n5.Mickal de JAHAM, trsorier%%%\r\n6.Fred CLIMNE, trsorier adjoint%%%\r\n7.Roland CASSIUS de LINVAL, membre du Conseil%%%\r\n8.rick DD, membre du Conseil%%%\r\n9.Yves DONATIEN, membre du Conseil%%%\r\n10.Hector LISABETH, membre du Conseil, charg des relations avec la section de Paris%%% \r\n11.Ccile HAYOT-ROYER, membre du Conseil%%%\r\n12.Grard THOMAS, membre du Conseil%%%\r\n\r\n","","1","0","1","1","0","0","fr""47","admin","14","2009-07-21 18:53:39","2009-07-21 18:53:39","2009-07-21 18:53:39","Commissions de travail","commissions-de-travail","

Afin de renforcer les actions de l'association, il a t mis en place diffrentes commissions de travail.

","Afin de renforcer les actions de l'association, il a t mis en place diffrentes commissions de travail.","

Ci-aprs la liste de nos commissions de travail, avec l'indication de leurs responsables-animateurs:

\n\n

  • \n
  • Commmoration du 22-mai: Emmanuel de REYNAL
    \n
  • Cultures et crolisation: Hector LISABETH
    \n
  • conomies insulaires: Raymond ROSAMOND
    \n
  • Histoire: douard de LPINE
    \n
  • Jeunesse: Mickal de JAHAM
    \n
  • Loisirs et familles: Rgine DORWLING-CARTER
    \n
  • Maison des mmoires et des identits: Roger de JAHAM\n

","Ci-aprs la liste de nos commissions de travail, avec l'indication de leurs responsables-animateurs :\r\n\r\n* Commmoration du 22-mai : Emmanuel de REYNAL%%%\r\n* Cultures et crolisation : Hector LISABETH%%%\r\n* conomies insulaires : Raymond ROSAMOND%%%\r\n* Histoire : douard de LPINE%%%\r\n* Jeunesse : Mickal de JAHAM%%%\r\n* Loisirs et familles : Rgine DORWLING-CARTER%%%\r\n* Maison des mmoires et des identits : Roger de JAHAM","","1","0","1","1","0","0","fr""48","admin","3","2009-07-21 22:42:34","2009-07-21 22:42:34","2009-07-23 16:36:40","Ni Africains, ni Europens, nous nous dclarons Croles","ni-africain-ni-europeen-nous-nous-declarons-creole","

Devons-nous, dans notre mmoire, retrouver et ne conserver que le souvenir africain et la mmoire ngre? Devons-nous y ajouter le souvenir de la cale du bateau, la dcouverte de lautre, le souvenir du viol? Devons-nous extraire de notre mmoire le souvenir de lhabitation, pourtant maill de nos grandeurs et de nos faiblesses, de nos lchets et de nos hrosmes, de nos luttes et de nos renoncements? Par Tony Delsham

","Devons-nous, dans notre mmoire, retrouver et ne conserver que le souvenir africain et la mmoire ngre ? Devons-nous y ajouter le souvenir de la cale du bateau, la dcouverte de lautre, le souvenir du viol ? Devons-nous extraire de notre mmoire le souvenir de lhabitation, pourtant maill de nos grandeurs et de nos faiblesses, de nos lchets et de nos hrosmes, de nos luttes et de nos renoncements ? Par Tony Delsham","

