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JOURNAL INTERSCOLAIRE TRIMESTRIEL DU PAYS DE FORCALQUIER - MONTAGNE DE LURE, ÉCRIT PAR LES ÉLÈVES DES ÉCOLES MATERNELLES ET PRIMAIRES DE CRUIS, FORCALQUIER (LÉON ESPARIAT , JEANNE D'ARC), LIMANS, LURS, NIOZELLES, PIERRERUE ET SAINT TIENNE-LES-ORGUES ÉDITORIAL n o 1 Les délégués des écoles en plein travail, pour sélectionner les articles du journal “ les écoliers prennent la plume ”. Ce jeudi 16 novembre 2006 fut un grand jour pour les élèves du Pays de Forcalquier - Montagne de Lure. P lusieurs mois de préparation de la part des enseignants et des professionnels du livre engagés dans le projet, de multiples réunions de concertation et de réflexion en lien avec la Communauté de communes, puis des semaines de travail dans les classes, des comités de rédaction dans chaque école, une logistique et une organisation (portées par l’OCCE 04) complexes mais effi- caces, pour enfin arriver à ce comité de lecture interscolaire. Cette journée à l’école Léon Espariat de Forcalquier a donc été un moment fort pour les 16 délé- gués (au nombre de 2 par école), qui ont pris leur rôle très au sérieux pour parvenir démocratiquement à une sélection d’articles et au choix du titre. Nous avons pu voir des enfants heureux de partager avec d’autres qu’ils ne connaissaient pas les émo- tions fortes que procurent la respon- sabilité de délégué et le sentiment du travail commun abouti, ainsi que le plaisir de nouvelles rencontres hors de leur école. Grâce à l’aide financière de la Communauté de Communes du Pays de Forcalquier-Montagne de Lure, de la Fondation Varenne et de la Fondation Crédit Mutuel pour la Lecture, du Conseil Général, du Conseil Régional, de l’Association Départementale des coopératives scolaires et avec l’appui du Pays de Haute Provence et du CLEMI (centre de liaison de l’enseignement et des moyens d’information), le numéro 1 a pu voir le jour. L’implication des graphistes et imprimeurs locaux, partenaires du Pôle d’Excellence Rurale Pays du livre et de l’écriture, est importante en termes d’énergie et de temps, et nous devons les remercier pour leur dévouement, leur rémunération étant très en deçà du travail fourni. La dynamique et l’émulation créées par ce travail coopératif, qui mobilise une majorité des écoles du Pays, laissent envisager de belles perspectives pour ce journal, et toute l’équipe organisatrice espère pouvoir poursuivre longtemps cette fantastique aventure pour laquelle un grand merci doit être d’abord adressé aux enfants et à leurs ensei- gnants. Alors chers lecteurs de toutes générations, laissez-vous entraîner dans la lecture et mobilisez-vous pour que vive “ Les écoliers prennent la plume ” ! P. Boulbès, animateur OCCE 04 NAISSANCE D’UN GRAND PROJET Les écoliers prennent la plume Les écoliers prennent la plume décembre 2006 Réunion des délégués à l’école Léon Espariat, à Forcalquier, le 16 novembre 2006. sommaire ACTUALITÉ p. 2 à 8 TEXTES LIBRES p. 9 à 10 SCIENCES p. 11 à 13 JEUX ET DÉTENTE p. 4, 7, 14 CULTURE p. 7, 9 CITOYENNETÉ p. 15-16

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JOURNAL INTERSCOLAIRE TRIMESTRIEL

DU PAYS DE FORCALQUIER - MONTAGNE

DE LURE, ÉCRIT PAR LES ÉLÈVES DES

ÉCOLES MATERNELLES ET PRIMAIRES DE

CRUIS, FORCALQUIER (LÉON ESPARIAT,JEANNE D'ARC), LIMANS, LURS,NIOZELLES, PIERRERUE ET

SAINT-ÉTIENNE-LES-ORGUES

ÉDITORIAL

no1

Les délégués des écolesen plein travail, poursélectionner les articles du journal “ les écoliers prennent la plume”.

Ce jeudi 16 novembre 2006 fut ungrand jour pour les élèves du Paysde Forcalquier - Montagne de Lure.

Plusieurs mois de préparationde la part des enseignants etdes professionnels du livre

engagés dans le projet, de multiplesréunions de concertation et deréflexion en lien avec laCommunauté de communes, puisdes semaines de travail dans lesclasses, des comités de rédactiondans chaque école, une logistique etune organisation (portées parl’OCCE 04) complexes mais effi-caces, pour enfin arriver à ce comitéde lecture interscolaire.

Cette journée à l’école LéonEspariat de Forcalquier a donc étéun moment fort pour les 16 délé-gués (au nombre de 2 par école), quiont pris leur rôle très au sérieux pourparvenir démocratiquement à unesélection d’articles et au choix dutitre. Nous avons pu voir des enfantsheureux de partager avec d’autresqu’ils ne connaissaient pas les émo-tions fortes que procurent la respon-sabilité de délégué et le sentimentdu travail commun abouti, ainsi quele plaisir de nouvelles rencontreshors de leur école.

Grâce à l’aide financière de laCommunauté de Communes duPays de Forcalquier-Montagne deLure, de la Fondation Varenne et dela Fondation Crédit Mutuel pour la

Lecture, du Conseil Général, duConseil Régional, de l’AssociationDépartementale des coopérativesscolaires et avec l’appui du Pays deHaute Provence et du CLEMI (centrede liaison de l’enseignement et desmoyens d’information), le numéro 1a pu voir le jour. L’implication desgraphistes et imprimeurs locaux,partenaires du Pôle d’ExcellenceRurale Pays du livre et de l’écriture,est importante en termes d’énergieet de temps, et nous devons lesremercier pour leur dévouement,leur rémunération étant très en deçàdu travail fourni.

La dynamique et l’émulationcréées par ce travail coopératif, quimobilise une majorité des écoles duPays, laissent envisager de bellesperspectives pour ce journal, ettoute l’équipe organisatrice espèrepouvoir poursuivre longtemps cettefantastique aventure pour laquelleun grand merci doit être d’abordadressé aux enfants et à leurs ensei-gnants.

Alors chers lecteurs de toutesgénérations, laissez-vous entraînerdans la lecture et mobilisez-vouspour que vive “Les écoliers prennentla plume” !

