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- Le C1 transmet des bases solides. Les bases techniques en prise de vue nu- mérique, argentique, réflex, hybride, studio, smartphone évolué, chambre, vidéo et ciné- ma sont les mêmes. Conformément à leur importance, le C1 apporte une compréhen- sion méthodique et pratique de ces réglages fondamentaux afin de vous amener à person- naliser les images : autofocus, manuel-focus, diaphragme-vitesse, ISO, température de couleur, focale, profondeur de champ, me- sure de la lumière en mode spot ou évalua- tif. Ces moyens techniques sont étudiés à travers le prisme du reportage et de la pho- to de rue, avec leurs difficultés inhérentes : les scènes à forte pénombre, les situations à contrastes ombre-lumière excessives, le bougé, l’étagement en avant-plan, moyen et arrière-plan. Le C1 constitue ainsi une enti- té d’apprentissage technique et esthétique complète de la photo. Il est aussi un marche- pied pour les cycles 2, 3, 4 ou R0, R1 et R2. - Le C1 inclut les bases historiques, argen- tiques de la technique photographique. Les bases étant identiques, de nombreux ar- tistes-photographes contemporains font des allers-retours entre le numérique et l’argen- tique. Leurs raisons sont également celles du C1 : • Produire des rendus visuels impossibles d’obtenir avec Photoshop ; • Avoir une relation incarnée et tactile avec l’image ; • Mettre à distance et ressentir davantage les spécificités sociétales de l’image numérique ; • Ralentir la production et intensifier l’image ; • Situer l’esthétique des pionniers, de Gustave Le Gray à Cartier-Bresson, et s’en inspirer. Centre Jean Verdier / Photographie Centre Jean Verdier / Photographie - Le C1 s’attaque au tirage. Le tirage numérique comme argentique est un stade primordial de l’expressivité photogra- phique, dont tirent parti des artistes comme Henri Cartier-Bresson, Bill Brandt, Ralph Gibson, Saul Leiter, Tendance Floue, Antoine d’Agata... C’est notamment lors du tirage que l’argentique accède à des rendus spéciaux, impossibles d’obtenir par Photoshop tels que mentionné ci-dessus. En numérique, c’est également du tirage, et de ses modulations, que dépend la restitution de l’ambiance des lieux photographiés : dominantes de couleurs appropriées, coloration vive ou pastel, dureté des lignes et contours, aspect mat, texturé ou brillant. Il s’y ajoute qu’en numérique le tirage demande d’anticiper la traduction de l’écran vers le papier, traduction épineuse liée à la différence même entre image translu- cide (l’écran) et image réfléchie (le papier). Ils dépendent des « profils couleurs », avec l’éventuel recours à une sonde, ainsi qu’aux choix entre tirages offset, jet d’encre, Frontier ou laser, papier mat, brillant, Fine Art, Ilford, Hahnemuhle... Vous saurez réaliser les tirages vous-même ou dialoguer avec les spécialistes des services de tirage. PRÉSENTATION EN DETAIL INFOS PRATIQUES Photos : Mélanie Boisseau BASES COMMUNES POUR LES TYPES MAJEURS DE PHOTOGRAPHIES, D’APPAREILS ET DE TIRAGES CYCLE 1 Bases commmunes 8 9

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- Le C1 transmet des bases solides.

Les bases techniques en prise de vue nu-mérique, argentique, réflex, hybride, studio, smartphone évolué, chambre, vidéo et ciné-ma sont les mêmes. Conformément à leur importance, le C1 apporte une compréhen-sion méthodique et pratique de ces réglages fondamentaux afin de vous amener à person-naliser les images : autofocus, manuel-focus, diaphragme-vitesse, ISO, température de couleur, focale, profondeur de champ, me-sure de la lumière en mode spot ou évalua-tif. Ces moyens techniques sont étudiés à travers le prisme du reportage et de la pho-to de rue, avec leurs difficultés inhérentes : les scènes à forte pénombre, les situations à contrastes ombre-lumière excessives, le bougé, l’étagement en avant-plan, moyen et arrière-plan. Le C1 constitue ainsi une enti-té d’apprentissage technique et esthétique complète de la photo. Il est aussi un marche-pied pour les cycles 2, 3, 4 ou R0, R1 et R2.

- Le C1 inclut les bases historiques, argen-tiques de la technique photographique.

Les bases étant identiques, de nombreux ar-tistes-photographes contemporains font des allers-retours entre le numérique et l’argen-tique. Leurs raisons sont également celles du C1 :• Produire des rendus visuels impossibles d’obtenir avec Photoshop ;• Avoir une relation incarnée et tactile avec l’image ;• Mettre à distance et ressentir davantage les spécificités sociétales de l’image numérique ;• Ralentir la production et intensifier l’image ;• Situer l’esthétique des pionniers, de Gustave Le Gray à Cartier-Bresson, et s’en inspirer.