Le dbat, finalement amorc ds la publication de mon essai Cnesthsie et lurgence dtre encore disponible en librairie, samplifie. ACCEPTER LE DEVENU ET PENSER LE DEVENIR Nos idologues nous ont donc demand: au nom de la Ngritude de nous sentir Africains, puis au nom du Tout-Monde de renoncer la constitution du lieu et de lidentit car la notion didentit est une cration des cultures occidentales et qui a t impose au reste du monde, et, enfin, au nom du refus de la domination silencieuse de choisir la Crolit, concept laborieux qui, premptoire et arbitraire, stoppe le processus de la Crolisation.
\nDans cette troisime proposition, on pourrait conclure une dmarche volontairement existentialiste qui voudrait, tel Jean-Paul Sartre mettre tout homme en possession de ce quil est et de faire reposer sur lui la responsabilit totale de son existence. En ralit, nous sommes face une interprtation complaisante de lexistant qui, comme lobserve Edouard Glissant, rige le multilinguisme et le multi ethnisme en dogmes sources, videmment dexclusion. La difficult serait de dterminer le jour J, symbolisant la base de dpart de la grande renonciation. Devons-nous, dans notre mmoire, retrouver et ne conserver que le souvenir africain et la mmoire ngre? Devons- nous y ajouter le souvenir de la cale du bateau, la dcouverte de lautre, le souvenir du viol? Devons-nous extraire de notre mmoire le souvenir de lhabitation, pourtant maill de nos grandeurs et de nos faiblesses, de nos lchets et de nos hrosmes, de nos luttes et de nos renoncements? Par quel puissant sortilge la femme pourra-t-elle radiquer des fibres de son tre la blessure du viol dans son mcanisme naturel: refus du violeur et acceptation jusqu lamour, qui toujours reprend ses droits, du produit du viol? Et quelle serait la lgitimit de celui qui, prtentieux et fat, ferait rponses, forcment accoucheuses dinjonctions, ces questions ?
\nNi Africains, ni Europens, nous nous dclarons Croles, intiment les concepteurs de lEloge de la Crolit. Admettons, mais quelle est lpoque de notre histoire, aprs la mise en relation matre/esclave, qui nous restituerait, aujourdhui, une authenticit vierge de toute alination et libre de la domination silencieuse? Celle des Carabes, finalement propritaires lgitimes dune Martinique gagne militairement sur les Arawaks, celle de Louis XIV, de Napolon, du 22 Mai, de lAmiral Robert, de la Ngritude, de la loi dassimilation, du gnral de Gaulle? Et pourquoi pas celle de larrive dAlfred Marie-Jeanne, homme politique acharn a domicilier le pouvoir martiniquais, la Martiniquais ?
\nEpoque riche des observations et conclusions quant nous-mme. La mise en relation des cultures qui se sont affrontes en terre de Martinique, ample de nos hsitations et de nos convictions, de nos bravoures et de nos lchets, fconde dune manire de compromis rsultant du formidable combat pour la survie auquel se sont livrs les trois groupes constitutifs de la personnalit martiniquaise, doit tre la base de toute ouverture. Hlas, les propositions non adaptes de nos penseurs, car pauvre du refus dassumer le devenu, ont accouch des deux freins majeurs de ce dernier demi sicle. A savoir:
\n1) Une navrante philosophie de la victimisation o nous ne sommes jamais coupables, ni responsables de rien. Tous nos problmes, tous nos maux s'expliquent exclusivement par notre pass d'esclave, par la pression coloniale et par l'exploitation Bke au temps de lesclavage.
\n2) Une thorie de la revanche sur le pass: Elle passe forcment par la vengeance contre l'ancien matre et qu'importe qu'il soit mort depuis longtemps! On prsente la facture son arrire, arrire, arrire petit-fils, on veut que, genoux en terre, ce dernier demande pardon, puis restitue les terres octroyes par son pays la France, lpoque des conqutes sauvages, armes la main. Cette mme France revendique par les autonomistes et les dpartementalistes majoritaires, pour lheure, dans le pays. Deux attitudes pnalisant durement notre avance et faisant de nous des citoyens en digestion difficile, juste capables de messes incantatoires, de rvoltes de crabes aux mordants coups.
\nHlas, les arguments de l'un ou de l'autre camp n'ont pas toujours t la hauteur de ce que l'histoire a fait de nous. Celui-l, niant nos ressources, niant nos potentialits, niant notre capacit intgrer la tte haute l'ensemble franais, avec autre chose que la main tendue et la terreur d'tre prcipits dans le club des pays pauvres de la Carabe, dvelopp une thorie misrabiliste nous conduisant droit l'assistanat. Cet autre, au contraire, survaluant nos possibilits, magnifiant l'excs ce que nous aurions pu faire hors tutelle franaise, nous installa, petit petit, dans le confort hallucinant des rvolutions virtuelles. Attitude qui dboucha sur un navrant arrt sur image transformant notre pass en bras de pieuvre gelire, lui tant les vertus de l'humus fertile.
\nDans ce monde virtuel, notre pass n'est pas tremplin mais gouffre, tourbillon aspirant et tueur de futur, ballet enfantant de geignards hypnotiss par les dbiteurs du pass pourtant dj absous de leurs pchs par les censeurs partiaux de l'histoire. Dans ces deux mondes, ni l'un, ni l'autre n'a vraiment rflchi avec les lments qui font de nous ce que nous sommes: Un peuple d'une extrme originalit n'obissant pas au mcanisme classique de la colonisation ou de la dcolonisation et qui nattend quune lgalisation de son acte de naissance pour adhrer au concert des nations.
\nTony DELSHAM.