P. Boulbès, animateur OCCE 04

NAISSANCE D’UN GRANDPROJET

Les écoliersprennent la plumeLes écoliersprennent la plume

décembre 2006

Réunion des délégués à l’école Léon Espariat, à Forcalquier, le 16 novembre 2006.

sommaireACTUALITÉ p. 2 à 8

TEXTES LIBRES p. 9 à 10

SCIENCES p. 11 à 13

JEUX ET DÉTENTE p. 4, 7, 14

CULTURE p. 7, 9

CITOYENNETÉ p. 15-16

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LES ÉCOLIERS PRENNENT LA PLUME - NO1 - DÉCEMBRE 2006page 2

ACTUALITÉ

Un jardin potager à l’école deNiozellesBientôt il va y avoir un jardinjuste devant l’école.Il y aura des fruits, des légumes et

des fleurs. Ça va être joli. Despetites bêtes seront invitées pourêtre observées. Les fruits et leslégumes seront cueillis et mangésà l’école le matin au moment dugoûter. Les racines, les tiges, les

feuilles, les fleurs et les fruitsseront étudiés sur place ou dans lasalle de découverte.

Les moyens et grands dematernelle de Niozelles

Saint-Etienne-les-Orgues était auXVIIIe siècle l'un des villages lesplus riches et les plus prospères dela Haute-Provence, ce qu'il devaitau commerce de droguerie etd'herboristerie. Madame GisèleRoche-Galopini, historienne, s'estintéressée aux marchands dro-guistes...

Lisa et Tofie : qu'est-ce qu'un mar-chand droguiste? G-R-G : à l'époque, aux XVIIe etXVIIIe siècle, c'était les habitantsdes villages de Saint-Etienne-les-Orgues, Lardiers, Cruis qui fabri-quaient les drogues, c'est-à-dire lesmédicaments à partir des plantescueillies dans la montagne de Lure.Lisa et Tofie : comment se dépla-çaient-ils dans la montagne deLure? G-R-G : à pied. Ils transportaient lesplantes cueillies sur leur dos.Lisa et Tofie : à quelle saisonallaient-ils chercher leurs plantes?

G-R-G : au printemps et surtoutl'été qui était la grande saison de lacueillette.Lisa et Tofie : que faisaient-ilsensuite des plantes cueillies? G-R-G : ils les mettaient à sécherdans le “séchoir”, chez eux, c'étaitun endroit aéré et protégé de lapluie.Lisa et Tofie : où allaient-ils vendreleurs plantes? G-R-G : ils allaient partout enFrance : à Nancy, Toulouse, dans leMassif Central, le Dauphiné, ilsallaient à pied à Marseille avec unmulet chargé de leurs plantes. Ils partaient toujours à deux avecleur fils, un apprenti ou un associéafin de pouvoir se défendre faceaux brigands. À Marseille, ils échan-geaient leurs plantes contre desépices mais ils fournissaient surtoutles apothicaires. En Juillet, ungrand nombre de marchands dro-guistes se rendaient à la foire deBeaucaire, un a fait fortune à Lyon,

on a également retrouvé un mar-chand droguiste de Lardiers mariéà Lièges en Belgique, un autre àSaint Domingue dans les Caraïbes!Lisa et Tofie : pourquoi ce métiera-t-il disparu? G-R-G : jusqu'à la révolution, lesmarchands droguistes fabriquaienteux-mêmes les médicaments, lespommades. Après la révolution,une loi a instauré LA PHARMACIEavec une première école àMontpellier donc on a interdit auxmarchands droguistes de fabriquerdes médicaments.Ils ne pouvaient vendre plus quedes plantes séchées, des tisanes.Peu à peu, ce métier a cessé, les filsdes marchands droguistes sontdevenus pharmaciens, médecins,maires, d'autres sont revenus àSaint-Étienne-les-Orgues, ont construitdes maisons et sont devenus lesnotables du village.

Lisa et Tofie, de Saint-Étienne

Le M.A.M.N.en fêteSamedi 21 octobre 2006, unmusée a été inauguré à Niozelles.

Il s’agit du MAMN : Musée d’ArtMinimum de Niozelles. Les nom-breux invités ont pu découvrir uneexposition sur les arbres présentéepar les élèves de moyenne et grandesections. Les œuvres ont été mon-

trées par les enfants et les discus-sions ont été nombreuses.Stéphane, le maître de la classe, aexpliqué aux invités comment lemusée allait fonctionner pendantl’année scolaire.

Ça a aussi été l’occasion deboire et de manger quelque chose.

Rédigé par les moyens et grands de maternelle de Niozelles

Pour toute information complémen-taire concernant le musée, vous pouvez contacter le 04 92 75 31 67.

Marchands de drogue tout simplement...

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LES ÉCOLIERS PRENNENT LA PLUME - NO1 - DÉCEMBRE 2006 page 3

Pour chercher des idées...afin d’installer des panneaux surle sentier qui partira de l’écolepublique de Forcalquier et qui irajusqu’aux Mourres.

Nous sommes des enfants au CPà l’école Léon Espariat. On a euune idée : on va rajouter des chosessur le sentier qui part de l’écolepublique et qui va jusqu’auxMourres.

Nous sommes partis chercherdes idées pour notre sentier au-dessus de Digne.

Nous avons pris le car. Nous avons dormi dans une

grande maison. Nous avons faitune veillée rigolote.

On s’est bien amusé, mais, aussi,Yvan nous a emmenés apprendredes choses sur la montagne et laforêt.

Nous avons ramassé des fleurs,des pommes de pin, des écorces,des champignons, des feuillesd’arbres différents, des jaunes etdes rouges, parce que c’est l’au-tomne. Nous avons vu des trouscomme des grottes qui servaient

aux bergers. Nous avons trouvé desindices qui nous ont permis desavoir qu’il y avait des moutons oudes lapins par exemple.

Nous avons vu un panneau quiexpliquait ce qu’il fallait faire ou nepas faire pour respecter la nature etles patous qui gardent les trou-peaux.

Nous sommes retournés à lagrande maison. Nous avons goûté.

Nous sommes rentrés dans une salle.Agnès a fait des groupes :

• le groupe des plantes et desodeurs,

• le groupe des arbres,• le groupe des gros animaux,• le groupe des oiseaux,• le groupe des grosses et des

petites bêtes.Nous avons réfléchi à ce qu’il fal-

lait faire pour que les promeneursqui viendront sur notre sentier s’intéressent à la nature.