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- Le C1 s’attaque au tirage.

Le tirage numérique comme argentique est un stade primordial de l’expressivité photogra-phique, dont tirent parti des artistes comme Henri Cartier-Bresson, Bill Brandt, Ralph Gibson, Saul Leiter, Tendance Floue, Antoine d’Agata... C’est notamment lors du tirage que l’argentique accède à des rendus spéciaux, impossibles d’obtenir par Photoshop tels que mentionné ci-dessus. En numérique, c’est également du tirage, et de ses modulations, que dépend la restitution de l’ambiance des lieux photographiés : dominantes de couleurs appropriées, coloration vive ou pastel, dureté des lignes et contours, aspect mat, texturé ou brillant. Il s’y ajoute qu’en numérique le tirage demande d’anticiper la traduction de l’écran vers le papier, traduction épineuse liée à la différence même entre image translu-cide (l’écran) et image réfléchie (le papier). Ils dépendent des « profils couleurs », avec l’éventuel recours à une sonde, ainsi qu’aux choix entre tirages offset, jet d’encre, Frontier ou laser, papier mat, brillant, Fine Art, Ilford, Hahnemuhle... Vous saurez réaliser les tirages vous-même ou dialoguer avec les spécialistes des services de tirage.

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Photos : Mélanie Boisseau

BASES COMMUNES POUR LES TYPES MAJEURS DE PHOTOGRAPHIES, D’APPAREILS ET DE TIRAGES

CYCLE 1 Bases commmunes

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MATERIEL : Pour les cours consacrés à la prise de vue et à la composition, des appareils argentiques et numériques sont mis à votre disposition. Toutefois, nous vous recommandons d’apporter votre appareil photo personnel pour mieux ap-prendre à vous en servir. Pour l’initiation au tirage vous disposez d’une unité de travail complète par personne. Afin de profiter pleinement de cette partie, il est recommandé que vous disposiez de dix à trente images sur pellicule négative, argentique, n/b ou couleur, prises par vous-même ou une tierce personne, puisées par exemple dans les archives familiales.

Photos : Zéphyr Kok, Isabelle Meyer, Marcel Ratinaud

- Le C1 propose une initiation à la com-position.

Au-delà de l’observation passive de quelques règles peu nombreuses (celle des tiers et des points d’or), composer activement une organi-sation géométrique sous-jacente et structurer l’image par un principe visuel personnel donne une identité aux photos et à l’auteur. D’un côté, la composition fonctionnelle, qui lui per-met de se singulariser en prenant des photos complexes sans que le spectateur s’y perde. Elle utilise des modalités comme échelonner des plans en profondeur, jouer sur l’ambiguï-té vide/pleine, recourir aux répétitions et aux rimes visuelles, profiter de la césure du cadre et du hors champ. De l’autre, la composition comme but en soi, lui fait aborder l’image à la façon de la musique, avec des répétitions et variantes de blocs iconographiques, de micro détails et de couleurs. Les deux conceptions

sont explorées par des exercices de cadrage sur le terrain, et l’analyse d’un choix d’images allant d’Atget à Lee Friedlander, William Klein, Robert Frank, William Eggleston, Eikō Hosoe, mais aussi Hergé, ou encore Vermeer, le Titien, Bassano, Picasso, Rauschenberg.

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ESTHETIQUE - COMPOSITION

Moyens de composition à la prise de vue : produire une organisation géométrique sous-jacente à l’image, créer des tensions spatiales avec les points d’or, puiser du sens dans l’échelonnement des plans, jouer sur l’ambi-guïté vide/plein, recourir aux répétitions et aux rimes visuelles pour souligner une inten-tion, profiter de la césure du cadre et du hors champ

Moyens de composition au tirage : règles du tirage classique. Renforcer ou transformer le contenu de l’image, amplifier l’atmosphère, conduire le regardCohérence formelle et conceptuelle d’un ensemble de photos de reportage, selon leur destinationOrganiser un dossier, un book, un portfolioSavoir commenter des photos, les siennes et celles d’autrui

TIRAGE N/B ARG + COULEUR NUM

Développement soigné de la pellicule : contrôle de la finesse du grain,Méthodes pour le contrôle de la densité et du contraste des tirages, avec extrapolation vers le numériqueMéthodes de masquage pour l’affine-ment localisé des zones trop claires ou trop sombres (masques doux, masque dur, «fil de fer», etc), avec extrapolation vers PhotoshopTechniques inhabituelles, spécifiques à l’argentique. Ex : traitement à l’épongeFinitions avec papier baryté, marges et re-touches au pinceau pour expositionPar l’étude des photos N/B de W.E. Smith, Michael Ackerman, Bill Brandt, apprendre à faire agir la tonalité des gris pour s’exprimer et apercevoir les possibilités similaires en photo couleur, argentique ou numériqueAvantage en coût, finesse, couleur, aspect de surface, résolution selon les différentes techniques de tirage pour photo numérique : offset, Lambda+Frontier, jet d’encre (commer-ciale et personnel), laser.le problème de la fiabilité des couleursutilisation d’une sonde pour calibrer les couleurs de l’écran