","Le dbat, finalement amorc ds la publication de mon essai Cnesthsie et lurgence dtre encore disponible en librairie, samplifie. ACCEPTER LE DEVENU ET PENSER LE DEVENIR Nos idologues nous ont donc demand : au nom de la Ngritude de nous sentir Africains, puis au nom du Tout-Monde de renoncer la constitution du lieu et de lidentit car la notion didentit est une cration des cultures occidentales et qui a t impose au reste du monde , et, enfin, au nom du refus de la domination silencieuse de choisir la Crolit, concept laborieux qui, premptoire et arbitraire, stoppe le processus de la Crolisation.%%%\r\nDans cette troisime proposition, on pourrait conclure une dmarche volontairement existentialiste qui voudrait, tel Jean-Paul Sartre mettre tout homme en possession de ce quil est et de faire reposer sur lui la responsabilit totale de son existence . En ralit, nous sommes face une interprtation complaisante de lexistant qui, comme lobserve Edouard Glissant, rige le multilinguisme et le multi ethnisme en dogmes sources, videmment dexclusion. La difficult serait de dterminer le jour J, symbolisant la base de dpart de la grande renonciation. Devons-nous, dans notre mmoire, retrouver et ne conserver que le souvenir africain et la mmoire ngre ? Devons- nous y ajouter le souvenir de la cale du bateau, la dcouverte de lautre, le souvenir du viol ? Devons-nous extraire de notre mmoire le souvenir de lhabitation, pourtant maill de nos grandeurs et de nos faiblesses, de nos lchets et de nos hrosmes, de nos luttes et de nos renoncements ? Par quel puissant sortilge la femme pourra-t-elle radiquer des fibres de son tre la blessure du viol dans son mcanisme naturel : refus du violeur et acceptation jusqu lamour, qui toujours reprend ses droits, du produit du viol ? Et quelle serait la lgitimit de celui qui, prtentieux et fat, ferait rponses, forcment accoucheuses dinjonctions, ces questions ?%%%\r\n Ni Africains, ni Europens, nous nous dclarons Croles , intiment les concepteurs de lEloge de la Crolit. Admettons, mais quelle est lpoque de notre histoire, aprs la mise en relation matre/esclave, qui nous restituerait, aujourdhui, une authenticit vierge de toute alination et libre de la domination silencieuse ? Celle des Carabes, finalement propritaires lgitimes dune Martinique gagne militairement sur les Arawaks, celle de Louis XIV, de Napolon, du 22 Mai, de lAmiral Robert, de la Ngritude, de la loi dassimilation, du gnral de Gaulle ? Et pourquoi pas celle de larrive dAlfred Marie-Jeanne, homme politique acharn a domicilier le pouvoir martiniquais, la Martiniquais ?%%%\r\nEpoque riche des observations et conclusions quant nous-mme. La mise en relation des cultures qui se sont affrontes en terre de Martinique, ample de nos hsitations et de nos convictions, de nos bravoures et de nos lchets, fconde dune manire de compromis rsultant du formidable combat pour la survie auquel se sont livrs les trois groupes constitutifs de la personnalit martiniquaise, doit tre la base de toute ouverture. Hlas, les propositions non adaptes de nos penseurs, car pauvre du refus dassumer le devenu, ont accouch des deux freins majeurs de ce dernier demi sicle. A savoir:%%%\r\n1) Une navrante philosophie de la victimisation o nous ne sommes jamais coupables, ni responsables de rien. Tous nos problmes, tous nos maux s'expliquent exclusivement par notre pass d'esclave, par la pression coloniale et par l'exploitation Bke au temps de lesclavage.%%%\r\n2) Une thorie de la revanche sur le pass : Elle passe forcment par la vengeance contre l'ancien matre et qu'importe qu'il soit mort depuis longtemps ! On prsente la facture son arrire, arrire, arrire petit-fils, on veut que, genoux en terre, ce dernier demande pardon, puis restitue les terres octroyes par son pays la France, lpoque des conqutes sauvages, armes la main. Cette mme France revendique par les autonomistes et les dpartementalistes majoritaires, pour lheure, dans le pays. Deux attitudes pnalisant durement notre avance et faisant de nous des citoyens en digestion difficile, juste capables de messes incantatoires, de rvoltes de crabes aux mordants coups.%%%\r\nHlas, les arguments de l'un ou de l'autre camp n'ont pas toujours t la hauteur de ce que l'histoire a fait de nous. Celui-l, niant nos ressources, niant nos potentialits, niant notre capacit intgrer la tte haute l'ensemble franais, avec autre chose que la main tendue et la terreur d'tre prcipits dans le club des pays pauvres de la Carabe, dvelopp une thorie misrabiliste nous conduisant droit l'assistanat. Cet autre, au contraire, survaluant nos possibilits, magnifiant l'excs ce que nous aurions pu faire hors tutelle franaise, nous installa, petit petit, dans le confort hallucinant des rvolutions virtuelles. Attitude qui dboucha sur un navrant arrt sur image transformant notre pass en bras de pieuvre gelire, lui tant les vertus de l'humus fertile.%%%\r\nDans ce monde virtuel, notre pass n'est pas tremplin mais gouffre, tourbillon aspirant et tueur de futur, ballet enfantant de geignards hypnotiss par les dbiteurs du pass pourtant dj absous de leurs pchs par les censeurs partiaux de l'histoire. Dans ces deux mondes, ni l'un, ni l'autre n'a vraiment rflchi avec les lments qui font de nous ce que nous sommes : Un peuple d'une extrme originalit n'obissant pas au mcanisme classique de la colonisation ou de la dcolonisation et qui nattend quune lgalisation de son acte de naissance pour adhrer au concert des nations.%%%\r\nTony DELSHAM.","","1","0","1","1","4","0","fr""18","admin","12","2008-07-31 11:09:29","2008-07-31 11:09:29","2009-10-07 14:54:29","Statuts de l'association "Tous Croles !"","statuts-de-l-association","