Nous avons eu des idées :1. nous allons empiler des

boîtes, nous allons mettre desplantes dedans, un rideau et untrou. Les randonneurs passeront la

main dans le trou, ils toucheront laplante, ils sentiront leur main. Nousaurons mis une planche où nousécrirons le nom de la plante, et,par-dessus, nous mettrons uneautre planche qu’il faudra souleverpour regarder son nom.

2. nous allons poser une plancheen haut de la vallée, dessus nousfixerons 9 tuyaux. Les gens regarde-ront à l’intérieur du tuyau, puis, ilsregarderont nos photos, nos des-sins et nos explications à propos dechaque chose qu’ils auront vue.

Classe CP d’A. Lambert Ecole Espariat Forcalquier

Dans notre village de Lurs, il y aune école avec une seule classe.L’année dernière on était 17 etcette année on était 28 à la ren-trée. Comme notre classe étaittrop petite (34 m2) Monsieur leMaire a fait venir des maçons auxvacances de Toussaint pour agran-dir la classe.

Ça nous a fait tout bizarre quandon est revenu à l’école le 6 novembre parce que ça avait toutchangé. La classe était plus grande,les bureaux avaient changé deplace, les lumières avaient touteschangées. Au début ça résonnait

parce qu’on n’avait pasremis toutes nosaffaires et ça sentait unpeu la peinture ; aprèson s’est habitué et ontrouvait notre classejolie comme ça, toutechangée. Nous on vou-drait bien dire merci àMonsieur le Maireparce qu’on trouve quec’est mieux comme ça,même s’il y a encore deux barres aumilieu de la classe et que des foisça nous gène pour voir. La maîtresse,elle nous a dit que ça s’appelait despiliers et que si c’était possible onessaierait de les enlever aux autresvacances.

On vous a fait une photo denotre classe pour vous la montrer,même si maintenant on ne peutplus faire rentrer toute la classe surl’image.

Les élèves CP et CE1de Lurs.

ACTUALITÉ

Notre voyage scolaire

INFO TRAVAUX

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LES ÉCOLIERS PRENNENT LA PLUME - NO1 - DÉCEMBRE 2006page 4

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ACTUALITÉ

COMPTE-RENDU :

VISITE DE PHILIPPE MOREAU,IMPRIMEUR À FORCALQUIERLe lundi 23 octobre 2006, M. Moreau nous a rendu visite àl’école. Il est venu pour nous expli-quer la typographie “ancienne”.Cette technique pour produirebeaucoup de textes fut inventéepar Gutenberg.

Ce monsieur nous a d’abord ditqu’il fallait écrire en miroir pourlire le texte à l’endroit. Ensuite ilnous a montré tous les instru-ments nécessaires pour bienimprimer sauf la presse (grossemachine trop lourde) ; la casse(tiroir) dans laquelle se trouventdes cassetins pour ranger leslettres ; un rouleau ; de l’encre ;un composteur et une plancheen bois. Les lettres étaient faitesen plomb. Elles pouvaient êtrede différents caractères et de différentes tailles selon lescasses. Pour pouvoir les trouver,nous avons eu une photocopiedu plan de la casse.Après on s’est regroupé selonles niveaux afin d’inventer unephrase à tour de rôle. Les CE2ont créé des phrases tandis queles CM ont construit un “cadavre exquis ”. Pour cela, ona pris les lettres et on les a misesde droite à gauche sur un com-posteur. C’était très long à faire.Notre paragraphe terminé, on amis de l’encre sur nos lettres àl’aide d’un rouleau. Enfin chaque élève a posé sa feuille très fine

dessus. Attention appuyer toutdoucement pour ne pas la déchi-rer !Remerciements à M. Moreaupour son intervention.

Elèves de cycle 3 de l’école de Limans.

1 REMI (CM2) :- Mon premier est la mamelle

de la vache.- Mon deuxième est la première

syllabe de Rémi.- Mon troisième est lorsque

le bébé sort du ventre.

Mon tout est une montagnefrançaise.

2 CECILE (CM1) :- Mon premier est un animal

aux longues oreilles.- Mon deuxième est la première

note de musique.- Mon troisième est quelqu’un

qui ne respecte pas les règlesdu jeu.

Mon tout est une personne quia eu comme ministre Mazarin.

3 AUDREY(CM1) :- Mon premier est une syllabe

du mot monarchie- Mon deuxième est le nom

d’une plante grimpante qui sefixe aux murs et aux arbres.

Mon tout est le nom d’artistede Jean-Baptiste Poquelin.

JEUX E ET D DÉTENTECHARADES par l’école de Limans

Solutions :1/ Pi-Ré-Né : Pyrénées • 2/ Ane-Do-Triche : Anne d’Autriche • 3/ Mo-Lierre : Molière

Commentaires d’élèves :- Attention à ne pas mettre les

doigts à la bouche car l’encreest toxique.

- J’ai beaucoup aimé l’odeur del’encre.

- Ca m’a beaucoup plu car autemps de Gutenberg jen’étais pas né, ça fait bizarre.

- Ca m’a beaucoup plu car jene me suis pas ennuyé(e).

- Ca m’a plu car on a bien ripour écrire notre texte qui est drôle.

- C’est très bien mais c’est un peu long à faire. On a misune après-midi pour écrire 2 petits textes.

- J’aimerais faire ce métier plustard car l’écriture avec l’encreest très jolie.

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LES ÉCOLIERS PRENNENT LA PLUME - NO1 - DÉCEMBRE 2006 page 5

Une buse dans la ville de Forcalquier !Nous sommes la classe des ChatsPerchés (CP) de l’école JeanneD’Arc de Forcalquier.Cette année, le Centre Permanentd’Initiatives pour l’Environnement(CPIE) intervient dans notre clas-se avec Rémi pour nousapprendre à observer lesoiseaux et la nature.

Le jeudi 5 octobre 2006, Rémiest venu dans la classe pour lapremière fois pour nous parlerdes oiseaux. Nous sommes allésau jardin Public de Forcalquierpour observer des oiseaux qui

habitent dans la ville : lespigeons, les moineaux, lesrouges-gorges… En arrivant aujardin public, nous avons vu unoiseau qui s’appelle la buse,dans les marronniers ! Quellesurprise, nous avons vu unebuse ! C’était la première foispour beaucoup d’entre nous quenous voyions cet oiseau.