Photos : Cuong Le Duc, Charline Gentilhomme

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PRISE DE VUE

Netteté et profondeur de champNetteté et flou-bougéChoix judicieux des modes manuels et autoPersonnalisation des modes autoMesure sélective de la lumièreDifférencier la mesure matricielle, pondérée et spot, tel que pour les photos de spectacles et concerts.Comprendre les différents boutons, mo-lettes et menus de son appareil reflex, compact évolué et aussi smartphone évolué ou tabletteRelation diaphragme/vitesse/ISO en très faible lumière telle que la photo nocturnePellicules ou capteurs et leur latitude de poseExploitation de la latitude de poseLatitude de pose et latitude d’éclairageConseils d’achat pour les flashsFlash en éclairage direct et indirectFlash en mode manuel, automatique et automatique TTLFiltres pour contraste, coloration, et effets spéciaux

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Le cycle dure 15 semaines. Il n’y a pas de séance pendant les congés de la Toussaint (du 27octobre au 3 novembre), Noël (du 22décembre au 5 janvier), Hiver (du 16 au 23février) et Pâques (du 12 au 19 avril). Lecycle est prolongé d’autant.

CHAQUE SEMAINE COMPREND 2 SEANCES :

A l’exception des 2 premières semaines où n’ont lieu que les séances de cours théoriques, chaque semaine comprend une séance de théorie et une séance de pratique, principalement en laboratoire photo. L’espacement de ces séances ainsi que l’alternance entre enseignement théorique et ap-plications pratiques nous permettent de garantir une excellente assimilation.

A) 1 séance de cours théorique (2 heures)

Explications, démonstrations, exercices courts, corrections commentées des travaux pra-tiques. Nombre moyen de participants  : 13. (Prévoir, selon les interventions des étudiants ou pour la complexité de certaines matières, des dépassements de 3/4 d’heures.)

La séance de cours théorique a lieu, au choix :

MERCREDI15h30 - 17h30 / 18h00 - 20h00

JEUDI15h30 - 17h30

VENDREDI18h00 - 20h00 / 20h30 - 22h30

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B) 1 séance de laboratoire-photo (4 heures)

Les séances de laboratoire commencent 2 se-maines après le début du stage. Pour ces séances le nombre de personnes ne dépasse pas 9 et chacune dispose d’un agrandisseur et du matériel annexe pendant toute la durée. Une partie de la séance est réservée à des travaux liés étroitement aux cours de théorie, l’autre au tirage de photos personnelles. Plus qu’à l’exécution sommaire d’un exercice, le sta-giaire est incité à s’impliquer dans l’assimilation des connaissances par un travail soutenu, patient et imaginatif.

La durée de cette séance est de 4 heures. Si le par-ticipant ne dispose que de peu de temps, il pourra occasionnellement la réduire à 3 heures (ceci tou-tefois ne pourra pas donner lieu à une réduction du tarif). Cette séance peut être choisie parmi les horaires suivants :

DATES DU DEBUT DES COURS

SEMESTRE D’AUTOMNE 2019

Séance d’information : lundi 30 septembre à 19hMise à niveau : jeudi 10, vendredi 11 oct. de 18h à 20h30 ou de 20h30 à 23h et samedi 12 oct. de 11h à 14h ou de 14h à 17h. Le contenu de ces 3 séances étant différent et progressif, nous recom-mandons fortement d’assister à toutes. Début des cours : selon l’heure et le jour de votre séance de théorie : mercredi 16 octobre à 15h30 ou à 18h00 ou jeudi 17 à 15h30, ou vendredi 18 octobre à 18h ou à 20h30. Durée : 15 semainesFin du cours : Samedi 15 février 2020

SEMESTRE DE PRINTEMPS 2020

Séance d’information : lundi 24 février à 19hMise à niveau : jeudi 5 et vendredi 6 mars de 18h à 20h30 ou de 20h30 à 23h et samedi 7 mars de 11h à 14h ou de 14h à 17h. Le contenu de ces 3 séances étant différent et progressif, nous recom-mandons fortement d’assister à toutes. Début des cours : selon l’heure et le jour de votre séance de théorie : mercredi 11 mars à 15h30 ou à 18h00, jeudi 12 mars à 15H30 ou vendredi 13 mars à 18h ou à 20h30Durée : 15 semainesFin du cours : samedi 4 juillet 2020

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DURÉE FRÉQUENCE ET HORAIRES DATES

LUNDI À VENDREDI10h00 - 14h00, 14h00 -18h00, 18h00 - 22h00

SAMEDI13h00 - 17h00

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