Les statuts originaux signs en novembre 2007 par la soixantaine de membres fondateurs ont t modifis par l'assemble gnrale extraordinaire du 20 juin 2009. Principale innovation: l'instauration d'une co-prsidence.

","Les statuts originaux signs en novembre 2007 par la soixantaine de membres fondateurs ont t modifis par l'assemble gnrale extraordinaire du 20 juin 2009. Principale innovation : l'instauration d'une co-prsidence.","

STATUTS\nRviss par lassemble gnrale extraordinaire du 20 juin 2009.

\n\n\n\n

LES SOUSSIGNS:

\n\n\n

1.Madame Nicole BAUDESSON, pouse MALIDOR, ne le 15 juillet 1943 au Mans, demeurant 14 alle des Perruches, 97200 Fort-de-France
\n2.Monsieur Louis Daniel BERTOME, n le 11 dcembre 1956 Rivire-Pilote, demeurant 11 alle de la Prise, 97215 Rivire-Sale
\n3.Monsieur Christian BOUTANT, n le 24 fvrier 1955 au Robert, demeurant Chapelle Villarson, 97231 Le Robert
\n4.Madame Rgine CELCAL, pouse DORWLING-CARTER, ne le 28 dcembre 1968 Schoelcher, demeurant 82 rue Victor-Svre, 97200 Fort-de-France
\n5.Monsieur Victor CELCAL, n le 21 juillet 1942 au Lorrain, demeurant route de Redoute, 97200 Fort-de-France
\n6.Monsieur Fred CLIMNE, n le 29 septembre 1955 au MARIN, Professeur de l'Universit, demeurant Rsidence Morne l'Eau, Ravine-Vilaine, 97200 Fort-de-France
\n7.Monsieur Alex CYPRIA, n le 21 Aot 1950 Fort-de-France, demeurant 86 rue Perrinon, 97200 Fort-de-France
\n8.Madame Catherine DEFONTIS, pouse COMBES, ne le 17 janvier 1974 Colmar, demeurant Pointe Madeleine, Cap-Est, 97240 Le Franois
\n9.Monsieur Tony DELSHAM, n le 4 avril 1947 Fort-de-France, demeurant 56 Hauts de Madiana, 97233 Schoelcher
\n10.Madame Claire DSIR, pouse LISABETH, ne le 12 aot 1955 Saint-Pierre, demeurant 90 rue du Phare, 97200 Fort-de-France
\n11.Madame Catherine DORMOY, pouse de JAHAM, ne le 16 novembre 1952 Fort-de-France, demeurant Valle Heureuse, 97212 Saint-Joseph
\n12.Monsieur Henri DORMOY, n le 04 aot 1948 Fort-de-France, demeurant Habitation Charmine, chemin l'Alle, 97212 Saint-Joseph
\n13.Monsieur Grard DORWLING-CARTER, n le 13 aot 1947 Fort-de-France, demeurant 82 rue Victor-Svre, 97200 Fort-de-France
\n14.Monsieur David DOUMITH, n le 12 Mars 1969 Pointe--Pitre, demeurant 309 Lotissement La Carabe, 97222 Case-Pilote
\n15.Rvrend pre Louis LIE, n le 26 fvrier 1935 Paris 18, demeurant le Cap Est, 97240 Le Franois