Normalement, les buses sevoient dans la campagne et là,on l’a vue à Forcalquier au milieude la ville ! Nous avons ainsiappris que la buse est de lafamille de l’aigle. Cette buseétait avec un monsieur qui tra-vaille pour faire partir tous lespigeons, parce que les pigeonspeuvent donner des maladiesavec leurs fientes. Les pigeons

partent parce qu’ils ont peur dela buse, car elle veut les manger,ils le savent. La buse et sa famillesont des oiseaux carnivores, desrapaces, des prédateurs. Elleétait grande, de couleurs mar-ron, beige, et blanche sur la poi-trine. Son bec était crochu etjaune. C’est un bel oiseau.

Ensuite, nous sommes allésnous asseoir sur le mur de laplace Martial Sicard, nous avonsregardé la buse sur les toits etvoler d’arbre en arbre poursuivre les pigeons. C’était bienparce que c’était surprenant etce n’était pas prévu du tout !

Les Chats Perchés.École Jeanne d’Arc de Forcalquier

ACTUALITÉ

Gérard Rochet, le garde fores-tier nous a donné rendez-vousau Jas Neuf, dans la montagnede Lure, à 1000 mètres d’altitude.Le jas est une ancienne bergerieconstruite il y a entre 50 et 100ans.

Une partie servait pour mettreles moutons et une petite pièceavec une cheminée où habitait leberger. À côté, il y a une citernepour recueillir l’eau de pluie quiservait à faire boire les bêtes, arro-ser ou en cas d’incendie. Devant, ily a de gros tilleuls. Sur les troncsde ces tilleuls, il y a des bourgeonsdormants.

Le Jas Neuf a été reconstruit,ainsi que trois autres, par un groupede Cruissiens. Gérard nous a expli-qué que le jas est à la limite de 2 étages de végétation, celui duchêne (plus bas) et celui du hêtre(plus haut). Nous avons ramassédes feuilles et des fruits, nous lesavons tous mis sur la table, et nousles avons classés et ramenés àl’école pour les dessiner.

Gérard nous a emmenés voir untrès vieux chêne qui a 200 à 300ans, il est creux à l’intérieur, unhibou habite dedans.

Puis, nous sommes allés voir unautre jas, le Jas de Pierrefeu, quiest tout près du Jas Neuf. Il y a unetrès belle vue et au-dessus, il y aune table d’orientation avec lesnoms des villages, des mon-tagnes… On l’appelle Jas dePierrefeu car on y a sûrement trouvédu silex. Puis nous avons marchépour retrouver les parents qui nousont ramenés à l’école.

CM1-CM2 Cruis

Sortie en forêt

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LES ÉCOLIERS PRENNENT LA PLUME - NO1 - DÉCEMBRE 2006page 6

Une animatrice, Laure, nousattendait pour nous faire décou-vrir un sentier balisé, le “ sentierde l’eau”. Sur un panneau Laure

nous a fait lire le nomdu sentier puis

nous sommesmontés le long

de ce par-cours.

Nous sommes passés sur unpetit pont. On est monté jusqu’àune cascade qui faisait des étages.Il y avait de la mousse bien verte.

Laure nous a fait observer unmur sur lequel il y avait des pierreslisses et d’autres pierres quiavaient des trous. Elle nous a expli-qué que les trous avaient été faitspar la mousse séchée et que celas’appelait le “ tuf ”.

Arrivés au-dessus de la cascade,nous avons admiré la belle vue surDigne-les-Bains bordée par larivière la Bléone.

Puis, Laure nous a montré uncône fait de pierres empilées que

l’on appelle cairn. Dans un petitmusée de la réserve nous avons vuun cairn en forme d’œuf appelé “sentinelle”.

En redescendant nous avons trou-vé plusieurs cairns, on a écoutél’eau qui coulait à l’intérieur deces cairns d’eau. Laure nous adonné des pierres et nous ademandé d’essayer de construirechacun un balisage. On aconstruit des sculptures avec desfeuilles, des pierres et des boutsde bois.

Classe CP de G. Martel, Ecole Espariat Forcalquier

L’après-midi, pour la classe deMme Martel, le car nous a accom-pagnés au Musée Gassendi oùnous avons pu retrouver lesœuvres d’un artiste anglais AndyGoldsworthy qui crée des com-positions directement dans lanature à partir des matériauxprésents : des cailloux, du bois,des feuilles...

Laure nous avait montré un livrede ses réalisations notamment la “ sentinelle” et les “cairns d’eau”.

Nous avons regardé égalementd’autres pièces dans le muséeavec des tableaux plus anciens,des collections d’épées, d’objetsanciens, des animaux empaillés,mammifères, oiseaux, insectes.

Le matin, dans la salle destableaux, Agnès a demandé à saclasse de choisir un tableau quinous plaisait le plus. Après un tourdans la grande pièce, chacun denous a pu expliquer aux autrespourquoi, ce tableau-là, lui plaisaitplus qu’un autre. Beaucoup

avaient choisi plutôt le sujet (lalionne, le sabre, l’arbre, etc). MaisAgnès nous a expliqué plein dechoses sur les sentiments et lalumière. Après, nous avons regar-dé toutes les photos des sculp-tures d’Andy Goldsworthy qui neveut garder que des photos car cequ’il prend à la nature doit êtrerendu à la nature.

Nous avons aussi regardé l’herbier

du docteur Honnorat. Bientôt nousverrons, sur notre sentier, unedame qui nous expliquera quellesherbes peuvent être utilisées poursoigner.

En sortant du musée, noussommes allés dans un petit parc,où il y avait une plaque que Lauren’a pas su lire, car elle était écriteen provençal (c’est une langue quel’on parle dans notre région) : elleparlait de Frédéric Mistral.

Classes CP de G. Martel et A. Lambert Ecole Espariat, Forcalquier

La réserve géologiqueà Digne-les-Bains

Le musée Gassendi

ACTUALITÉ

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LES ÉCOLIERS PRENNENT LA PLUME - NO1 - DÉCEMBRE 2006 page 7

Drôles delettresà l’écoleJeanne d’ArcDans notre école Jeanne d’Arc,nous avons eu, dans le cadre desjournées de la correspondancede Manosque, des écritoires les21 et 22 septembre 2006.

Ce sont des parents qui ont ins-tallé les écritoires. Ils se sont réunisavec les maîtresses pour choisir lesthèmes. Il y a eu six écritoires avecde la décoration et de la musiquede tous les genres… Les écritoiressont des endroits pour écrire deslettres : tu pouvais écrire des lettresà des copains, ou à ta famille… àqui tu voulais !

Une écritoire s’appelait “ Tonprénom, un poème” : ça voulaitdire qu’il fallait écrire un prénom à

la verticale, et à côté de chaquelettre, trouver des adjectifs qui sontgentils comme dans un poème.

Dans “AI Senteurs”, tu écrivaisune lettre et tu la faisais parfumer.Ou, tu pouvais mettre ta lettre dansdes cônes avec dedans des par-fums ou de l’encens, des branchesd’olivier, des morceaux de savonqui sentaient bon la vanille, etc.

À “Art Postal”, tu pouvais fairedu bricolage, et tu pouvais écriresur des assiettes, des gobelets, desboîtes de fromage. Cette écritoireétait décorée sur le thème de laplage : cela faisait comme si nousétions à la mer !

“ Chez Rasade ” : tu écrivais ta

lettre dans une écritoire décoréecomme pour une princesse, avecde la musique sur le thème dudésert.

“ Au musée” était une écritoiredécorée avec des tableaux.

“ Quand je serai grand ” nous fai-sait nous poser des questions surplus tard…

Quand tu avais fini ta lettre, tupouvais la poster dans l’école car ily avait une boîte aux lettres.

C’était agréable d’écrire dansdes endroits décorés, et de pouvoirfaire des lettres sur des objets (ArtPostal), avec des savons, desherbes aromatiques (AI Senteurs) !

Nous avons beaucoup aimé ! Et, en plus, ça peut nous aider pourquand on sera grand à savoir rédi-ger nos courriers… puisque nousavons appris comment écrire unelettre et une adresse.

La classe CM1École Jeanne d’ArcForcalquier

ACTUALITÉ

••••••••••••••••••••••JEUX E ET D DÉTENTE A LIRETitre : L’homme qui plantait des arbresAuteur : Jean GionoIllustrateur : Willi GlasauerEditeur : Gallimard - Colllection : Folio Cadet

En 1913, Jean Giono fait une promenade sur leshauteurs des Alpes de Haute-Provence. La régionest alors un vaste paysage de désolation, sans végé-tation ; l’eau y est rare et les villages squelettiques.L’auteur y rencontre Elzéard Bouffier. Ce berger de55 ans a une singulière occupation. Il plante inlassa-blement des chênes d’abord, puis des hêtres et desbouleaux. Dans la plus grande discrétion, durantquarante ans, il ne cessera ses plantations. Grâce àce “créateur de forêt”, une région va peu à peuretrouver une nouvelle vie, luxuriante, agréable etprospère. Elzéard Bouffier mourra en 1947, sans quepersonne ne se doute de son œuvre.

Mon avis : J’ai bien aimé ce livre parce qu’ElzeardBouffier aura construit une forêt où vivent mainte-nant des animaux, alors qu’avant c’était désertique.Ce que j’ai surtout aimé, c’est que ça se passe dansmon département.

Florian CM2 Cruis

Retrouvez les noms d’arbres qui sont cachés danscette grille, horizontalement, verticalement,

et en diagonale : AULNE, BOULEAU, CHÂTAIGNIER, DATTIER,

ÉPICÉA, HOUX, LILAS, MARRONNIER, MIMOSA,OLIVIER, ORANGER, PEUPLIER, SAPIN,TILLEUL.

Emma, CM1, Cruis

CULTURE

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LES ÉCOLIERS PRENNENT LA PLUME - NO1 - DÉCEMBRE 2006page 8

Les pigeonniers de Panebière et de la rue Brody

à Saint-Étienne les Orgues, vus par les élèves de maternelle

ACTUALITÉ

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LES ÉCOLIERS PRENNENT LA PLUME - NO1 - DÉCEMBRE 2006 page 9

Nous avons effectué un tra-vail d'écriture en classe avec l'écri-vain Marie-Hélène Clément, aprèsavoir lu des passages de “42 tra-gédies” : nous avons inventé desdialogues à partir de thèmes.

Est-ce que vous avez la consciencetranquille ? (Cindy-Yasmine)Est-ce que vous avez des rêves ?(Tristan-Willy)Est-ce que vous êtes lumineux avecbeaucoup d'amour ? (Elodie-Laura)

– Est-ce que c'est vrai que ton voisin a été tué ?

– Lequel ? J'habite dans unimmeuble!

– Le gars du deuxième étage, la première porte à droite.

– Ah oui ! Ma femme en a ététémoin, elle était sur les lieux du crime.

– Qui est le coupable ?– Ma femme.– Donc ton voisin est bien mort.

(Emanuelle-César-Mélinda -Willy)•••••••••

– Quel est celui qui m'a assassiné ?– Je ne sais pas. (Cindy-Thibault)

•••••••••– Avez-vous déjà tué quelqu'un ?– Non, je n'ai jamais tué personne.– As-tu déjà vu quelqu'un en train

de tuer une autre personne ?– Non, pas du tout. Pourquoi me

demandez-vous tout ça ?– Parce qu'on veut savoir qui a tué

ou empoisonné ton oncle. (Elodie-Laura)•••••••••

– Est-ce que tu as vu Mr Poirot ?– Non, on ne regarde pas ça.– Nous, on l'a déjà vu à la télé.

– Nous aussi mais qu'à la pub.– Oui, nous aussi.

(Guillaume-Tristan)•••••••••

– Est-ce que tu as déjà vu uncadavre ?

– Oui, à la télé.– Nous aussi on en a vu à la télé.– On en a vu plus que vous

tralala...– Nous, à chaque fois qu'on regarde

la télé, on en voit. (Geoffrey-Lucas)

– C'était quand ta première fessée ?– C'était quand j'avais 4 ans, au

mois d'avril, j'ai pensé que c'étaitinjuste ! (Aurélien-Fabien)•••••••••

– Je suis partie en vacances dans unpays étranger.

– Moi je suis allée en Inde.– J'y suis déjà allée. C'est le pays où

j'ai reçu ma première fessée !– Tu dois te souvenir, alors, que là-

bas il fait chaud.– Non je ne m'en souviens pas !