\n16.Monsieur Hector LISABETH, n le 04 dcembre 1944 Fort-de-France, demeurant 120 boulevard du Gnral de Gaulle, 97200 Fort-de-France
\n17.Monsieur David REPMOC, n le 12 juin 1970 Schoelcher, demeurant 107 chemin Zphyr, Gondeau, 97232 Lamentin
\n18.Monsieur Patrice FABRE, n le 24 mai 1959 Fort-de-France, demeurant Pointe-Cerisiers, 97240 Le Franois
\n19.Monsieur Patrick FABRE, n le 23 Novembre 1958 Fort-de-France, demeurant les Hauts de Cap Est, 97240 Le Franois
\n20.Madame Jacqueline FAYAD, ne le 12 aot 1967 Paris 11me, demeurant 103 rue Franois Arago, 97200 Fort-de-France
\n21.Madame Ruffina FREITAS, pouse COU, ne le 23 novembre 1960 Lom (Togo), demeurant 4 rsidence les Cyclades, 97200 Fort-de-France
\n22.Monsieur Guillaume GALLET de SAINT-AURIN, n le 4 avril 1982 Schoelcher, demeurant Frgate, 97240 Le Franois
\n23.Monsieur Bernard HAYOT, n le 28 octobre 1934 au Franois, demeurant Habitation La Frgate, 97240 Le Franois
\n24.Monsieur Stphane HAYOT, n le 9 aot 1968 Fort-de-France, demeurant 18 rue du Professeur Garcin, Didier, 97200 Fort-de-France
\n25.Monsieur ric HERSILIE-HLOSE, n le 08 octobre 1955 Paris, demeurant 1,5 Km route de Brin d'Amour, 97220 Trinit
\n26.Monsieur Victor HO-HIO-HEN, n le 28 novembre 1943, demeurant 26 rue du Pre de Lavarde, 97200 Fort-de-France
\n27.Monsieur Thierry HUYGUES DESPOINTES, n le 10 mars 1964 Fort-de-France, demeurant Pointe Roseau, 97231 Le Robert
\n28.Madame Christelle IGOUT, pouse LIGE, ne le 2 octobre 1974 au Lamentin, demeurant Pays-Mls, Jeanne-dArc, 97232 Le Lamentin
\n29.Mademoiselle Audrey de JAHAM, ne le 16 aot 1979 Fort-de-France, demeurant 107 chemin Zphir, Gondeau, 97232 Le Lamentin
\n30.Monsieur Mickal de JAHAM, n le 27 juillet 1981 Fort-de-France, demeurant Valle Heureuse, 97212 Saint-Joseph
\n31.Monsieur Roger de JAHAM, n le 20 mai 1949 Pointe--Pitre, demeurant Valle Heureuse, 97212 Saint-Joseph
\n32.Madame Danielle JORITE, pouse VAL, ne le 2 juin 1951 au Lamentin, demeurant Habitation Fonds Rousseau, Case-Navire, 97233 Schoelcher
\n33.Monsieur douard de LPINE, n le 11 janvier 1932 Fort-de-France, demeurant quartier Four--Chaux, 97231 Le Robert
\n34.Docteur Henry LODON, n le 8 aot 1928 Fort-de-France, demeurant Habitation Salines Dillon, 97227 Sainte-Anne
\n35.Monsieur ric de LUCY de FOSSARIEU, n le 28 Novembre 1943 Fort-de-France, demeurant Anse Azerot, 97230 Sainte-Marie