Si c'était quand j'ai reçu ma première fessée, j'étais toute petite !

– C'est vrai ! J'aurais du y penser !C'est évident ! (Cécile-Pauline)

– Pourquoi faut-il réfléchir ?– Parce que si l'on ne réfléchit pas,

on fait n'importe quoi ? (Kylian-Raphaël)

– Dans l'avenir je serai un homme.Et toi ?

– Dans l'avenir je serai une femme.Et j'aurai des enfants. (Hayette-Thierry)

– Qu'est-ce qui t'arrive ?– J'ai perdu mon maillot de bain en

plein milieu de la piscine !– Je peux regarder...– Non ! C'est perso ! C'est pas pour

les filles, tu peux pas regarder !(César-Guillaume)

– Est-ce que tu es poète ?– Non.– Alors tu es ridicule.– Non, je ne suis pas ridicule, et toi ?– Bien sûr que non.

Alors, tu es jaloux !– Non ! Mais pourquoi ?– Parce que tu as peur.

(Fabien-Geoffrey)

•••••••••

TEXTES LIBRES

Les élèves de CM2 de l'école Léon Espariat se métamorphosent en écrivains :

7Ridicule

7Liberté

7Meurtre

7Souvenir

7Pensée

7Avenir

7Honte

Livre à lirePour les enfants !En classe, la maîtresse nous a lul’album : MOI FIFI, de GrégoireSolotareff.C’est l’histoire d’un garçon quis’appelle Fifi. Il s’est perdu dansla forêt et il a rencontré un écu-reuil qui s’appelle Raphaël.Cette histoire est bien, elle estrigolote, elle est super bien, elleplait à tout le monde.

CP, CE1, CE2, Cruis

CULTURE

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LES ÉCOLIERS PRENNENT LA PLUME - NO1 - DÉCEMBRE 2006page 10

A ujourd’hui des feuilles sont tombéesU n vent frais agite les branchesT ous les arbres sont verts, jaunes, rouge orangéOn s’est dit qu’on pouvait aussi en planter…Multicolore le paysageN uages gris, pluies, vent, parapluiesE clairs, orages, tempêtes et manteaux…

H é voilà le froid ! I l tombe de la neige.V ous skiez, lugez, glissez, tombez…E t patatrac vous voilà tout congelés !R entrez vite vous réchauffer.

Création des élèves de Lurs

Chêne raconte-moi la vie de ton hibou :Il a des plumes noires et blanches et beigesMon hibou est très craintifIl habite dans le creux de mon troncLa nuit il sort hululeEt va chercher à mangerIl dort toute la journéeSi quelqu’un s’approche il s’envoleAlors il rentre beaucoup plus tardJ’aimerais bien qu’il reste pour toujours dans moiMais un jour il mourra.

Guillaume CM2 Cruis

TEXTES LIBRES

Dans mon jardin : Il y a de l’herbe de toutes les couleurs : verte, rouge, bleue et même transparente.Des fleurs à la tige verte, violette, jaune.Le cœur est souvent jaune, violet ou rose.Les pétales sont multicolores.Un arbre avec des feuilles rouges, jaunes, doréeset qui sent la fraise, la figue, la Mandarine et la rose suivant les jours. Il y a aussi beaucoup de pierres ; certainesRessemblent à de gros bonbons.

Loréna, école de Saint-Étienne

Depuis quelques semaines, la maîtresse nous aproposé d’apprendre la langue de notre région :le provençal.C’est une langue que nous avons parfois entenduparler dans la rue ou dans la famille.

Souvent, elle nous paraît bizarre mais beaucoup demots ressemblent au français.Il y a certains mots que nous employons que nousconnaissions déjà comme le capèu (le chapeau).Nous avons appris une chanson sur les jours de lasemaine qui se disent :

dilun, dimars, dimecre, dijou, divendre, dissate, dimenche.

Ce sont les noms en français mais inversés.Mais il faut les dire avec le bon accent.

Il y a aussi une comptine pour apprendre lesnombres jusqu’à dix. Cette semaine, nous avons appris une chanson surle meunier et nous allons la chanter aux élèves de CPet de la CLIS.C’est amusant mais certains d’entre nous n’aimentpas trop.Pour d’autres, c’est intéressant car c’est une languequi a été parlée par des personnes âgées. Ainsi, nous pourrons aller les voir et cela leur rappel-lera leur enfance. Cela leur fera plaisir.Nous allons continuer notre apprentissage etapprendre d’autres chansons avec Bénédicte quivient le jeudi pour les cours de musique.

les élèves de l’école EspariatForcalquier

Et si on parlait “chat”Jouons avec les mots

Un chat est un chat, mais un chat peut devenir aussi :Un chalet chat laitUn château chat tôtUn chapeau chat potUn chasseur chat sœurUn chapitre chat pitreUn chassis chat scieUn chameau chat mot

Les élèves de GS et de CP, école de Saint-Étienne

POÉSIES DE SAISON

Le Provençal à l’école Léon Espariat

PROVENCAL

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LES ÉCOLIERS PRENNENT LA PLUME - NO1 - DÉCEMBRE 2006 page 11

SCIENCES

Cette année dansnotre classe on adécidé d’étudier ensciences “l’arbre”.

Alors pour com-mencer à apprendreplein de choses sur

lui on a voulu en planter dansnotre cour. Il faut savoir qu’à Lurson a la chance d’avoir un grandterrain devant l’école avec de laterre de l’herbe et tout et tout.

Pour commencer, on a cherchédes exemples d’arbres qui pous-saient par chez nous, puis on avoté pour choisir le premier qu’onallait acheter. Et c’est le cerisierqui l’a remporté.

Alors on a fait un trou, la maî-tresse elle nous a bien aidés etaprès on a mis du terreau mélan-gé avec de la terre puis on a plan-té le cerisier et on a recouvert deterre.

Pour finir on a mis beaucoup,beaucoup d’eau pour que la terrese tasse bien et qu’il n’y ait plus

d’air autour des racines. On l’ataillé aussi un peu…

Avec nos arbres on va pouvoirfaire plein d’observations et savoir :- comment il se transforme au fil

des saisons,- comment l’arbre fait pour

grandir,- comment ça se passe la fabrica-

tion des feuilles, des fleurs etdes fruits.Et puis dans quelques années,

nos arbres ils feront de l’ombredans la cour pour les autresenfants et ça c’est bien, parcequ’il fait chaud chez nous.

Et ce qui sera encore plusgénial c’est de manger descerises !

Les élèves de Lurs

Le cerisier

Dans la nature, il y a des plantestoxiques pour les chevaux.

Elles peuvent les faire mourir.Toutes les parties de l’if (petitconifère) par exemple, sont rapi-dement mortelles une fois ingé-rées. Les feuilles et les grainesdu cytise (petit arbre aux fleurs

en grappes jaunes) sont trèstoxiques et provoquent le coma.

Un cheval qui a mangé de lafougère aigle se mettra à som-noler, le dos arqué. Les feuillesde chêne et les glands repré-sentent aussi un danger. Ceux-ciempoisonnent et peuventmême provoquer la mort si lecheval en mange une trop gran-de quantité. Le séneçon (espècede mauvaise herbe à fleursjaunes) est très dangereux luiaussi et doit être impérative-ment arraché des lieux fréquen-tés par les chevaux.

Feuilles de chêne et glands

Séneçon

LES PLANTES TOXIQUES

Maëva – Suzanne, école de Pierrerue

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LES ÉCOLIERS PRENNENT LA PLUME - NO1 - DÉCEMBRE 2006page 12

On n’en a jamais observé dansl’Univers…

Anti-galaxies, anti-mondes, anti-galaxies, anti-étoiles ou anti-

matière n’existent quedans l’imagination des

artistes. Les astro-nomes n’ont en effettrouvé aucune tracede leur présencedans l’Univers.

Jusqu’à nouvel ordre,il n’y a pas d’anti-

mondes dans notreUnivers !Autrement dit, pasde poches d’anti-matière flottantçà et là, pasd ’ a n t i -galaxies voi-sinant avecnos galaxieshabituelles,pas d’anti-étoiles… Tout ce que lesa s t r o n o m e sobservent avec leurstélescopes ultrapuis-sants est composé denotre bonne vieille matière.

DES VOLCANS

Il y a environ 30 volcans sur Mars.Le cratère du plus grand volcan (lemont Olympe) mesure environ 90kilomètres de large et il est à 27kilomètres d'altitude : c'est 3 fois lahauteur de l'Everest, le plus hautsommet de notre planète, la terre.

De la poussière rougeOn appelle Mars “ la planèterouge” à cause de son sol recou-vert de poussière rouge et deroche. Cette poussière est parfoisemportée par de trés grossestempêtes.

FroidIl fait environ 40°C sur Mars.

Pendant l'hiver sur Mars, les tem-pératures peuvent descendre jus-qu'à -125°C.

La distance du soleilLa distance du soleil est environ227,9 milions de Kilomètres.

Nella, école de Saint-Étienne

Existe-t-il des anti-mondes, des anti-galaxies, des anti-étoiles ou

de l’anti-matière ?

SCIENCES

Qu’y a-t-il dans untrou noir ?

Un puits de matière sans fond,d’où rien ne peut sortir…

Les astronomes ne peuventobserver les trous noirs qu’indi-rectement, grâce aux effets qu’ilsont sur leur voisinage. Commepar exemple quand ils arrachentla matière d’une étoile passant àleur portée.

Dans un trou noir, le temps seralentit….

Autrement dit, par exemple, lesbattements de notre cœur s’es-

paceraient considérablement,sans qu’on s’en rende

compte. Et chaqueminute qu’il chrono-

métrerait à samontre dureraitl’équivalent, pournous Terriens,d’une éternité !

Les trous noirssont invisibles

car ils ne déga-gent aucune

lumière (ils ne fontque l’absorber).

Erika et Erwan, école de Pierrerue

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LES ÉCOLIERS PRENNENT LA PLUME - NO1 - DÉCEMBRE 2006 page 13

Écrire avec de l’encre

Les CP/CE1 de Pierrerueont reçu Vanessa etRomuald, de l’Atelier Librarii.

Avant l’invention des stylos,on fabriquait de l’encre avec desplantes et des insectes ou despierres.

Pour cela il faut utiliser soit laracine, les feuilles, les fleurs,l’écorce, les baies des plantes.

On peut faire du bleu avec desbleuets, on peut faire de l’encrerouge avec de la garance.

Pour faire de l’encre, il faut la

faire cuire. On peut faire dupapier avec de la peau de mou-ton. On peut écrire avec la plumede paon.

Léo et Lucile

On a fait de l’encre avecdes noix de gale et on a écritavec de l’encre noire et desplumes d’oiseau puis desplumes en métal. Et on a vude l’encre rouge, de l’encremarron avec la classe.

Melvin et Angélique

Vanessa et Romuald ontfabriqué de l’encre avec desplantes et ils ont taillé desplumes d’oie et de faisan…Avec des plantes, ils ont fait

de l’encre noire et rouge, on a vude la peau de mouton douce. Lescalames sont faits en bois.

Emma et Marie,école de Pierrerue

Le hamsterrusse

Le hamster russe (Phodopussungorus) pèse de 35g à 50g enmoyenne, le mâle est plus grosque la femelle. Il est originairedes déserts et des steppes semi-désertiques de Sibérie et deMandchourie. Sa maturité sexuellese situe entre 18 et 23 jours et ilpeut se reproduire toute l’année.

La femelle met au monde,après une gestation de 20 joursenviron, 2 à 10 petits. Elle a jus-qu’à 8 portées par an.

Son espérance de vie ne dépas-se pas 2 ans.

Alimentation du hamster.Le hamster est avant tout un

herbivore qui se nourrit de toutessortes de plantes, sauvages oucultivées : herbes, graines, fruits,racines, tubercules, mais à l’occa-sion, lézards et grenouilles. Iladore particulièrement les versde terre. Il est surtout actif pen-dant la nuit.

La reproduction.Les hamsters se reproduisent à la

fin du printemps et en été, en don-nant naissance à plusieurs portéesau cours de cette période.

Au terme d’une gestation de18 à 20 jours, la femelle met basune portée de 4 à 12 petits. À sanaissance, le jeune hamster estnu, aveugle et ne pèseque quelques grammes.Au bout de 2 semaines,son corps s’est couvertde poils et il commenceà ouvrir les yeux. Unefemelle est fécondable àpartir de son 43e jour, sibien qu’une jeune despremières portées del’année peut être fécon-dée avant la fin de l’été.