\n36.Monsieur Jean-Michel MALIDOR, n le 01 avril 1941 au Morne-Rouge, demeurant 14 alle des Perruches, 97200 Fort-de-France
\n37.Madame Dominique MARAJO, ne le 01 aot 1961 Fort-de-France, demeurant 17 lotissement La Fontane, 97234 Fort-de-France
\n38.Madame Danile MARCELINE, ne le 17 mai 1948 Fort-de-France, demeurant 88 rue Victor-Svre, 97200 Fort-de-France
\n39.Monsieur Georges MARRAUD des GROTTES, n le 20 Novembre 1950 Paris 10me, demeurant Gnipa, 97224 Ducos
\n40.Monsieur Jos MARRAUD des GROTTES, n le 28 octobre 1951 Fort-de-France, demeurant Immeuble Notex, La Plaine Petit-Manoir, 97232 Le Lamentin
\n41.Monsieur Ralph MONPLAISIR, n le 19 mai 1948 Schoelcher, demeurant Habitation Maniba, 97222 Case-Pilote
\n42.Monsieur Camille MOUTOUSSAMY, n le 28 mars 1946 Basse-Pointe, demeurant Rhizophore n 19, Lotissement Basse Gondeau, 97232 Le Lamentin
\n43.Madame Flicia NUISSIER, ne le 02 mai 1952 au Prcheur, demeurant Wet La Batterie, Quartier Abymes, 97250 Le Prcheur
\n44.Monsieur Marcel OSENAT, n le 20 dcembre 1949 Fort-de-France, demeurant 59 rue des Fleurs, Cap Est, 97240 Le Franois
\n45.Monsieur Pierre PINALIE, n le 8 octobre 1938 Fcamp, demeurant Rsidence Les Filaos, 7 rue des Alpinias, Didier, 97200 Fort-de-France
\n46.Monsieur Grard PLISSONNEAU DUQUESNE, n le 21 aot 1945 Fort-de-France, demeurant Charmille, chemin lAlle, 97212 Saint-Joseph
\n47.Monsieur Marcel RAPON, n le 29 janvier 1956 Saint-Joseph, demeurant Fleur d'pe, 97220 Trinit
\n48.Monsieur Franois RAVENEAU, n le 10 Mars 1947 Fort-de-France, adresse BP 1069, 97209 Fort-de-France
\n49.Monsieur Emmanuel de REYNAL, n le 01 septembre 1965 Fort-de-France, demeurant Habitation Dizac, 97223 Le Diamant
\n50.Monsieur Jean-Pierre de REYNAL, n le 02 dcembre 1957 Fort-de-France, demeurant Mayo, 97240 Le Franois
\n51.Monsieur Charles RIMBAUD, n le 22 septembre 1943 Fort-de-France, demeurant Habitation Sigy, 97280 Le Vauclin
\n52.Monsieur Jean-Louis SAULNIER, n le 10 mai 1944 La Roche-Posay, demeurant 53, rue du gnral de Miribel, 92500 Rueil-Malmaison
\n53.Madame Pascale SIMONNET, pouse BERT, ne le 19 janvier 1960 Fort-de-France, demeurant 161 route de Ravine-Vilaine, 97200 Fort-de-France
\n54.Monsieur Thierry VAL, n le 23 fvrier 1950 Fort-de-France, demeurant Habitation Fonds Rousseau, Case-Navire, 97233 Schoelcher

\n\n\n

Membres de nationalit franaise, runis ce jour en assemble pour constituer une association rgie par la loi du 1er juillet 1901.

\n\n\n\n

ARTICLE 1er - CONSTITUTION

\n\n\n

Il est constitu entre les soussigns, les administrateurs et toutes autres personnes adhrant aux prsents statuts, une association rgie par la loi du 1er juillet 1901 et le dcret du 16 aot 1901.

\n\n\n

ARTICLE 2 - DNOMINATION

\n\n\n

Lassociation prend la dnomination suivante:

\n\n\n

TOUS CROLES!

\n\n\n

ARTICLE 3 - OBJET

\n\n\n

Cette association a pour ambition de participer l'dification d'une communaut martiniquaise solidaire, forte et affranchie de tout sectarisme. L'association uvrera afin de permettre aux personnes composant cette communaut dapprendre mieux se connatre et se respecter, et ce dans leurs diffrentes singularits, par la mise en uvre d'actions et de gestes symboliques. Dans cette dmarche il sera fait uvre de mmoire utile, afin que le pass soit le tremplin d'un futur commun et partag. Dans cette perspective, il est convenu que l'un des objectifs de l'association, cit titre de simple exemple, est de concrtiser les principes humanistes noncs en 1998 par les signataires du Manifeste Nous nous souvenons, publi par des membres de la communaut bk l'occasion de la commmoration du Cent-cinquantenaire de la fin de l'esclavage la Martinique; ou encore duvrer lacceptation gnrale de la date du 22-mai pour la commmoration de cet vnement. Enfin, de prendre en considration lexistence de composantes multiples et gales de la communaut martiniquaise.

\n\n\n

Les actions de l'association pourront tre menes en synergie avec d'autres organisations, associations, instances ou institutions. Des tudes et recherches seront conduites sur l'histoire de la socit martiniquaise, pour en permettre une connaissance et une comprhension les plus justes et humanistes que possible, notamment de la priode de l'esclavage. L'association a d'ores et dj inscrit dans son objet la cration d'une Maison des Mmoires et des Identits de la Martinique, sous l'gide d'un comit scientifique et de toutes personnes comptentes de son choix.

\n\n\n

D'une faon gnrale, l'association mettra en uvre et entreprendra toutes les actions pouvant faciliter la ralisation de son objet. Il est prcis que les dmarches de l'association seront menes l'gard de toute la communaut martiniquaise, et notamment en direction des jeunes. L'association, dans le cadre de l'affirmation de ses actions, pourra prendre toutes dcisions propres satisfaire l'objet social en matire immobilire ou financire, notamment.

\n\n\n

Lassociation a galement pour objet et par tous les moyens de participer la dfense des droits de lHomme, de combattre toute expression de racisme, de discrimination de tous ordres et de xnophobie, notamment en estant en justice auprs de toutes juridictions civiles et administratives nationales franaises, en se constituant partie civile auprs de toutes les juridictions pnales, de toutes nationalits, de tous les tats.