Le hamster en questions

Jonas Woiltock, propriétaire d’un hamster.Interviewé par BéréniceGuslévic-Lagrange :- Quelle race de hamster

as-tu ?- J’ai un hamster russe.- Comment s’appelle-t-il ?- Il s’appelle Raspoutine. - Quel âge a-t-il ?- Il a un an.- De quoi le nourris-tu ?- De fruits secs (bananes,

mûres, groseilles…) et des croquettes.

- A-t-il des jouets ?- Oui, une roue,une balle et destuyaux qui fontle tour de sacage.

École dePierrerue

SCIENCES

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LES ÉCOLIERS PRENNENT LA PLUME - NO1 - DÉCEMBRE 2006page 14

1 : Boit le sang et peut se transformeren chauve-souris.

2 : On la taille pour Halloween. Cest un légume.

3 : Contraire de vivant au féminin.4 : Je fais peur, je suis dans des draps,

je hante les châteaux.5 : Momie, vampire, dragon, sont des…6 : Sorcier au féminin.7 : Petit bruit.8 : Petite chose qui se mange et que les

enfants aiment beaucoup en général.9 : Pharaon enveloppé dans des draps.

10 : Os reconstitué.11 : Grosse bête qui peut garder des

choses et en général crachant du feu.

12 : Personne qui au moyen-âge coupaitla tête à la hache.

13 : Personne déguisée qui réclame desbonbons le soir d'Halloween.

3

12

11

56

8

1

2

9

10

4

7

13

MOTS CROISÉSD’HALLOWEEN

Les élèves de l’école de Pierrerue

Les élèves de CE2 de l’école Léon Espariat à Forcalquier

•••••••••••• ••••••••••••JEUX E ET D DÉTENTESOLUTIONS DANS LE PROCHAIN NUMÉRO

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LES ÉCOLIERS PRENNENT LA PLUME - NO1 - DÉCEMBRE 2006 page 15

Marion Ferrero est employée àla Communauté de communesdu Pays de Forcalquier et de lamontagne de Lure et elle estchargée entre autre de l’orga-nisation du traitement desdéchets. Rencontre.

A quoi ça sert d’avoir un com-posteur ? (Léa)Ça sert à récupérer une partiedes déchets qu’on ne jette pasdans la poubelle ordinaire. Çapermet ainsi de diminuer laquantité de déchets jetés danscette poubelle. Ces déchets vontse décomposer et se transformeren une matière qui ressemble àla terre et qu’on appelle com-post.

Qu’est-ce qu’on peut jeterdedans ? (Danaë)On peut jeter trois sortes dedéchets : les déchets de jardin(les herbes coupées, les feuillesmortes, les fleurs fanées), lesdéchets de cuisine (épluchuresde fruits et de légumes) et cer-tains déchets ménagers en peti-te quantité (mouchoirs en papier,essuie-tout).

Comment ça marche? (Armel)Ça marche comme dans la natu-re. En effet, dans la forêt quandon se promène à l’automne, onpeut voir les feuilles mortes parterre en train de se décomposergrâce à la pluie et à l’air. Il y a desbactéries qui les “ grignotent” etces feuilles décomposées semélangent alors à la terre. Uncomposteur fonctionne de lamême façon. Les déchets vont sedécomposer grâce à des bacté-ries et se transformer en com-post.

Et nous qu’est-ce qu’on doitfaire? (Adam)Il faut jeter les bons déchetsdans le composteur. Ensuite il

faut remuer le compost réguliè-rement avec un mélangeur etl’arroser quand il est trop sec.

Qu’est-ce qu’on en fait après?(Gabriel)On le retire et on le mélangeavec de la terre parce que c’estun excellent engrais naturel quiva aider à faire pousser lesplantes.

Quand est-ce qu’on peut leretirer ? (Jeanne)Il faut savoir que ça prend dutemps et compter six à huit moisavant de retirer le compost.

En résumé, que faut-il fairepour réussir un bon compost?(Mathieu)Il y a quatre règles à respecter. Lapremière c’est de ne jamaismettre de déchets trop gros. Laseconde c’est de varier lesdéchets. La troisième c’est debien le remuer pour qu’il soitaéré. La dernière c’est de vérifiers’il y a assez d’eau.

Entretien recueilli par Léa, Armel,Adam, Gabriel, Jeanne, Danaë etMathieu, école de Niozelles

CITOYENNETÉ

L'amour, la cruauté,

l'amitié.

L'amitié : il suffit de se rencontrer pour être ami ou

ennemi. Pour être ami, il suffit d'être gentil.

La cruauté : parfois il suffit d'être embêtant,

ennuyeux, ou méchant et ondonne l'impression d'être

cruel.

L'amour : le cœur bat trés fort quand on est

amoureux.

Sophia, école de St-Étienne

Avoir un composteur : un geste utile

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LES ÉCOLIERS PRENNENT LA PLUME - No1 - DÉCEMBRE 2006parution trimestrielle - journal gratuit tiré à 2500 exemplaires.Journal interscolaire du pays de Forcalquier - Montagne de Lure. Directrice de publication : Catherine Frachon, OCCE 04, 2 rue Rossini, 04100 Manosque. Avec le concours de : l’OCCE 04, la Communauté de communes Pays deForcalquier - Montagne de Lure, le Pays de Haute-Provence, le Conseilgénéral des Alpes de Haute-Provence, la Région Provence Alpes Côte-d’Azur, le CLEMI, la Fondation Varenne, la Fondation du Crédit Mutuel pour la lecture, le Crédit Mutuel Méditerranéen.ISSN en cours. Dépôt légal décembre 2006.Mise en page : Alain Bauer, Idées & Signes, 04100 - Manosque Impression : Mexichrome - 04300 Forcalquier

Mots à TOUS les parentsFumer tue et l'abus d'alcool est DANGEREUX pour la santé, c'est pour ça que je voudrais que vousarrêtiez de fumer et de boire car cela tue. Si vous protégez vos enfants, arrêtez. Cela ne donne pasl'exemple. Cela leur donne une mauvaise image de vous et après ils voudront faire comme vous.

Vous ne le voulez pas? Alors arrêtez, s'il vous plait !!!

Alexana, école de Saint-Étienne

CITOYENNETÉ

Valentin, CM1, Cruis