\n\n\n

Tous les moyens techniques de communication, denregistrement et de diffusion pourront tre utiliss pour satisfaire lobjet de lassociation.

\n\n\n

ARTICLE 4 - SIGE SOCIAL

\n\n\n

Le sige social de lassociation est fix Zone des Mangles, 97232 Le Lamentin (Martinique).

\n\n\n

Le sige social pourra tre transfr tout moment dans le dpartement de la Martinique, par simple dcision du Conseil dadministration. Pour devenir dfinitif, tout transfert du sige devra tre ratifi par la plus proche Assemble gnrale.\n\nARTICLE 5 DURE, ANNE SOCIALE

\n\n\n

La dure de lassociation est fixe 99 annes, compter de la date de la signature des prsents statuts.

\n\n\n

Lanne sociale court du 1er janvier au 31 dcembre.

\n\n\n

ARTICLE 6 COMPOSITION DE LASSOCIATION

\n\n\n

Lassociation est compose de:

\n

  • \n
  • membres dhonneur\n
  • membres bienfaiteurs\n
  • membres actifs ou adhrents.
    \n

\n\n

Le titre de membre dhonneur peut tre dcern par lassociation aux personnes qui rendent ou ont rendu des services notoires lassociation, ce qui confre ceux qui lont obtenu le droit den faire partie sans avoir acquitter de cotisation.

\n\n\n

Sont membres bienfaiteurs les personnes qui versent de leur plein gr lassociation une cotisation annuelle particulire, dont le montant minimum est fix chaque anne par lAssemble gnrale.

\n\n\n

Sont membres actifs ou adhrents les personnes qui versent lassociation une cotisation annuelle dont le montant est fix chaque anne par lAssemble gnrale.

\n\n\n

Pour adhrer lassociation, tout candidat doit tre parrain par un membre de lassociation; en dehors des membres fondateurs qui en sont dispenss, tout candidat doit acquitter un droit dentre dont le montant sera dtermin par lAssemble gnrale.

\n\n\n

LAssemble gnrale a la facult de fixer toutes les catgories de cotisations. En outre, lAssemble gnrale pourra appeler des cotisations exceptionnelles pour faire face des dpenses spcifiques.

\n\n\n

ARTICLE 7 - PERTE DE LA QUALIT DE MEMBRE

\n\n\n

Perdent la qualit de membre:

\n

  • \n
  • les personnes qui ont donn leur dmission par lettre adresse au Prsident;\n
  • les personnes dont le Conseil dadministration a prononc lexclusion pour non-paiement de la cotisation ou pour motif grave; tant entendu que les intresss auront t pralablement invits, par lettre recommande, se prsenter devant le Conseil dadministration leffet de fournir toutes les explications quils souhaiteraient;\n
  • les personnes dcdes.
    \n

\n\n

ARTICLE 8 - CONSEIL DADMINISTRATION

\n\n\n

Lassociation est administre par un Conseil dadministration compos de six membres au moins, lus par lAssemble gnrale.

\n\n\n

Les membres du Conseil sont lus pour cinq ans et sont rligibles sans limitation de dure.

\n\n\n

En cas de vacance, le Conseil dadministration pourvoit par cooptation au remplacement provisoire de ses membres. Pour devenir dfinitive, toute cooptation devra tre ratifie par la plus proche Assemble gnrale.

\n\n\n

Les remplacements se terminent lchance du mandat des membres quils substituent.

\n\n\n

Le Conseil dadministration est investi des pouvoirs les plus tendus pour autoriser tous actes ou oprations qui entrent dans lobjet de lassociation et qui ne sont pas rservs lAssemble gnrale.

\n\n\n

Il convoque les Assembles gnrales.

\n\n\n

Il surveille la gestion des membres du Bureau et peut se faire rendre compte de leurs actes.

\n\n\n

Il se prononce sur toutes les admissions ou radiations de membres de lassociation.

\n\n\n

Il autorise le prsident et le trsorier faire tous achats, alinations ou locations ncessaires au fonctionnement de lassociation.

\n\n\n

Les membres du Conseil dadministration ne peuvent re